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Critiques de Ai Yazawa (594)
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Gokinjo, une vie de quartier - Intégrale, tom..

Ancien shojo d'Ai Yazawa, Gokinjo est certainement l'un de mes préférés de l'autrice, si ce n'est mon préféré de par les thèmes qu'il développe mais aussi sa richesse graphique. Je suis fan des designs dans cette série et je conseille à tout le monde son artbook pour les découvrir en plus grand encore !



Mais revenons un peu sur ce premier tome. J'ai été vraiment ravie de relire cette série gaie, sincère et dynamique dans cette nouvelle édition. Celle-ci magnifie le travail de l'autrice grâce à un format un poil plus grand et surtout la conservation de toutes les pages couleurs originales ainsi que la galerie de fin. C'est vraiment un régal pour les yeux ! N'oubliez pas d'enlever la jaquette ;)



L'histoire, elle, est une classique romance entre deux amis d'enfance sur le papier, mais dans la réalité elle est bien plus que ça et cela s'en ressent dès les premières pages. Tsutomu et Mikako ont toujours vécu l'un à côté de l'autre. Ils se sont toujours soutenus et aimés depuis tout petits mais à l'aube de l'âge adulte, il devient de plus en plus difficile pour eux de démêler amour et amitié. Ils sont donc très confus tous les deux et Ai Yazawa rend ceci à merveille dans un récit subtile et sensible.



Je suis d'emblée tombée sous le charme des personnages. Mikako est une douce excentrique à fleur de peau qui apporte beaucoup de mélancolie au titre. Tsutomu, lui, est le type jovial qui est pote avec tout le monde mais qui cache bien plus d'aspérités quand on y regarde bien. Ils évoluent tous les deux dans un cadre à faire rêver le lecteur : une résidence où ils sont voisins et une école prépa d'art : la Yazawa School où ils peuvent tous deux s'épanouir dans leur passion.



Cependant sous ses airs jovials, cette série est plus complexe que ça. On sent dès les premières pages une certaine mélancolie et tristesse dans le titre, comme si les personnages étaient tous à fleur de peau. D'ailleurs, au fil des pages, quand on découvre les amis et la famille de Mikako et Tsutomu, on se rend compte que c'est effectivement le cas. La mère de Mikako l'élève seule. Body Ko, pour qui craque Tsutomu au début, a connu une grosse déception sentimentale qu'elle cache derrière ses beaux sourire. Risa, la meilleure amie de Mikako, a du mal à avouer sa dépendance à son amoureux de toujours. Yosuke, l'ami de Tsutomu, n'a jamais connu l'amour et quand ça lui tombe dessus, ça n'a rien d'une relation facile. Tous ont leur casserole et tous font devoir les surmonter.



Pour cela, heureusement, ils forment une très jolie bande un peu farfelue qu'on va apprendre à découvrir au fil des chapitres. L'autrice prend son temps pour tisser des liens entre eux et dépasser le cadre de l'amour-amitié des deux héros pour nous embarquer dans une histoire plus vaste mais elle y vient joliment avec une belle idée d'Association ayant pour but de vendre leurs créations sur un marché aux puces. Même s'il n'est pour l'instant qu'à peine esquissé, j'ai beaucoup aimé l'école où ils évoluent et le cadre artistique de celle-ci. On sent que ce sont tous de vrais artistes avec le côté torturé qui va bien.



D'ailleurs ce côté très arty se retrouve implacablement dans les dessins d'Ai Yazawa. C'est une influence qu'elle revendique même et à laquelle elle donne ses lettres de noblesse. Les personnages sont hyper stylés et lookés. J'adore d'ailleurs la folie qui se dégage d'eux vestimentairement parlant. On aimera ou pas mais chaque personnage est hyper typé. Les filles ont des visages de poupées, les garçons un côté très décontracte et beau gosse classe un peu à l'ancienne. Perso, je suis fan !



