Un shojo mature où on suit Rin, une collégienne qui a perdu une partie de sa jambe suite à un sacrome osseux (cancer osseux). Elle vit très mal la situation et peine avec sa rééducation depuis une année déjà. Alors qu’elle est prête à tout abandonner, l’un des médecins qui la prend en charge lui fait rencontrer un club d’athlètes handicapés. Et là, c’est la révélation. Elle veut courir à nouveau et vise même les jeux paralympiques.
Page après page, Rin va se transformer tel un papillon. Grâce au sport, elle va retrouver d’abord la motivation, puis la joie de vivre et l’envie de se dépasser.
J’ai personnellement peu d’informations sur les amputations, surtout chez les adolescents, mais je ne doute pas que ce doit être une épreuve traumatisante. J’imagine que le manga se veut positif et encourageant avec une jeune fille qui en veut et se dépasse. S’il est difficile de concevoir les problèmes liés à une prothèse classique, je ne pense pas qu’il soit aussi « aisé » de passer de prothèse à prothèse sportive, et notamment une lame de course. Le parcours de l’héroïne a l’air un peu facile : elle réussit presque tout « simplement » avec sa volonté. C’est un message plein d’espoir et galvanisant, certes, mais qui pourrait culpabiliser les handicapés qui n’arrivent pas à se dépasser ou à obtenir des résultats rapidement.
D’un autre côté, les explications sur le handisport et en particulier le concept de lames pour la course sont assez poussés. C’est intéressant pour les valides qui, comme moi, découvrent tout de la course handisport. J’apprécie toujours la ligne éditoriale d’Akata qui propose des titres peu conventionnels sur des sujets de société peu abordés.
Côté charadesign, je reprocherai à la mangaka la même chose que pour A nos fleurs éternelles : des irrégularités dans les traits et parfois aussi les proportions. Dommage. Mais la trilogie reste à découvrir.
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