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Critiques de Dobbs (278)
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 1 : L'..

Très bonne adaptation en bandes dessinées des aventures de Nicolas Le Floch. Le dessin rend bien l’atmosphère de l’époque. J’attends avec impatience les autres tomes.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 2 : L'..

Nous sommes en octobre 1761. Quelques mois à peine séparent donc les deux histoires, « L’Énigme des Blancs Manteaux » et « L'Homme au ventre de plomb ».

Les Ruissec, « vieille noblesse militaire, sévère, dévote et radoteuse à souhait » assistent à un opéra, lorsqu'un valet vient les chercher. Un drame a dû se produire : Sartine intime à Nicolas l'ordre de le rejoindre. Le fils aîné du comte a été retrouvé mort. Une balle a traversé son cou, mais le plus étrange, cette odeur de vase, incongrue dans un appartement et le visage qui « a subi une telle déformation qu'il fait penser à celui d'un vieillard ». Nicolas va devoir se livrer à une enquête d'autant plus étonnante que le comte, pourtant si pieux, refuse d'admettre qu'il s'agit d'un crime. Il soutient avec force que le vicomte s'est suicidé.

Si l'adaptation des aventures imaginées par Jean-François Parot dans le premier volume m'avait bien plu, je suis plus réticente face à celui-ci. Il s'agit d'une enquête très délicate et très complexe qui demande toute la finesse de plume de son auteur. Forcément, la transposer en bande dessinée signifie opérer des coupes sombres, et, à mon avis, elles nuisent beaucoup à la compréhension. J'ai eu peine à lier les événements les uns aux autres. Cela m'a paru très confus. En outre, à mon avis, Chaiko a donné à ses personnages féminins à peu près le même visage, ce qui empêche de bien les distinguer. Par exemple, Mme de Pompadour n'a rien de commun avec les portraits d'elle que l'on connaît. Le chien est affreusement mal dessiné. On se demande avec perplexité de quel animal étrange il s'agit ! Il y a assez peu de décors, c'est dommage, car c'est cela qui permet au lecteur de s'imprégner de l'atmosphère de l'époque. De temps à autre, une vignette en noir et blanc nous replonge dans un épisode passé. Certaines illustrent le récit d'un des protagonistes d'autres rappellent un moment de l'histoire auquel on n'a (sans doute) pas prêté toute l'attention qu'il méritait.

Dans le premier volume, les onomatopées m'avaient surprise. Dans celui-ci, elles sont plus traditionnelles, sauf, de temps à autre, un curieux « Tchak Tchak » lorsque Nicolas frappe à la porte... (Moi, j'aurais écrit « Toc Toc ») Ou « Crash » quand, dans un geste de colère, Mlle Bichelière balaie tous les objets de sa coiffeuse.

Mon avis est donc très mitigé.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 1 : L'..

Un endroit affreux de Paris en 1761. Par une nuit d'orage, deux types bien louches déchargent des tonneaux à Montfaucon. Quelques jours plus tard, Nicolas Le Floch est convoqué par Monsieur de Sartine, qui lui confie une mission secrète de la plus haute importance : le commissaire Lardin est introuvable. Confronté à un corps démembré, Nicolas va devoir se livrer à un macabre puzzle pour déterminer s'il s'agit du disparu.

J'ai lu beaucoup des romans de Jean-François Parot. J'en ai vu toutes les adaptations télévisées. J'ai donc été surprise d'apprendre que ces aventures se déclinaient à présent sous forme de bandes dessinées.

Ce premier épisode est sorti en août 2018 et Jean-François Parot est mort en mai. Trois mois plus tard, il aurait pu donner son avis à propos du travail de Dobbs et Chaiko. Pour ma part, je m'y suis laissé entraîner, bien que, d'entrée de jeu, j'aie été un peu déstabilisée. Pour moi, Nicolas avait les traits de Jérôme Robart, Mathias Mlekuz était Bourdeau et Sartine, incarné par François Caron, se présentait comme un être distingué et précieux sans cesse occupé à poudrer une impressionnante collection de perruques, alors que sa représentation graphique le rend beaucoup plus rustre et bourru.