Ainsi ce premier tome fut une très belle mise en bouche où l'autrice nous propose de découvrir une très belle brochette de jeunes artistes torturés qui vivent leurs passions à fond et tant pis si ça les mets au fond du trou parfois si c'est pour leur offrir des moments de grâce quand ça va mieux. Un gros coup de coeur pour ma part !
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Gokinjo, une vie de quartier - Intégrale, tom..

Probablement la série d'Ai Yazawa la plus légère que j'ai lue à ce jour (en même temps, pour l'instant je n'ai lu que Nana et Paradise Kiss... Je repars en arrière dans le temps en attendant désespérément une suite à Nana !)

On retrouve les longues jambes propres aux personnages de la mangaka, sa passion pour la mode et sa fascination pour les punks, mais dans un environnement chaleureux et familial. Le thème ambition versus couple revient, mais l'héroïne cette fois, sait bien ce qu'elle veut et c'est inspirant.

Je ne sais pas si je suis la seule à avoir cette impression, mais par comparaison à Nana et Para-Kiss, le dessin me semble plus soigné, plus minutieux...
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Gokinjo, une vie de quartier - Intégrale, tom..

A peine terminé le tome 1 que je me suis lancée sur sa suite. C'est toujours aussi sympathique notamment grâce à toutes les émotions engendrées par les histoires de famille de Mikako. J'ai adoré !



On ressent vraiment plein de choses en germe dans Gokinjo qui éclateront ensuite dans les oeuvres suivantes de l'autrice (Paradise Kiss et Nana) mais déjà Ai Yazawa a su créer un univers rien qu'à elle où elle ne se gêne pas pour faire des petits clins d'oeil à ses autres oeuvres (Marine Blue, Je ne suis pas un ange) citant des personnages, les faisant intervenir en caméo. C'est vraiment savoureux et ça donne une teinte toute particulière à la lecture quand on est fan de l'autrice.



Mais pour en revenir à Gokinjo, ce tome m'a encore plus chamboulée que le précédent. Encore plus centré sur les émotions des personnages, c'est un tome plus de drames qui nous attend, mais pour autant c'est vraiment fait avec subtilité et sensibilité contrairement à d'autres titres moins travaillés. En effet, l'autrice s'attarde vraiment à la fois sur l'ambiance si particulière qu'elle a créée et dont je parlais déjà pour le tome 1, et sur ses personnages qu'elle bichonne.



Le premier personnage qui est mis sur le devant de la scène, c'est bien sûr Mikako. Il y a d'abord ses sentiments compliqués envers Tsutomu, son ami d'enfance, qui éclatent enfin tant elle n'en peut plus de les garder pour elle, le temps d'une scène d'une rare tendresse où on voit combien leur relation est fusionnelle également. Puis intervient ensuite la raison de son trauma : le divorce de ses parents. Ce n'est pas une chose toujours bien abordée dans les mangas. On passe souvent trop vite dessus ou alors c'est surjoué. Ici, même s'il y a un petit côté rocambolesque dans la forme avec ce père photographe et cette mère mangaka aux personnalités excentriques - ce qui est un peu la touche de fabrique de la série - , l'ensemble sonne très juste, au point que j'ai versé plus d'une larme sur ses chapitres. J'ai vraiment été touchée par la détresse de cette jeune fille qui n'arrivait pas à communiquer sa tristesse de peur de blesser les autres et qui préférait se laisser ronger par celle-ci. Cependant à force de tout concentrer ainsi sur Mikako, l'autrice en oublie un peu trop Tsutomu pour le moment qui n'est vu que comme le petit ami sur qui on peut toujours compter. Il va falloir changer ça.



