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Critiques de Dalaï-Lama (203)
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Les chemins de la félicité

MASSE CRITIQUE – JUIN 2018

Merci à BABELIO et à l’éditeur.

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Je pensais que ce livre se lirait « facilement » mais je me suis « perdue ».

Il faut quand même avoir des connaissances sur le bouddhisme pour l’appréhender de façon sereine même si certains passages peuvent se comprendre pour un non-initié.

Peut-être à relire en d’autres circonstances.

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Mémoires : Mon pays et mon peuple

Livre lu en diagonale. Pourquoi ?, trop politique pour moi.

Le Dalaï Lama écrit simplement et de façon très accessible. Il nous narre ici son histoire et celle de son peuple.

Encore un peuple détruit... Mais quand s'arrêtera l'homme ?!! Au nom du pouvoir, au nom d'une puissance nationale.

Et il est tellement facile de s'en prendre à un peuple qui prône la non-violence.

Merci au Dalaï-Lama d'être celui qu'il est, encore aujourd'hui... UN GRAND HOMME.



Merci au Editions du Groupe L'Archipel pour l'envoi de ce livre, et merci à Babelio de nous permettre de découvrir encore et encore.
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Faites la révolution !





Une formidable leçon d'altruisme et d'espoir. Toujours préoccupé par l'avenir de l'humanité et de la planète, Le Dalaï-Lama transmet aux jeunes du XXI° siècle, les clefs de ce nouveau monde qui sont la compassion, l'altruisme et la non-violence.

Page 55 Il nous dit l'aube insurrectionnelle de la compassion s'est levée. Et ce n'est pas un rêve. le monde de la compassion existe. Il est dans celui-ci.

Ce livre est très intéressant par les explications données, par le fait que Le Dalaï-Lama se sert de sa propre expérience pour justifier ses positions.

Il s'adresse aux jeunes mais tout le monde devrait le lire vu l'ampleur du défi. Alors n'hésitez pas lisez-le.
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La Force du Bouddhisme

Ce livre est une bonne présentation du bouddhisme. Sous forme d'une conversation entre l'écrivain Jean-Claude Carrière et le Dalaï-Lama. Différents thèmes actuels sont abordés sous un regard bouddhiste : la surpopulation, la destruction de la Terre, la violence… Mais aussi des notions plus spécifiques comme la non-violence, les bodhisattvas, l’Éveil, l'idée de Dieu, la mort, la réincarnation… sans oublier l'invasion du Tibet par la Chine en 1950 et l'exil du Dalaï-Lama.

Dans un style souvent accessible, bien que parfois, il soit bon de connaître déjà quelques notions, Carrière aiguille les propos du Sage vers des concepts intelligibles pour le lecteur lambda. On découvre alors combien le discours du Dalaï-Lama est imprégné de sagesse, de vérité, et pointe ce qu'il faudrait changer en nous pour améliorer ce qui ne va pas dans le monde. Ce sont des paroles qui m'inspirent beaucoup mais pas toujours facile à mettre en pratique. Des paroles dont il faut s'imprégner continuellement.
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Le pouvoir de la bonté

Ce livre est en fait un recueil de plusieurs textes (surtout des années 80) ou conférences de sa Sainteté le Dalaï-Lama. On y trouve aussi son discours prononcé à l'occasion de la remise du prix Nobel en 1989. Dans ces différents textes, on retrouve les éléments de sa pensée. Tout d'abord, l'invasion du Tibet par la Chine en 59, dont on ne parle plus beaucoup. Le sujet s'est déplacé au Xinkiang avec l'oppression du peuple Ouïgour. Il est intéressant et surprenant de lire que le chef Tibétain n'en veut pas aux Chinois pour les massacres commis car, selon le Bouddisme, non seulement, il doit pardonner, mais aussi, son exil lui a permis de se faire connaître et de faire connaître le bouddhisme au monde entier. On trouvera de nombreux textes sur la bonté, l'altruisme, la compassion nécessaire à l'avènement d'un monde meilleur. Une large part est faite à la pratique de la méditation tibétaine. Le thème de la protection de l'environnement est également abordé, ainsi que une réflexion sur le bouddhisme face au rationalisme occidental.

