Janry

Ce deuxième volume des aventures du petit Spirou qui, un jour, deviendra grand, est un album qui s’inscrit avec panache dans sa série d’appartenance.



Dès le démarrage, avec une histoire un peu plus longue que d’ordinaire, le lecteur verra de quoi il en retourne. Petit Spirou va être confronté à sa première expérience amoureuse, de manière aussi imprévue que tendre et drôle.



Tout le reste sera à l’avenant. Certes les histoires seront plus courtes, mais elles vont flirter sur différentes thématiques qui vont ravir les ados (et ceux qui désirent se replonger dans cette période avec une certaine nostalgie).



Les filles et les relations avec l’autre sexe tiendront une place importante.

Certains des meilleurs gags y puiseront d’ailleurs un terrain fertile pour des chutes particulièrement inspirées ! Mais ce ne sera pas le seul sujet traité. Il va être question de discipline (ah le pauvre préfet et le curé…) et de rapport avec les enseignants (un en particulier).



Les dessins nous embarqueront également vers d’autres horizons, vers l’école d’une autre époque. Difficile à date précisément mais fort probablement avant les années 1960.



Tu veux mon doigt ? est un bon cru, un classique, qui place certains des gags les plus connus (le coup de la machine qui rend invisible, de la potion…).

C'est bien les petits Spirou je susi fan mais je ne sais pas comment lire le livre sur cette appli alors si quelqu'un c'est comment le lire je prend , merci de votre écoute attentive 🎀😜🤩😍🎀🎀😜🎀🎀🎀👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍👍

À cette époque, Tome et Janry commençaient à ressentir l'épuisement de la série. Le Petit Spirou monopolisait la plupart de leur temps, les incitant à envisager la modernisation d'un personnage qui montrait des signes de vieillissement.



L'histoire débute avec une tonalité plus mature, adoptant une atmosphère sombre à la manière d'un blockbuster. Le livre n'est pas exempt de défauts, loin d'être le meilleur, pourtant, le moment de sa parution reste gravé dans ma mémoire. Inconsciemment, il symbolisait une rupture pour une série qui, à l'aube d'un nouveau siècle, allait plonger dans la médiocrité au sein de sa lignée principale. Parallèlement, une nouvelle direction baptisée "Le Spirou de..." vivrait le meilleur et le pire.

Poussin 1er et dernier a pris conscience de qui il est, enfin le croit-il car le chemin sera encore long avant qu'il se rende compte du monde et des personnages qui l'entourent. ; en cela il sera aidé par une souris philosophe et quelques autres animaux de la basse-cour.

Histoire moins originale et prenante que le premier tome

Une BD philosophique et pédagogique écrite par Éric Emmanuel Schmitt qui sous couvert de nous raconter une petite histoire met en avant des questionnements sur l'existence, le développement physique et psychique d'un tout petit sans jamais se prendre au sérieux mais en pointant les phases essentielles de son épanouissement.

Heureuse surprise que ce dix-neuvième tome de la série "Le petit Spirou", le premier depuis le décès de son scénariste Philippe Tome. Son compère Janry s'est tellement bien débrouillé qu'à la lecture, les gags m'ont semblé meilleurs que ceux de quelques albums précédents.



On retrouve avec plaisir de nombreux personnages récurrents comme Suzette, M. Mégot, l'abbé Langelusse ou Grand'mamy, alors que les gags avec certains se faisaient plus rares dans les tomes précédents.



On remarque que la série a évolué depuis 4-5 albums tendant vers plus de modernité pour être plus dans l'air du temps. On retrouve donc des gags sur les drones, les vidéos internet, les fausses informations et le complotisme (les célèbres fake news - le meilleur gag de l'album page13), le véganisme...



Mais attention, on ne peut pas dire que les gags soient à se tordre de rire. On sourit le plus souvent, et on ne rit franchement que devant une ou deux planches. De même, je n'ai trouvé qu'un gag avec deux degrés de lecture (un pour les jeunes et l'autre pour les adultes) : celui de la page 19 dans lequel M. Mégot porte plainte pour viol ; seuls les adultes vont comprendre le réel sens des paroles prononcées par les policières.

Pas mal comme BD, c'est un bon concept.



Si je suis fan de Eric-Emmanuel Schmitt pour son excellent (le mot est faible) ouvrage La part de l'autre, j'étais curieux de savoir ce qu'il adviendrait en BD. Le résultat n'est pas trop décevant, même si j'ai eu l'impression que la BD s'adresse clairement plus à des jeunes qu'à des adultes.