D'ailleurs Ai Yazawa sait aussi développer les personnages masculins avec brio. Elle le montre avec tragique triangle amoureux : Mariko - Yusuke - Ayumi, qu'on voit naître dans ce tome. Eux aussi, comme l'ensemble des personnages sont à fleur de peau avec des sentiments complexes et compliqués qu'ils ne parviennent pas bien à gérer ce qui leur fait blesser les autres sans le vouloir. Même si on pourrait parfois les détester à cause de leur égoïsme, leur côté changeant ou la peine qu'ils causent, je les adore tous les trois. Mariko me touche énormément derrière son masque de poupée. Yusuke est d'une maladresse désarmante dans cet amour qu'il n'arrive pas à s'empêcher d'éprouver. Et Ayumi est la triste spectatrice de tout ça, en mode "amour sans retour", adorablement touchante. Ai Yazawa capte comme rarement l'a fait une mangaka cette valse hésitante et maladroite des sentiments. On sent qu'ils vivent tous tout à fond en étant sur la brèche et c'est magique.



Malheureusement en mettant autant d'énergie dans ses personnages, ce que je ne peux pas lui reprocher tant elle me fait vibrer, l'autrice en oublie parfois le cadre de son histoire qui est pourtant tout aussi attrayant. En effet, notre bande de copains se lancent avec leur asso dans la vente de leur création. J'aime beaucoup les pages qui développent ce projet, en montrant toute la difficulté. D'abord ce sont encore des ados alors leur humeur fait pas mal varier les choses et leurs relations peuvent compliquer le projet. Ensuite, ils sont encore inexpérimentés et ont besoin qu'on les guide, à l'image de Mikako qui n'a pas pensé aux clients à qui elle veut vendre ses produits. Il y a donc plein de petites choses très concrètes à apprendre de cette expérience, qui fait un excellent cadre de fond aux histoires principales de chacun.



Avec ce deuxième tome, j'ai encore plus vibré pour les aventures de nos héros artistes dont décidément les sentiments collent à la peau, les emportant dans des drames qui m'ont parfois bouleversée. Ce sont certes des drames du quotidien : la jalousie, la perte d'un parent, un amour non retourné... , mais ce n'est pas pour autant que ça ne nous touche pas au plus profond de nous et l'autrice le démontre avec virtuosité !
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Gokinjo, une vie de quartier - Intégrale, tom..

Ai Yazawa s'y prend vraiment comme une chef pour nous raconter les affres de l'amour à travers le portrait de ses jeunes artistes tellement attachants.



Une fois de plus, elle nous emporte dan un tourbillon de sentiments complexes où elle démontre avec brio que rien n'est blanc ou noir en amour, que rien n'est écrit d'avance et qu'on a beau être très amoureux parfois ça ne suffit pas.



Pour mettre tout ça en scène, deux couples occupent le devant de la scène cette fois : Tsutomu et Mikako bien sûr, mais surtout Yôsuke, Mariko et Ayumi, la spectatrice plus si silencieuse. Je pense que beaucoup aimeront détester Mariko, moi j'en suis fan. Je la trouve terriblement humaine. Elle doute, hésite, se trompe mais elle essaie et se lance. C'est un personnage aux émotions complexes, qui peut avoir l'air d'une bimbo vu de l'extérieur, mais qui est bien plus profonde. Elle est extrêmement touchante et sa relation déchirante avec Yôsuke, loin de m'agacer comme elle aurait pu le faire avec ses incessants rebondissements, m'a plutôt beaucoup émue. Du côté de Mikako et Tsutomu, on est un peu en retrait dans ce tome, mais on sent bien des choses se dessiner. Mikako compte trop sur lui sans rien offrir en retour. Tsutomu est au bord de la rupture. Cela cependant une très belle relation, ancienne et récente à la fois. Mikako se sait pas encore bien gérer ce rapprochement, notamment physiquement, et c'est touchant. Tsutomu prend énormément sur lui parce qu'elle est tout pour lui, c'est adorable mais néfaste. 



