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Critiques de Jason (92)
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Les loups-garous de Montpellier

Voler, à Montpellier, grimé en loup-garou, c'est possible. J'en ai fait l'expérience. Mais il faut pas miser sur le pactole. On déniche plus d'emmerdes que de bijoux. Je remercie d'ailleurs la prison de me laisser libre accès à Babelio pour cette chronique.



Dingue, les ressemblances avec ma vie ! Comme moi, le perso principal est un voleur professionnel. Comme moi, il passe peu l'aspirateur. Il marche sous la pluie, joue aux échecs, aime Juliette Binoche et déteste Louis de Funès, boit plus que de raison et est amoureux d'une inaccessible donzelle qui se prend pour Audrey Hepburn. Décidément, les voleurs ont la vie dure de nos jours. Et je ne vous parle pas des mythomanes...



BD douce-amère sur les rêves inaboutis, Jason prend le temps de poser ses personnages. Le livre brasse des envies en perte de vitesse, l'impossibilité de dire les choses, le mal de vivre, la difficulté de la séduction. Les personnages sont touchants, bancals, une belle tranche de jeunesse désoeuvrée. En cela, le portrait brossé est porteur d'un fond social sans fioritures, parcimonieux et pas appuyé, le classieux reflet d'une époque. J'apprécie la tentative.



Les moments de vie au sein de Montpellier façonnent le côté humain et commun du personnage : oui, finalement, le vol est l'apanage de tous. En chacun de nous, un rapineur sommeille. Alors, laissez-vous aller à vos penchants tabous, et dérobez ce bouquin dans toutes les bonnes boulangeries, manquerait plus que vous l'achetiez...
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Le perroquet de Frida Kahlo

A travers dix petites histoires, Jason nous entraîne dans son univers : les récits sont variés, tant dans leur construction que dans leur thème. La maladie, l'Histoire américaine, les méchants de cinéma, un récit mêlant aventure et fantastique autour d'un caméléon...



Les personnages sont des animaux, mis en scène dans un fond assez dépouillé, un style bien particulier, collant parfaitement à ces récits originaux. L'auteur y mêle tragédie et comédie, ajoutant une pointe d'absurde mais aussi beaucoup d'émotions. Un genre qui me donne envie d'en découvrir davantage : au vu de la bibliographie de l'auteur, j'ai plus que le choix !
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L'île aux cent mille morts

Un humour noir pour la lecture de cette bande-dessinée, sur le thème des pirates Gweny jeune fille cherche à trouver son père, celui-ci est parti suite à une carte qu'il a découvert dans une bouteille à la mer.



Un jour Gweny tombe sur une bouteille identique et se rend à la recherche de son père.



Gweny va réussir à déjouer de nombreux piège pour se rendre à l'endroit ou se trouve son père et rencontrer l'élève Tobias qui étudie à l'école des bourreaux.



Des dessins très simples, un humour noir font que cet album est facile à lire.
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Un norvégien vers Compostelle

John est, comme le titre l'indique, norvégien et à un tournant de sa vie. En effet il a cinquante ans, que va-t-il faire pour marquer le coup ? Il se tâte entre le pèlerinage à Saint Jacques de Compostelle et acheter une Porsche... Et le voilà sur le chemin. Il est très timide et pour y remédier il comptait sur le chemin pour rencontrer des gens. Il voulait voir des choses extraordinaires aussi. Mais le chemin n'est jamais ce qu'on attend, et jamais ce qu'on a prévu, une chose est sûr c'est que notre norvégien quinqua va se dépasser et avoir mal aux pieds !! 



Cette BD n'est pas un coup de cœur, je l'avoue. Les premières pages m'ont déçue, je n'ai pas compris le choix des têtes de chien, de même pour la simplicité des dessins. Pour moi le pèlerinage a été un enchaînement de paysages, de couleurs... Alors les cases en noirs et blancs sans fonds, c'était dur ! Et puis cette BD est devenu une vieille amie, qui laisse le parfum du souvenir et qui donne envie de repartir.



