Citations de Dalaï-Lama (553)
Nous appartenons tous à la grande famille humaine.
La souffrance de la vieillesse se faufile en nous, si bien que nous nous en rendons à peine compte. En fait, ça commence au moment même de la naissance. Elle nous attaque doucement et bien que la vieillesse ne soit guère agréable, son approche graduelle la rend supportable. A vingt ans, on entre dans l'âge adulte. Quand on arrive vers la quarantaine, nos cheveux commencent à blanchir et à tomber. Curieusement, on considère cela comme des signes de maturité et de dignité. Comme le vieillissement n'est pas évident, on ne voit pas où il mène. Une chose importante à garder en mémoire, c'est que vieillir fait partie de notre développement physique. Ce n'est pas quelque chose imposé de l'extérieur.
Faites le pari de l'intelligence collective, qui est celui du partage ! Car si vous êtes la première génération de l'histoire confrontée à une menace d'extinction de la vie sur notre planète, vous êtes aussi la dernière à pouvoir y remédier. Après vous, il sera trop tard.
Je vous parle en tant qu'être humain et vous demande de ne jamais oublier que vous êtes humains, avant d'être Américains, Occidentaux, Africains, membres de tel ou tel groupe religieux et ethnique. Ces caractéristiques sont secondaires. Ne leur laissez pas prendre le dessus.
Je garde la ferme conviction que la nature humaine est essentiellement bonne et compatissante.
C'est là le trait dominant de l'humain.
Ce n'est donc pas aussi simple que de plonger la main dans les flammes... Plus on sait, par l'éducation et la connaissance, ce qui mène au bien être et ce qui est cause de souffrance, plus on sera capable d'atteindre le bonheur.
C'est pourquoi j'accorde à l'éducation et à la connaissance une place capitale.
Toutes les traditions religieuses, en dépit de leurs différences philosophiques, ont un objectif commun. Chaque religion insiste sur le progrès humain, sur l'amour, les respect des autres, le partage des souffrances. Sur ces points, les religions ont plus ou moins le même regard et le même but.
La faculté de se mettre dans la peau des autres et de réfléchir à la manière dont on agirait à leur place est très utile si on veut apprendre à aimer quelqu'un.
Je demande soudain au Dalaï-Lama :
- Est-ce que le bouddhisme ne serait pas une science ? Une science de l'esprit ?
Il me répond aussitôt :
- C'est exactement ça !
- Parlez-moi de l'esprit.
Il éclate de rire et dit en saisissant une manche de mon chandail :
- Il faudrait pour cela que vous changiez de vêtements ! Que vous mettiez une robe rouge !
- Et que je me rase la tête ?
- Et que vous étudiez pendant au moins douze ans, en ne faisant que ça !
Les peuples tibetain et chinois sont ethniquement et racialement différents. Nous ne parlons pas la même langue et notre écriture n'a rien à voir avec l'écriture chinoise.
Nous sommes le jouet de nos émotions et des circonstances adverses. Il est évident que, dans ces conditions, les pensées négatives nous envahissent avec force et que nous avons du mal à développer un esprit pur. De plus, quand nous accomplissons un acte positif, il est rare que notre motivation, l'accomplissement de l'acte et sa conclusion soient tous trois parfaitement purs.
L'exemple est la meilleure manière d'enseigner ce que l'on veut transmettre.
Par l'étude et la réflexion, on comprend l'origine de la souffrance et la façon dont elle se déploie et se perpétue, puis on apprend comment inverser ce processus, et l'on acquiert alors la conviction qu'il est possible de s'en libérer. On comprend également à quel point il est important, pour s'en libérer, d'avoir une vision juste de la nature des choses, autrement dit de la vacuité, l' absence d'existence propre.
Enseignements oraux donnés à Toronto en 2004.
- Si l'esprit reconnaît qu'il est son propre créateur, et met ce pouvoir en pratique, je suppose que notre attitude à l'égard des autres change aussitôt du tout au tout ?
Il me regarde et répond avec gravité :
- C'est cela le but. L'unique but.
Vous devriez mettre un terme à toutes les activités négatives et concentrer les efforts sur le fait d'accumuler les actions saines.
Quelle que soit votre vénération pour les maîtres tibétains
et votre amour pour le peuple tibétain,
ne dites jamais de mal des Chinois.
Le feu de la haine ne s'éteint que par l'amour
et, si le feu de la haine ne s'éteint pas,
c'est que l'amour n'est pas encore assez fort.
En tant qu'humains, nous avons tous le même potentiel. La merveille qu'est le cerveau humain est la source de notre force, pourvu que l'on en fasse bon usage. Si nous utilisons notre merveilleux esprit humain de mauvaise façon, il ne peut en résulter que des catastrophes.
L'économie ne doit pas prospérer au détriment des valeurs humaines.
Il faut s'en tenir à des pratiques loyales et ne pas sacrifier sa paix intérieure au profit.
Je pense que les idéaux nobles sont les vrais facteurs du progrès.
Quelque soit votre état, rappelez-vous que les tourments ne servent à rien, sinon qu'ils ajoutent la souffrance à la souffrance.
S'il y a un remède à quoi bon s’inquiète, contentez-vous de l'appliquer.
S'il n'y a pas de remède, à quoi sert l'inquiétude ?
Elle ne fait qu'aggraver la douleur. (Shantideva)
Si cette situation ou ce problème sont tels que je ne peut y remédier, alors cela ne sert à rien de s'en soucier. Il est plus raisonnable de dépenser son énergie à se concentrer sur une solution qu'à se faire du souci.