Cependant Ai Yazawa ne nous propose pas que des romances superbement écrites, elle développe aussi d'autres thèmes. Après les secondes chances avec les parents de Mikako la dernière fois, place à la terrible question de l'avenir, du métier qu'on aimerait faire plus tard quand on est ado. La question est traitée avec beaucoup de subtilité et de justesse, l'autrice nous proposant plein de "modèles" différents. Il y a tout d'abord, Seiji, le nouvel assistant de la mère de Mikako, ancien élève de leur lycée, qui alors qu'il était très doué a préféré se réorienter par passion. A l'inverse, il y a Mariko, qui sent bien qu'elle n'y arrivera pas et qui préfère tout lâcher pour réfléchir à ce qu'elle veut vraiment. Les autres, eux, soit connaissent leur passion, soit la cherchent encore. Yôsuke est un peintre dans l'âme mais il avait besoin qu'on le secoue. Mikako, elle, adore la couture alors pour réaliser son rêve elle est prête à tout sacrifier. Tsutomu, lui, se cherche encore et est complexé vis-à-vis des autres. Autant d'exemples tous riches en enseignements grâce à une autrice qui n'est absolument pas dans le jugement et encore au contraire chacun de ses personnages, ce qui est superbe !



Seul point faible du titre encore et toujours pour moi, l'association Akindo qui peine à devenir quelque chose. Il faut dire qu'ils sont tous tellement pris dans leurs histoires persos que c'est dur de vraiment s'y impliquer. Heureusement que le projet de défilé de l'école arrive pour redonner ce petit coup d'entrain artistique dont j'avais besoin. Parce que si j'aime énormément suivre ces personnages aux émotions à fleur de peau, j'aime aussi les voir exister en tant qu'artistes.



Gokinjo continue donc à être un coup de foudre pour moi. Les sentiments puissants que ressentent les personnages suintent à travers les pages pour nous imprégner nous aussi. C'est déchirant et palpitant.
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Gokinjo, une vie de quartier - Intégrale, tom..

Mikako Koda est en première année de l'académie Yazawa, spécialisée dans les arts créatifs. Sa passion : fabriquer des vêtements. Son rêve : lancer sa propre marque. Elle passe son temps dans ce lycée et elle voit souvent son voisin, Tsutsomu Yamaguchi, qui est aussi son amie d'enfance.



Voilà l'histoire simple de ce manga, dans lequel on suit les protagonistes poursuivre leurs rêves, se mettre en couple, renforcer leurs amitiés, régler des problèmes familiaux, bref, vivre leurs vies.

C'est une bulle de douceur dans laquelle nous pouvons nous glisser pour oublier les soucis du quotidien. Des personnages attachants et haut en couleur, une scénographie capable de devenir poignante malgré les dessins qui peuvent paraitre vieillot au premier abord. Sorti en 1995, on peut apprécier ce retour dans le temps, où les écrans ne nous maintenait pas dans notre propre sphère pendant des heures.



Un vrai vent de fraîcheur qui m'a marqué et surtout rendu heureux, une bande de pote que je ne voulais pas quitter et qui m'ont donné moi aussi envie de me battre pour mes rêve et de revoir mes amis.



À lire si vous aimez les tranches de vies et la mode.
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Gokinjo, une vie de quartier - Intégrale, tom..

Comme prévu cet ultime opus est vraiment un énorme coup de coeur.



Tous les éléments mis en place petit à petit au fil des tomes prennent sens dans ce tome. Il y a tout d'abord le thème de l'avenir, central, qui est très bien traité avec ces héros qui à l'approche de la fin de leurs études veulent trouver leur voie. Pour Mikako, l'avenir est tracé, on s'en doutait depuis le début, mais pour Tsutomu ce fut plus compliqué et j'ai aimé la douce subtilité qui l'amène vers ce qui deviendra sa passion, sachant qu'en plus il garde ce petit truc en plus qu'il a depuis toujours. Ainsi, ce n'est plus seulement l'amour de Mikako mais il devient un personnage à part entière.



