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Critiques de Cécil (185)
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Holmes (1854/1891?), tome 1 : L'Adieu à Baker..

J’ai tout aimé dans cette bande dessinée !



Déjà avant de l’ouvrir, il se dégage une forme de noblesse, d’élégance dans son format en parfaite adéquation avec l’univers holmésien tel que je me l’imagine. Ensuite, ce dessin de couverture en noir et blanc qui suggère plus qu’il ne montre. Enfin ce titre, direct, concis en lettres rouges, Holmes (1854 / 1891 ?) et ce sous-titre, L’Adieu à Baker Street.



Tout est parfait dans ce premier tome ! Cécil a fait un boulot formidable. Le graphisme de l’ensemble, les visages des personnages, leurs costumes, les décors, l’époque très bien retranscrite, tout comme l’ambiance des romans de Conan Doyle. Un noir et blanc extrêmement soigné contribue à notre sensation de baigner dans l’époque des protagonistes.



Une réussite totale, on est immédiatement et irrémédiablement happé par l’intrigue de Brunschwig, bien construite, prenante et pleine de suspens. Pour preuve, une fois terminée, je suis aussitôt allée me procurer les deux autres tomes que j’ai aussitôt dévorés d’une traite.



Tout commence après la tragique disparition de Sherlock Holmes, dans les fameuses chutes du Reichenbach, dont ce cher Watson tente de faire le récit. Alors que le logement que Sherlock Holmes occupait chez sa logeuse Madame Hudson a été saccagé, Watson, accompagné de Wiggins, part à la recherche d’individus qui semblent s’intéresser de très près aux dossiers du célèbre détective du 221b Baker Street…



A suivre !


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Holmes (1854/1891?), tome 1 : L'Adieu à Baker..

Quand commence cette histoire Sherlock Holmes vient de disparaître, entrainé dans sa chute, à Reichenbach en Suisse, par le professeur Moriarty, son plus grand rival et ennemi.

Watson trouve l'appartement de Baker Street dévasté alors que Madame Hudson, la logeuse, était absente.

C'est Mycroft Holmes, le génie, le cerveau; le frère de Sherlock, qui a vidé l'appartement selon le testament de ce dernier.

C'est pour faire disparaître toute trace de dépendance à la drogue de Sherlock qu'il a été procédé ainsi.

Watson n'acceptant pas le suicide présumé de S. Holmes décide d'enquêter sur la famille de celui-ci.



C'est une bonne idée que cette recherche d'identité familiale de Holmes, c'est surtout nouveau car si l'on connait les aventures du héros londonien racontées par Watson, le lecteur ne sait rien ou peu des antécédents du détective.

D'ailleurs si Moriarty est, communément, défini comme le plus grand rival de Holmes, il n'apparait, à ma connaissance (je peux me tromper) que dans une seule et unique aventure.

L'idée de Cécil, l'auteur, de faire effectuer ce périple au bon docteur est sensationnelle à mes yeux car, pour ce faire Watson est appelé à détricoter ce qu'il a, auparavant, conté et ce, avec, dans ce premier tome, une bien belle surprise. Cela risque, mais ça se verra plus tard, de remettre en doute la publication de ces nouvelles dans le Strand magazine.

Le noir et blanc apporte une dimension supplémentaire au Londres du XIXème siècle. Les dessins ni trop réalistes ni trop conventionnels sont de bon aloi et intéressants.

Le tout se laisse lire avec intérêt sauf qu'écrire à l'encre noire sur du gris anthracite c'est difficilement lisible - conseil : utiliser une loupe!








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Holmes (1854/1891?), tome 1 : L'Adieu à Baker..

Un Sherlock Holmes sans Sherlock Holmes est ce possible ? Et bien oui et plutot réussi en plus.



L'histoire est prenante et donne juste envie d'en savoir plus. Les graphismes restant dans les tons de gris donne du cachet à cette BD , et se fond bien dans la vision que je me fais d'un Holmes et d'un Watson.

