Quino

Mafalda a accompagné mon enfance. Et c'est toujours avec un grand bonheur que je retrouve ce personnage, ses parents et surtout ses camarades. Bien sûr le contexte politique a bien changé (et cela peut rendre un plus ardue la compréhension de certaines allusions pour un public plus jeune), mais le propos est toujours aussi juste et pertinent. Mafalda avec son esprit vif, aigu nous livre matière à réflexion aussi bien qu'un essai sociologique ou philosophique sous couvert de petites bulles humoristiques. Du grand art pour moi. Une de mes petites madeleines de l'enfance... qui ne me déçoit jamais.

Toujours un plaisir de découvrir Mafalda et ses amis. Outre les petites blagues enfantines de la bande (amour, amitiés...), Mafalda nous parle de la bombe nucléaire, de notre Terre malade (par les politiques qui dirigent les peuples), du capitalisme et du communisme.



Une satyre de l'Argentine d'autrefois qu'on peut très facilement transposé à la France d'aujourd'hui...

Elle est gentille Mafalda, du haut de ses 6 ans, elle sait faire passer quelques messages bien sentis en nous donnant le sourire. Mais c’est un sourire un peu amer, car quel pessimisme dans ces bandes toutes plus féroces les unes que les autres.

Ce tome, qui marque à peu près les deux tiers de la vie de Mafalda est un bon opus, à lire et à relire sans modération, car même si l’on peut dater certaines bandes de 1969 grâce aux références à la première mission lunaire, beaucoup des réflexions sur la marche du monde n’ont, hélas, pas pris une ride.

C est mignon c est sympathique

Les réflexions de Mafalda amènent le sourire aux lèvres

Ce tome est axé sur les mots ou expressions pas toujours facile à comprendre pour les enfants

Il est question aussi de télévision de mappemonde de décalage horaire des notions pas toujours faciles à assimiler

Mafalda, c'est l'archétype de la bd qui n'est jamais à sa place dans les rayons. Souvent mélée au bd pour enfant c'est pourtant une série qui paraissait dans un journal en Argentine.

Mafalda est donc une petite fille désabusée, qui jette un regard acide, et souvent lucide, sur le monde, entourée d'une bande d'ami aux différents caractères qui tempère ou ajoute une bonne dose d'humour et parfois de poésie à l'ensemble.

Comme je le disais c'est une bande dessinée d'actualité, sans les bonnes références historiques (les blagues sur la guerre du Vietnam, la guerre froide et le contexte national sont légions) il est difficile de vraiment saisir certains gag, malgré cela Mafalda reste un des personnages les plus populaires de la bd... et c'est amplement mérité pour Quino.

Manger, quelle aventure! aborde la gastronomie en n' épargnant aucun de ses acteurs avec un humour tranchant et corrosif : les clients, les restaurateurs, les serveurs....La cuisine, les repas, les aliments sont des prétextes pour aborder des thématiques sociétales plus sérieuses. Autour du thème fédérateur de la cuisine, Quino invite ainsi le lecteur à se mettre à table et à interroger les problématiques qui gangrènent la société. Au menu des rires spontanés, des rires nourris et des rires jaunes! Les lecteurs trouveront dans cet album des saveurs douces amères en dégustant successivement des strips, des illustrations de pleines pages pour des effets saisissants! Pour faire passer le tout, vous pourrez siroter une métaphore bien sentie de votre petit café et de l'état! Un album dans lequel nous retrouvons tous les tanins d'un grand Quino. A déguster et à partager sans modération car il s'agit d'un grand Millésime de 1995!
Lien : http://lectures-gourmandes.f..

J'ai découvert cette BD quand j'étais tout juste ado et à peu près en même temps que Calvin et Hobbes. Et ces BD mettant un point de vue "d'enfants" sont vraiment excellentes.