Cet avenir est traité globalement. L'autrice ne s'arrête pas au côté professionnel, elle veut surtout montrer le devenir de relation bâtie à l'âge de l'enfance et de l'adolescence. Il est ainsi question d'un sujet important, le rapport entre le couple et l'accomplissement personnel. Nous avons là, à nouveau, plusieurs modèles qui nous sont proposés. Risa ne se voit pas vivre sans son compagnon et va se débrouiller pour que tout coïncide. Mikako, elle, est bien plus indécise. Certes, elle aime et adore Tsutomu, a toujours vécu près de lui, mais son rapport à lui et différent de celui de Risa. Mikako le vit comme une dépendance. Tout son travail est donc d'apprendre à devenir indépendante pour mieux revenir vers lui une fois qu'elle aura grandi. J'ai trouvé le sujet encore une fois finement traité car l'autrice écoute chacun de ses personnages, les fait avancer, reculer, réfléchir, changer d'avis, bref elle les fait vivre ! Et tout ça, sans le moindre jugement, c'est fort ! J'ai adoré, c'était très puissant et plein d'émotions.



Après je conserve quelques petites frustrations. Au final, on aura trop peu vu Akindo et tout ce qui touche à la création artistique, du moins pour moi. C'est plus par petites touches que cela vient parsemer l'histoire alors que j'aurais adoré voir Mikako et ses amis en plein processus créatif. Mais l'histoire est ailleurs, l'autrice voulait raconter autre chose alors je lui pardonne.



D'ailleurs, ce dernier au revoir à des personnages auxquels on s'est beaucoup attaché a été fait superbement. Il y a de l'émotion, de l'amour, de l'amitié et même de l'humour. Tout au long de ses derniers chapitres, l'autrice s'amuse à faire dialoguer ses personnages avec nous, ce qui crée une proximité encore plus grande avec eux. On est vraiment triste de devoir les quitter mais ils ont évolué si joliment qu'on est également heureux pour eux. Mariko a su trouver sa voie, tout comme Yôsuke qui est vraiment devenu un artiste. Risa a fondé la famille qu'elle souhaitait. Les parents de Mikako se sont bien retrouvés. Et bien sûr nos deux amoureux ont réussi à vivre aussi bien d'amour que de leur passion artistique. Cela donne la pêche ! C'est donc un au revoir graduel qui a lieu entre eux et nous pour nous détacher progressivement et les laisser rester dans notre mémoire.



Ainsi, dans ce tout dernier tome l'autrice nous offre une fin magnifique à la hauteur de la série où ses personnages ont tous bien grandi aussi bien les parents que les enfants, une vraie leçon de vie ! Les personnages sont décidément bien attachants et l'autrice a su calmer ma soif d'eux avec un dernier chapitre qui se passe des années plus tard. Graphiquement, c'est aussi dynamique que beau. Maintenant que c'est fini, j'ai envie de relire Paradise Kiss !
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Je relis cette série presque 15 ans après ma première lecture. J'aime beaucoup les histoires d'Ai Yazawa sui excelle à mélanger romantisme, sentiments, drôlerie, burlesque et mélancolie dans une même page. Pour ce premier d'une série courte (ce qui est appréciable dans le monde du manga et de la BD) on découvre une héroïne haute en couleurs et en caractère, Mikako, étudiante en stylisme, en proie à des sentiments complexes et embrouillés envers son ami d'enfance Tsutomu. Est-ce de l'amour? Est-ce de la jalousie? Est-ce la peur de voir l'enfance partir? Tout se mélange quand la jolie Body-Ko débarque dans la bande d'amis.
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Je suis tombée par hasard sur cette série dans une boutique d'occasion et je ne regrette en rien mon achat. Il est vrai que les looks et les couleurs peuvent paraître un peu passés mais cela n'enlève en rien la qualité des dessins ni à la manière qu'a Ai Yazawa de nous raconter de merveilleuses histoires de vie. Je me suis vite attachée à tous les personnages, ils ont chacun leurs petits caractères et mimiques. J'aime particulièrement le fait qu'ils soient tous dans une école d'art et donc un peu unique dans leurs styles, ça change des lycéens et autres personnages lambdas. Je le conseille à tout les nostalgiques de Nana, fan des tranches de vies et de mode bien sûr !
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Un premier tome un peu léger, mais très sympathique, où on découvre surtout la situation et les personnages. Cela rappelle d'ailleurs le démarrage un peu mou de l'excellente série Nana d'Ai Yazawa. On y retrouve son style graphique et son humour décalé.