Cela dit, j'ai aimé découvrir le travail de ces deux adaptateurs. L'histoire m'a paru bien respectée. Le découpage est des plus classique, les couleurs assez sombres, dans des gammes de gris, bruns ou bleus. Le pauvre Nicolas doit jouir d'un naturel bien robuste : en effet, dans cette aventure, il est sauvagement agressé à plus d'une reprise. Par chance, il a la tête dure ! Ce sont les onomatopées qui m'ont désarçonnée. Elles ne me semblaient pas françaises : « Kata, Kata » (bruit des chevaux) « Suit » (chuintement d'une lame qu'on enfonce), « Chok » (coup) …

Mais, dans l'ensemble, je conclus que ce premier épisode m'a plutôt satisfaite et j'ai déjà acheté le tome 2.
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La machine à explorer le temps (BD)

Une BD que j'ai beaucoup aimé, que ce soit l'histoire ou les paysages. On en voudrait encore, une fois la lecture finie.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 2 : L'..

Ce deuxième tome est toujours très fidèle au livre qu’il adapte, et l’on retrouve toujours avec grand plaisir les personnages que l’on a appris à découvrir dans la série de M. Parot : Nicolas le Floch, l’inspecteur Bourdeau, Monsieur de Sartine, Monsieur de Noblecourt, chez qui loge Nicolas, mais aussi la Paulet, « tenancière de maison galante », Rabouine, la mouche (on appelait ainsi les indicateurs de la police), le Docteur Semacgus et le bourreau Charles-Henri Sanson, médecin légal à ses heures…



Le scénario, donc, est parfaitement fidèle. La société parisienne de la deuxième moitié du XVIIIe siècle est décrite avec précision, dans ce qu’elle a de paradoxal : même si rien, dans ces deux premiers tomes, ne le verbalise, on sent déjà monter les tensions entre une noblesse qui se croit tout permis et une population qui supporte de moins en moins d’être maintenue dans la pauvreté et la dépendance.



Les dessins sont précis, efficaces. Les couleurs, relativement ternes – mais ce n’est pas une critique ! – correspondent bien au ressenti que l’on peut avoir en lisant les livres de la série. En tout cas, c’est ce que j’avais moi ressenti : au-delà du chatoiement des tissus chamarrés de la Cour, la vie est dure, la ville est sale, la maladie et la mort sont partout présentes…
Lien : https://ogrimoire.com/2020/0..
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La guerre des mondes, tome 2 (BD)

Un final, avec ce tome 2, que je trouve décevant Peut-être qu’il aurait fallu trois tomes et non deux. A la fin du 1 nous sommes pris dans une action qui monte et là avec le 2eme, l’action redescend d’un coup et la fin de l’histoire arrive alors qu’on en aurait voulu davantage. Dommage car cette histoire était prometteuse



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La Guerre des Mondes, tome 1 (BD)

J'ai beaucoup aimé ce 1er tome de la guerre des Mondes qui donne une belle entrée en matière à l'invasion martienne. L'histoire est prometteuse et on a envie de connaitre la suite. Pour les amateurs de BD et de science fiction foncez !
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 2 : L'..

J'avais été moyennement convaincue par le tome 1 de l'adaptation en BD des romans de Jean-François Parot. Je n'ai pourtant pas pu résister au deuxième tome, je suis faible :-)



Une fois de plus Dobbs réduit l'enquête à sa portion la plus congrue mais cette fois-ci l'ensemble est beaucoup plus compréhensible. Et les dialogues ciselés de Parot compensent les accélérations du récit.



Je ne suis toujours pas emballée par le dessin surtout en ce qui concerne les décors. Pour les personnages, j'ai fini par « oublier » les acteurs de la série même si je demeure dubitative par la tête de Sartine !



