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Citations de Agnès Ledig (2877)


Hervé ne savait pas qu'une goutte de couleur pouvait donner de la lumière au noir.
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Qu’entendez-vous par « Acrimonieuses Bourgeoises Mal Baisées » ? J’ai un sévère besoin d’écarter cette étiquette de mon épouse. Comprenez-moi ! L’homme est un animal fier et orgueilleux...
Je ne crois pas un instant à votre statut d’animal fier et orgueilleux. Auriez-vous rebranché l’option « baratin » ? Par contre, léchant ses blessures, ça y ressemble plus. J’espère pour vous que vous n’êtes pas trop poilu autour des blessures. ….
Je vois que vous avez vraiment besoin de vous rassurer à propos de votre épouse. Voici donc ma définition de l’ABMB : femme d’origine très aisée qui, de par sa situation financière plus que confortable, pense que tout s’achète et que tout lui est dû. Pas d’amies sincères puisque cela ne se monnaye pas, un mari qui, face aux geignements permanents de son épouse (ces derniers étant d’excellents destructeurs de libido), préfère prendre une petite maîtresse joyeuse et fauchée, qui aura tôt fait de lui prodiguer quelques soins aux allures de gâteries, tellement heureuse qu’il la sorte de temps en temps dans les grands hôtels-restaurants de la région, en évitant soigneusement ceux que sa femme fréquente. Bref. Aucune frustration matérielle, mais un désert humain qui la rend incommode et revêche. Une femme dont plus personne n’a envie, malgré le bronzage, le lifting, la manucure et le régime, parce qu’elle n’est pas intéressante, à force de désert. Et si elle arrive encore à se faire grimper dessus, ce n’est jamais avec la tendresse d’un amour sincère qui chérit l’être dans sa globalité et pas que pour son derrière. Malheureuse, donc odieuse. Mais peut-on lui en vouloir ?
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– N’y a-t-il pas toutes sortes de courages ?
– Il n’y en a qu’un… Celui d’oser malgré la peur, non ?
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Le couteau en main, il me demande si j'ai de la famille par ici. Je lui parle de ma mère, qui m'a mise au monde en oubliant de m'aimer et qui a préféré faire ses valises que la lessive pour partir je ne sais où avec je ne sais qui. J'avais six mois. Environ. Personne ne m'a jamais vraiment expliqué les circonstances.
- Et vous n'avez jamais cherché à la retrouver?
- Pour quoi faire? Elle ne voulait plus de moi.
- Certes.
- Il faut de tout pour faire un monde, y compris des femmes qui n'en ont rien à faire de leur enfant.
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Agnès Ledig
Ils étaient nombreux autour de lui, les gens qui devaient dormir sans connaître le destin de leurs proches. Dormir la peur au ventre sur l'interminable attente. Dormir sur la colère et sur la rage. Dormir sur l'injustice.
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Il y a des moments magiques aussi. Et heureusement. Quand on porte à bout de bras un enfant en difficulté qui ne sait toujours pas lire à son entrée en CE1, ni à celle de CE2, et que le dernier jour d'école, on comprend qu'il déchiffre une inscription sur le mur, en le voyant bouger les yeux et les lèvres, on oublie tout le reste, parce qu'on sait pourquoi on est là.Alors je ne me plains pas. J'aime ce que je fais. Mais oui, je travaille encore parfois à minuit, parce qu'il me tient à coeur de faire mon travail correctement et de ne pas donner raison à tous ceux qui pensent que les fonctionnaires sont des fainéants payés à se tourner les pouces et qu'ils sont trop nombreux, tels des parasites qui gangrènent la société productrice de richesses.C'est vrai, je ne produis rien. Si ce n'est des enfants qui repartent avec un peu plus de connaissances et de compétences pour entrer dans ladite société productrice de richesses, futures briques à l'édifice du PIB. Des enfants à qui j'ai appris à lire, à compter, à réfléchir, à comprendre, à qui j'ai transmis le partage avec les autres, le discernement, l'écoute attentive, un peu d'audace aussi, et surtout l'envie d'étudier.Parce que c'est d'apprendre qui donne envie de se lever le matin, non ?
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– Donc, je me demande comment vous faites votre travail en étant tête de liste du Front national. Je veux dire, les patientes un peu basanées, ou carrément noires, vous leur refusez la péridurale ?
(…)
– Et les femmes en situation irrégulière, elles accouchent dans le charter ?

