Citations de Adam Silvera (489)
La vie n'est pas faite pour être vécue dans la solitude.
En refusant de vivre comme si j’étais invincible tous les jours où je n’ai pas reçu l’alerte, j’ai gaspillé tous ces hier et maintenant il ne me reste plus du tout de demain.
No matter how we choose to live, we both die at the end.
Je vois la luciole posée sur sa paume. C'est facile d'oublier ces petits insectes quand ils ne brillent pas, jusqu'à ce qu'ils vous surprennent soudain en se rallumant ; ça me fait penser au chagrin.
On ne peut changer notre destin. Vivez votre vie à 100 %, ne perdez pas de temps, foncez, affrontez vos peurs et n'ayez aucun regret.
Peut-être qu’il vaut mieux avoir bien fait les choses et avoir été heureux pendant une journée plutôt d’avoir mal vécu toute une vie.
On n'agit pas. On ne fait que réagir quand on prend conscience qu'il ne nous reste plus beaucoup de temps.
- […] On ne va pas mourir à cause de notre amour. Quoi qu’il arrive, on allait mourir aujourd’hui. Tu ne m’as pas seulement gardé en vie, tu m’as fait vivre.
Je pourrais sans doute appeler cette énergie « liberté ». Personne ne sera là pour me juger demain. Personne n’enverra de message à ses amis pour leur parler de l’ado naze qui n’avait pas le sens du rythme. Et à ce moment-là, je prends conscience à quel point c’était stupide de m’en soucier, et ça me fait l’effet d’un coup de poing en pleine figure.
J’ai perdu du temps et raté des occasions de m’amuser, tout ça parce que j’attachais de l’importance à des choses qui n’en avaient pas.
On a beau m’avoir élevé en m’enseignant l’honnêteté, la vérité peut être compliquée à dire, même quand on sait qu’elle ne fera pas de vagues. Les mots ne sortent parfois que lorsqu’on est seul. Et même là, ce n’est pas toujours évident. On se voile parfois la face parce qu’il est plus facile de vivre un mensonge.
Peut-être qu’un chagrin d’amour peut tuer.
Ta mort a fait de chacun de nous une pièce de ce drôle de puzzle qui ne s’assemble pas complètement, mais sur lequel on peut malgré tout distinguer l’image générale - deux garçons amoureux de quelqu’un qui ne reviendra jamais.
Je refuse de croire que la vie se résume à s’imaginer son avenir.
C'est la fin.Le moment où on abandonne tout espoir d'inverser le temps , le moment où on renonce à trouver un remède contre la mort, le moment où on doit vivre dans cet univers sans Théo, le moment de lui dire adieu.
Je n'en suis pas capable.Pour la plupart des gens c'est un adieu, mais pas pour moi. Jamais.
Tu te planquais vraiment de moi, Mateo. j'ai toujours voulu tomber sur quelqu'un comme toi, et ça craint vraiment que j'aie été obligé d'utiliser cette appli débile pour te trouver.
La vie entière n’est pas une leçon, pourtant on tire des leçons de la vie.
C’était pas ma faute si j’allais continuer à vivre, et c’était pas sa faute si elle allait mourir.
Elle se répète qu’elle est importante, qu’elle compte, qu’elle mérite une vie meilleure.
- J’ai peur, avoue-t-elle finalement.
- Je comprends. Frankie est terrifiant.
- Non, ce n’est pas seulement ça… J’ai peur de repartir à zéro.
[…]
- Recommencer à zéro, c’est effrayant, approuve Rolando. Mais c’est la seule manière d’avancer.
Je me penche à son oreille.
- Ca va aller.
C’est une chose que je ne peux pas promettre, mais je prierai chaque jour pour qu’elle se réalise.
C’est dingue comment le fait d’être attiré par quelqu’un se traduit à la fois par une surexcitation et un sentiment de danger, comme si ce garçon pouvait tout autant me faire du bien que du mal.