Cette série n'est pas totalement à la hauteur des romans de Parot mais elle offre un moment de distraction sympathique. Il y a fort à parier que je lirai le tome 3 ;-)
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L'Homme invisible, tome 2 (BD)

Je disais dans ma critique du tome 1 que L'homme invisible était foncièrement bon. je me trompai lourdement et ce tome 2 montrera à quel point.

mais il montrera surtout l'aspect le moins séduisant de la nature humaine, d'une part en nous montrant et en nous expliquant les véritables intentions, égoïste et très intéressées, de l'homme invisible, par le biais de flashback nous contant ces déboires récents avec la science et ses expériences, mais d'autre part par les réactions des villageois à son encontre. Les seconds ne valent pas mieux que le premier, même si chacun, dans l'histoire est absolument convaincu du bien fondé de ses actes.

En tous cas, cette bd m'a carrément donné envie de me procurer les originaux de H G Wells et de m'y plonger sérieusement. mes expériences avec l'auteur ne se limitant jusqu'ici qu'à quelques adaptations au cinéma, dont l'oeuvre en question, plus ou moins bonnes.

j'ajouterai pour finir que les graphismes de Chris Regnault sont absolument magnifiques. D'abord son coup de crayon est précis et ensuite, il a su donner vie et corps à cet homme invisible, chose pas facile autrement que par le biais d'effets spéciaux, enfin par les différentes ambiances sombres qu'il a su mettre en page pour donner corps au récit, mais également pour faire écho à la nature sombre de l'être humain. Chapeau!
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L'homme invisible, tome 1 (BD)

Je découvre sur le tard cette bd dans les rayons de ma bibliothèque et en cherchant un peu, découvre que les éditions Glénat ont publiés les grands classiques d'H G Wells dans une collection qui lui est consacrée.

C'est donc avec un grand plaisir mêlé de curiosité que je découvre ce tome 1. Je n'ai pour l'heure jamais lu les originaux de Wells ( il serait peut être temps mon gars!) mais force est de constater que ce premier tome a attiré chez moi une certaine sympathie, avant tout par les thèmes abordés. Il est clair que l'homme invisible incarne ici la solitude, le rejet, la différence, et l'intolérance d'une société dans laquelle il ne se reconnaît plus, dans laquelle il n'a plus sa place. le thème de l'humanité est également bien présent et mis en opposition avec la monstruosité puisque nous assistons petit à petit à sa transformation face à la peur, l'ignorance et l'intolérance de ceux qui l'entoure. Monstruosité double puisque les villageois finissent tous par le haïr, et le traiter comme un paria, voire même un démon. D'aucun croie qu'il s'agit d'un fantôme revenu d'entre les morts. D'ailleurs l'emprise de la religion sur cette petite bourgade est bien ancrée et l'auteur, sans s'y attarder, nous en suggère finement les effets.

Au fil du récit, la folie gagne autant l'homme invisible que les villageois eux mêmes, le premier face à son incompréhension de leur rejet, même s'il affirme qu'ils ne peuvent pas comprendre ce qu'il est ( dans un excès de colère, il leur montrera son visage, et cela traduit bien sa problématique d'isolement), les seconds dans les réactions que provoque leur état d'ignorance et de peur). Cela montre également que la science si elle n'est pas expliquée ne peut être comprise et même provoquer un phénomène de rejet.

Enfin on assiste là à une tragédie puisque cet homme foncièrement bon, mais victime d'une expérience qui a sans doute échapper à son contrôle, se retrouve à devoir lutter et se cacher ( ce qui est paradoxal vu son état) pour se nourrir. Il se voit même forcé de céder à ses mauvais instincts pour s'en sortir.

