Citations de Adam Silvera (489)
Mes photos sont en noir et blanc parce que ma vie a perdu ses couleurs après leur mort.
On ne choisit pas sa famille, mais on choisit ses amis. Vous découvrirez que certaines amitiés doivent être oubliées, et que d'autres valent la peine de prendre des risques.
- Je devrais aller lui parler.
- Ça, c’est mon frérot. Rassure-moi juste que un point : tu ne penses pas qu’avec ta bite, hein ?
- Je crois pouvoir affirmer que c’est mon cœur qui parle.
- C’est pas exactement la source la plus fiable non plus…
- Je trouve que ce type renvoie de bonnes ondes. Il m’a pas l’air du genre à passer sa dernière nuit en ville avant d’aller s’enterrer dans un bunker souterrain, ni d’un mec qui s’apprête à tirer dans la foule pour le plaisir.
- J’ai toujours trouvé que tu mettais la barre vraiment bas pour les mecs.
Ça me fend le cœur de constater combien ça coûte de rester en vie quand on est en permanence en train de mourir.
Je n'ai assisté qu'à un seul enterrement. Ma grand-mère est morte quand j'avais sept ans et, le jour de ses funérailles, j'ai piqué une crise parce qu'elle ne se réveillait pas.
- […] Quand on traverse un truc difficile, les gens veulent savoir comment on va et on doit raconter la même histoire en boucle. J’en ai un peu marre de revivre ma douleur, tu comprends ?
- […] On tourne la page, on est obligés… mais on n’efface pas l’existence de quelqu’un.
C'est en survivant que j'ai compris qu'il valait mieux être en vie en ayant envie d'être mort que de mourir en ayant envie de vivre pour toujours.
Deux mecs se rencontrent. Ils tombent amoureux. Ils meurent.
- Je t’aurais aimé si on avait eu plus de temps. (Je finis par lâcher le morceau parce que c’est ce que je ressens en ce moment, et ce que j’ai ressenti pendant toutes les secondes, minutes et heures qu’on a passés ensemble.) Peut-être que je t’aime déjà. J’espère que tu ne m’en veux pas de te dire un truc pareil, mais je sais que je suis heureux. Les gens ont tout un tas de règles pour savoir au bout de combien de temps on a le droit de dire ça. Même s’il nous reste peu de temps, je ne te mentirai pas. Les gens gaspillent du temps à attendre le bon moment, malheureusement on n’a pas ce luxe. Si on avait toute notre vie devant nous, je parie que t’en aurais marre de m’entendre te répéter à quel point je t’aime, parce que je suis sûr que c’est ce qui se serait passé. Mais comme on va mourir, je peux te le dire autant de fois que je veux : je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime.
Il éclate alors en sanglots, enfin, des sanglots bruyants et saccadés, pas parce qu’il aura désormais un casier judiciaire, pas parce qu’il a peur d’aller au poste, pas même parce que Rufus va mourir, mais parce que son plus grand regret de la soirée est de ne pas avoir pu serrer son meilleur copain dans ses bras une dernière fois.
Holà, on prend pas l'ascenseur, lance Rufus. Deux Deckers qui prennent l'ascenseur ensemble pendant leur Jour Final, c'est qu'ils veulent se foutre en l'air, ou alors c'est le début d'une blague pourrie.
De la même façon que Rufus ne peut pas s’attendre à ce que je devienne immédiatement courageux, je ne peux pas m’attendre à ce qu’il devienne immédiatement généreux.
Je t’aurais aimé si on avait eu plus de temps.Peut-être que je t’aime déjà.[…]Si on avait toute notre vie devant nous, je parie que t’en aurais marre de m’entendre te répéter à quel point je t’aime, parce que je suis sûr que c’est ce qui se serait passé. Mais comme on va mourir, je peux te le dire autant de fois que je veux : je t’aime, je t’aime, je t’aime, je t’aime.
S’il te plaît, promets-moi que tu ne mourras pas avant moi. Je supporterais pas de voir ça.
-Seulement si tu me promets la même chose.
-On peut pas promettre ça tous les deux.
On a beau m'avoir élevé en m'enseignant l'honnêteté, la vérité peut être compliqué à dire, même quand on sait qu'elle ne fera pas de vagues.
La vie n’est pas faite pour être vécue dans la solitude.
- Je ne compte pas attendre qu’un opérateur m’appelle pour m’annoncer que je vais mourir. Maintenant, je comprends à quel point c’est important de vivre pleinement tant qu’on le peut.
Personne ne souhaite mourir. Même ceux qui veulent aller au ciel n'ont pas envie de mourir pour y parvenir.
Pourtant, la mort est un destin que nous partageons tous.
Personne n'y a jamais échapper.
Et c'est bien ainsi car la mort est probablement ce que la vie a inventé de mieux. C'est la facteur de changement de la vie. Elle nous débarrasse de l'ancien pour faire place au neuf.
Parfois, la souffrance est tellement ingérable que l’idée de passer un autre jour à la supporter semble impossible. D’autres fois, la souffrance agit comme une boussole pour nous aider à grandir.