P.287
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p.278 "Il existe deux sortes d'antipathiques. Ceux qui n'ont rien dans le chou-fleur et qui oublient la nécessité d'une interaction positive entre individus d'une même société pour faire vivre et croître ladite société, associant par voie de fait à l'antipathie l'égoïsme et le narcissisme, et ceux qui ont souffert et qui se protègent de cette fameuse société, en considérant que, loin d'elle, ils seront moins mal, que, sans eux, elle sera plus prospère et plus équilibrée, associant dans ce cas à l'antipathie une sensibilité et une timidité presque maladive, tentant généralement de s'évader et de compenser l'absence de relation sociale par une fuite artistique, musique, peinture, ou un profond besoin de communion avec la nature, le tout, généralement complété par un quotient intellectuel très élevé, expliquant en partie, ce comportement de repli instinctif, mais productif et riche, ce qui en fait des êtres passionnants contrairement aux choux-fleurs, mais inaccessibles, donc solitaires."
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Agnès Ledig
Savoir qu'il y a quelqu'un quelque part qui pense à vous, qui vous réserve un petit coin dans son coeur, au chaud, à l'abri de tout, c'est comme une couverture toute douce qui vous enveloppe et vous protège du froid.

( " Pars avec lui")
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Et j'avais moins peur, seule avec Babette, sous une tente plongée dans l'obscurité au milieu de la montagne déserte, que sous le même toit que mon compagnon, dans un bel appartement sous surveillance vidéo.
Parce que le danger venait de l’INTERIEUR.
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J'appelle Vanessa.
Besoin de son DÉSINTÉGRATEUR DE DOUTE.
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J'admire cette capacité qu'ont les enfants à rebondir à partir de leurs échecs. Comme si, à l'image d'un trampoline, ils sautaient sur leurs ratages permanents. Après tout, c'est en se trompant qu'on apprend à faire juste. D'autant plus juste qu'on n'est pas encombré d'un besoin de perfection.  
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C'était surtout la violence psychique .En permanence le dénigrement,les critiques acerbes, les mises en situation délicates.... Elle est arrivée à avoir honte d'elle même.
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Le temps passe et panse.
La vie grouille et débrouille.
Les braises incandescentes se consument doucement sous le tas épais de cendres froides et grises. Et puis, un jour, il y a un petit souffle, quelques brindilles, et le feu repart.
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Tu peux tendre la main à quelqu'un, mais tu ne peux pas le sortir du trou dans lequel il s'enfonce s'il ne prend pas la main que tu lui tends. A moins d'y tomber avec lui, ce qui ne résout pas les choses.
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Peut-être est-ce ce qui lui a manqué après la mort d'Irène. De chaleur humaine. Pas physique. Pas forcément. Un regard, un sourire, de la bonne humeur, un arc-en-ciel de gens tout autour de vous pour signifier que d'autres coeurs continuent de battre.
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Nous sommes la somme de nos choix mais aussi de nos non-choix. Il faut assumer, et les regrets ne changent pas le passé. Par contre ils ternissent le présent.
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Elle a la gueule de bois, d'avoir bu trop de larmes.
...
Julie ne sait même pas si elle a envie de poursuivre vers l'horizon. Elle est sur les rails, à regarder le train de la vie redémarrer, avec tous les vivants à son bord, sans être vraiment sûre d'avoir envie d'y remonter. Elle serait bien tentée de rester sur le quai avec Ludovic, encore un peu, juste un petit peu.
Allez-y sans moi, je vous rattraperai.
Peut-être...
Pas sûr...
Pas envie...
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S'il y a bien deux choses sur lesquelles l'homme n'a aucune prise, c'est le temps qu'il fait et le temps qui passe.
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- Qu'est-ce qui vous amène ici ? lui demanda la conductrice, en regardant dans le rétroviseur.
Édouard n'eut pas le temps d'élaborer une phrase qui puisse résumer sa situation abracadabrantesque.
- Il cherche des réponses, dit la vieille dame qui poursuivait le sauvetage de sa coiffe humide.
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