Une bien chouette bd, dont je ne saurai dire si elle convoque fidèlement l'oeuvre d'HG Wells, mais en l'état, elle mérite le coup d'oeil....
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Brume

C'est une série de courtes histoires écrites par des auteurs différents sur le thème de l'écologie et de la préservation des espèces. C'est forcément inégal, certains récits sont parfois très manichéens, caricaturaux, certains assez enfantins, d'autres plus graves, mais le tout fonctionne bien, il y a une cohérence d'ensemble, non dénué de militantisme, avec un ton ludique pour un résultat distrayant, frais et dynamique.



Arche de Grelin, Djet et Maele C : assez enfantin aussi, et touchant, un grand père préserve une faune artificelle pour son petit-fils.



La contre attaque du panda de Grayshuko : assez rocambolesque, un papa lutte contre les grands groupes agro-alimentaire déguisé en panda.



Lia et Mister Mug de’Hélène Canac et Laurent Habart : Sans doute celui qui m’a le moins plus, le même thème que Arche.



Analogon de Yuio : très enfantin, très simple, mais qui touche juste, un grand-père explique sa passion pour le jardinage à ses petits enfants.



Ce qu’on mange de Julia Bax : Des animaux obèses qui se nourrissent dans une décharge. Une allégorie sur la malbouffe. Dessin trop académique à mon gout.



Retour à la mer d’Aral de Ludovic Ouali : Le réchauffement climatique, sa conséquence dans certaines régions, traité avec des personnages réalistes, très touchant aussi.



Chamallow de Malvil et Kalkair : deux hérissons dégénérés à cause des saloperies qu’ils mangent, cette histoire ci fait dans l’humour noir, court mais percutant.



Dans tes ramures : Eloge du retour à la nature, un peu de militantisme naturiste, rien de bien choquant, au contraire, léger et poétique. Dessin un peu naïf en aquarelle.



Mauvaise graines : du post apocalyptique servi par un graphisme original, à la Tim Burton, très beau, et triste.



Momy ? Daddy ? de Samkat : Graphisme intéressant, je suis moins convaincu par la symbolique qui manque de finesse. Le seul récit qui m’a laissé de marbre.

Jugement dernier de Misday : Graphisme très classique, mais l’histoire de ce bucheron jugé par des arbres est bien vue, simple et très efficace.



Réminiscence de Nicolab : Assez classique, avec des personnages intéressant,s un récit bien construit, sans être fan absolu, cette histoire aurait pu faire le sujet d’un one-shot.



Erika de Guillaume Clavery et Paul Drouin : On est ici plutôt dans le reportage, à la manière de Davodeau, ça parle de la marée noire de L’Erika, un réquisitoire contre l’utilisation du pétrôle.



Meat Coke d’Anael Snook et La Grenouille Noire ; Militantisme le plus agressif pour parler de la consommation de viande et des consortiums de l’agro-alimentaire, un graphisme volontairement sombre, en jaune et noir, une voix off qui distille des slogans publicitaires, un univers post-apocalyptique violent, le récit choc du recueil.



Mutsubushu Totoyor de Rémi Maynègre : récit volontairement caricatural, utilisant les ressort du manga, outrageusement manichéen, La nature contre l’industrie en version Power Rangers, drôle et sympathique.



Floraison de Olivier Pichard : Sans doute le récit le plus onirique, le plus original et le plus surprenant de la série.



Megacorp d’Olivier Dobremel et Saimon : M’a fait penser aux récits de Christin et Bilal ou de Caza, dans les années 70, non dénué de charme, une dystopie bien mise en place en très peu de pages, une belle réussite.



Jungle Urbaine ; Un récit de post-apocalyptique assez classique, les animaux et la nature ont repris leurs droits, la ville s’est transformée en jungle, assez haletant, du rythme et de l’action sur 11 pages.
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 2 : L'..

Seconde adaptation des romans de Jean-François Parot, L'homme au ventre de plomb procure tout ce que recherche et affectionne l'amateur tatillon de polar : un, voire plusieurs homicides déconcertants, un contexte historique marquant ainsi qu'un policier également magistrat, méthodique et perspicace.
Lien : https://www.bdgest.com/chron..
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 2 : L'..

