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Critiques de Capucine (71)
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Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret

Au milieu d'une forêt tendre, un petit être se réveille, ne se souvenant malheureusement de rien. Il fait connaissance avec le Monsieur, un homme gigantesque, qui l'a regardé pousser et qui l'a nommé Alphonse Tabouret. Il lui a ensuite appris des tas de choses utiles. Tandis qu'il lui demande de partager quelque chose avec lui, Alphonse, un peu naïf et ignorant, ne comprend pas vraiment ce que le Monsieur attend de lui, surtout qu'il n'a rien à donner. Le Monsieur, mécontent, s'en va, laissant Alphonse seul mais heureux de l'être. Il va pouvoir rigoler, jouer, courir, admirer les papillons ou les étoiles. Mais, voilà, il aimerait bien maintenant raconter tout ça à quelqu'un. Mais à qui ? Alphonse est heureux mais de moins en moins. Il décide alors de partir à la recherche du Monsieur. En vain... C'est alors, qu'en pleine forêt, il tombe sur une flaque d'eau. Croyant avoir trouvé un nouvel ami en son propre reflet, le p'tit bonhomme est tout content... Jusqu'à ce que la flaque soit bue par un étrange individu...



Quel petit bonhomme touchant que cet Alphonse Tabouret... Au milieu de cette forêt, sans aucun souvenir, il devra affronter le monde qui l'entoure et fera ainsi connaissance avec des personnages pour le moins originaux, facétieux et étonnants. Sibylline nous offre un album original, attendrissant, émouvant, à la fois drôle et poétique, ponctué de jeux de mots qui sonnent juste. Le personnage d'Alphonse, de par sa naïveté et sa candeur, est terriblement attachant et l'on suit avec plaisir ses aventures. Un conte initiatique beaucoup moins naïf et léger qu'il n'y paraît et qui plaira au plus grand nombre. Le dessin épuré mais efficace de Jérôme d'Aviau ainsi que le lettrage enfantin de Capucine siéent à merveille à ce scénario tendre et surprenant.
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Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret

Derrière ce titre intriguant se cache un récit initiatique. Sous notre regard attendri, on observe Alphonse qui se débat avec les affres de la vie et y apprend pêle-mêle l’amitié, les sentiments, la solitude, les mots… Pourquoi ? C’est quoi ? Où ça ? Des questions anodines à l’aspect si enfantin que le lecteur baisse la garde face à ce personnage innocent. C’est lyrique, poétique, onirique. Le scénario de Sybilline prend au dépourvu ; il n’utilise pas les canons habituels de la bande dessinée, s’insère tantôt dans les visuels via un panneau indicateur ou un phylactère, tantôt en dehors des illustrations et donnant alors l’impression que nous sommes face à des dialogues d’une pièce de théâtre. Capucine a choisit, pour ces textes, un lettrage qui fait penser à l’écriture d’un enfant donne l’intonation adéquate à ce récit. Le lecteur découvre la vision de ce petit personnage et s’émerveille avec lui…



« Pour fêter ça, il a fait une grande crise d’enthousiasme »,



On s’attriste lorsqu’il est rejeté, on s’emporte lorsqu’il trouve un ami. C’est amusant de voir à quel point la simplicité de ce scénario permet de stimuler nos émotions. Dans cette grande découverte de la vie, nous croiserons aussi certains personnages très curieux ; tous sont de grands représentants -malgré eux- de l’espèce humaine. Chaque créature de ce récit incarne un trait de caractère : l’insatisfait, le timide, le peureux, le prétentieux…

(...)
Lien : http://chezmo.wordpress.com/..
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Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret

En Résumé : Un conte initiatique empli de poésie et de magie, mignon et drôle qui mérite d'être découvert et qui offre un excellent moment de lecture. Une Dans Dessinée originale et émouvante qui ne devrait pas laisser de marbre les lecteurs. Venez accompagner le petit Alphonse dans son périple.





Chronique complète à retrouver sur mon blog.
Lien : http://www.blog-o-livre.com/..
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Comment je me suis fait plaquer... : Et aut..

On a tous connu au moins une rupture dans sa vie à moins de ne pas avoir franchi l’étape de la première rencontre ou d’être associable. Ce sont des moments qui font mal car on est victime d’un rejet après avoir connu l’extase. Ces moments peuvent entrainer la perte d’estime de soi ou pire encore la dépression. L’abandon n’est pas quelque chose de facile à vivre. Il faut savoir passer le cap de la souffrance post-rupture.



