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Citations de Diglee (269)


Entrer chez toi pour fouiller tes souvenirs avaint un gout étrange aussi excitant que sacrilège.
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Les cimetières, surtout les plus anciens, sont emplis de secrets, de sculptures et de portes ornées de scarabées, de sabliers ailés, d'ourouboros ou de couronnes de blé.
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Entre deux notes, parfois, j'entends ton souffle. J'écoute cette capsule d'antan, cette parcelle de bruits volés à ton passé dans laquelle, redevenue mortelle, tu marches et vis et respires.
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C'est désagréable de grandir avec un trou dans son arbre.
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Avec toi, Georgie, est mort mon ancien monde. Celui qui me reliait à mes parents, à mon passé, à mon héritage familial. Celui qui me reliait, aussi, aux hommes. Avec toi, est morte ma croyance, ma foi démesurée en un amour masculin qui viendrait tout sauver.
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En 2015, un an après ma rupture définitive avec mon père, j'ai rompu avec le garçon aux paumes constellées. On se faisait trop pleurer. Mises en abyme de trois saccages.
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Je comprends mieux, à présent d'où me vient ma soif d'indépendance, cette hostilité à tout compromis, à tout sacrifice. Je ne fais que poursuivre la quête ébauchée par ma grand-mère. J'ai acheté ma chambre à moi, pour moi, pour elle. Pour toutes.
Ma grand-mère a été la seule femme de la famille à avoir pu s'offrir un toit à elle. Sa soeur Georgie a lutté contre le patriarcat d'une autre manière, en refusant toute sa vie le mariage, le concubinage et la maternité. Je suis l'héritière de ces soeurs excentriques, révoltées, puissantes et libres.
Je songe à tout cela, seule, sur cette plage grise, à ces canevas complexes que sont nos familles, à la manière dont ce tissage multigénérationnel oriente nos vies, et je cherche vainement mon moi réel, si tant est qu'il existe, dans ce tumulte opaque. Il me semble que je leur tiens la main, à toutes, autant que je les implore de me laisser être.
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Les embruns sentent l'enfance : ils sentent la légèreté d'avant, l'insouciance dépouillée. Face à l'océan je me laisse décontenir, j'emplis mes tissus d'une autre sève. J'emprunte aux roches mères la régularité de leur structure, et je me rebâtis.
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C était bien la peine de traverser la France entière pour me retrouver seule dans une abbaye face à un double de moi-même
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Le gérant du café pose un plat sur la table centrale, celle au bouquet. C'est un far breton. Il ne manquait que cela à mon bonheur. Criminelle en fuite de sa propre vie, j'en demande fébrilement une part, et elle a le goût de paradis.
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J'allais fuir ma ville, ma région, ma famille, les réseaux sociaux, mon amoureux, mes chats, ma routine, mes mails, mes amis, ma comptable, ma banque, mon agent, mes éditeurs, tout et tout le monde, pendant 5 jours.
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Ton passage dans ce monde a incendié tellement de vies.
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Nous avons agi en pilleuses, maman et moi. Deux téméraires folles d’amour, cherchant à te garder encore un peu.
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Les femmes sont depuis toujours biberonnées au sacrifice, à l'effacement de soi.
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Étendues de sable fin cachées entre les hanches anguleuses de la falaise couleur champagne et perles d'eau douce, et là, enfin, l'odeur de la mer, en récompense. Salée, collante, acide. Minérale.
Je suis minérale. La force qui m'habite vient des rochers. Encadrée de leurs ombres, je danse près de l'écume. Je cours après les vagues, évitant leur morsure.
Les embruns sentent l'enfance: ils sentent la légèreté d'avant, l'insouciance dépouillée. Face à l'océan je me laisse décontenir, j'emplis mes tissus d'une autre sève. J'emprunte aux roches mères la régularité de leur structure, et je me rebâtis.
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Collecter des morceaux de quotidien est une autre de mes obsessions. Phobie maladive de la perte, de perdre la trace des autres, de celles et de ceux que j'aime et que j'ai aimés, de perdre mes souvenirs et leur son, leur odeur.
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Je songe à tout cela, seule, sur cette plage grise, à ces canevas complexes que sont nos familles, à la manière dont ce tissage multigénérationnel oriente nos vies et je cherche vainement mon moi réel, si tant est qu’il existe, dans ce tumulte opaque.
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Je mourus pour la Beauté - mais à peine
Étais-je ajustée dans la Tombe
Qu'un Être mort pour la Vérté, fut couché
Dans une Chambre adjacente -

«Pourquoi tombée ? » souffla-t-il
«Pour la Beauté», répondis-je -
«Et moi - pour la Vérité - Elles ne font qu'un -
Frères nous sommes», dit-Il -

Alors, comme des Parents, réunis un Soir -
Nous causâmes de Chambre à Chambre -
Avant que la Mousse ait atteint nos lèvres -
Et recouvert - Nos noms -
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je t'aime d'un amour qui
fait sourire
les gens sérieux.

[Lise Deharme]
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Chaque nuit
je m'entraîne à mourir
j'explore la cartographie
de l'au-delà

Dans les villes où je passe
j'organise des expositions
de mes rêves
que je vends au marché noir

[Anise Koltz]
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