Bonne adaptation du livre avec des dessins assez fouillés et intégrant pas mal de détails historiques. Un grand regret : je n'aime pas les visages des personnages. Plusieurs d'entre-eux ne correspondent pas à l'image que je m'en fais d'après les descriptions de l'auteur du roman. Principal objet de ma critique : le héros central !

Mais bon... Difficile de trouver exactement ce que l'on cherche. Les acteurs choisis pour la série télé correspondent mieux à l'image que je m'en fais ; peut-être que ce facteur influence trop mon jugement !
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Loki, tome 1

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série complète est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=42583

J'ai mis la note de : 09/20



Mon avis sur la série complète : Loki est une série en deux tomes et est plutôt une histoire décevante de la collection liée à la mythologie nordique. L’histoire est très étrange, comme son début et sa conclusion. On ne comprend pas très bien l’intérêt de l’intrigue, ni l’utilité de certains personnages. La BD semble être une apogée des guerres et des batailles, et notamment du Ragnarök, la fin du monde viking, qu’elle met en scène. Nous sommes loin des complots, manipulations et fourberies que pourrait inventer le dieu Loki, et c’est bien dommage. La force brute est mise en valeur, comme dans un conte nordique discourant sur les péripéties de Thor. Les stéréotypes sont nombreux et quantité de faits sont peu subtils. Cela ne correspond pas à ce à quoi les éditions Soleil nous avaient habitués.



On ne parvient pas à s’attacher aux personnages et cette distance ne permet pas de voir l’histoire sous son beau jour. On ne sait pas vraiment qui ils sont et toutes les descriptions restent en surface, sans grand impact pour s’en imprégner et les comprendre. Les caractères des héros n’apparaissent pas très complexes, bien au contraire. Il est même étonnant, lors de la lecture du tome 2, de ne pas se souvenir de certains personnages et de se demander « Mince, qui est-ce déjà ? ».



L’auteur ne s’intéresse pas du tout à leur description ou reste vague, et les passages les concernant sont souvent rapides et vite oubliés, car peu notables. L’utilité de plusieurs protagonistes laisse perplexe. Ils auraient pu disparaître que cela n’aurait rien changé. De plus, les instants qui bougent dans la BD ne sont que des combats et ils n’étonnent guère. La violence n’apporte pas grand-chose au récit.



Ceux qui connaissent la mythologie nordique y verront beaucoup de clins d’œil alors que ceux découvrant cette histoire et cet univers ne comprendront pas grand-chose et n’auront droit à aucune explication. Les origines de Loki sont rapidement expliquées mais chacun de ses enfants ne reste qu’un nom étrange parmi tant d’autres. L’histoire de Tyr et Fenrir est seulement évoquée, et nullement expliquée, comme celle de Hel, la déesse des enfers, ou de Jormungand, un serpent de mer monstrueux.



D’autres créatures font leur apparition, comme Nidhogg, un dragon maléfique ou Surt, un démon du feu, sans que l’on ne sache ni d’où ils viennent ni qui ils sont. Les différents royaumes sont cités mais seule une personne déjà avertie comprendra ce que cela signifie. D’autres dieux font aussi partie du jeu sans que rien ne soit détaillé sur eux. Loki n’est pas une BD pour des novices en mythologie nordique, sauf si le lecteur ne veut pas tout saisir. Cela enlève tout de même de l’implication et ajoute de la distance.



Les nornes, des entités qui règlent le destin des habitants des neuf royaumes nordiques, semblent également tenir l’intrigue entre leurs mains et s’amusent tout du long avec les héros et le lecteur. La portée de l’histoire échappe et la résolution de fin n’aide pas à concevoir ce qui a été présenté et évoqué. Le message apparaît plutôt haut perché et finalement sans grand intérêt. Une lecture plus approfondie des mythes vikings aurait-elle permis de mieux saisir le message ? Peut-être.