Nous avons droit à de petites histoires de rupture amoureuse. Chaque auteur fait son propre récit avec son style graphique. Par conséquent, nous avons une sorte de compilation. Certaines histoires sont dramatiques, d’autres sont sur un mode plus léger. Bref, il y a également des inégalités sur la qualité de ces 15 nouvelles avec certaines meilleures que d’autres.



C’est plutôt adressé à un public ado ou jeunes adultes qui se consoleront en observant le malheur des autres. La solitude est peut-être la meilleure alliée.



En conclusion, cela manque de saveur. Et puis comme le dit le dicton : une de perdue, dix de retrouvées ! Autre version : j’en donnerai 10 pour que tu reviennes !
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Premières fois

Premières fois est un recueil de 10 récits érotiques où l'on retrouve des auteurs non habitués au genre comme Alfred, Pedrosa ou encore Vatine. C'est toujours intéressant de voir ce qu'il propose.



J'ai bien aimé le fait que cela va au-delà de la simple pornographie et de l'acte sexuel bestial. C'est tout d'abord un rapport que l'on a avec le plaisir lorsque l'on sait ranger sa pudeur et ses angoisses.



D'ailleurs, certaines chutes de scène sont particulièrement réussies. J'ai bien apprécié par exemple la première histoire qui fait l'ouverture de ce festival charnel et sensuel. Mention spéciale également pour "Club" dessiné par Vatine.



Bref, une fois n'est pas coutume dans le genre, il y a de la grâce et même de la tendresse. Un pari réussi pour Sibylline qui a orchestré le tout.
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Le joli Coco est un joli Coco

Lu avec un petit coup dans le nez

Du joli rosé mon coco

J'ai tourné les pages de cette petite histoire le sourire grand immense

Respect Joli Coco

Du haut de mes deux verres d'ethyl je m'incline. Les prochaines portes du chaos que je refermerai te seront dédiées.
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Premières fois

Pas de répétition pour une fois, toutes les histoires sont différentes, les dessinateurs aussi. Je n'ai pas trouvé la bd vulgaire, le noir et blanc relativise et atténue en même temps.
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Premières fois

Souvent les recueils de nouvelles déçoivent ...

La BD érotique Premières fois n'échappe malheureusement pas à la règle.

Chaque petite histoire coquine est un récit différent et un dessin différent (autant de dessinateurs).

Une ou deux histoires valent le détour avec un texte coquin qui amuse, une chute inattendue qui surprend et un dessin sensuel qui émoustille.

Comme Fantasme avec le dessin de Jérôme Daviau.

Le reste n'est malheureusement pas à la hauteur.
Lien : http://bmr-mam.blogspot.fr/
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Premières fois

La représentation de la sexualité dans la BD est souvent venue me conforter dans l'idée d'un dessin masculin et donc d'une vision du monde patriarcale. Les femmes ont pratiquement toutes des longs cheveux et une paire de seins improbables : gros et fermes comme une bonne vache laitière.



De manière plus générale, je regrette souvent qu'il n'y ait pas de nuances entre l'érotisme ridiculement représenté par des pseudos frottis frottas nourris de gémissements grotesques et la pornographie zoomée sur un membre violacé pratiquant avant tout la performance et l'utopie des montagnes russes. L'un et l'autre se valent dans leur concept dépassé du produit qu'est le sexe.



Sybilline, oui c'est son vrai prénom, a écrit plusieurs histoires érotico-pornographiques (je ne sais pas quel terme utiliser, je choisis le consensus) chacune illustrée par un dessinateur différent. Premières fois est une surprise à chaque page, un album que l'on découvre seul ou à deux avec délice.



Le trait de crayon est sensuel, charnel, voluptueux, joliment impudique sans être vulgaire ou libidineux. C'est un hommage à la beauté des sens, aux possibilités de la sexualité quand elle est bien vécue et librement consentie. La plume aborde les fantasmes avec délicatesse et sans aucune grossièreté. Comme il s'agit d'un collectif, une histoire ou un style peut heurter, il est alors facile de sauter le chapitre jusqu'au suivant.



