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Critiques de Domas (46)
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3 minutes

3 minutes, c'est le temps qu'il faut pour accorder son tempo pour la rencontre de sa vie. Bref, c'est peu de choses mais cela peut se jouer à la minute près. Faut-il nécessairement compter sur le hasard des rencontres? Quelquefois, il faut aller plus loin comme prendre des risques par exemple.



C'est une belle histoire que celui de raconter la chronique d'une rencontre avant le début de la relation amoureuse. C'est ce mécanisme qui se met en place qui est décortiqué par l'auteur et en cela réside une certaine originalité de cette chronique sentimentale.



Le point faible de cette bd est le dessin qui m'a paru assez brouillon et imprécis au point de ne pas distinguer les personnages féminins principaux ce qui entraîne de la confusion. Par ailleurs, il y a une certaine légèreté qui nous fait pas ressentir les choses de manière plus approfondie ou passionnelle.



On passe néanmoins un bon moment de lecture. C'est le principal.
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3 minutes

Mon préféré des 3 "Max". Le moment, on ne sait trop jamais le quel, ou tout a basculé ! Le/les moment(s) où Max est tombé amoureux de sa dulcinée. C'est bien écrit en peu de mot, même peu d'image, mais cela suffit !
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3 minutes

Une bien sympathique BD qui m'a beaucoup plu par le ton employé. C'est sans grande prétention et agréable à lire, on navigue dans la vie de ce trentenaire résolu au célibat et qui évidemment fait une belle rencontre. C'est simple, efficace et sans folies. Très agréable donc.



Le dessin est très sympathique, même si parfois je le trouve un peu limite sur les représentations des personnages. Mais il retranscrit bien cette atmosphère de bande de potes et de vies simples. Les personnages deviennent vite attachants et plusieurs parallèles sont très bien réalisés dans la pagination.



En soi la BD n'a rien de fou et c'est justement ce que j'ai aimé : on est simplement dans un petit morceau de vie et le tout est enrobé de bon sentiments qui font mouche. Rien que le titre et son explication me paraissent encore très bien trouvé et positif. C'est le genre de BD que j'aime lire pour la bonne humeur qui s'en dégage et qu'on apprécie de retrouver au détour des étagères pour la relire encore une fois. Conseillé !
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3 minutes

Un instant de grâce... Domas nous promène, avec son dessin épuré, à travers un Marseille désenchanté mais toujours romantique. Cette BD est un petit bijou qui redonne le sourire et l'envie d'aimer ;)
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Le syndrome du petit pois

Max travaille dans un atelier d’artistes. Il a déjà publié plusieurs albums autobiographiques et fondé une vie de famille lorsqu’en 2010, le corps médical diagnostique un « syndrome de Benson » à sa mère. Les bilans d’examens rassurent tout le monde dans un premier temps. Car si les symptômes s’apparentent à ceux de la maladie d’Alzheimer, il ne s’agit PAS de la maladie d’Alzheimer. La vie reprend paisiblement son cours.



Mais l’état de la mère de Max continue à se dégrader. Pertes de mémoire, pertes de repères spatio-temporels, perte d’autonomie… la liste s’allonge et à mesure que le temps passe, elle devient de plus en plus dépendante de son entourage. Cet état met Max en tension alors qu’en parallèle, une belle opportunité professionnelle s’ouvre à lui. Il croise Efix, un autre auteur de BD, lors d’une séance de dédicace. Ce dernier lui présente Joce. Ensembles, ils s’investissent dans un projet passionnant, celui d’adapter sa trilogie autobiographique (« Litost« , « 3 minutes » et « Souvenir de moments uniques« ) au théâtre. Max se mobilise et, de fait, « fuit » un peu la sphère familiale pour s’investir dans son travail. Peu à peu, les tensions apparaissent entre Max et Coquillage (sa compagne). Cette dernière se retrouve seule pour élever leurs deux filles en bas âge.



Balloté par tous ces changements, Max oscille entre abattement et colère, entre défaitisme et optimisme.







Ce n’est pas la première fois que Domas met en scène le personnage de Max, son double de papier, le récit de son propre parcours de vie, le miroir de ses peurs, la projection de ses émotions. Et même si Max a déjà existé à trois reprises déjà (pour rappel : « Litost » publié en 2008, « 3 minutes » en 2009 et « Souvenir de moments uniques » en 2011 à La Boîte à bulles), le fait de le découvrir à l’occasion du « Syndrome du petit pois » n’est pas un handicap. Le personnage est accessible, nous comprenons très facilement sa situation. Rien ne vient pénaliser le lecteur qui n’a pas connaissance des opus précédents.



Le personnage de Domas est un homme touchant quoi qu’un peu autocentré sur son propre ressenti. Il est de ceux qui sont vite déstabilisés par le moindre impondérable, un hyper-sensible… il est de ces gens qui doutent d’eux-mêmes et qui ont en permanence besoin du regard de l’autre pour se rassurer. Domas décrit bien le processus qui s’opère lorsque quelqu’un comprend qu’un de ses proches est en train de partir doucement. Domas/Max lutte contre cette détérioration des facultés & capacités de sa mère. Max refuse la maladie et dénie son attitude.