Un début sans prétention qui donne tout de même le sourire !
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Parce que je n'avais pas eu l'occasion de finir cette série courte d'Ai Yazawa, c'est maintenant chose faite et le proverbe dit bien que ce qui est court est meilleur. Ou un truc dans le genre. Alors que Nana s'empetrie dans des triangles amoureux qui n'en finit plus, Gokinjo, une vie de quartier reprend des personnages adultes de Paradise Kiss pour raconter leur jeunesse. 5 tomes de petit plaisir ou les déclarations les plus simples sont souvent les meilleures.
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Mikako est l'amie d'enfance et la voisine de Tsutomu, qu'elle surnomme affectueusement Singe. Ils vont tous les deux dans un lycée d'art, où la jeune fille rêve de devenir une grande styliste. Leur passe-temps favori : se disputer sur tout et n'importe quoi. Et puis un soir, Mikako surprend Tsutomu en compagnie d'une des filles les plus populaires du lycée. Cette découverte la touche beaucoup plus qu'elle ne le croyait. Mais qu'elle est donc ce sentiment étrange alors qu'elle n'est que l'amie de Tsutomu?

L'auteur de ce shojo est également la mangaka de Nana, best-seller auprès des jeunes filles (à mon goût largement surévalué). On sait donc ce que l'on va trouver dans ce type d'histoire : des rebondissements en veux-tu en voilà, des triangles amoureux, des obstacles constants qui font que les deux héros ne sortiront jamais ensemble. Je n'ai pas du tout accroché avec le style graphique choisi, trop caricatural, peu élaboré.

Et je suis définitivement insensible aux atermoiements amoureux de ce type de manga. Toutefois, je vais le prendre pour mes élèves (collège). D'abord parce que cela leur fera super plaisir. Ensuite parce qu'il s'agit d'une histoire en sept tomes et pas 36. Et enfin parce qu'il est très soft et plutôt kawaïïïï comme disent nos amis nippons, donc inoffensif pour mes amatrices de shojo.
Lien : http://ladameducdi.over-blog..
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

J’ai lu ce manga dans le cadre du baby challenge Livraddict.

J’ai eu un peu de mal à me faire aux dessins: ils ressemblent pas mal à ceux d’un manga que j’ai beaucoup aimé nommé Nana (normal, vous me direz, la mangaka est la même) mais en plus vieux. Déjà la qualité du papier n’est pas terrible, genre papier recyclé et le design des personnages change plus ou moins: surtout au niveau des lèvres, un coup elles sont pulpeuses, l’autre coup à la limite de l’effacement. Je suis incapable de mettre le doigt sur ce qui me gène, mais mon regard s’arrête systématiquement sur les lèvres, j’en déduis donc qu’il y a un truc qui me dérange avec. Et je ne parlerai même pas des membres qui sont plus des bâtons d’allumettes que des jambes ou des bras. Ce qui me fait toujours rager quant à l’image que cela donne aux jeunes.



Pour l’histoire, c’est très loin d’être original: deux adolescents, amis d’enfance et amoureux qui se voilent la face, des relations qui naviguent de disputes en quiproquos, des triangles amoureux qui se forment, se brisent pour se former à nouveau et autrement, etc…

J’avoue que ce qui joue en la défaveur de ce manga est que j’ai beaucoup de mal avec le personnage principal: Mikako. Elle est chiante, susceptible, prompte à juger et se méprendre sur les gens et leurs intentions.

Sans compter que, que ce soit les événements ou les réactions des personnages, j’ai trouvé ça ultra-prévisible.