J'ai aussi beaucoup apprécié les textes d'ouvertures et de clotures de cette BD, ou les auteurs se demandent ce qui peut bien faire le succès de Holmes... Il faut reconnaitre que ce personnage a beaucoup de défauts, mais il est si mystérieux qu'il ne peut que plaire
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Holmes (1854/1891?), tome 3 : L'ombre du do..



Ce tome-ci porte bien son nom, l'ombre du doute et effectivement j'en suis encore tout perplexe. Il me semble avoir bien suivi et pourtant mon ressenti est plus empli de vacuité que de bénéfices.

Certes mon temps est moins porteur mais quand même!



C'est donc l'ambiance qui est délétère et ce brave Watson qui n'avance pas!

Je rappelle que nous sommes dans la génèse des aventures de Sherlock Holmes. Les parents, le frère et l'avant rencontre avec ce bon docteur.



Si l'action semble stagner, nous apprenons quand même, que cette bonne infirmière chargée de l'entretien de papa Holmes a plutôt tendance à cacher la vérité sur son patient (pour protéger son emploi), laissant planer le doute sur son état réel, ce qui fausse la donne aux enquêteurs que sont Wiggins, successeur de Holmes intronisé par ce dernier et Watson.



En revanche c'est un nouveau personnage qui apparait en la personne du docteur Parks qui a tissé des liens assez discourtois avec Sherlock. Mais je m'avance, peut être un peu trop dans le récit.



Donc ce tome, mi-figue, mi-raisin apporte, comme chaque épisode sa grande qualité esthétique due au noir et blanc ( nous avons un rabiot de pages, 46 au lieu de 32), cette technique apporte un grand plus au rendu des bas fonds de Londres ainsi que d'autres scènes de groupe.

Le dessin, bateaux, scènes de bagarres, personnages est tout autant formidable.
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Holmes (1854/1891?), tome 1 : L'Adieu à Baker..

Adorant le célèbre Sherlock Holmes, j'ai pris beaucoup de plaisir a lire cette BD. Elle débute avec la mort du détective qui nous est raconté par Watson. Il va rencontrer différents personnages qui ont tous une version différente de cette mort. Il n'y a eu aucun témoin, donc toutes les hypothèses sont possibles....



Cet album est en tout les cas un véritable bijou. Notamment pour les dessins, tous en noir et blanc mais avec de très beaux contrastes. Les visages, les tenues d’époque ainsi que les lieux sont vraiment très réussis.



L'intrigue est digne d'un très bon Conan Doyle et constitue une très bonne suite qui ne dénature en rien l’héritage laissé par l'auteur.



Les fans de Sherlock Holmes devrait se régaler et pour autres aussi. On ne peut reprocher qu'une chose a cette BD c'est qu'elle est bien trop courte!
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Contes et Récits de Maître Spazzi, tome 1 : Pic..

je suis une quasi amoureuse du travail de Cecil sur Holmes.. et du coup j'avais envie de voir les autres BD ou il avait colaboré.

Et franchement ça n'a rien a voir. Les graphismes sont complètement différents... mais j'avoue qu'ils vont tellement bien avec l'histoire.

Ils sont beaucoup plus simple et plus naifs aussi..et très coloré (au antipode de Holmes) mais cette BD romantique a souhait est pour un public plus jeune.



Une belle façon de revisiter l'histoire des princesses... et de mettre en avant le bouffon du roi.

J'ai bien aimé cette BD assez distrayante, un bon moment de lecture
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Holmes (1854/1891?), tome 2 : Les Liens du ..

