Citations de Tiphs (95)
Ton attachement est-il moins légitime que les autres parce que tu l'as rencontré plus tard ? Ta tristesse doit-elle s'arrêter quand tu as passé autant de temps à ses côtés que loin de lui ? La force des sentiments ne se mesure pas en termes de durée. Donne-toi du temps.
- Si je peux me permettre...
- Pour une fois que tu fais l'effort de demander, Leah, je t'en prie, permets-toi.
- Tu ne m'as pas vu.
- Vu, entendu, senti, c'est pareil. Depuis quand tu t'incrustes dans la tête des gens ?
- Depuis que certaines personnes viennent hurler leur frustration dans la mienne.
Par les chaussettes sales des Premiers, ne serait-ce pas ma victime favorite que je vois là ? Tu tombes à pic Alinou, j'avais justement plus personne à ennuyer.
- Commençons par là. Va dormir.
Sauf qu'elle n'y arrivait pas. [...]
- Je peux t'assommer, si tu veux. Mon aide sert aussi à ça.
- Euh, non, merci ?
- Si Reyla était vraiment coincé, il ne vous aurait même pas autorisé à le regarder devant moi.
- Les âmes soient louées pour cette incommensurable preuve d'amour, alors.
Ce n'était pas quelques égratignures et un peu de sang qui allaient la tuer, après tout.
Non, cet honneur reviendrait à Zam, s'il continuait de lacérer son cœur en se comportant comme un abruti.
- Et c'est moi ou Caleb te déteint méchamment dessus quand il s'agit de mettre son nez dans les affaires des autres ?
Le sourire de Lani devint carnassier. [...]
- Non. Caleb, lui, t'aurait demandé à quelle heure tu comptais arracher le pantalon de Zam avec les dents. Moi, j'ai la décence de ne pas citer de nom.
- Hé Leah, regarde; Zam montre ses abdos.
Sa bulle de souvenir éclata.
- Comment ?
- J'aurais dû y penser tout de suite, grommela Lani en levant les yeux au ciel.
- Il y a que c'est très, très dur de rester fâchée contre toi.
Il lui renvoya un sourire railleur.
- Tu m'en vois navré.
De nouveau, il lui tendit une main secourable et, de nouveau, Leah l'ignora. Cette fois, elle savait pourquoi : Zam ne portait que son pantalon. Elle préférait éviter de tenter le diable en s'approchant trop près de lui.
Parce qu'au bout du compte, les liens que nous tissons sont tout ce qui nous empêche de sombrer dans les ténèbres.
Caleb est un excellent combattant et un très bon professeur. Ceci dit, sa tendance à parler sans arrêt nuit à son efficacité et tu n'as pas de temps à perdre. Si tu veux des "pectoraux pareils", c'est avec moi que tu devras t'entraîner.
Quand sa vision redevint plus nette, le sourire édenté de Mama Ylda s'étirait à quelques centimètres de son visage.
- Beh alors, tu sais pas respirer correctement non plus ?
- Bien sûr que si, rétorqua-t-elle d'une voix rauque, déclenchant un nouvel accès d'hilarité chez ses camarades.
La vieille femme lui frotta énergiquement le bras avant de lui coller deux grandes claques dans le dos, son sourire plus large que jamais.
- Ca va aller. On se moque, mais on n'est pas méchants, hein. Tu finiras par t'y habituer.
𝑫𝒐𝒎𝒊𝒏𝒆 𝒕𝒆𝒔 𝒆́𝒎𝒐𝒕𝒊𝒐𝒏𝒔 𝒐𝒖 𝒔𝒖𝒄𝒄𝒐𝒎𝒃𝒆 𝒂̀ 𝒍𝒂 𝒈𝒍𝒂𝒄𝒆, 𝒂𝒑𝒑𝒓𝒆𝒏𝒂𝒊𝒕-𝒐𝒏 𝒂𝒖𝒙 𝒆𝒏𝒇𝒂𝒏𝒕𝒔 𝒂𝒓𝒔𝒉𝒌𝒂𝒏𝒔.
𝑻𝒂𝒏𝒕 𝒒𝒖'𝒆𝒍𝒍𝒆 𝒓𝒆𝒔𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒔𝒆𝒔 𝒃𝒓𝒂𝒔, 𝒍𝒂 𝒏𝒖𝒊𝒕 𝒏𝒆 𝒍𝒂 𝒕𝒓𝒐𝒖𝒗𝒆𝒓𝒂𝒊𝒕 𝒑𝒂𝒔.
Humilier un enfant déjà considéré comme un paria n'avait rien d'une victoire.
"- Sache que quoi qu'on puisse te dire, quoi que tu puisses penser, tu ne seras jamais impure ou défectueuse pour moi. Tu m'as toujours suffi et tu me suffiras toujours."
𝑰𝒍 𝒆𝒙𝒊𝒔𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒅'𝒂𝒖𝒕𝒓𝒆𝒔 𝒇𝒂𝒄̧𝒐𝒏𝒔 𝒅𝒆 𝒄𝒐𝒎𝒃𝒂𝒕𝒕𝒓𝒆 𝒒𝒖𝒆 𝒑𝒂𝒓 𝒍𝒂 𝒗𝒊𝒐𝒍𝒆𝒏𝒄𝒆. 𝑳𝒂 𝒄𝒐𝒏𝒏𝒂𝒊𝒔𝒔𝒂𝒏𝒄𝒆 𝒆́𝒕𝒂𝒊𝒕 𝒍'𝒖𝒏𝒆 𝒅'𝒆𝒏𝒕𝒓𝒆 𝒆𝒍𝒍𝒆𝒔.
- 𝑪'𝒆𝒔𝒕 𝑪𝒂𝒍𝒆𝒃 𝒒𝒖𝒊 𝒗𝒊𝒆𝒏𝒕 𝒏𝒐𝒖𝒔 𝒗𝒐𝒍𝒆𝒓 𝒅𝒖 𝒄𝒂𝒇𝒆́ ? 𝑱𝒆 𝒗𝒂𝒊𝒔 𝒍𝒆 𝒃𝒖𝒕𝒆𝒓.