(...) Lire l'avis intégral sur le site : https://chezmo.wordpress.com/2016/03/21/le-syndrome-du-petit-pois-domas/
Lien : https://chezmo.wordpress.com..
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Le syndrome du petit pois

L'un des seul livre qui parle du syndrome de Benson (appelé également Atrophie corticale postérieure)...

C'est pour le moment un témoignage unique. Un témoignage précieux sur une maladie neurodégénérative dont on sait encore peu de choses et où les médecins ne disent rien sur ce qu'il va se passer.

Le témoignage de Domas est plus que réel et les petites touches et réflexions du fils sur sa mère sont très proches du sentiment que l'on peut avoir en face de cette maladie. J'ai beaucoup de questions sur la création de cette bande dessinée... mais je doute que sur le rapport donné par le médecin il y ait effectivement eu une explication sur la maladie. Après, il fallait l'introduire, l'expliquer et j'imagine qu'il était plus simple de la faire apparaitre sur le papier.



Est-ce que je suis objective dans mon commentaire ? Non. Je ne connaissais pas Domas ni ses personnages et ce qui m'intéressait ici était la maladie en elle-même que je ne connais que trop bien.

Merci à l'auteur de la sortir de l'ombre.
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Le syndrome du petit pois

Une autobiographie moderne.

L'auteur, la trentaine, témoigne de la maladie de sa mère. Elle est atteinte du symptôme de Benson. Une maladie moins connue que celle d’Alzheimer mais à la dégénération cognitive sensiblement semblable.

L'auteur témoigne des conséquences sur sa vie, sa relation avec sa mère et ses angoisses existentielles.



Le récit est touchant et le dessin simple et tendre.

Encore un fois, le dessin s'illustre comme un remède contre les maux de la vie et de l'âme.



Merci pour ce témoignage et ces émotions délivrées.
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Le syndrome du petit pois

C’est vrai que c’est une histoire assez touchante pour peu que l’on soit un peu sensible aux malheurs des autres. Il est toujours difficile de voir des êtres chers qui sont malades et qui périssent peu à peu. Ce n’est pas la première bd sur ce genre de maladie qui s’apparente à Alzheimer et où le patient perd peu à peu la mémoire. Une mère qui ne reconnait plus son fils, c’est vraiment triste. Ce n’est pas de sa faute mais celle de cette terrible maladie à savoir le syndrôme de Benson. Il y a des moments où je me dis qu’il vaut mieux ne jamais terminer son existence comme cela.



Les réactions de cet auteur de bd qui produit cette autobiographie sont tout à fait humaines. J’arrive à les comprendre assez aisément. On pourra lui reprocher une petite forme de brutalité mais au vu du contexte, on pardonne. Il est vrai que chaque être humain réagit différemment face à l’adversité d’une terrible maladie ou même du deuil d’un être proche comme lorsqu’il s’agit de nos parents. Ce n’est jamais de sa faute et il faut bien tourner la page pour continuer à vivre. Pas seulement pour les autres mais également pour soi-même. C’est certainement le message que cette œuvre exutoire tend à faire passer.



Ce genre d’œuvre pleine d’humanité et de tendresse passe un peu inaperçue et pourtant, ce sujet peut nous toucher. C’est un peu dommage. Sur la forme, c’est plutôt un gros pavé mais que l’on absorbera assez facilement grâce à la dynamique des cases. Pour le graphisme et le dessin, je n’ai rien à redire car j’apprécie plutôt. Simplicité et lucidité dans les traits. Humanité, sensibilité et émotion dans l’œuvre.
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Le syndrome du petit pois

une très bonne BD, qui donne conscience de l'impact de la maladie sur la vie et sur notre quotidien, ça m'a pris au coeur

je recommande !
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Litost

Cette litost est une véritable ballade dans les états d'âme d'un jeune marseillais plongé dans une crise amoureuse. Il fait une superbe rencontre avec une jolie moitié et on se demande pourquoi il y met fin aussi brutalement. J'ai eu du mal à comprendre ce papillonnage. Le mal de s'engager ?



Je ne vois pas quel réconfort on pourrait avoir dans la solitude ou le repli égoïste sur soi. Ceci n'est pas un jugement de valeur mais juste une incompréhension par rapport au personnage principal de ce récit dont l'identification me sera impossible...



C'est vrai qu'on ressent une impression de légèreté en lisant ce récit poétique. Les mots résonnent au-delà des cases. Il y a un beau travail qui a été réalisé dans cette mise en page audacieuse.



Il est dommage de ne pas ressentir plus de profondeur sur des thèmes aussi essentiels et variés que l'amour, la vie et la mort. C'est la rançon de la légèreté !
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Litost

"Alors, qu'est-ce que c'est la litost ?

La litost est un état tourmentant né du spectacle de notre propre misère soudainement découverte."

