Je suis venu à cet ouvrage un peu par hasard, et parce que j'avais bien aimé un autre titre connu de l'auteur, Le Chuchoteur, et que l'intrigue se passait à Rome la ville éternelle.

J'ignorais cependant que ce titre faisait partie d'une trilogie dont il est le dernier volume, ce qui s'est avéré un peu gênant à la lecture (on découvre au fil de l'eau que les personnages se connaissent déjà et ont un passé en commun).

Cela a peut-être contribué au fait que j'ai eu du mal à m'attacher aux deux personnages principaux, Marcus et Sandra, malgré une intrigue assez palpitante et enlevée, sur fond de complotisme et d'obscurantisme religieux.

Ce fut malgré tout une lecture plutôt agréable.

Découverte du travail de Donato Carrisi avec Tenebra Roma.

Loin d'être son premier titre, Tenebra Roma est le troisième volet de sa série criminelle ancré sur les personnages de Marcus le pénitencier et Sandra , la photographe de scènes de crimes...

Personnellement, je ne sais pas si j'ai fait un bon choix de première lecture pour découvrir l'oeuvre du romancier italien qui s'est notamment fait remarquer pour son roman Le Chuchoteur mais, peu importe, car Tenebra Roma s'est avéré un thriller -catastrophe plaisant mais sans doute peu mémorable par rapport à d'autres titres du romancier italien.



Donato Carrisi a imaginé pour ce titre une Rome en train de subir un important black-out de 24h. Le romancier allie donc le scénario catastrophe et un thriller ancré dans le complot ésotérique avec une série de meurtres particulièrement violents en lien avec l'Eglise. L'un des personnages principaux est un pénitencier , non pas une prison humaine, mais un prêtre, le dernier de son état, qui se confronte avec le mal. En effet, Marcus est un enquêteur au service du Vatican qui se retrouve dans une situation des plus tendue au début de l'intrigue.



Le rythme est là avec un compte-à-rebours qui plonge le lecteur dans un climat de plus en plus oppressant jusqu'à la nuit du black-out où bien sur, tout vire au cauchemar dans une Rome presque totalement livrée à l'anarchie...

Ainsi, aidé par de précieux conseils, Donato Carrisi s'amuse à tisser d'abord un scénario catastrophe vraisemblable sans pour autant snober l'enquête. Le problème, c'est que le résultat est parfois loin d'être palpitant et la dimension catastrophique aurait gagnée à être plus intense... A un moment donné, nous avons l'impression d'avoir affaire à une meute de zombies façon Romero en guises de pillards ce qui donne un résultat un peu mitigé et grotesque.



Cela dit, Donato Carrisi, résident de Rome, donne une peinture assez précise de sa ville pour que le lectorat puisse être suffisamment touché par ce black-out, notamment quant des lieux sont ruinés par des "rebelles"...



Au niveau de l'enquête, on passe un bon moment de lecture même si les personnages principaux demeurent des incarnations un peu vides. Sans doute faudrait-il lire le premier volet des enquêtes de Marcus et de Sandra, Le Tribunal des âmes, pour s'attacher à ces personnages qui manquent d'un peu d'épaisseur. Marcus , en tant que pénitencier, demeure le plus interessant de par cette fonction atypique. On peut noter aussi un personnage secondaire interessant avec le peu scrupuleux Vitali, le salopard de service , un méprisable violeur en série ou encore le flippant prisonnier du Vatican...



L'enquête en elle-même est prenante et bien rythmée. Donato Carrisi enchaine les meurtres brutaux avec une bonne tension exploitée même si l'intrigue flirte un peu du côté du grotesque, notamment avec l'Hostie noire et ses effets qui donne un ton un peu trop zombiesque au thriller.



En somme, pour une première lecture d'un livre de Donato Carrisi, je reste un peu sur ma fin. Sans être désagréable, Tenebra Roma n'est sans doute pas le titre le plus abouti de l'auteur qui danse dangeureusement avec le grotesque dans une intrigue qui pose tout de même un cadre de catastrophe efficace, un terreau idéal pour cultiver une intrigue criminelle torturée qui donne au final, une lecture bien rythmée pour un petit polar du soir.



A noter, le fait de ne pas avoir lu les titres précédents ne m'a pas dérangé dans ma lecture même si certains personnages ont tout de même une importance dans la saga ...

MALEFICO - DONATO CARRISI.