Certaines scènes semblent mal construites, de telle sorte qu’elles nous embrouillent et qu’elles n’aident pas à identifier qui est en train de parler. Cela est plutôt gênant pour la compréhension des dialogues. D’autres cases descriptives manquent de précision et suivre l’action n’est pas toujours facile.



Loki est loin du dieu fourbe et rusé que l’on connaît. Le scénario explique en partie pourquoi, même si cela est frustrant. Un tel titre de BD aurait mérité un dieu au maximum de sa forme, au moins sur les dernières pages, ce qui n’est jamais vraiment le cas. Son côté violent est mis en avant, alors qu’il est bien plus malin que cela.



Les deux BD se lisent vite et manquent cruellement de détails et d’explications pour que l’on se plonge vraiment dans l’histoire. Cette dernière est floue et étrange, à ne pas poser entre toutes les mains, notamment de personnes qui ne connaissent rien à la mythologie nordique. Loki est un diptyque désappointant, dont le potentiel n’a pas été utilisé jusqu’au bout, et mettant surtout en avant des batailles peu intéressantes, ou vues et revues.
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..
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Loki, tome 2 : Le Dieu fourbe

Je publie des chroniques littéraires sur lavisqteam.fr et celle de cette série complète est présente au lien suivant : http://www.lavisqteam.fr/?p=42583

J'ai mis la note de : 09/20



Mon avis sur la série complète : Loki est une série en deux tomes et est plutôt une histoire décevante de la collection liée à la mythologie nordique. L’histoire est très étrange, comme son début et sa conclusion. On ne comprend pas très bien l’intérêt de l’intrigue, ni l’utilité de certains personnages. La BD semble être une apogée des guerres et des batailles, et notamment du Ragnarök, la fin du monde viking, qu’elle met en scène. Nous sommes loin des complots, manipulations et fourberies que pourrait inventer le dieu Loki, et c’est bien dommage. La force brute est mise en valeur, comme dans un conte nordique discourant sur les péripéties de Thor. Les stéréotypes sont nombreux et quantité de faits sont peu subtils. Cela ne correspond pas à ce à quoi les éditions Soleil nous avaient habitués.



On ne parvient pas à s’attacher aux personnages et cette distance ne permet pas de voir l’histoire sous son beau jour. On ne sait pas vraiment qui ils sont et toutes les descriptions restent en surface, sans grand impact pour s’en imprégner et les comprendre. Les caractères des héros n’apparaissent pas très complexes, bien au contraire. Il est même étonnant, lors de la lecture du tome 2, de ne pas se souvenir de certains personnages et de se demander « Mince, qui est-ce déjà ? ».



L’auteur ne s’intéresse pas du tout à leur description ou reste vague, et les passages les concernant sont souvent rapides et vite oubliés, car peu notables. L’utilité de plusieurs protagonistes laisse perplexe. Ils auraient pu disparaître que cela n’aurait rien changé. De plus, les instants qui bougent dans la BD ne sont que des combats et ils n’étonnent guère. La violence n’apporte pas grand-chose au récit.



Ceux qui connaissent la mythologie nordique y verront beaucoup de clins d’œil alors que ceux découvrant cette histoire et cet univers ne comprendront pas grand-chose et n’auront droit à aucune explication. Les origines de Loki sont rapidement expliquées mais chacun de ses enfants ne reste qu’un nom étrange parmi tant d’autres. L’histoire de Tyr et Fenrir est seulement évoquée, et nullement expliquée, comme celle de Hel, la déesse des enfers, ou de Jormungand, un serpent de mer monstrueux.