Après avoir été enthousiasmée par le premier tome disponible à seulement un euro à l'occasion des 48H de la BD, c'est avec grand plaisir que j'ai poursuivis ma découverte de la série « Holmes (1854-1891 ?) ». Si la bande dessinée tourne bien autour du célèbre et excentrique détective, elle ne le met toutefois que rarement en scène, si ce n'est lors de brefs flash-back. L'action se passe en effet quelque temps après la mort de Sherlock Holmes dans les chutes de Reichenbach et concerne plutôt l'enquête menée des années plus tard par son ami John Watson pour tenter de comprendre l'origine de sa querelle avec le professeur Moriarti. Des révélations tardives laissent en effet planer le doute quant à la santé mentale du détective et la véritable personnalité de sa némésis : ce pourrait-il que l'homme présenté toutes ces années par Sherlock comme un redoutable génie du crime ne soit en réalité qu'un honnête scientifique et que les méfaits qui lui ont été attribués ne soient que le fruit de l'imagination et de la rancune du détective ? Loin de dissiper les interrogations de Watson et du lecteur, Luc Brunschwig nous plonge à nouveau avec « Les liens du sang » dans un abîme de doutes : les révélations se font au compte-goutte tandis que les mystères, eux, se multiplient si bien qu'on est loin d'être fixé concernant la réputation (usurpée ou non ?) du célèbre détective.



Avec ce deuxième volume c'est la jeunesse de son vieil ami qu'entend explorer John Watson, toujours accompagné du très perspicace Wiggins. Toute la première partie nous ramène ainsi près de cinquante ans en arrière aux côtés des parents du détective dont on assiste à la première rencontre. Et qui dit changement d'ambiance dit changement de couleur ! Si le premier album baignait dans une lumière bleutée assez sombre assortie à l'humeur des proches de Sherlock Holmes, endeuillés par la disparition du détective, c'est cette fois la couleur jaune qui domine. L'atmosphère de cette première partie s'en retrouve considérablement allégée et c'est avec plaisir que l'on en apprend un peu plus sur les géniteurs du détective. Quelque soit la teinte adoptée, les graphismes de Cécil sont de toute façon toujours aussi magnifiques et constituent indéniablement le plus gros atout de cette série. Le scénario est lui aussi de qualité et parvient à maintenir le suspens, tome après tome, concernant les véritables personnalités de Sherlock et Moriarti. Plutôt que de reprendre des épisodes déjà connus des enquêtes du détective pour les réarranger à sa sauce, Luc Brunschwig se réapproprie complètement le héros et l'univers de Conan Doyle et nous propose une intrigue surprenante dont on a hâte de découvrir tous les secrets.



Un deuxième tome largement à la hauteur du précédent et qui lève légèrement le voile sur les parents et la jeunesse du détective. Au scénario habilement construit de Luc Brunschwig viennent s'ajouter les sublimes graphismes de Cécil qui rehaussent considérablement la qualité de cette excellente série dont il me tarde de découvrir la suite.
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Holmes (1854/1891?), tome 4 : La dame de Sc..

Ce tome 4 n'a rien a envier aux précédents. Il nous apporte des réponses (mais aussi des questions ) puisque les secrets de fins sont loin d'être dévoilés. Mais on en apprend plus sur la mère de Sherlock Holmes .

Les indices et les révélations sont donnés avec parcimonie.. juste de quoi nous tenir en haleine et nous donner envie d'attendre le prochain tome.

Mais que c'est long d'attendre parfois !!



Il faut avouer aussi que cette attente doit être mise a profit par Cecil. Quel talent dans la maitrise des détails... Je me suis encore prise a être époustouflée devant les rides d'un oeil. Tout est en finesse avec une colorisation monochrome, juste parfaite et qui met en valeur les graphismes (très certainement mieux que BD couleur).



Mes écrits ne sauront jamais retranscrire tout ce que je trouve dans ces graphismes. Je suis fan du Sherlock Holmes de Conan Doyle, et même si le scénario de cette BD est mené de main de maître.. mais si vous, vous aimez les beaux graphismes et même si vous n'aimez pas Holmes ça vaut franchement le coup de jeter un oeil sur cette BD... tellement le travail graphique est juste formidable
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Holmes (1854/1891?), tome 1 : L'Adieu à Baker..

Très bon. C'est du Holmes sans Holmes. Dès le titre on comprend le point de départ : 1891? Mort? réellement?

On y croise tout l'univers de Conan Doyle dans le Londres de cette fin de siècle...

Watson mène l'enquête, sans le brio de son sujet de roman préféré. L'auteur joue sans cesse sur ce doublet : personnage littéraire (magnifié) et homme réel (avec ses failles, ses zones d'ombre).

