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4.53/5 (sur 51 notes)

Biographie :

Du haut de sa Tour, le Chroniqueur contemple et note ce qu'il s'est passé sur une planète qui, au premier abord, correspond à la planète Terre. Mais le Chroniqueur voit des choses que les humains ont négligé et n'ont pas transcrit dans leurs livres d'Histoire. Il y a non seulement une variété d'hommes bien plus grande qu'on ne pouvait le supposer (il y a des Hommes à plumes et des Hommes à peau de pierre en plus des Hommes à poils), mais aussi des elfes et des tarasques, des nains et des centaures, des lutins et des dragons. Sans parler des fantômes et des Grands Esprits. Ceux-là se livrent à une guerre mutuelle et manipulent tout le monde à leur profit.
Le Chroniqueur, épuisé, voudrait poser sa plume de temps en temps. Mais il s'est passé tellement de choses qu'il ne peut prendre de repos. Certaines histoires méritent d'être racontées. Certaines histoires DOIVENT être racontées, car en elles résident une sagesse que bien des Hommes (à poils, plumes ou autres) ont oublié.
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Source : librinova.com
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Chacun porte en lui-même dix punitions :
ignorance, tristesse, inconstance, cupidité, injustice, luxure,
envie, perfidie, colère et méchanceté.

Jean Pic de la MIrandole
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La guerre est la seule véritable école du chirurgien.

Hippocrate
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... Vérités, mensonges... Les gens n'en ont cure, pourvu qu'ils aient une belle histoire. Mais fais pas cette tête... Tu crois que les chansons de geste racontent exactement les faits ? Je m'inscris dans une tradition pluriséculaire, voilà tout... Et tu sais, les choses se sont passées encore bien différemment de ce que tu as perçu.
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Las Casas avait toujours aimé la nature, ses roches, ses plantes et ses animaux, petits ou grands. Si en Espagne, Dame Nature lui avait toujours paru être une mère généreuse, ici dans le Nouveau Monde, elle lui paraissait comme une maîtresse troublante aux pouvoirs de séduction infinis, toujours capable d'exciter les sens par quelques nouveautés exotiques. Elle lui offrait des créatures aux formes étranges et des fruits juteux aux couleurs audacieuses. Las Casas s'était lié d'amitié avec Geronimo de Aguilar. Pour lui tout comme l'ancien Franciscain, explorer ces terres c'était l'Œuvre de Dieu dans toute sa gloire. Tous ceux qui n'étaient jamais sortis d'Europe ne pouvait que saisir qu'une infime partie de la diversité de la Création.
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Une fois le Chancelier parti, François Ier continua avec ses sombres pensées. Le monde était en train de basculer. Il y avait la trahison de Bourbon, un grand noble de haute lignée, descendant de Saint-Louis. Il y avait la chute des deux verrous de la Chrétienté : Rhodes et Belgrade et les idées de Luther qui se propageaient dans le Royaume. Ce qui avait semblé solide et immuable se révélait bâti d'une poussière qu'un courant d'air se mettait à désagréger. Est-ce fameux treizième dont m'avait parlé Léonard de Vinci qui est à l'œuvre ?
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Odet abandonna tout espoir. Le mort-vivant à la flamberge allait le frapper. Voilà où et comment je vais mourir. Ces créatures échappées de l'Enfer m'y mènent tout droit. Un soldat se préparait toujours à mourir. La Faucheuse était une amie familière et Odet s'apprêtait à l'accueillir. Je mourrai transpercé par une flamberge. Belle arme. Belle lame. Ça aurait pu être pire.
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Leurs principales armes judiciaires étaient les lois somptuaires qui avaient été votées à la suite de la terrible épidémie de peste qui était entrée en Europe par Venise il y a plus d'un siècle et demi. Le malheur s'abattant sur de nombreuses maisons et les revers de fortune étant nombreux, le Sénat avait maintenu la paix civile en limitant le luxe ostentatoire des palais (du moins pour leur aspect extérieur), des habits, des bijoux, des festins et des gondoles priv. Par exemple, le nombre de perles visibles sur les vêtements et les colliers était strictement limité. L'or et l'argent étaient proscrits sur les habits. Il s'agissait que le bonheur affiché par les uns n'enfonce pas les autres dans une plus grande détresse. Ces lois avaient été maintenues car l'aristocratie y trouvait un moyen d'éviter de se faire humilier par des marchands parvenus. La décence et la modestie étaient une bonne leçon d'humilité et pouvait contribuer à faire taire des velléités de révoltes.
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.. Je... Je ne peux imaginer qu'un mage aussi puissant que vous puisse mourir...

_ Ma forme matérielle peut mourir mais mon esprit retrouvera une nouvelle enveloppe. Nous sommes plusieurs comme cela, appelés des Grands Esprits, à vagabonder au fil des siècles, depuis la nuit des temps.
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Un grand souffle balaya alors le pavillon et dans un grand cri strident apparut une lueur spectrale de la forme d'une femme, ses cheveux flottants créant une couronne hérissée autour de sa tête Elle portait une armure et brandissait une épée. Sa figure était couleur de cendre et une atroce odeur de chair brûlée l'accompagnait : le fantôme de Jeanne d'Arc venait défendre le Roi de France contre l'agression anglaise !
Un nouveau cri perçant secoua de stupeur l'assistance et dans un chaos indescriptible, tous furent pris de panique et s'enfuirent dans des bruits de vaisselle brisée de chaises renversées. Jeanne d'Arc leva son épée en scandant d'une voix sépulcrale : "Par Saint Michel, Sainte Marguerite et Sainte Catherine !" puis elle abattit sa lame sur Henry VIII.
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Alvarado avait commencé en parallèle à rassembler des objets décoratifs et religieux en or et il avait fait installer dans le Palais un atelier où ces objets étaient fondus pour en faire des lingots, plus facilement transportables. Il aimait regarder se dissoudre les idoles et les bijoux. Toutes ces figures barbares, ces motifs primitifs se transformaient en richesse à disposition des nouveaux maîtres du monde
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