Comme on le voit, rien de vraiment nouveau. Mais ces textes permettent d'obtenir un large éventail des préceptes bouddhistes tibétains.
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Mémoires : Mon pays et mon peuple

Mon pays et mon peuple retrace le parcours du XIVe Dalaï-Lama de sa reconnaissance à l'âge de 4 ans jusqu'à son exil en Inde. Cette autobiographie écrite à l'âge de 27 ans contient déjà une grande quantité d'information sur l'histoire du Tibet.

Le Dalaï-Lama nous décrit la richesse des paysages de son pays, cette merveilleuse nature sauvage indomptable et rude, ces montagnes à perte de vue, la quiétude et la beauté des temples. Au centre de ce panorama, le savoir et la spiritualité sont l'âme de tout un peuple.

Le Dalaï-Lama ne nous livre pas une simple carte postale idyllique de son pays. Il expose en toute lucidité les imperfections du mode de vie tibétain, son autarcie et sa pauvreté. Malgré les inégalités et les défauts de ce système, le Tibet vivait en paix et en liberté jusqu'à l'invasion chinoise.

Le récit du Dalaï-Lama permet une meilleure compréhension du conflit ancestral qui oppose le Tibet et la Chine. Il relate les faits et nous donne sa vision des événements en nous faisant part de ses convictions sans émettre de jugement. Il nous fait ressentir l'union de tout un peuple pour l'amour de ses terres et de ses traditions.

Ce témoignage fait partie du combat pour l'indépendance du Tibet par la non-violence. Il est essentiel pour la mémoire et la survie des croyances de tout un peuple.





Un grand merci à Babelio et aux éditions les presses du châtelet pour la découverte de ce livre dans le cadre d'une opération masse critique.
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La Force du Bouddhisme

Un livre entretien, sur le ton de la conversation entre le Dalaï-Lama et Jean-Claude Carrière. Cette interview a été perpétrée au mois de février 1994 près de Dharamsala, dans le nord de l'Inde.

JCC aborde des thèmes comme le rôle du bouddhisme dans le monde d'aujourd'hui, l'éducation, l'exil, le Big Bang, la réincarnation, etc.

Le Dalaï-Lama y répond en exposant sa conception du monde, sa foi en l'homme et en l'avenir.

Ce livre, comme l'évoque JCC, est une sorte de promenade à deux, ordonnée et désordonnée, très attentive, avec le meilleur compagnon possible, et non pas pour une étude ou un exposé.

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Comme un éclair déchire la nuit

Ce livre regroupe plusieurs enseignements du Dalaï Lama, lors de son invitation en 1991 en France par différentes personnalités religieuses et politiques. Comme toujours, la compassion, la paix, l’Éveil, la vacuité... ont été les thèmes principaux de ces interventions. Il se réfère souvent aux poèmes du moine Shantideva. C'est un livre où l'on retrouve toutes les notions du bouddhisme, parfois assez difficiles à admettre pour un occidental. Le glossaire à la fin du volume est le bienvenu pour que le lecteur puisse s'y retrouver. Peut-être pas le livre le plus simple pour appréhender le bouddhisme, mais il reste de bonne tenue.
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Le sens de la vie

Comme l'indique le sous-titre du livre, "Réincarnation et Liberté", Le Dalaï-Lama offre ici une vue d'ensemble de la réincarnation, en insistant sur les pratiques de l'amour, de la bienveillance et de la responsabilité universelle. Il propose une synthèse de la voie spirituelle bouddhiste en esquissant les grandes lignes des théories et pratiques, à partit de l'enseignement des douze lignes d'interdépendance.