Une BD que les parents feront attention de ne pas exposer sur leurs étagères...
Lien : http://www.audouchoc.com/art..
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Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret

Voilà un album jeunesse qui est une véritable pépite. C'est l'histoire d'Alphonse, un 'tit bonhomme avec une grosse tête ronde et des petits traits en guise de bras et jambes, qui après s'être fâché avec le Grand Monsieur se retrouve à errer seul dans une forêt bien étrange. Là, il y rencontre de drôles de personnages et/ou choses étranges qui vont l'accompagner parfois bien malgré et lui faire vivre de drôles d'aventures.

Alphonse est super attachant. On se prend à rire ou à se sentir super mélancolique avec lui. Je repense à ce passage où Alphonse croit s'être fait un ami de ce qu'il ne sait pas être son propre reflet dans une flaque d'eau et qui est super malheureux quand une drôle de bestiole avale toute l'eau. C'est juste déchirant son cri d'horreur et sa tristesse suite à la disparition de cet ami. Alphonse c'est ça, un 'tit bonhomme tout naïf, super attendrissant qu'on a tout le temps envie de consoler, il est irrésistible. En même temps, cet album est tout léger et drôle avec ses dessins comme ça assez enfantins et un peu bizarres, par ses jeux de mots tout aussi enfantins aussi. Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret c'est un récit initiatique, tout en poésie, il s'en dégage un vrai charme. Il est conçu comme un livre illustré plus que comme une bd traditionnelle avec bulles, une forme qui m'a enchantée.

Ce "TGV" d'Alphonse Tabouret est superbe tant du point de vue de la narration que des émotions qu'il suscite. A noter que la simplicité de cet album jeunesse cache une grande profondeur avec de vraies réflexions sur la solitude, le rapport aux autres, voire aussi nos relations et la nécessité de se laisser de l'espace. Chacun trouvera ici de quoi s'émerveiller et réfléchir mais surtout c'est un bijou à ne pas manquer!
Lien : http://quel-bookan.hautetfor..
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Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret

Un petit bonhomme, tout rond, nommé Alphonse Tabouret, cherche des amis. Et ce n'est pas facile dans la forêt où il vit, surtout depuis que le gros Monsieur qui l'a créé est parti, vexé ! Néanmoins, à force de persévérer, Alphonse finit par faire de drôles de rencontres...



Un album tout mignon, sur la vie, la mort, les amis, la solitude surtout, que l'on ne veut pas laisser s'installer. Des graphismes épurés mais une belle ambiance dans cette bande-dessinée (roman graphique ?) que je destinais à mes élèves collégiens mais finalement non, je ne sais pas s'ils adhèreront à cette atmosphère...
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Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret

Depuis sa sortie, j'avais beaucoup entendu parler de cette BD, toujours en bien. C'est finalement le conseil (avisé) de Lelf qui m'a décidée à l'acquérir.



Alphonse, c'est un petit bonhomme, un petit rien, né de la dernière pluie, qui s'éveille sur un rocher. Il y a un grand monsieur qui le regarde, et qui lui donne son nom. Une fois cette tâche accomplie, le monsieur s'en va, laissant Alphonse sans rien, sans souvenir, sans connaissance, seulement celle de son nom, et la certitude qu'il doit retrouver ce monsieur qu'il connait depuis le début de toute sa vie !

Il va partir et découvrir pleins de choses en chemin, des êtres étranges, rigolos, qui l'embêtent parfois, qui le font sourire souvent. Des sentiments, comme la tristesse, la curiosité, l'énervement. Mais aussi simplement des objets, comme les endives, les portes-choses, les endives, les sacs à dos, les endives, les baignoires, les endives, ...



Véritable parcours initiatique poétique et touchant, leçon de vie drôle et émouvante, récit illustré pour la jeunesse, bande-dessinée pour les adultes, ouvrage en noir et blanc éclatant de couleurs, Le Trop Grand Vide d'Alphonse Tabouret, c'est un peu tout ça, et tellement plus encore.



Le dessin a une place prépondérante, occupant la majorité de l'espace des pages, et les dialogues se tenant un peu en retrait, chaque personnage représentés par une miniature de son visage, donc l'expression change à chaque ligne de dialogue.

Ce procédé apporte une dimention nouvelle à la lecture, je ne saurais pas vraiment l'expliquer correctement ... ça la rend plus vivante et proche de nous, tout en lui conférant un aspect un peu onirique.