Graphiquement, c'est simplement superbe ! Graphisme en noir et blanc très travaillé, style d'une précision redoutable.

Il n'y a pas à dire, l’Angleterre Victorienne trouve ici une illustration flegmatique au possible.
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Holmes (1854/1891?), tome 3 : L'ombre du do..

Un troisième tome qui me laisse perplexe, tout simplement parce que au lieu d'obtenir des réponses , je n'ai que des questions. Le mystère Holmes reste entier, voir meme il devient encore plus dense.



Je fini donc cette lecture frustrée de ne pas en savoir plus.

Les dessins sont toujours une merveille pour les yeux et je trouve meme que Watson gagne en charme dans ce tome 3



J'ai hate que nos auteurs reprennent leur stylos afin de nous en dévoiler un peu plus sur l'enfance et l'adolescence de Holmes.. mais ils prennent leur temps et peut etre ont ils raison afin de nous donner le meilleur d'eux meme.
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Holmes (1854/1891?), tome 4 : La dame de Sc..

Cette série BD propose un graphisme très élaboré, avec des choix de couleurs étonnants. L’ambiance victorienne des aventures de Sherlock Holmes est là, même si lui-même est absent (est-ce si sûr d’ailleurs...?).



La vedette de cet épisode est Florence Nightingale, celle qui a vraiment lancé l’activité des infirmières, en venant porter secours aux soldats pendant la guerre de Crimée. D’abord loin du théâtre des opérations à Scutari, puis directement en Crimée. Le lien avec l’histoire en cours se fait par la mère de Sherlock Holmes, Violet, courageuse bourgeoise, qui est parti rejoindre l’infirmière en chef pour proposer son aide.



Le procès dans lequel le docteur Parks apportait son expertise et où il démontait accusations contre une nourrice connaît une triste fin. Watson continue lui son enquête dans le sud de la France. Cette série se poursuit, en évitant la facilité, en posant un climat et en laissant le lecteur impatient de connaître la suite. Une réussite.
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Holmes (1854/1891?), tome 3 : L'ombre du do..

Cette série BD propose un graphisme très élaboré, avec des choix de couleurs étonnants. L'ambiance victorienne des aventures de Sherlock Holmes est là, même si lui-même est absent (est-ce si sûr d'ailleurs...?).



Dans ce tome, on en apprend plus sur les liens qui ont uni des sa jeunesse Simeon Wiggins, gamin des rues à l'esprit vif, et le célèbre détective de Baker street. Wiggins va aller soutenir le docteur Dudley Parks, un remarquable médecin aidant les déshérités de l'East End, qui a bien connu les Holmes. Watson, lui, est parti avec sa femme à Pau à la poursuite de ces années de jeunesse de Holmes, qui l'ont vu cotoyer Moriarty.



L'histoire reste confuse et sans solution évidente. Par contre, cet épisode décrit un docteur Parks qui va secouer la bonne société anglaise et témoigner avec humanisme devant un tribunal. Encore une fois, les dessins, les ombres et les couleurs imposent cette série comme une référence.

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Holmes (1854/1891?), tome 2 : Les Liens du ..

Un tome qui nous plonge dans le passé de Sherlock holmes et plus précisément sa jeunesse. Une rencontre avec sa famille qui semble elle aussi vivre avec de nombreux secrets.

C'est également l'occasion de croiser le chemin de Moriarty et de savoir quels sont les liens qui l'unissait à Holmes.



C'est une tome emprunt de mystère , qui nous dévoile bien des choses , mais ou il réside encore de nombreux secrets.



Les graphismes sont toujours sublimes , dans des tons grisés ou sépias. Et quitte à me répéter cela donne du cachet, une certaine noblesse à cette BD.



Je n'ai plus qu'une envie c'est de m'attaquer au tome 3, Holmes semble avoir eu une jeunesse torturée, et j'ai réellement envie d'en savoir plus
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Holmes (1854/1891?), tome 1 : L'Adieu à Baker..

