Citations de Tiphs (95)
« Toute énergie empruntée doit être rendue. »
- Non, persiffla-t-elle, je me suis dis que j'avais teeellement envie de faire un tour dans cette forêt infestée d'animaux mangeurs d'hommes et que tiens, si j'alliais le stupide au désagréable en m'offrant le déplaisir de ta compagnie ?
Qu'est ce qui définit la vengeance? Est-ce seulement un acte, destiné à rendre la monnaie de leur pièce à ceux qui nous ont causé du tort, qui se termine sitôt accomplie? S'agit-il d'une pensée, celle de rétablir un équilibre juste entre victimes et bourreaux? Ou est ce avant tout un sentiment, un désir né de la souffrance dont on perd le contrôle sans même le réaliser, une flamme que l'on cultive jusqu'à entretenir un brasier? Où se trouve ses limites, que peut-elle épargner? Quand finit-elle?
Être une femme n'avait jamais rien eu de simple, à terre comme en mer, quel que soit le rang social.
-J'avoue avoir peur de te quitter des yeux, Elvira.
-Je vais bien.
-Ce n'est pas parce que tu le répètes que ça deviendra plus vrai à chaque fois.
T'as raison, empêche-la de découvrir notre plus belle coutume, comme ça, quand elle rentrera chez elle, tout ce qu'elle retiendra de nous, ça sera ta sale gueule et ton caractère de bourrique. Oh et puis tu sais quoi, sors de chez moi. Tu gâches le plaisir de tout le monde.
-Comment va l'ambassadeur arschkan le plus sexy que ce monde ait jamais porté ? Ma parole, tu te laisses pousser la barbe ?
Zam éclata de rire [...] avant de râler :
-Leah refuse de décrocher d'une autre façon quand elle est de permanence à mon bureau, hein ?
-Oh, je suis sûre qu'elle le fait seulement quand elle sait qui appelle.
Cabinet de l'ambassadeur arshkan le plus sexy que ce monde ait jamais porté, bonjour, Leah à votre écoute. En quoi puis-je vous être utile ?
Ne laisse pas l'anxiété te voler la réalité [...] Cette voix-là n'est pas rationnelle.
On ne choisit pas d'où on vient, seulement ce que l'on devient. Ta vie d'appartient, Elvira, ta personnalité aussi. Tu n'as pas décidé de naître comme tu es, mais tu peux suivre le chemin que tu désires, comme tu le désires.
Tout le monde n'est pas prêt pour des changements trop radicaux et, contre eux, tu ne pourras jamais rien
-Donne-moi deux minutes, articula-t-elle péniblement.
-D'accord.
Elle ne s'attendait pas à ce qu'il accepte. Et ce fut ça, plus que tout le reste, qui la poussa à rouvrir les paupières pour le regarder.
-C'est rapide, deux minutes, chez toi.
Un lieutenant à moitié assoupi et une jeune femme d'un mètre soixante étant, bien entendu, assez impressionnants pour dissuader quiconque de tenter quoi que ce soit. Une fois de plus, la logique de la situation lui échappait, et ça la mettait sur les nerfs - Luka avait besoin que les choses aient du sens.
Ce n'est pas l'envie de te punir qui manque, Trésor, susurra Axel, mais j'ai d'autres plans ce soir. Je t'assure que tu rentreras sur l'Endeavour en donnant l'impression que tu as respecté les ordres. Alors soit tu enfiles cette chose toi-même, soit je m'en charge, mais tu n'apprécieras pas.
-Où est passée votre robe règlementaire ? [...]
-Elle se promène main dans la main avec votre bégaiement, persifla-t-elle. Vous ne les auriez pas vus, par hasard ?
-Et à en juger par ta voix qui tremble, ce plan est d'une solidité remarquable. Oh, je sais...
Axel s'approcha.
-Tu t'imagines que parce que c'est une femme, les boulets de canon vont passer à côté d'elle sans la toucher. C'est ça ?
Pour sûr. Les légendes, c'est des histoires basées sur des faits, qui traversent les âges et les nations. Les superstitions naissent des craintes des hommes, quand ils ont échoué à les expliquer. Tu saisis ?
Dire que Caleb, l'incarnation de la loyauté et de la sincérité, et cet abruti hypocrite s'étaient trouvé assez de points communs pour s'entendre au-delà du plan professionnel. Ça dépassait son entendement.
Elle fuyait les miroirs parce qu'elle avait peur. D'elle-même, de ce qu'elle devenait. Elle craignait de changer au point où tout ce qui la définissait disparaîtrait à jamais.
Toi seul décides quelle sera ta fin.