D’autres créatures font leur apparition, comme Nidhogg, un dragon maléfique ou Surt, un démon du feu, sans que l’on ne sache ni d’où ils viennent ni qui ils sont. Les différents royaumes sont cités mais seule une personne déjà avertie comprendra ce que cela signifie. D’autres dieux font aussi partie du jeu sans que rien ne soit détaillé sur eux. Loki n’est pas une BD pour des novices en mythologie nordique, sauf si le lecteur ne veut pas tout saisir. Cela enlève tout de même de l’implication et ajoute de la distance.



Les nornes, des entités qui règlent le destin des habitants des neuf royaumes nordiques, semblent également tenir l’intrigue entre leurs mains et s’amusent tout du long avec les héros et le lecteur. La portée de l’histoire échappe et la résolution de fin n’aide pas à concevoir ce qui a été présenté et évoqué. Le message apparaît plutôt haut perché et finalement sans grand intérêt. Une lecture plus approfondie des mythes vikings aurait-elle permis de mieux saisir le message ? Peut-être.



Certaines scènes semblent mal construites, de telle sorte qu’elles nous embrouillent et qu’elles n’aident pas à identifier qui est en train de parler. Cela est plutôt gênant pour la compréhension des dialogues. D’autres cases descriptives manquent de précision et suivre l’action n’est pas toujours facile.



Loki est loin du dieu fourbe et rusé que l’on connaît. Le scénario explique en partie pourquoi, même si cela est frustrant. Un tel titre de BD aurait mérité un dieu au maximum de sa forme, au moins sur les dernières pages, ce qui n’est jamais vraiment le cas. Son côté violent est mis en avant, alors qu’il est bien plus malin que cela.



Les deux BD se lisent vite et manquent cruellement de détails et d’explications pour que l’on se plonge vraiment dans l’histoire. Cette dernière est floue et étrange, à ne pas poser entre toutes les mains, notamment de personnes qui ne connaissent rien à la mythologie nordique. Loki est un diptyque désappointant, dont le potentiel n’a pas été utilisé jusqu’au bout, et mettant surtout en avant des batailles peu intéressantes, ou vues et revues.
Lien : http://www.lavisqteam.fr/?p=..
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 2 : L'..

Dobbs installe un très bon rythme à l'enquête. L'atmosphère est très bien rendue, les intrigues de la cour et politiques sont bien expliquées. Cette deuxième enquête de Nicolas le Floch, est une belle adaptation, un récit policier qui se lit avec grand plaisir et garde son suspense jusqu'au bout.
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Jean-Paul II :

Jean-Paul II aka Carol Wojtyla est un personnage hors-norme. Sur l’échelle de Kohlberg du développement moral, il a clairement atteint le 6e niveau capable de transcender l'optique légaliste du 5e niveau et qui se soucie du bien commun et des réalités éthiques supérieures, indépendamment des frontières nationales, culturelles ou sociologiques. On ne va pas se mentir, pas mal gens pensent sans doute, et avec raison, qu’il a atteint le 7e niveau, celui de ceux qui obéissent uniquement aux principes universels comme Jésus, Bouddha ou Gandhi… Comment résumer sa vie en moins de 48 pages ? Ah ça les auteurs ont longtemps réfléchit à la question avant de tenter d’y répondre avec ce chouette album !



Tout commence le 13 mai 1981 sur la Place Saint-Pierre de Rome : il est 17h17, le jeune militant nationaliste turc Ali Agça tire sur le pape Jean-Paul II, et pour le monde entier c'est forcément une vengeance du KGB (l'attentat n'a jamais été élucidé, les documents déclassifiés de l'URSS n'apportant aucun éclairage sur l'événement). Entre le vie et la mort, la convalescence et le rétablissement le pape revoit son passé…