Wahou ! Quelle BD !



Pas une énième interprétation (en mode fanfiction) du mythe de Sherlock Holmes et de la fameuse chute du Reichenbach ! Un sacré coup de force !



Dès le premier tome, difficile de ne pas être pleinement embarqué(e) et époustoufflé(e) par la précision graphique quasi photographique des cases, avec des détails - souvent humoristiques - qui vont bien au-delà de ce que dit le texte.

On reconnait aussi dans le scénario la "marque" Luc Brunschwig avec plusieurs histoires imbriquées dans l'intrigue principale, avec un retour des années en arrière pour comprendre la situation actuelle. Certaines fausses pistes lancées à n'en pas douter, des scènes où souvenirs, hallucinations et réalité se mêlent : tous les éléments pour accrocher le lecteur sont là !

Je n'ai donc qu'une hâte : découvrir la suite !
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Holmes (1854/1891?), tome 3 : L'ombre du do..

Qui était vraiment Sherlock Holmes ? Plusieurs années après la disparition tragique du détective dans les chute du Reinchenbach, son plus proche ami et confident tente par tous les moyens de trouver la réponse à cette question. Fou ou génie ? Affabulateur ou sincère ? Et qu'en est-il de Moriarty ? C'est une double enquête que nous propose cette fois Luc Brunschwig. La principale met évidemment en scène John Watson qui se rend cette fois en France, accompagné de son épouse, afin d'en apprendre davantage sur l'enfance de son défunt ami. Seulement plus son investigation avance, plus la personnalité de Sherlock Holmes s’obscurcit au lieu de s'éclaircir. Et nous ne sommes pas prêt d'avoir le fin mot de l'histoire ! Pour le coup ce troisième tome baptisé « L'ombre du doute » porte vraiment bien son nom. L'énigme reste donc entière, et ce malgré les révélations obtenues de la bouche même de la mère du détective dans le tome précédent. Car voilà que Watson retrouve la trace du détective à Pau, que des indices laissent supposer des liens étroits entre Holmes et le peintre Horace Vernet, et qu'un mystérieux inconnu s'acharne à compliquer encore les choses en faisant disparaître des témoins clés.



Parallèlement aux recherches des époux Watson, on suit également l'enquête menée par Wiggins dans les bas-quartiers de Londres. Son objectif ? En apprendre davantage sur cette mystérieuse et autoritaire infirmière censée veiller sur la santé du père Holmes mais qui semble plutôt chercher à le maintenir dans son état apathique. L'occasion pour le scénariste de développer un peu plus le personnage en offrant au lecteur des détails sur son passé et ses relations avec Sherlock Holmes tout en nous immergeant efficacement dans l'ambiance de cette ville de Londres de la fin du XIXe siècle. Pour toutes ces raisons, il s'agit certainement de la partie la plus réussie du récit, d'autant qu'elle nous permet également de faire la rencontre d'un nouveau personnage haut-en-couleur : le docteur Parks. Malgré l'intelligence du scénario, les graphismes restent cela dit le plus gros point fort de cette bande dessinée, Cécil renouant avec des teintes plus sombres et faisant à nouveau montre d'une incroyable précision concernant l'expressivité des visages des personnages. Inutile de vous dire que compte tenu de la qualité des planches, on comprend mieux pourquoi la sortie de ce troisième tome s'est tant fait attendre…



Un album une fois encore très réussi tant au niveau scénaristique que graphique. Alors certes, les révélations se font rares et on risque d'attendre un bon moment avant que l'enquête de Watson porte enfin ses fruits, mais qu'est ce qu'on apprécie de plonger de cet univers ! Le quatrième volume étant désormais disponible je m'en vais donc sans tarder le découvrir avant de me préparer à une longue attente jusqu'à la sortie des tomes suivants.
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Holmes (1854/1891?), tome 2 : Les Liens du ..

Cette série BD propose un graphisme très élaboré, avec des choix de couleurs étonnants. L’ambiance victorienne des aventures de Sherlock Holmes est là, même si lui même est absent (est-ce si sûr d’ailleurs...?).