Milan Kundera, "Le livre du rire et de l'oubli"



Tel est "à peu près" l'état d'esprit du personnage de cette histoire...qui déambule dans sa vie, en pleine crise d'identité, en se posant des questions sur l'amour, sur l'existence. Des idées noires laissent la place à de jolis moments poétiques, oniriques ou une sorte de double, d'ombre, vit une vie parallèle, transcendée.



La suite sur mon blog...
Lien : http://antigonehc.canalblog...
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Litost

Je me suis surpris à vraiment apprécier cet album. J'avais déjà aimé son ton proche du spleen et des vicissitudes des tourments de l'âme qu'il déployait dans Trois minutes, et je me suis retrouvé devant les mêmes idées ici. C'est un album plus contemplatif, avec des idées qui se mêlent sur le fond et la forme, histoire de faire ressentir l'état d'âme du personnage. Et ça marche plutôt bien !

Le trait de Domas ne s'encombre pas des détails du dessin, et si parfois je le note quand même (notamment dans l'absence de détails des mains), je suis plutôt ravi de voir les compositions de planches qu'il est capable de faire, tout comme les idées de mélanges entre textes et dessins qui font ressortir les émotions. On sent que la BD a été faite avec une charge émotionnelle et celle-ci est particulièrement bien transmise. C'est peut-être inutilement verbeux pour certains, du nombrilisme de tourments pour d'autres, mais j'ai beaucoup apprécié cette introspection volontaire. Domas se livre suite à une rupture douloureuse et nous le fait ressentir. C'est bien mené, et j'aime beaucoup l'ambiance qui se dégage de tout ceci. On est plongé dans son mal être.



Une BD qui est donc très bien réalisée, mais qui ne s'adresse pas à tout le monde je pense. Il faut aimer le genre, avoir envie de le lire, mais si cela vous plait je pense que vous y trouverez un joli morceau d'histoire. Domas me donne envie de découvrir d'autres BD de lui !
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Litost

C'est plein de tristesse, de mélancolie que cet homme célibataire. On y trouve aussi quelque réflexions assez philosophiques...
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Ma première BD : Anton l'éléphant peintre

Anton est un éléphanteau un peu pataud, un peu lent mais doué pour le dessin. Devenir un grand artiste loin de sa famille sera-t-il vraiment satisfaisant?



Les dessins sont adorables, c'est un coup de cœur et l'histoire est pleine de bons sentiments, beaucoup de mignonnerie, ça fait du bien!



Je suis toujours à la recherche de livres aux graphismes intéressants, aux concepts différents, tant pour mon fils que pour moi. J'ai découvert la collection "Ma première BD" chez Bamboo et je suis ravie! Conçue et pensée pour les plus jeunes, cette BD se partage en trois : l'histoire sans parole qui permet à l'enfant de développer son imagination, des pages pour apprendre à dessiner les personnages pour la créativité et enfin, l'histoire dans sa version texte (mais aussi illustrée).



L'enfant s'approprie vraiment l'histoire et les personnages, c'est assez innovant et ludique et ça dépasse le cadre de la lecture du soir. Il y a aussi le côté rentabilité puisqu'il y a trois "activités" de qualité. Bref, ravie, comblée, je vais en acquérir plein d'autres!
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Ma première BD : Anton l'éléphant peintre

Une jolie histoire mais dont les illustrations ne m'ont pas convaincue. Je ne les ai pas trouvé en adéquation avec le texte final que l'on peut lire en fin d'ouvrage.
Lien : http://boumabib.fr
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Ma première BD : Jan des cavernes

Un album vraiment bien conçu pour se glisser dans la peau d’un jeune Aurignacien et commencer à découvrir ainsi l’univers fascinant de la préhistoire.
Lien : http://bdzoom.com/127925/bd-..
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Ma première BD : Jan des cavernes

Nouvel album de cette très sympathique petite collection qui s'adresse aux plus jeunes lecteurs qui appréhendent donc la lecture avec ces albums plus didactiques qu'à l'accoutumé !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Ma première BD : Le Petit Chaperon rouge

Un petit album type BD pour faire lire seul un enfant non lecteur, donc accessible dès 3 ans. Un graphisme agréable et une narration classique respectée.



En plus, le récit orignal est inclus à la fin de l'album, ce qui permet à l'adulte de nourrir de mots la narration déjà évoquée par l'image.



Enfin, quelques pages permettent à l'enfant (déjà plus grand là) de dessiner étape par étape les personnages de cette histoire.



Bref, un concept que j'adore !
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Ma première BD : Le Petit Chaperon rouge

Un petit album très agréablement illustré, que je conseille à tous les parents qui souhaiteraient faciliter cet apprentissage pour leurs enfants !
Lien : http://www.sceneario.com/bd_..
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Ma première BD : Le petit garçon qui criait au ..

La narration de Domas se veut forcément très lisible, axée sur le côté répétitif de la blague – et donc du mensonge – et peut même faire un peu peur à nos chères têtes blondes [...]
Lien : http://www.bdencre.com/2016/..
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