Il s'agit du 2ème tome de la saga Marcus et Sandra. Marcus, un pénitencier et Sandra, dans la police en tant que photographe des scènes de crime, se retrouvent sur la même affaire. Un tueur s'acharne sur les couples.



J'avais bien aimé le premier tome de cette saga mais sans plus, la partie religion était quand même importante. Avec quelques appréhensions de retourner dans un roman où la religion est bien présente, la nuit du Hasard a frappé et Malefico est sorti de ma PAL !



Jusqu'à la moitié du roman, j'ai trouvé un peu long. Et puis l'enquête prend un autre tournant et là c'était passionnant. Attention, c'est sombre, très sombre. Ce que j'aime avec Donato Carrisi c'est la documentation qu'il fait avant d'écrire ses romans et l'on sent qu'il y a de la recherche. J'aime beaucoup son écriture addicitive également et sa façon de faire des descriptions.



En conclusion, je vais attendre moins longtemps pour lire le 3eme tome.



L'avez-vous lu ?



Marion.aime.lire

Quelle déception…



Après avoir lu pas mal de thrillers quand j’avais une vingtaine d’années, principalement les classiques Chattam / Thilliez / Minier…, j’ai stoppé ces lectures sans trop m’en apercevoir et je suis passée à autre chose. Certainement trop de thèmes récurrents, entre les pertes de mémoire, les sectes et autres, la lassitude s’installe. Puis, récemment, j’ai commencé à trouver régulièrement des thrillers dans une boîte à livres près de chez moi et je me suis dit que c’était l’occasion de m’y remettre un peu. Un petit thriller de temps en temps, ça se lit rapidement et facilement, c’est divertissant, allons-y ! Me voici donc avec ce Malefico, et la note Babelio (environ 4/5) m’indique qu’il semble être d’un roman de qualité.



Attention des éléments de spoil parsement la critique, fuyez si vous ne voulez pas les voir !!!



Bon, dès les premières pages ça part mal : le protagoniste principal est amnésique, OK merci M. l’auteur pour l’effort de créativité nous offrant cette proposition ô combien originale... Mais bon, c’est pas parce que ce n’est pas original que c’est mauvais donc attendons la suite pour juger. Le meurtre arrive assez vite et on fait la connaissance du second protagoniste principal, une femme policière très… très… ben très rien en fait, je n’ai pas un seul adjectif pour la définir tellement le personnage est plat, vide et sans personnalité.



Donc pour les personnages c’est raté, j’ai terminé le livre il y a quelques heures et je ne me souviens déjà plus comment ils s’appellent. Mais quid de l’histoire, la trame, l’enquête ? Hé bien… les enquêteurs sont inutiles et ont des raisonnements parfaitement débiles : « Le 1er meurtre a eu lieu tel jour, puis le 2ème meurtre 2 jours après. 2 autres jours sont passés, l’assassin va donc frapper aujourd’hui ». Non… Juste non… L’histoire avance à coups de facilités scénaristiques improbables et incohérentes dont voici un exemple, attention spoil : on apprend que le meurtrier s’appelle Victor et qu’il aurait tué sa sœur il y a une trentaine d’années. Comment faire avancer l’histoire à partir de là ? Facile : en quelques heures l’identité du tueur est trouvée parce que, je cite : « Le Vatican conserve des dossiers sur toutes les personnes liées au régime communiste ». Que viennent foutre les communistes là-dedans ? Aucune idée, mais au moins voilà, on sait qui est le tueur. Tout tombe du ciel : le tueur pose le téléphone d’une victime à l’endroit où il a enterré d’autres personnes des années plus tôt et passe un appel pour que les enquêteurs trouvent les anciens cadavres (pourquoi ?). En même temps les enquêteurs sont tellement pas malins qu’il faut bien les aider un peu… Vous croyez qu’ils auraient pensé à essayer de localiser le téléphone disparu de la victime avant que le tueur passe un coup de fil ? Ah ah !



Ah oui, l’auteur raconte n’importe quoi aussi… l’histoire de quelques gouttes de diméthylmercure sur la peau qui provoque un cancer, et permet donc de perpétrer un meurtre sans se faire prendre ! Encore une fois, non… Certes, le diméthylmercure est cancérogène (comme beaucoup de choses qui nous entourent) mais en cas de contact avec la peau il nous tuera car il s’agit d’une neurotoxine. Arrêtez de nous prendre pour des cons M. Carrisi, c’est très déplaisant.