Ce deuxième tome est un voyage dans le passé de la famille Holmes. La rencontre des parents de Sherlock, Siger Holmes et Violet Sherrinford, donne lieu à une mise en scène habile, doublée d’une belle course poursuite en charrette à cheval. Joli chapitre, aux dessins s’intégrant pleinement dans un contexte d’Angleterre rurale. Puis vient le retour au présent : Watson veut interroger Siger Holmes, mais celui-ci n’est plus grand-chose.

Ce chapitre met en valeur les qualités de déduction toutes holmesiennes de Simeon Wiggins, ce jeune apprenti que Sherlock s’était choisi avant de disparaître.



Les auteurs mènent le lecteur de récits en récits. Ils épaississent les mystères entourant la disparition de Sherlock Holmes et celles de Moriarty. Pris indépendamment, chaque chapitre est une petite histoire qui se tient. Mais la vision d’ensemble à ce stade de la série reste nébuleuse.

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Holmes (1854/1891?), tome 1 : L'Adieu à Baker..

Offert cette année dans le cadre des 48h de la BD, « L'adieu à Baker Street » marque le début d'une nouvelle série de qualité consacrée au héros le plus célèbre d'Arthur Conan Doyle : Sherlock Holmes. Seulement l'essentiel de l'action de ce premier volume se déroule en 1891, soit quelque temps après la mort du détective, disparu dans les chutes de Reichenbach en entraînant avec lui son plus grand ennemi : le professeur Moriarty. Watson, inconsolable, se décide deux ans plus tard à finalement publier le récit de la mort de son ami dont la version des faits ne semble toutefois pas correspondre à la réalité, notamment en ce qui concerne la véritable personnalité de Moriarty. Épaulé de Wiggins, Watson se lance alors dans une enquête difficile qui pourrait bien ternir la réputation du célèbre détective. L'approche est originale et l'intrigue assez habilement élaborée pour constamment laisser planer le doute sur les motivations de chacun des personnages. Les auteurs se gardent également bien de lever les doutes du lecteur concernant l'état mental de Sherlock Holmes, personnage omniprésent bien que n'apparaissant que brièvement à l'occasion de flashbacks qui ne sont d'ailleurs là que pour continuer à alimenter la suspicion générale. Les rebondissements sont nombreux et souvent inattendus, notamment en ce qui concerne la possible origine de la rivalité opposant le détective au professeur Moriarty.



Le ton se fait toutefois un peu plus léger dans ce que je croyais être la seconde partie de l'album mais qui serait en fait dans cette édition spéciale « 48h de la BD » le début du deuxième volume intitulé « Les liens du sang ». Oublié Watson et son enquête, les auteurs nous entraînant cette fois près de cinquante ans en arrière, aux côtés des parents du détective dont on assiste à la première rencontre. Un retour en arrière saisissant, non pas tant en raison du changement de protagonistes, mais plutôt à cause de l'évolution de l'ambiance. En effet, si le premier album consacré aux recherches de Watson baignait dans une lumière bleutée assez sombre, c'est la couleur jaune qui domine cette fois dans le second tome. Un contraste auquel j'ai personnellement été très sensible, de même qu'à la qualité des graphismes. Les amateurs des aventures du célèbre détective seront également ravis de relever les références distillées par les auteurs à l’œuvre originale dont on retrouve évidemment un certain nombre de personnages emblématiques (Mycroft Holmes, Madame Hudson...). Conan Doyle lui-même fait une sympathique petite apparition en tant qu'ami et agent littéraire de John Watson. Rien à redire non plus en ce qui concerne les personnages auxquels on s'attache dès les premières pages, qu'il s'agisse des proches du détective disparu ou de ses parents.



Un premier tome très convainquant qui parvient efficacement à titiller l'intérêt du lecteur, ravi de peut-être découvrir une nouvelle interprétation concernant la personnalité complexe de Sherlock Holmes ainsi que son combat contre Moriarty. Difficile après cela de ne pas être tenté de se procurer les volumes suivants...
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Holmes (1854/1891?), tome 1 : L'Adieu à Baker..