On a l'impression de se déplacer dans un rêve, c'est tout doux, léger, mignon.

Mais on devine dans le fond très innocent et légèrement enfantin, les expériences du monde adulte, avec ses espoirs, ses désillusions, ses expériences, son apprentissage.

Quelques métaphores joliment masquées m'ont fait sourire, et les rencontres que fait Alphonse nous rappelera sûrement l'une des nôtres.



C'est un superbe livre qui ne demande qu'à être lu, et que je ne peux que conseiller au plus grand nombre, tellement il m'a touché à tout point de vue.
Lien : http://archessia.over-blog.c..
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Premières fois

Merci à Sybilline et aux auteurs pour ce merveilleux album !

Et merci à Sybilline pour sa petite dédicace qu'elle m'a fait à la fin de mon stage.
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Premières fois

Trouvé totalement par hasard, suite à la lecture d'une liste sur Babelio, je me suis lancé dans sa lecture.



Dans ce roman graphique très ouvert d'esprit, on a le droit a 10 récits différents qui parle d'un même sujet : le sexe. Peu importe avec qui, s'il est bon ou mauvais, avec qui il est partagé, le sujet est le même mais développé différents selon les auteurs et leurs sujets liés.



J'ai apprécié certains sujets d'autres moins, comme les styles de dessin mais ça se lit assez vite !



Pour publics avertis ! Voila, vous êtes averti !
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Jusqu'à toi Baltazard

Récit poignant du combat d'une femme, d'un couple pour être parents. Belle histoire, parfois dure mais réelle sur le monde de la "parentalité assistée". Livre à lire pour mieux comprendre ce parcours et la vie des personnes qui passent par là.

Merci pour ce témoignage plein de vie et d'amour.
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Le joli Coco est un joli Coco

Joli Coco il est tout beau, tout rond, tout mignon... mais un peu véner et vulgaire quand même.



Capucine et Boulet signent un très court album pour adulte au ton ironique assez délectable. Le tout beau tout mignon contraste avec le vécu du joli Coco. J'aime beaucoup.

Par contre, il aurait été encore plus appréciable de développer un peu l'histoire de ce joli Coco car la fin arrive un peu trop vite.
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Le joli Coco est un joli Coco

10€ ?!!!!!

10 balles pour ça ?!!

10 balles pour 4 pages d'une Note de Boulet ?

Je ne dis pas que ce n'est pas amusant ou mal dessiné, dans son genre ça passe.

Mais 10 balles pour une minute au plus de lecture, c'est cher payé.
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Le Philibert de Marilou

Je n'aurais pas dû lire les précédents avis car ils m'ont donné la réponse à la question que je me suis posé durant toute ma lecture : qui est donc ce personnage ectoplasmique qui accompagne la vie de Marilou ? Il se fait appeler Philibert et ressemble à un Barbapapa !



Au début, je me suis dit que cela devait être un être imaginaire né du cerveau de Marilou. Cependant, lors d'une soirée, il l'accompagne et visiblement les autres le voient aussi !

Et puis, on rencontre partout ces êtres laids, difformes et gluants qui ont un appétit féroce et qui peuvent tout casser. Bref, ce n'est pas facile de comprendre au premier abord qu'il s'agit d'une représentation du mal-être...



Le dessin de Capucine me plaît assez bien. On rentre vite dans l'histoire. C'est intéressant comme approche de la solitude. La lecture est plutôt compréhensible. Il y a manifestement des fautes de langage qui se reproduisent dans les bulles notamment en ce qui concerne les négations. Cela fait un peu amateur.



Au-delà de ces quelques considérations, ce récit est assez original pour retenir l'attention et mérite lecture. Pour l'achat, il faut vraiment aimer les thèmes se rattachant à la tristesse, le repli de soi, le cafard etc... Non, merci
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Le trop grand vide d'Alphonse Tabouret

La couverture, légèrement en relief est vraiment sympa, original tout comme cette histoire.

Nous ne sommes pas en présence de bulles mais de dialogue avec une notion plus littéraire, mais qui tient autant du livre illustré que de la bande dessinée.

Le récit est avant tout une fable, un conte initiatique, une ode moderne à la découverte de soi par la découverte de l’autre.