Mafalda est toujours une gentille petite fille curieuse et qui n'a pas sa langue dans sa poche pour titiller et ses parents et ses amis, tout en pointant du doigt des travers de la société : guerre froide, nucléaire, Vietnam, pauvreté, inégalités sociales et j'en passe.



Dans ce tome, Mafalda passe beaucoup de son temps avec ses amis à jouer et à discuter. Tous ayants des caractères déjà bien affirmé entre l'insouciant (ou procrastinateur), l'éternel inquiet, la commère, le commercial... Mais ces enfants ont aussi leur propre problème : la rentrée des classes !

Avec ses parents, Mafalda partira aussi en vacances dans la campagne profonde de l'Argentine dans ces coins où la main de l'Homme n'a pas encore détruit le paysage et la nature et qu'il y fait bon se reposer !



Une BD qui reste toujours agréable à lire et relire.

J'ai toujours aimé Mafalda et tout le travail de Quino en général.



Enfant, je me retrouvais dans la vie de cette petite fille qui n'aime pas la soupe (comme moi), idolâtre les Beatles, regarde la TV et s'intéresse à des sujets pas de son âge.



Adulte, j'apprécie encore plus cette série qui est le reflet de l'époque de la guerre froide, fait preuve de beaucoup de réflexions politiques et philosophiques. C'est l'œuvre d'un humaniste qui met en scène la naïveté des enfants pour montrer l'absurdité de l'Humain, et je me retrouve finalement toujours à travers le regard de cette petite fille.

Mafalda est mon personnage préféré de bande dessinée. Cette petite fille trop intelligente, trop politisée, trop sarcastique, trop révolutionnaire (et trop alarmiste!) pour son âge (et en général, car même les adultes n'ont pas sa culture et sa conscience sociale!) est tout simplement craquante et irrésistible. Toutefois, je crois qu'il faut un minimum d'ouverte et de culture générale pour apprécier l'oeuvre.

Mafalda est mon personnage préféré de bande dessinée. Cette petite fille trop intelligente, trop politisée, trop sarcastique, trop révolutionnaire (et trop alarmiste!) pour son âge (et en général, car même les adultes n'ont pas sa culture et sa conscience sociale!) est tout simplement craquante et irrésistible. Toutefois, je crois qu'il faut un minimum d'ouverte et de culture générale pour apprécier l'oeuvre.

Mafalda est mon personnage préféré de bande dessinée. Cette petite fille trop intelligente, trop politisée, trop sarcastique, trop révolutionnaire (et trop alarmiste!) pour son âge (et en général, car même les adultes n'ont pas sa culture et sa conscience sociale!) est tout simplement craquante et irrésistible. Toutefois, je crois qu'il faut un minimum d'ouverte et de culture générale pour apprécier l'oeuvre.

Une BD pleine d'humour. Le rapport de Mafalda au monde et aux adultes nous fait continuellement sourire si ce n'est rire; + politisé que ces "homologues" Calvin ; Lucy, Charlie Brown.....

Si vous n'avez pas encore lu de BD Mafalda, il est temps d'y remédier !

C'est un petit personnage drôlissime : une petite fille argentine complètement décalée qui est passionnée de politique, qui a des amis barrés et des parents dépassés. Quino profite de ces caractères stéréotypés pour aborder nombre de questions actuelles.

Ces ouvrages ne se lisent pas d'une traite. De petites historiettes, courtes, permettent de lire ces ouvrages à son rythme. Je ne peux que conseiller à ceux qui ne connaissent pas de lire Mafalda. Quino, son créateur, a un humour ravageur :)

Si vous le lisez en VO attendez-vous à un dépaysement. En effet, il y a de nombreuses différences idiomatiques entre l'espagnol et l'argentin.

Si Quino est surtout connu pour son personnage de Mafalda, il ne faut pas négliger les autres dessins qu'il a produit, bien au contraire.

Ce livre en est la preuve, beaucoup d'ironie et d'humour noir dans ces planches avec ou sans paroles.