Tout phénomène est composé de parties qui le constituent, et est imputé en dépendance de ces parties. Nos vies, dans le cycle des existences, se trouvent prises dans douze liens interdépendants : l'ignorance initiale, les formations karmiques, la conscience, le "nom et la forme", les bases de connaissance (organes de sens), le contact, la sensation, la soif (désir), la saisie (préhension), le devenir (karma à maturité), la naissance et "la vieillesse et la mort". Ces phénomènes proviennent de conditions impermanentes par nature, et non par l'intervention supérieure d'une quelconque déité. Ces enchaînements sont peints sur les thangka, et génèrent la souffrance.



Chaque objet et chaque être est vide de nature indépendante (vacuité); pour autant, tout objet établi en dépendance d'autres facteurs apparaît. La physique moderne, comme le bouddhisme, explique aujourd'hui que les phénomènes n'existant pas objectivement en eux-mêmes et par eux-mêmes, mais en relation et en interaction avec un sujet percevant, un observateur.



Après avoir explicité les douze liens, Le Dalaï Lama explique comment progresser dans la pratique, d'abord en restreignant les activités négatives issues des facteurs perturbateurs ; puis en diminuant les facteurs perturbateurs eux-mêmes. Il développe plus particulièrement les pratiques méditatives et l'engagement dans les six perfections : générosité, éthique, patience, enthousiasme, concentration, sagesse.



Ces 150 pages sont denses. Malgré les efforts de traduction et du maître pour se "mettre au niveau" de compréhension de ses auditeurs (il s'agit de transcriptions d'enseignements oraux), il ne suffit pas de lire cet ouvrage pour comprendre réellement toutes les notions essentielles abordées par Le Dalaï-Lama.



Mais le plus important, à mon sens, reste sans doute la conclusion proposée par l'Alliance France-Tibet en fin d'ouvrage : "ce qui est essentiel à considérer dans l'abord de la pensée tibétaine, c'est qu'elle ne se limite pas à une analyse intellectuelle. Pour que l'étude d'un quelconque objet de connaissance soit valide, la psychologie orientale recommande de se plonger dans une profonde introspection personnelle".



Le plus difficile reste donc à faire quand on referme ce livre ; et la première erreur étant sans doute de croire que l'on a tout compris avoir d'avoir seulement commencé...



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Du bonheur de vivre et de mourir en paix

Une petite introduction au bouddhisme, pour les gens « qui n'ont pas le temps d'étudier longuement », écrite par le Dalaï Lama en personne, ça me semblait être l'idéal pour aborder le sujet. Difficile de ne pas être d'accord sur les principes de base : la compassion et l'amour envers tous les êtres vivants, lutter contre ses émotions négatives comme la colère, la vanité ou l'envie. L'aspect cyclique des existences et réincarnations est un peu plus compliqué à appréhender pour moi, et je ne pense pas avoir saisi toutes les implications de ce concept.



Bouddhisme, philosophie ou religion ? Même si elles se présentent sous une forme beaucoup plus légère que ce qu'on connait en occident, il me semble qu'il y a des aspects incontestables de religion : prières, offrandes, prosternation, demande d'intercession aux bouddhas, … Ceci dit, l'approche de la spiritualité est très différente de ce que je connais, il y a beaucoup de nuances qui m'échappent.



Un point qui m'a marqué est un dégoût envers le corps assez prononcé. C'est d'autant plus frappant que le reste du texte est très « doux », mais le ton change du tout au tout quand on parle du corps, avec un vocabulaire peu ragoûtant.



La lecture est intéressante pour découvrir le bouddhisme, même si en moins de 200 pages, on ne peut qu'effleurer le sujet.
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L'Art du bonheur : Sagesse et sérénité au quoti..

Très bien, plein de bons sentiments et de conseils éclairés.

Toutefois j'ai bien du mal avec la notion du détachement : on évite beaucoup de peines mais aussi beaucoup de joies en étant détachés...