Le livre peut naturellement être pris en main par les enfants. Alors qu'il trouvera une résonance particulière chez les adultes en proie au questionnement, où chacun se projettera en fonction de son propre vide ...



Une histoire, pleine de tendresse et de petits rien qui expriment si bien la Vie.

Ça passe par de l'angoisse de la solitude, du vide affectif, de la tristesse qu'elle peut imposer parfois. Ça passe aussi par l'émerveillement de chaque chose aussi futile soit-elle.

Autant d'émotions qui permettent au vide de s'installer ... à moins que ...



Alphonse Tabouret vient de naître, au creux d’une forêt. Un grand Monsieur lui apprend tout ce qu'il y a à apprendre, puis il lui demande quelque chose en échange. Mais Alphonse n’a rien à donner, rien à offrir. Alors Le Monsieur s’en va, et Alphonse se retrouve tout seul.

Et c’est à l’aventure qu'il va partir, pour combler le vide laissé par Le Monsieur. Sans cesse il voudra le retrouver. Sur son chemin, il va faire la rencontre de gens, se faire des amis, en trouver d’autres bizarres. Il va grandir, évoluer, changer, sans jamais vraiment pouvoir se départir de ce vide.

Pourtant à défaut de trouver des réponses à ses questions, Alphonse apprend la vie sans même s’en rendre compte ...



L'histoire se lit vite, très vite, mais il faut prendre son temps (comme dans la vraie vie) pour pouvoir apprécier les petits détails, mieux comprendre l'histoire et juste prendre du plaisir à regarder les dessins superbement exécutés, parfois épurés juste comme il le faut pour faire passer le vide !

Un bel ouvrage loin d'être vide de sens.


Lien : http://alamagie-des-yeux-dol..
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Premières fois

"Premières fois" m’impose une certaine retenue, à la rédaction de cet article. En effet, c’est un livre pour adulte, d’histoires érotiques. Comme des mineurs peuvent passer par là, comme des gens de ma famille passent par là, je me dois à une certaine mesure.



Voici dix histoires, sur des premières fois à caractère sexuel. Des expériences, des vécus, nouveaux pour les personnages présentés. Il y a de la diversité, la sexualité dans tout ce qu’elle peut connaître.







Cette bande-dessinée n’est pas un film porno, attention. Elle en est éloignée, je pense, parce que chaque récit n’est empli que de timidité. Chaque personnage est confronté des situations particulières, pas toujours évidentes à gérer, et donc, chacun réagit par prudence, timidité, pudeur. On est donc loin des films X où chaque expérience de copulation à douze est un pur bonheur pour la charmante et docile jeune femme du scénario.



Les films X sonnent faux. "Premières fois" sonne juste.







Parmi toutes ces histoires, chaque lecteur trouvera celle qu’il préfère, et celle qu’il n’aime pas.



Pour son romantisme, pour sa douceur, l’histoire intitulée « première fois », et qui parle donc du premier rapport sexuel d’une jeune femme, est sans doute mon préféré. « 1+1 », qui montre qu’une femme peut être aussi minable qu’un homme, me plaît beaucoup aussi. « Soumission », je n’aime pas du tout par contre. Essayer de montrer une normalité, à un rapport de soumission dans les relations de couple, je ne peux pas y adhérer. Ca va à l’encontre de mes valeurs et respect et d’égalité dans le couple. Cette histoire là, je ne l’aime vraiment pas. Et encore, je n'en dis pas plus pour rester soft.







Jusque là, il me semble avoir réussit à ne pas transformer cette chronique en texte X, c’est bien.



L’auteure, Sibylline, est vraiment très douée pour raconter des scènes souvent poignantes. J’insiste encore sur la justesse du propos. On n’est pas dans le racoleur, dans la surenchère de baise genre « Méga-boobs 36, la nouvelle vidéo ». L’amour n’est pas mis à l’écart, et c’est important. Pour reprendre Coyote, le créateur de Litteul Kevin, dans un de ses albums « il n’y a pas de plus belle histoire amour qui ne soit associée à une belle histoire de cul. » Et réciproquement, ajouterais-je.







Pour tous les adultes amateurs de littérature érotique, je vous encourage à lire cet album. Enfin, à l’acheter puis à le lire chez vous. Le lire dans les rayonnages de la FNAC risque de vous mettre fort mal à l’aise…
Lien : http://www.chroniquesdelinvi..
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