Le trait de Janry est toujours aussi bon, mais dans le cas présent je pense qu'il y a un problème de format -c'est vraiment trop grand pour la BD je trouve). Sinon, il est parfaitement maitrisé (bon, c'est plus vraiment la peine de le dire), et contribue grandement à l'humour du récit, humour omniprésent.



L'histoire est sympathique, avec ce poussin qui se pose des questions simples mais existentielles (qui suis-je, d'où viens-je, ...) et tente d'en trouver les réponses autour de lui. C'est bien fait, les personnages sont amusants (notamment le rôle du rat), les petits apports philosophiques sont bien amenés, et le tout se lit très rapidement (trop peut-être), et avec un petit sourire au lèvres. Après, faut pas rêver, c'est pas de la philosophie poussée à l'extrême, mais une base "classique" de réflexion.



Ce que je reprocherais, c'est que le récit ne vas pas trop loin dans la réflexion en rajoutant souvent de l'humour pas forcément nécessaire. En sus, il y a un intérêt à l'album, mais j'ai le sentiment qu'il faudrait une suite pour accentuer les propos déjà tenus. Je ne sais pas si un tome 2 est prévu, mais si il vient je le lirais volontiers car il faudrait un petit plus selon moi.





En conclusion, je pense que la BD Poussin 1er n'est pas du tout mauvaise, mais j'attends de voir si un tome 2 confrontant Poussin 1er à ses confrères remplira un peu mes attentes. Je pense qu'elle est très sympathique pour inculquer des rudiments de philosophie à un jeune, et pour un adulte c'est une bonne distraction, mais sans grand plus.

Pour ce premier épisode sans le scénariste Tome qui nous a quitté en 2019, l'illustrateur (et maintenant aussi scénariste) Janry répond très bien aux appréhensions que nous avions, à savoir: est-ce que le Petit Spirou perdra un peu de sa magie, un peu comme lorsque Uderzo a poursuivi la série Astérix après le décès de Goscinny? Et bien pour le moment, la réponse est non car ce 19e volume s'intègre très bien à la série. Je l'ai même trouvé quelque peu supérieur aux derniers albums réalisés en duo. Espérons que ça continue ainsi.

J'ai bien aimé ce livre qui contient des légères conversations avec le réalisateur (Nicolas Bary) et les acteurs (notamment Pierre Richard, Gwendolyn Courvenec, François Damiens et Philippe Katherine) du film Le Petit Spirou, tout cela agrémenté des meilleures blagues de la série. Un genre de best-of de luxe finalement.

Un album pour tous les lecteurs qui quelque soit leur age y trouveront un intérêt. Les plus jeunes vont vivre une palpitante aventure de leurs 2 héros et les plus grand vont apprécier le voyage dans le temps et la rencontre avec le descendant de ... (je n'en dis pas plus pour ne pas spoiler). De plus le dessin est fidèle et il n'y a rien a redire et la mise en couleur bien choisie. Un plaisir.

Il était temps que je la sorte de ma PAL celle-ci. Petite BD 400% jeunesse, le Petit Spirou ne déçoit pas quand on recherche une lecture simple, sympathique et drôle. Pour ce tome 19, on y retrouve Grand-Mamy perdant la mémoire mais cherchant l'amour, professeur Mégot et sa jeunesse et évidemment les farces et bêtises de notre invétéré petit bonhomme en rouge.

Première incartade dans l'univers Spirou et Fantasio, j'ai bien aimé. J'aime ce mélange d'aventure, d'humour et de sujet quand même sérieux. Vu de l'extérieur ça semble être pour les enfants mais ça se lit très bien adulte, sans parler de ce magnifique dessin typiquement franco-belge.

Je vais continuer dans cet univers.

Voilà un nouveau et bel album du Petit Spirou !

Tout en gardant les grands classiques que sont Suzette, grand-papy, l'abbé Langélusse et Monsieur Mégot, l'album évolue avec son temps et aborde différents sujets : le drône, le climat, papy utilisant une tablette, la mode végane...

Et puis aussi l'un ou l'autre épisode plus "grivois" avec la maîtresse d'école.

Plus étonnant, un épisode avec une animalerie alors que ce genre de commerce est de plus en plus décrié.

Pas de gros fous rires à la lecture de cet album, mais j'ai tout de même passé un bon moment.

Cela faisait vingt ans que Stuf et Janry ironisaient sur l’au-delà avec sa double perspective : le paradis et l’enfer, se moquant de la mort dans le staccato d’un rire sardonique.
Lien : https://www.actuabd.com/Pass..