Pour ceux qui n'ont pas fait le chemin, ils vont peut-être la trouver ennuyeuse, en effet le quotidien du pèlerin est un peu monotone. Mais c'est toute la force de l'auteur, tellement de réalisme. Oui les pèlerins ne parlent que de leurs pieds ! Oui ils mangent sans cesse ! Et puis ils marchent, marchent et marchent encore... Alors finalement cette BD est un petit doudou qui me rappelle les bons moments, les sandwichs au fromage à six heures du matin, le mal de dos, les pleurs, les rires, les échanges, les sangrias... Bref c'était un très bon moment de lecture ;)
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Un norvégien vers Compostelle

ma Liberté, longtemps je t'ai gardée comme une perle rare

ma Liberté, c'est toi qui m'a aidé à larguer les amarres

pour aller n'importe où, pour aller jusqu'au bout, des Chemins de fortune

pour cueillir en rêvant, une rose des vents, sur un rayon de lune....

ma Liberté, Georges Moustaki 1970



Souvent, dans les longues lignes droites

me vient ce premier couplet de qui vous savez

non, ces vers ne me traversent pas la tête sans s'arrêter

par coeur je le connais, Ma Liberté, je te chéris, je t'exploite



J'enchaîne les 3 autres couplets...mince la guitare encore oubliée !

Si vous la rencontrez bizarrement parée

traînant dans le ruisseau un talon déchaussé...

je m'agite , mon bâton fend l'air, je récite du Beaudelaire



Par le petit garçon qui meurt près de sa mère,

Tandis que les enfants s'amusent au parterre

Le pèlerin alléché m'accompagne, fredonne cette prière

Va l'Amigo, si t'arrive avant Nino réserve le gîte et le couvert...



Votre fille a vingt ans, que le temps passe vite

madame hier encore elle était si petite

où comment aborder sur le chemin les mémères

y a pas à dire ....mon chemin c'est la vie pépère



Tandis que Jason, nous conte son ennui

c'est vrai, pas de bol, encore jour de pluie

Le Chemin se vit, c'est un sourire, un Jour de Fête

Chez Jason ça ne respire que le mal être

Mon Chemin à moi, mon vrai Soleil

Luit nuit et Jour, c'est Compostelle ...



EN MEDAILLON sur 1er de couverture :

EISEN AWARD 2007, 2008 ET 2009



+ SURPRISE à l'intérieur 2em + 3 em de couverture

extrait véritable crédencial tamponnée oct 2015 ! :-)







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Un norvégien vers Compostelle

En dehors de toute considération religieuse, Jason entreprend de faire la route de Compostelle pour fêter ses 50 ans.

J’ai vraiment apprécié cette longue histoire et le cheminement de l’auteur. Ce n’est ni un road trip, ni une quête spirituelle, c’est un récit de voyage, un journal de route où, effectivement, ce qui ressort est plutôt monotone, avec des considérations terre à terre sur l’état des routes, des pieds, des gîtes et de la météo mais qui sont, finalement, la réalité de la plupart des randonneurs et des pèlerins.

Les clins d’œil au cinéma, à la culture populaire sont fréquents et prêtent à sourire.

On peut parfois reprocher au dessin d’être peu expressif et considérer que les têtes d’animaux augmentent la froideur des personnages. Pour ma part, j’ai toujours apprécié ce choix dans l’œuvre de Jason je ressens une grande profondeur dans la démarche par les dialogues et les monologues des personnages. Je pense avoir rarement eu autant d’émotions en lisant une BD qu’à la lecture de « Attends » du même auteur et pourtant les personnages ne sont pas plus expressifs.

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Un norvégien vers Compostelle

Un peu de déception à la lecture de cette BD dont le sujet avait pourtant tout pour me plaire.

Tout d'abord je ne suis pas fan du choix fait par Jason de dessiner les humains avec des visages d'animaux, je trouve que cela fait perdre l'expressivité des visages.