Carol Wojtyla était le fils pacifiste d'un officier militaire polonais, et il perdit sa mère et son frère aîné avant d'accéder à la majorité. Il passa de la passion du théâtre où il voulait devenir comédien à la passion de la religion où il voulait devenir prêtre, et il fut victime du nazisme hitlérien avant d'être victime du communisme stalinien. Après un voyage d'étude en France (vous savez ce pays qualifié de pourri par ses élites autoproclamées, mais qui a inspiré tous les réformateurs de ces 3 derniers siècles), il se lance à corps perdu dans la reconquête des âmes et des cœurs pour redonner de l'espoir là où il n'y en avait plus. Il monte vite en grade dans l'Église polonaise décimée par la guerre et le totalitarisme, et après avoir travaillé auprès de lors du Concile Vatican II auprès de Paul VI il se retrouve en bonne position après la mort très controversée de Jean-Paul Ier. C'est le premier pape issu d'Europe de l'Est, mais c'est aussi le premier pape non italien depuis 1523, donc la papauté entre avant l'heure dans le IIIe millénaire avec un défenseur des opprimés qui va dézinguer les dictatures du monde entier : ah le voyage en Pologne en 1979, où il ridiculisa tous les sicaires du Ministère de la Propagande ! (en Pologne, on en rit encore)

Staline s'était moqué de la papauté en demandant combien de divisions possédait le Vatican. le Destin est farceur puisque quelques décennies plus tard après le « fakir va-nu-pieds » qui fit trembler l'Empire britannique sans haine ni violence, ni mépris ni indifférence, le « pape globe-trotter » a très largement contribué à l'effondrement de l'Empire soviétique sans haine ni violence, ni mépris ni indifférence.



Ensuite on repousse le quatrième mur, puisqu'on suit un journaliste réalisant un documentaire sur Jean-Paul II qui se demande comment parler du personnage sans tomber dans l'hagiographie en n'omettant pas ses ambiguïtés, les contradictions entre son modernisme sur certains sujet et son conservatisme sur d'autres sujets. Entre les paroles et les actions, la vérité est quelque part entre les deux… Ses interrogations sont celles des auteurs, et il décide de commencer son documentaire par le 13 mai 1981 où il a démarré sa carrière de journaliste. Les auteurs parviennent à réaliser la biographie de l'un des personnages les plus importants du XXe siècle par une mise an abyme qui raconte la vie de l'un de ceux dont il a changé la vie : c'est génial ! Manquerait plus qu'on soit dans l'autofiction du plotmaster Bernard Lecomte et la boucle serait bouclée...





Tome après tome, Dobbs prouve qu'il est un bon voire un très bon scénariste. Les dessins de Fabrizio Fiorentino colorisés par Josie de Rosa sont agréables, et pour ne rien gâcher le dossier de Bernard Lecomte est très complet. Ici on se heurte a un personnage « bigger than life : les choses humaines ont de vastes de rivages, et on ne peut les contenir bien longtemps dans un chenal trop étroit… La pensée et l'action de JPII sont beaucoup trop vastes pour tenir en 48 pages, et elles appellent à bien d'autres adaptations sous bien des formes tellement il y a à dire !
Lien : http://www.portesdumultivers..
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Les enquêtes de Nicolas Le Floch, tome 2 : L'..

Belle adaptation de la série crée par JF Parot. Les dialogues qui font le sel des romans sont présents.

Le dessin est réaliste même si je dois avouer avoir été surprise par la représentation de la Pompadour (cheveux bruns en anglaises alors qu'elle est représentée souvent avec les cheveux relevés et poudrés...).

Pas mal du tout.
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Rendez-vous avec X : La Baie des cochons

Encore une fois les rencontres avec X donne lieu à des détails croustillant sur des faits historiques très connus. Le seul bémol étant que n'étant pas des créations originales la profondeur des histoires ne sont que de surface et manque un peu de répondant.
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L'Homme invisible, tome 2 (BD)

Les dessins sont de grande qualité et l'histoire est intéressante. Cette BD est le genre de BD qu'on lit en se sentant pleinement incrustés dans l'image, comme un personnage témoin présent dans un beau décor. On peut regretter toutefois l'excès de violence ou de sang, qu'on retrouve malheureusement partout de nos jours.
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