Ce 8e album comporte les 17 dernières planches de Stuf décédé en juillet 2015  d'une crise cardiaque. Janry, le complète de 24 autres planches et se fait aider Cerise pour la mise en couleurs. 



Passe-moi l'ciel n'a jamais été une série régulière, le premier tome ayant été publié en 1999, car les auteurs étaient déjà occupés sur de nombreux autres projets.  J'ai d'ailleurs découvert les différents gags dans le journal de Spirou à l'époque... Je trouvais déjà cela hilarant. À ce jour, cela l'est toujours autant. Janry prend aisément la relève. Il est d'ailleurs dors et déjà prévu un 9è volume ! 

Dès la couverture, quelque chose saute aux yeux. Non pas que Spirou soit noir mais la représentation de son visage. Pourquoi si sa couleur de peau change le reste doit-il se modifier? Et pourquoi doit-il basculer dans une image très clichée faisant référence au colonialisme? On a l'impression aussitôt de revoir les publicités d'un autre temps avec "Y'a bon Banania". D'autant plus, aller dans ce poncif n'apporte absolue rien à l'histoire. Etait-ce une façon de mieux souligner le racisme d'un village reculé? On revient à ce qui a été dit avant, cela ne change rien. Une exagération qui ne se justifie pas et qui dérange pendant toute la lecture. Le récit date de 1993, pas à une époque où cela aurait été acceptable. Bien entendu, on comprend la critique sociale avec le maire populiste qui refuse l'étranger et principalement les gens de couleurs. Il n'est pas difficile de voir de qui il parle surtout que ce sujet devient encore plus prégnant dans le discours politique. Par conséquent, quand des gens du village deviennent noirs, ils sont rejetés directement par leurs amis, leurs voisins, leurs épouses... Etrangement, certains personnages ici ne changent pas d'apparence et on les reconnaît. Pourquoi ce manque de cohérence? Le comportement des habitants est très exagérée et d'une grande violence. Le consensus se fait uniquement sur le point d'avoir trouvé un bouc émissaire à leur attitude déplacée. Le comte de Champignac est tout trouvé. La vindicte les réunit tous. Une attitude bien trop réaliste qui ne remet pas ainsi en cause l'égo et l'étroitesse d'esprit. Après tout revient normal et chacun fait comme si de rien n'était. A part une petite pancarte au bistrot du coin qui montre plus d'ouverture. Le malaise a perduré de la première à la dernière page. Dénoncer le racisme devenu trop ordinaire pourquoi pas. Mais faut-il prendre les codes d'un autre temps pour ça? Que devons en retirer après? On ne s'amuse pas dans cette aventure contrairement à d'autres de la série. Pourquoi avoir aussi mis de côté cet aspect?

Un album intéressant si l'on se met au niveau de l'enfant. Une réflexion simpliste mais adaptée sur la différence avec la pointe d'humour qu'il faut. Pour les adultes reste cette sympathique balade dans le petits village de Champignac et ses habitants habituels. Assez plaisant.
Lien : https://www.facebook.com/pro..

Un excellent tome, un de mes préférés de la "période Tome et Janry".



Ici, un pur récit d'aventure attend nos héros : une vallée mystérieuses et mortelle. S'ajoute la patte de nos deux loustics d'auteur : une faune et une flore délirantes et fun. Et des jeux de mots qui rendent ce tome passionnant à lire.



Un très chouette moment de lecture !

Il y a bien longtemps que je n’avais pas lu d’album du petit Spirou et j’avoue que je me suis replongée avec énormément de plaisir dans cet univers plein d’espièglerie. J’ai retrouvé avec une touche de nostalgie cette bande d’enfants qui ne ratent pas une occasion de faire des bêtises, mais aussi des adultes qui les entourent, certes caricaturaux, mais tellement attachants. On s’amuse énormément des gags sur une page et l’on approfondit l’histoire des personnages avec les petites histoires qui courent sur plusieurs pages.

Si la recette est toujours la même, et que les gags peuvent sembler répétitifs, je reste toujours très attachée à ce petit personnage et sa bande de copains.

Et voilà le dix neuvième tome de la série.

Dans ce volume, nous retrouvons les personnages récurrents de la série : le petit spirou, ses copains , son amoureuse, ses profs, ses grands parents...



Janry et Philippe Tome continuent à me faire sourire avec les histoires de leur petit héros sur quelques pages. Un agréable et court moment de lecture.



Merci à #NetGalleyFrance et aux éditions Dupuis pour l'acceptation de ma demande de lecture.