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4/5 (sur 537 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Meaux , le 26/04/1972
Biographie :

Jean-Yves Le Naour est un historien.

Docteur en histoire, spécialiste de la Première Guerre mondiale et de l'entre-deux-guerres, il est professeur en classes préparatoires de sciences politiques à Aix-en-Provence.

Il est Directeur de la collection l'histoire comme un roman chez Larousse depuis juin 2009. L'un de ses essais, "L'affaire Malvy" a reçu le prix Henri Hertz 2008.

Son ouvrage "Le Soldat inconnu vivant, 1918-1942" (2002) a été traduit en anglais et en suédois ; il a fait l'objet d'une adaptation documentaire pour la télévision et au théâtre en Grande-Bretagne.

En 2011, il a obtenu le Grand prix du livre d'histoire Ouest-France pour "Les Soldats de la honte"

Il est l'auteur de nombreux ouvrages, dont "La Première guerre mondiale pour les Nuls" (2008).
Il est aussi l'auteur de plusieurs documentaires portant sur la Grande Guerre ainsi que sur l'histoire du XXe siècle, dont "Bokassa Ier, notre ami l'empereur" , réalisé par Condom Cédric, diffusé sur France 3.

son site: http://www.jeanyveslenaour.com/
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Interview de Marko et Jean-Yves Le Naour pour Le réseau comète, chez Grand Angle


Citations et extraits (166) Voir plus Ajouter une citation
- Hé, les gars ! On n'a rien touché depuis hier. Vous n'auriez pas un pétong de pain où un chicoulong de pinard ?
- Vous n'aurez rien. Vous autres du Midi vivez assez comme ça sur le dos des populations du Nord.
- Parce que vous croyez que le pain pousse sur les arbres chez nous ?
- Je dis que vous vivez d'abord de nos impôts. pour ça, vous êtes forts.
- Ouais, toujours en train de faire la sieste aussi !
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- M'sieur l'officier ! i' faut pas continuer par là ! Les Allemands vous attendent de l'autre côté des collines. i' vont vous tomber dessus !
- Tiens donc ? Vous parlez bien le français pour des Allemands !
- Ben, c'est qu'on est en Lorraine annexée ici: on parle le français.
- Arrêtez-moi ces espions: ils veulent nous dissuader d'avancer.
- Ah ben ça ! C'est trop fort !
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De ces tractations dans l'ombre du mois de juillet 1914, l'opinion n'a jamais rien su. En Allemagne comme en France, on ne parlait plus de Sarajevo depuis longtemps... Pour ceux qui savaient voir, il y avait pourtant quelques signes inquiétants. Le 20 juillet, les bourses autrichienne et hongroise dévissaient curieusement, puis la panique des marchés se transmettait à l'Allemagne, à la France et à l'Angleterre. Les projets austro-allemands fuitaient, à n'en pas douter, dans les milieux d'affaires, toujours mieux informés que les autres, et la chute des cours boursiers n'était rien d'autre que la manifestation de la nervosité des marchés détestant plus que tout l'incertitude et les rumeurs de guerre. La diplomatie, certes, ne se fait pas à la corbeille, mais la Bourse est un baromètre délicat, un sismographe des plus sensibles dont le caprices ne peut manquer de surprendre la masse des non-initiés.
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De surcroît, prétendre que Dieu a jeté l'Europe entière dans le brasier pour manifester sa mauvaise humeur contre la loi de séparation (de l’Église et de l’État) relève au minimum du péché d'orgueil. Cela ne dérange pas le chanoine Gaudeau, prédicateur de l'église Saint-Sulpice, qui explique ainsi la guerre: "La France a commis un crime; le plus grand, celui de ne plus croire, de renier Dieu. Le créateur le lui fait expier par l'invasion. Qu'elle implore son pardon, qu'elle rejette au plus vite les théories qui lui viennent d'outre-Rhin, et peut-être Dieu dans sa bonté consentira-t-il à oublier".
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1927 - Tout commence par un grand éclat de rire.
Le 25 novembre 1927, quelques jours avant la remise du prix Goncourt, le théâtre de la Michodière organise la première de la nouvelle pièce d'Eouard Bourdet, un des maîtres du théâtre de Boulevard.
Son titre, "Vient de paraître", annonce la couleur.
Cette satire jouissive du monde de l'édition raconte la bataille toute en combines pour obtenir le très convoité prix Émile Zola, gage du succès commercial ...
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Alors, je me battrais pour moi et pour toutes les autres. Je me battrais pour les humiliés, les dominés, les offensés. Parce que ce n'était pas juste et parce que j'en étais.
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Sur le plan fiscal, la droite ne fait pas dans la dentelle en dénonçant la déclaration de revenus comme une "inquisition", une "vexation", une "agression", allant jusqu'à prétendre que les agents des impôts iront dans les fermes compter les poules et les œufs, tout en se lamentant sur le suffrage universel, "la plus formidable oppression de l'intelligence par le nombre", qui pourrait bien se laisser prendre à la démagogie radical-socialiste. Avec "l'impôt sur les riches destiné à soulager les pauvres", la gauche préparerait la ruine du pays dont les pauvres seront justement les premières victimes.
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[Conrad Von Hötzendorf]: Votre altesse, pardonnez-moi, mais je n'ai pas bien compris, hier, si vous étiez favorable à la guerre contre la Serbie.
[François-Ferdinand]: Au risque de vous décevoir, général, je crois que nous n'y gagnerions rien. Que nous rapporterait la victoire ? Un tas de voleurs, d'assassins, de bandits, et quelques pruniers par-dessus le marché. Somme toute, plus de racaille encore, des pertes militaires immenses et quelques milliards de frais.
De plus, il est peu probable que nous terminions l'affaire sans être interrompu par la Russie.
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— C’est vrai, François se méfiait d’André, professionnellement parlant, et depuis que le poste avait été ouvert au recrutement, c’était pire encore. Vous comprenez, un poste fléché « Première Guerre mondiale », il n’y en aurait pas d’autre avant longtemps.
— Non, je ne comprends pas. Fléché !? Qu’est-ce que vous voulez dire par là ?
— Les recrutements à l’université se font sur des postes à profil avec un fléchage ou un intitulé, si vous voulez, assez précis. Histoire des techniques au xixe siècle, histoire de l’Espagne au xxe siècle, etc. Et là, il y avait un poste dont le profil portait sur la Première Guerre mondiale, c’est-à-dire la spécialité de François comme de Limon.
— Et si je comprends bien, le perdant n’avait plus aucune chance de se faire recruter ici.
— Tout à fait. Une université ne va pas recruter deux spécialistes du même sujet. Ça peut se faire, mais c’est très rare. Un poste avec cet intitulé, il n’y en aurait pas eu d’autre avant longtemps et pour tout dire, il n’y en aurait plus jamais eu avant le départ à la retraite de François, tout comme ce poste avait vu le jour parce que le professeur Denis Peyriac était lui-même parti à la retraite l’année précédente.
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Galtier-Boissière, lui, en est déboussolé: "Toutes ces scènes d'émeutes m'ahurissent et me peinent. J'ai l'impression que la déclaration de guerre a provoqué une sorte de folie collective; la lie de la population est brusquement remontée à la surface; mais d'honnêtes travailleurs aussi se transforment brusquement en énergumènes, se jettent au pillage, ou, faute d'ennemis à trucider, en imaginent à tous les coins de rue."
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