J'aime la vie et tout ce que ça comporte comme joies et peines et je n'ai pas envie de devenir d'une tiédeur détachée.
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Les chemins de la félicité

Je remercie les Editions Archipoche et Babelio pour l'envoi de ce petit livre de 177 pages. C'est un livre qui n'est pas facile d'accès contrairement à ce qui est écrit en quatrième de couverture.Certains passages sont difficiles pour le non initié et d'autres m'ont semblé limpides, j'ai particulièrement apprécié le chapitre "comment surmonter les émotions négatives".

Un petit ouvrage plein d'humilité à approfondir :

"qu'on soit croyant ou non, qu'il y ait une raison à cela ou non, nous sommes nés sur cette terre. Tant que vous restez sur la planète, soyez sensibles, chaleureux. Si vous pouvez être utiles à autrui, allez-y. Sinon, il n'y a aucune raison de lui créer davantage de problèmes !"
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L'Art du bonheur : Sagesse et sérénité au quoti..

Le psychiatre Américain Howard Cutler nous relate une partie de ses entretiens avec le Dalaï Lama. Ceux ci sont principalement axés sur la recherche du mieux être et de l'application des techniques Boudhistes Tibétaines aux personnes qui ne pratiquent pas cette religion, et principalement aux occidentaux.



Je n'ai mis que 4 étoiles car j'ai trouvé ce livre un peu court, et je me suis sentis quelque fois frustré car j'aurais aimé que l'auteur aille un peu plus loin dans ses questions.



Ca reste néanmoins un livre très intéressant et enrichissant. Les points de vue du Dalaï Lama sont toujours passionnants même si l'on peut avoir parfois du mal à voir l'application que l'on pourrait en faire. Mais je pense que le but est atteint car il m'a donné envie de creuser un peu plus la question du bonheur personnel et de la compassion.
Lien : http://www.amazon.fr/review/..
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Les voies du coeur

J'ai passé l'avant-propos et l'introduction pour en venir directement aux propos du Dalaï-Lama et d'Eugen Drewermann.

J'ai l'intime conviction que toutes les religions ont un projet humaniste commun, même si le vocabulaire, la liturgie et la pratique diffèrent parce qu'ils sont le reflet de la société où ils se sont développés. Ce qui m'intéressait a priori c'était de mieux comprendre la convergence des religions et de trouver, dans ces deux discours, des éléments pour alimenter ma réflexion. Les propos du Dalaï-Lama s'en tiennent à des généralités mais j'ai trouvé dans ceux de Drewermann (la traduction de l'allemand au français laisse cependant souvent à désirer…); j'ai donc trouvé, si ce n'est des arguments directs pour me conforter dans mes convictions, des explications sur le sens de ce que prêchait le Christ. Drewermann éclaire par exemple de façon remarquable le sens de l'expression « fils de Dieu » et le sermon sur la montagne qui est l'essence de l'enseignement du Christ.

Je n'ai pas lu les notes à la fin du texte de peur de diluer ma lecture dans des détails superflus.

Je garde donc le souvenir d'une lecture édifiante à l'instar de La parole qui guérit. Je reviendrai sûrement à cet auteur qui a le talent pour transmettre sa science à la lectrice ordinaire que je suis.
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''Le mal ne se maintient que par la violenc..

Gandhi et le Dalaï Lama revendiquent tous deux la non-violence en réponse à l’oppression. Mais si le premier situe son argumentation d’un point de vue moral, le second prône, lui, une forme de sagesse nécessaire.

(...)

Deux documents historiques pour alimenter le débat.



Article complet en suivant le lien.
Lien : https://bibliothequefahrenhe..
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L'Art du bonheur - Le Sens de la vie - Paix..

Un recueil de trois textes importants, une belle initiative, un pur plaisir: LE SENS DE LA VIE, L'ART DU BONHEUR et LA VOIE DE LA LUMIÈRE.



Une belle intégration de réflexion sur ce qui porte vers le bonheur.
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L'Art du bonheur : Sagesse et sérénité au quoti..

Un dialogue très agréable entre le psychanalyste Howard Cutler et l'actuel Dalaï Lama Tenzin Gyatso.