Les révélations sur le coupable sont ridicules et rajoutent une couche d’improbabilité à l’intrigue : comment ont-ils pu trouver un « dossier » (qui leur a permis d’identifier le tueur) sur le meurtre d’une personne qui n’a en fait jamais existé ?



Et puis évidemment ça part dans des histoires de sectes, et tout du long ça blablate autour du « bien » et du « mal », c’est insupportable ! Bref, je pourrais encore dire plein de choses négatives sur ce roman mais je pense que j’ai assez perdu de temps comme ça…



En résumé, l’auteur prend très clairement les lecteurs pour des cons incapables de raisonner et de se renseigner, et ça c’est impardonnable. Les personnages sont inexistants et l’intrigue est incohérente, nulle à chi**, et basée uniquement sur des facilités scénaristiques. Je ne comprends pas le succès de ce livre. Ou alors je ne suis juste plus la cible, il faudra que je retente les thrillers que j’appréciais dans ma jeunesse pour voir…

Suite à des intempéries,Rome va être plongée pendant vingt-quatre heures dans le noir afin de réparer les centrales nucléaires endommagées.



Mais ce "Black-out" va faire sombrer Rome dans le chaos,les actes de violence s'enchaînent la population aurait-elle perdu la raison ?



Frappé d'amnésie Marcus, prêtre de l'ordre des pénitenciers doit retrouver Tobia un enfant disparu depuis neuf ans.



Sandra Vega, ancienne photographe habituée aux scènes de crime se voit dans l'obligation d'aider Marcus.



💫 Ce troisième tome peut-être lu sans avoir lu les deux autres au préalable.



Étant toujours un peu indécise sur la plume de cet auteur j'ai décidé de ne lire que ce tome-ci, peut-être ai-je eu tort !



J'ai retrouvé la plume que j'aime chez Donato Carrisi , l'intrigue est là,le roman se lit vraiment d'une traite.

L'ambiance est sombre et apocalyptique à souhait.



Je l'ai trouvé captivant même si un petit côté fantastique était présent.

J'ai bien aimé le personnage de Sandra,un peu moins attaché à celui de Marcus, personnage amnésique qui m'a donné du fil à retordre.

Un polar remarquable, assemblage de faits pour certains réels et fort bien documentés.

Mentionnant même à la fin , à propos de ses inspirations, ce meurtrier végan et obèse qui a massacré sa fiancée, Dimitri Fricano, dont seule la presse indépendante ose mentionner ce "détail":

Soutenu par la communauté végane en Italie, ce qui lui permet aujourd'hui de demander de purger sa peine en hôpital spécialisé ne "pouvant pas suivre sa diète purement végétalienne en prison".

Une plongée dans les affres de l'âme humaine et tous les impossibles de la nature changeante du coeur de l'Homme, dans un environnement tout aussi changeant.

J'ai enfin sorti le tome 1 de la trilogie de Marcus et Sandra.



Dans ce tome, nous faisons la connaissance de Marcus, amnésique aux compétences bien particulières. Il analyse les scènes de crimes et trouve les anomalies. Nous découvrons également le personnage de Sandra, jeune veuve Policière à la brigade scientifique qui va enquêter sur la mort suspecte de son mari (reporter et photographe de guerre )Les deux jeunes gens se retrouveront entraînés dans une enquête sombre plongée dans le mal.



Il est aussi question d'un tueur en série qui drogue, enlevé et séquestre pendant un mois des jeunes femmes et les tuent ensuite en laissant le bon soin à la police de trouver les cadavres.



Je me suis pour le moment attachée à aucuns personnages à voir avec les deux autres tomes.



L'écriture est fluide, mais j'ai trouvé qu'il y avait trop de temporalité, de répétition et de longueurs.



En bref, j'ai dû m'accrocher pour ne pas l'abandonner, mais comme je veux lire les deux autres tomes.

Il me fallait donc le finir et bien évidemment connaître la fin.



3,5/5 car la fin laisse présager une très bonne suite ....

Affaire à suivre pour le tome 2 " Maléfico".
Lien : https://www.instagram.com/le..

Une intrigue assez originale, une construction qui tient en haleine, des énigmes à résoudre et un final en apothéose.

Un bon roman global, très riche et documenté mais je regrette quelques rebondissements confus que j’ai eu du mal à comprendre.

Pas mon préféré de l’auteur.


Lien : https://www.instagram.com/Ne..