Excepté ce point le dessin est minimaliste mais pas désagréable.

L'histoire quant à elle se laisse lire sans difficulté, mais elle est racontée sans émotion, dommage...

A lire pour tous ceux qui sont attirés par le chemin, mais vraiment pas indispensable à mon sens.
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Un norvégien vers Compostelle

John part sur le chemin de Saint Jacques de Compostelle. Pour quelle raison ? aucune vraiment juste le fait d'avoir 50 ans.

Il fait des rencontres internationales le long du chemin mais son rythme de la journée reste en place. On le suit dans sa solitude de marche ....pas vraiment de réflexion sur la société juste les aléas de la météo.

Une bd témoignage qui démystifie ce parcours la en le rendant simplement humain.
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L'île aux cent mille morts

Il y a un côté décalé, avec cette île qui attire les pirates, l'école de bourreaux, un dessin faussement naïf, volontairement peu expressif, mais je ne sais pas pourquoi, j'ai l'impression d'avoir traversé cette aventure sans engouement, sans émotions, aussi impertubable que son héroïne, Gweny.
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Un norvégien vers Compostelle

Une odyssée sac au dos à l’humour sobre, brossée avec un sens impeccable de l’ellipse.
Lien : http://www.lemonde.fr/livres..
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J'ai tué Adolf Hitler

Cela faisait déjà un moment que j’étais attiré par les œuvres de cet artiste norvégien, mais, malgré les critiques élogieuses et les nombreux prix (nominations à Angoulême pour le meilleur premier album en 2003 et le meilleur scénario en 2005, Eisner Award en 2008), il y avait toujours quelque chose qui me rebutait lorsque je feuilletais ses albums. J’ai finalement craqué et comme c’est cet album qui m’intriguait le plus, j’ai commencé par celui-ci.



Déjà, la couverture et le titre prennent le lecteur solidement à contre-pied car le thème principal de l’album est une histoire d’amour. Pourtant, à la base, on est invité à suivre un tueur à gages qui accepte n’importe quel contrat sans trop se poser de questions. Si les demandes qu’il reçoit vont dans tous les sens, la dernière en date décroche tout de même le bouquet : remonter le temps pour tuer Adolf Hitler !



« – Mon boss m’avait promis une augmentation et le bureau du fond. Et qui l’a eue cette promotion !? Wagner du département ventes. Je le hais !

– Qui voulez vous supprimer, votre boss ou Wagner ?

– Les deux, c’est possible ? »



C’est au moment où notre tueur s’apprête à éliminer le Führer avant qu’il ne déclenche la seconde guerre mondiale que l’auteur nous prend à contre-pied. Il aurait pu s’attarder sur les conséquences d’un monde sans Hitler ou démarrer une course-poursuite haletante entre Adolf et notre assassin, mais non, il délaisse ces nombreuses possibilités alléchantes pour nous servir une « banale » histoire d’amour. Notre tueur va certes jusqu’au bout de sa mission, mais l’on comprend bien vite que ceci n’est plus qu’un prétexte pour nous servir une belle histoire d’amour qui traverse les époques. Arrivé à la conclusion émouvante de ce récit pourtant empli de noirceur, force est de constater que l’auteur nous a bien eu et que son approche s’avère brillante !



Visuellement, le trait épuré proche de la ligne claire de l’auteur sert admirablement le récit, tout comme la superbe colorisation de Hubert. Jason propose des personnages anthropomorphiques qui se ressemblent fortement et qui sont peu expressifs, mais cela confère un certain stoïcisme et une nonchalance à ces protagonistes qui semblent constamment détachés face à la gravité des différentes situations. Cette approche graphique minimaliste et cette déshumanisation se poursuivent au niveau des décors, des nombreux passages muets riche en non-dits et du formatage en cases identiques servies sous forme de gaufrier. Derrière la solitude des personnages, le vide apparent de leurs existences et la noirceur du monde qui les entoure, Jason parvient néanmoins à dégager des sentiments profonds, une petite lueur d’espoir et de nombreux regrets, comme souvent à la fin d’une vie… Brillant !
Lien : https://brusselsboy.wordpres..
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Un norvégien vers Compostelle