La simplicité de ce dernier est magnifique. Les ondes positives qu'il envoie à travers de simples mots sont puissantes.

Un livre à lire et à relire toute sa vie.
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Le Sage et l'Activiste : Agir pour le Climat

Un grand merci à Babelio et aux Editions Massot pour cette lecture édifiante sur l’état du climat et de la vie sur Terre.



Colère. Angoisse. Chagrin. Honte.

Qui n’a jamais ressenti ces émotions en entendant parler du climat ? En particulier depuis ces dernières années, où les catastrophes semblent s’enchaîner. Inondations catastrophique (Belgique, Allemagne, Asie), incendies ravageurs (France, Espagne, Californie), tempêtes de neige et blizzard (état de New York, Californie du Nord), sécheresse meurtrière (Afrique), cyclones, ouragans, tornades.



Il faut réagir. Tout le monde le sait. Mais peu de gens sont près à sauter le pas, et certainement pas nos dirigeants.

C’est en substance ce que nous raconte Susan Bauer-Wu dans la première partie de son ouvrage : elle y dresse l’état des connaissances humaines en matière de climat, et partage le désespoir des scientifiques qui ne sont pas entendus. Les conversations entre l’auteure et les hommes et femmes qui se battent, jour après jour, pour faire changer les mentalités sont édifiantes. Elles permettent de mettre à mal certaines idées reçues (oui, la vapeur d’eau est un gaz à effet de serre et oui, le chauffage au bois ou aux granulés de bois comprimés – les pellets – rejette du CO²). Et elles nous démontrent que croire que nous pourrons continuer à consommer à outrance et à penser que cette consommation n’a aucun impact sur l’environnement est une utopie dangereuse pour notre survie.



La première partie de l’ouvrage est effrayante et désespérante, mais pourtant nécessaire. Car comme l’auteure l’explique parfaitement, il faut savoir où on en est et d’où l’on part si l’on souhaite s’engager à changer les choses. La politique de l’autruche ne nous aidera pas et les faits scientifiques purs doivent être connus, même s’ils sont (au mieux) désagréables à entendre.

La suite de l’ouvrage est heureusement plus optimiste et propose des pistes de réflexion et d’action afin de s’engager personnellement dans la lutte contre le changement climatique.



Au rang des idées optimistes de l’ouvrage, j’aime en particulier l’expression « ère de la suffisance » que Bauer-Wu utilise pour qualifier l’avenir qui devrait être le nôtre. Cette notion est en réalité similaire au terme de « décroissance », mais elle semble plus optimiste et positive. La « suffisance » de Bauer-Wu est en fait une forme de sobriété satisfaisante pour la planète et l’être humain qui, content de ce qu’il est et de ce qu’il possède, ne cherche pas à posséder plus ou à être quelqu’un d’autre. Cela implique le fait de ne consommer que ce dont on a besoin, de ne pas gaspiller inutilement les ressources terrestres, de ne pas se laisser entraîner dans la spirale infernale de l’envie, qui nous pousse à toujours vouloir plus et à consommer en conséquence. L’ère de la suffisance est une ère de la satisfaction profonde car, libérés du poids que le capitalisme et ses dérives font peser sur nous, nous pouvons enfin pleinement profiter d’une vie libre de toutes contraintes. J’ai aimé cette façon de présenter les choses et de nous montrer que les solutions se trouvent déjà en nous : il faut juste que nous soyons assez courageux pour dépasser nos préjugés, nos comportements acquis et ce que la société de consommation essaye de nous faire croire.



Susan Bauer-Wu et ses interlocuteurs (entre autres le Dalaï-Lama et Greta Thunberg) nous poussent aussi à prendre nos responsabilités individuelles. Il ne suffit pas d’en vouloir aux autorités publiques, aux entreprises polluantes, à son voisin qui roule en SUV très gourmand en essence ou à sa voisine qui arrose sa pelouse en période de sécheresse. Il faut aussi que chacun d’entre nous s’interroge sur ses propres comportements, et les ajuste afin qu’ils soient en adéquation avec ce que nous souhaitons faire pour préserver l’avenir de l’humanité. Nous avons tous un rôle à jouer dans ce grand combat qui s’annonce et, aussi modeste soit notre participation, elle est pourtant essentielle, car chacun de nous fait partie de ce monde qui se réchauffe dangereusement, de cette vie sur Terre qui est menacée.