Cette série BD propose un graphisme très élaboré, avec des choix de couleurs étonnants. L’ambiance victorienne des aventures de Sherlock Holmes est là, même si lui même est absent (est-ce si sûr d’ailleurs...?).



Dans ce premier tome, Watson se désespère de la disparition en 1891 de son ami Holmes aux chutes de Reichenbach. Happé dans le vide avec son grand ennemi Moriarty. Enfin, c’est ce qu’il a expliqué par avance dans une lettre à Watson et la scène n’a pas eu de témoins.

Mycroft Holmes est le légataire des archives de Holmes qu’il s’empresse de faire brûler, sous les yeux ébahis de Watson. Mycroft prétend que Moriarty n’a jamais existé et n’était qu’une créature issue de l’esprit embrumé de son frère, gavé de cocaïne.

Le jeune Simeon Wiggins, ex-gamin des rues, a suivi l’enseignement du maître en logique. Et lui retrouve un professeur Moriarty qui aurait été un proche en 1872 de la famille Holmes.

Où est la vérité ?



Le récit est complexe. Le lecteur doit savoir d’entrée qu’il s’attaque à une histoire qui va se poursuivre sur plusieurs tomes, jouant entre le présent (l’enquête de Watson et Wiggins) et le passé (que s’est-il passé entre Holmes et Moriarty). Ce premier épisode présente la situation et ouvre les perspectives. N’en attendez pas plus et saluez la réussite visuelle.
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Holmes (1854/1891?), tome 2 : Les Liens du ..

La quête du passé de Holmes se poursuit. On commence par la rencontre de ses parents, et on s’interroge... qu’est-ce que cette famille Holmes ?

Graphiquement, c’est toujours aussi appliqué, aussi précis, bref aussi magnifique. Différence de tons de couleurs pour la période supposée antérieure à la rencontre entre Watson et Holmes et ce qui suit, le présent de l’enquête du duo Watson, Wiggins. Détails des décors, avec parfois des arrière-plans vides mettant en valeur certains passages. Ombre et lumière, mouvement, tout est réussi. Il y a même des scènes qui semblent prendre vie justement lorsque c’est le cas dans la narration : un tableau que scrute la future mère de Sherlock Holmes et qui devient réel dans notre esprit.

Le scénario, lui, poursuit doucement sa route et on a peu d’explications sur le lien entre ces épisodes de la vie des futurs parents du héros (M. Sherlock) et sa vie, sa mort, son œuvre... A suivre
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Holmes (1854/1891?), tome 2 : Les Liens du ..

Autant j'ai beaucoup apprécié le premier tome de cette série, autant je suis plus dubitatif quant à ce tome-ci.



Watson et son épouse, accompagnés du très déductif Wiggins, qui ne fut pas l'élève de Sherlock Holmes pour rien, se rendent chez les parents de ce dernier où ils sont invités à diner et à coucher. Ils ont, à vrai dire, un peu forcé la main à la gouvernante du père Holmes.

Wiggins et John Watson profitent de la nuit pour visiter, au nez et à la barbe de Holmes senior, la chambre des frères, Mycroft et Sherlock Holmes.

Ils y trouveront matière à réflexion mais c'est surtout le lendemain que la mère du détective les mènera sur une piste fort intéressante pour leur recherches.



Comme dit plus haut je me suis ennuyé dans la première partie de l'album. Je ne voyais pas, du tout, où l'auteur nous emmenait, son but? J'étais un peu perdu, voir gentiment en colère. Mais les dix dernières pages sauvent l'album et relancent la série qui reprendde son intérêt.



Le graphisme et ce noir et blanc, gris et blanc et jaune et blanc donnent de la saveur aux dessins, une profondeur et les clairs obscurs de la visite de la chambre la nuit sont géniaux de luminosité.

Les textes se lisent bien et les déductions de Wiggins, dignes de Sherlock himself, sont réussies.



Un ensemble acceptable pour un album qui compte...32 pages de lecture effective!
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