Parfois, le manque de connaissance de la culture argentine ou sud-américaine peut rendre difficile la compréhension complète de l'humour de Quino, mais cela reste rare.

Mafalda est une série de bande dessinée argentine de l'auteur Quino, publiée de 1964 à 1973. Mafalda est une petite fille bienveillante, drôle, elle aime les Beatles et déteste la soupe.

Cette bande dessinée est principalement à caractère politique, mafalda, avec sa bande d'amis tous différents et tous très drôles avec leur caractère bien établi, s'interroge beaucoup sur la gestion du monde, elle adore sa mappemonde d'ailleurs qu'elle prends soin de couvrir ou de soigner en disant que "le monde est malade".

J'ai beaucoup aimé ces bd depuis mon enfance malgré le fait que la politique ce n'est pas mon truc, les personnages y sont attachants et j'aime l'humour utilisé parfois dans des contextes pas vraiment drôles.

Détente garantie avec cette petite Mafalda !

Si on aime Mafalda, il n'y a pas de raison de ne pas aimer ce volume. Par contre, il y a une histoire en moins par page (3 au lieu de 4), c'est frustrant.



Lors des premiers opus, on s'équipait seulement : Mafalda était la seule à ne pas avoir de TV, son père fut l'un des premiers à avoir une automobile...

Ici, le monde a déjà changé : les voitures sont devenues les reines de la chaussée, au détriment des piétons, la consommation bat son plein...

C'est fou que rien n'ait tellement changé : il y avait déjà des lançeurs d'alerte, et on a fait comme si de rien n'était.



L'humour est on ne peut plus actuel

Toujours le même humour dans cette bande dessinée de Mafalda : de la politique, l'état du pays et des relations internationales, l'avenir des femmes, les inégalités et l'inflation.



Un humour qui, chez moi, fait toujours mouche. A lire ainsi que les autres tomes

Encore un chouette tome de Mafalda. Beaucoup moins de politique nationale dans cet opus que dans les premiers mais toujours de la politique étrangère, l'état catastrophique du monde, de l'anti-capitalisme et quelques petites chutes féministes.

Ca se lit avec malheureusement énormément d'actualité, rien n'a changé, et ce n'est pas le fait que cela se passe dans un autre hémisphère qui changera la donne.



Super, à lire

C'est fou comme cette bande dessinée n'a pas pris une ride ! Féministe, Mafalda critique la société et la politique de son pays argentin... Mais qui prend tout à fait écho dans notre France actuelle. Rien ne change ?

En tout cas, son humour fait mouche !

Mafalda, pour moi c’était d’abord la gamine des strips de BD qu’on lisait en cours d’espagnol, au collège / lycée. J’ai appris à apprécier ces bébés plus tard. Mafalda est une enfant qui ne pense pas comme une enfant, beaucoup trop mature et caustique pour son page, et c’est ce décalage qui est l’artifice de l’humour.



Avec Féminin Singulier, les éditions Glénat publie une sélection de planches sur le thème… bah des femmes et du féminin, comme le nom d’indique. On va donc retrouver, en plus de Mafalda, deux personnages bien connus : la maman de Mafalda, mère au foyer qui a abandonné ses études pour se marier et s’occuper de la maison ; et puis Susanita, une des meilleures potes de Mafalda, une gamine qui est obsédée par l’idée de faire un bon mariage et d’avoir des enfants.



Alors que Mafalda est très féministe, veut apprendre, travailler, être autonome, la maman et Susanita sont donc des antithèses de l’héroïne, chacune à leur manière. Elles sont peint avec un humour féroce, et Mafalda n’est vraiment pas tendre avec elles (surtout avec la mère, la pauvre… mais c’est si drôle).



Un chouette bouquin, joliment réalisé (l’objet est beau) qui met bien en valeur l’humour si particulier de Quino, à la fois sincèrement drôle et en même temps qui fait réfléchir à des sujets plus sérieux.