Et afin de nous permettre de nous engager plus concrètement, Bauer-Wu a eu l’excellente idée de partager des to do lists, soit des listes d’actions concrètes que l’on peut entreprendre afin de s’engager dans la lutte. Elle s’inspire pour cela des écrits des scientifiques qu’elle a rencontrés, de la famille Thunberg, des peuples autochtones américains. Et, grâce à ces listes, on réalise qu’effectivement, même à un tout petit niveau et en posant des actes très simples (comme voter pour les bons candidats lors des élections) nous pouvons changer ce monde et le rendre plus résilient face aux forces qui se déchaînent et qui risquent de nous anéantir.

En bonus aussi, l’auteure liste ses sources : articles, podcasts, ouvrages, films, elle partage tout afin de nous permettre de continuer à nous informer car, comme tous les intervenants de l’ouvrage l’affirment, il faut s’informer avant de pouvoir agir.



C’est une histoire douce-amère que nous content Susan Bauer-Wu, le Dalaï-Lama, Greta Thunberg, et les nombreuses personnes avec lesquelles l’auteure s’est entretenue. Mais c’est aussi celle de notre vie et de notre survie.



J’ai pris mon temps pour lire cet ouvrage, car ce n’est pas le genre de livre que l’on dévore, puis que l’on referme et que l’on range dans sa bibliothèque sans plus y penser. Il faut le lire en pleine conscience. Y revenir. Prendre des notes des passages qui capturent particulièrement notre attention et qui nous inspirent.

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365 Méditations quotidiennes du Dalaï-Lama

Comme j’avais emprunté mon ouvrage dans une médiathèque, il est clair que je n’ai lu qu’une seule méditation par jour. Il m’a fallu accélérer un peu le rythme, mais j’ai quand même pris mon temps et j’ai apprécié chaque aparté avec le Dalaï-Lama.



Je précise tout de suite que je ne suis pas bouddhiste, je suis même sans religion, mais j’aime parfois lire des textes ou écouter les paroles pleines de sens de certaines personnes ayant la foi, leur foi. Point n’est besoin d’être converti pour y découvrir des vérités qui sont accessibles à tout le monde.

Le Dalaï-Lama n’exclut personne dans ses réflexions, on ne se sent jamais écarté, bien au contraire, il prend soin de démontrer que nous pouvons tous apporter quelque chose de bon à l’humanité.



Le style est fluide, on a l’impression d’un échange véritable avec le Dalaï-Lama. Il écrit, nous parle avec une simplicité qui abolie les distances, les différences d’âges, d’origines, de croyances, de sexe, et que sais-je encore. Il se met à notre hauteur et ne cesse de proclamer notre égalité. Cette dernière peut nous permettre à tous de parvenir à faire du bien autour de nous et donc à être plus heureux.



La suite sur :
Lien : http://espace-temps-libre.bl..
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L'art du bonheur dans un monde incertain

Ecouté dans son format audio, ces entretiens entre le journaliste Howard Cutler et le Dalaï-Lama ont été intéressants sur certains aspects. Même si dans l'ensemble j'ai trouvé le travail du journaliste trop biaisé et assez répétitif et plutôt bâclé, "plaquant" des discours déjà entendus en psychologie positive et autres ouvrages de développement personnel.

Mais on ne peut nier que l'individualisme forcené qui a accompagné la course aux profits même les plus menus avec l'augmentation des inégalités sociales et des discours alimentant les peurs et rejet des Autres prouvent que ces discours, expériences et paroles de bon sens ne font pas de mal. Et comme tout apprentissage passe par la répatition, après tout, ça fait pas de mal non plus.



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