Un récit touchant et tout en retenue sur la solitude.
Lien : http://www.bdgest.com/chroni..
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Un norvégien vers Compostelle

Un carnet de pensées au cœur du chemin de St-Jacques-de-Compostelle.
Lien : http://www.bdencre.com/2017/..
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Un norvégien vers Compostelle

Plus bavard qu’à l’ordinaire, Jason choisit tout de même de mettre en oeuvre son savoir-faire en matière de mise en scène ultra-sobre et d’humour décalé, au service d’un livre qui s’avère plus proche du récit introspectif que du carnet du voyage.
Lien : http://www.bodoi.info/un-nor..
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L'île aux cent mille morts

Collaboration réussie pour deux auteurs venant d’horizons très différents : Jason, dessinateur minimaliste à l’univers décalé, et vehlmann , scénariste de séries grand public. Cette histoire délicieusement amorale est un régal.
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L'île aux cent mille morts

C'est l'histoire d'une petite fille qui s'appelle Gweny. En voulant retrouver son père elle est entrainer dans une aventure extraordinaire où elle va rencontrer des bourreaux.



J'ai aimé les personnages car ils sont très rigolos et on voit que tous les personnages ont une personnalité différentes.

Par exemple, Gweny est très maligne.



J'ai aimé l'histoire car elle suit son cour
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L'île aux cent mille morts

L’humour noir et pince-sans-rire de Jason rencontre le talent de scénariste de Fabien Vehlmann, au service d’une comédie de pirates cruelle et décalée, à lire d’urgence. Exécution !
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Chhht !

Une bande dessinée muette, en noir et blanc avec comme héros un homme mi-oiseau ou un oiseau mi-homme....

Plusieurs courtes histoires dans cet album, c'est assez désespéré. Souvent elliptique. Squelette qui suit le héros....Double à éliminer....Couple qui se fait et se défait...Solitude...

Une drôle de vie suggérée. Une BD difficile à comprendre.

Sans doute parce qu'il manquait les mots pour moi.
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Low Moon et autres histoires

Un album très ordonné, un format plutôt petit, quatre vignettes de même dimension par page, une tête de chien pour le tueur à gages, d’autres animaux pour les autres personnages, un dessin assez minimaliste, peu de dialogues. Cinq histoires d’amour impossible malgré le recours au meurtre pour conquérir ou garder sa belle… Plutôt cynique.
Lien : http://vdujardin.com/blog/lo..
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Athos en Amérique

Recueil de petites histoires décalées, très décalées, absurdes, sans queues ni têtes mettant en scène des personnages au physiques d'animaux se retrouvant dans des situations parfois étonnantes, parfois quotidiennes. Entre l'écrivain mal élevé qui se juge au-dessus de la mêlée, Athos le mousquetaire débarqué dans une Amérique contemporaine, un gangster qui s'évade, ...

Dessin très dépouillé, texte simple voire simplissime quand il n'est pas absent, c'est de la bande dessinée très particulière qui peut autant plaire que fatiguer ou laisser totalement indifférent. A vous de vous faire votre propre opinion. Moi, j'aime bien ! En plus, le bouquin est beau, format 16.5x22, dos toilé gris, belle mise en page : du beau travail.

Je ne crierai pas ici que j'ai tout compris dans ces histoires, mais à chaque fois, j'ai aimé trouver les personnages de Jason dans ces situations absurdes. Assez ressemblant à Low Moon brièvement chroniqué sur ce blog. Je ne connais pas assez l'oeuvre de Jason pour savoir si ses autres albums diffèrent, mais je compte bien remédier à cette lacune.
Lien : http://www.lyvres.over-blog...
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