Dalaï-Lama

La sensation d'être heureux ou malheureux dépend rarement de notre état dans l'absolu, mais de notre perception de la situation, de la capacité à nous satisfaire de ce que nous avons.

Il n'y a pas de chemin
vers le bonheur
le bonheur
est le chemin
Dalaï Lama

La colère est un frein à notre évolution spirituelle. Un instant de colère détruit les mérites acquis souvent avec difficultés pendant des années, voire au cours d'une succession de renaissances. La colère est l'un des plus terribles ennemis de l'esprit.

À mes yeux, l’utilité majeure de la connaissance et de l’éducation, c’est de nous aider à comprendre l’importance d’agir plus sainement et de nous apporter la discipline de l’esprit. Hélas, ce n’est pas l’aspect que la société met le plus en valeur. Pourtant, le bon usage de l’intelligence et du savoir, c’est bel et bien d’arriver à opérer des changements de l’intérieur afin d’épandre sa bonté d’âme.

Certains regardent la vase au fond de l'étang et d'autres contemplent la fleur de lotus à la surface de l'eau. Il s'agit d'un choix.

Un moyen efficace de combattre l'angoisse est de
se préoccuper moins de soi et plus des autres.
Quand nous voyons vraiment les difficultés d'autrui,
les nôtres perdent de leur importance

Attachons nous à reconnaître le caractère si précieux de chaque journée.

Si vous souhaitez développer de la compassion véritable envers d’autres, vous devez avoir une base sur laquelle vous pouvez cultiver cette compassion. Cette base est la capacité de se connecter à ses propres sentiments et de s’occuper de son propre bien- être. Se soucier des autres implique que l’on se soucie de soi.

Il est donc important de bien saisir quelle est la nature de l'éveil. Nous devons d'abord comprendre qu'il est possible d'éradiquer les défauts qui contaminent notre esprit. C'est ce qui rend possible l'accès à l'éveil. Si nous savons comprendre cela, nos efforts pour susciter cet éveil de l'esprit
seront d'autant mieux inspirés

Le vrai bonheur ne dépend d'aucun être, d'aucun objet extérieur. Il ne dépend que de nous...

Quand tu parles tu ne fais que répéter ce que tu sais. Mais quand tu écoutes tu peux apprendre quelque chose de nouveau.

Il est vrai que l'Occident est fasciné par l'efficacité. Et sans conteste, dans beaucoup de domaines, cette efficacité force l'admiration. Alors je pose une question qui me semble très naturelle : cette efficacité technique, pourquoi ne pas l'appliquer à la sauvegarde de tout vie ? Ce serait une tâche exaltante pour l'humanité, qui justement semble manquer d'un grand projet, d'un idéal.

Il n'y a personne qui nés sous une mauvaise étoile, il n'y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel.

Il est biologiquement prouvé que les femmes sont plus empathiques et plus sensibles, plus réceptives aux sentiments d'autrui. Ce sont des qualités qu'elles incarnent en devenant mères. En ce sens, les femmes sont des modèles d'humanité. Etudiez l'histoire, vous constaterez qu'à toutes les époques, sur les cinq continents, ce sont des hommes qui ont provoqué les carnages et les destructions. On les a célébrés comme des héros, alors qu'on aurait dû les condamner en tant que criminels !

Cela étant, je pense vraiment que les changements positifs dépendent pour beaucoup d'une question de durée. C'est pourquoi, tous les jours, on commencera par se motiver, par se dire, en toute sincérité : "Je ne vais pas gâcher cette journée. Je vais l'employer de manière plus positive." Et le soir, avant de se coucher, on se livrera à un petit examen de conscience : "Ai-je vécu cette journée comme je l'avais prévu ?" Si elle s'est déroulée conformément à nos voeux, il en convient de s'en réjouir. Si elle s'est mal passée, il importe de regretter et de savoir critiquer ses actes. C'est grâce à des méthodes de ce genre que l'on mettre petit à petit l'accent sur les aspects positifs de l'esprit.

Nul besoin de temples, nul besoin de philosophies compliquées. Notre cerveau et notre cœur sont nos temples.

Le désarmement extérieur passe par le désarmement intérieur. Le seul vrai garant de la paix est en soi.

La compassion, c'est ce qu'éprouve un esprit qui ne peut supporter la souffrance des autres et souhaite ardemment qu'ils en soient délivrés.

Il n’y a personne qui soit né sous une mauvaise étoile, il n’y a que des gens qui ne savent pas lire le ciel.

Je pense que chaque être humain a un sens inné du «moi». Nous ne pouvons expliquer d'où nous vient ce sentiment, mais il existe. De lui nous vient un désir d'être heureux et de surmonter la souffrance.