Alors replaçons les choses dans leur contexte: ce n’était pas non plus un calvaire à lire, mais ce n’était pas non plus un chef-d’œuvre. Ça a passé le temps… sans plus.
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Amusant comme premier tome, je suis curieuse de voir la suite. J'aime toujours autant les dessins de Ai Yazawa et son style, autant dans l'écriture que dans le dessin du manga.
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Vous qui aimez comme moi le travail de la célèbre mangaka Ai Yazawa, auteure entre autre de la série Nana ou de Je ne suis pas un ange (deux séries dont il faudra que je vous parle à l’occasion), vous serez gâté avec la réédition en format deluxe de cette série.



On y retrouve tout les éléments qui ont fait le succès de l’auteure. Avec une situation de base relativement classique, deux amis d’enfance qui tombent amoureux, elle créé une ambiance propice aux questionnements, à la remise en cause et aux bouleversements.



Comme toujours, elle sait traduire les sentiments de ses personnages, leurs doutes et leurs peurs, leurs joies aussi. L’adolescence est un passage obligé et déterminant dans la définition d’un futur d’autant plus dans un pays comme le japon où la pression sociale peut être très forte. Ai Yazawa aborde avec brio ces situations familiales et amoureuses où la société peut avoir son mot à dire.



Cette série comporte 4 tomes en tout et la belle édition permet de la lire rapidement et dans une édition de qualité.
Lien : http://boumabib.fr/2014/08/2..
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Je suis fan de cette série !

Ai Yazawa est vraiment très douée pour les histoires d'amour. Elle crée avec subtilité une histoire d'adolescents en mettant parfaitement en scène leurs histoires d'amitiés et d'amour. Cette série peut rappeler un peu "je ne suis pas un ange" (d'ailleurs dans un des tomes on revoit le temps d'une scène Midori et Akira quelques années après !). L'histoire se termine en 7 tomes ce qui fait qu'elle n'est pas interminable à lire, et à la fin de cette série on ne peut s'empêcher d'avoir un pincement au cœur de quitter ces personnages!

Une histoire d'amour pétillante et fraiche ! Parfait pour l'été !
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Un premier tome qui pose doucement les bases d'un univers prometteur et surtout de personnages bien délirants et touchants.

On y retrouve la touche unique de la créatrice de Nana.
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Si mes souvenirs sont bons, Gokinjo est ma première série de Ai Yazawa. Bien avant d’avoir commencé Nana, et j’avoue que j’aime beaucoup l’ambiance qui règne dans le manga. Il respire la bonne humeur, et même si certains passages sont mélancoliques, le tout est adorable.



Nous suivons Mikako, une jeune fille pleine de vie et drôle qui est dans une école de stylisme. Flamboyante à souhait, elle est entourée de deux amies : Risa et Pî-chan, ainsi que de son ami d’enfance Tsutomu. Comme nous sommes dans un shojo, je vous le donne dans le mille, Mikako et Tsutomu ont des sentiments l’un pour l’autre mais ne sont pas capables de s’en rendre vraiment compte (alors que tout leur entourage si !). Nous sommes donc dans un shojo que je dirais type avec la vie quotidienne des héros se mélangeant à une relation que nous voyons peu à peu évoluer. Personnellement, j’aime beaucoup ce genre d’histoire, notamment pour ce qui est de l’évolution des sentiments des personnages. Et puis avec Mikako, les situations cocasses sont nombreuses, et son côté tout feu, tout flamme est vraiment agréable.



Le fait que les personnages secondaires soient aussi assez nombreux est un point positif, d’autant plus qu’ils sont déjà bien développés avec ce premier tome. Mikako, qui vit seule avec sa mère, est entourée d’une grande famille entre ses amis de l’école et les habitants de l’immeuble où elle vit. J’aime énormément ce côté communauté, une famille pas comme les autres.



Ce premier tome pose les bases et présente plus ou moins les caractères et les relations de chacun, mais c’est déjà un très bon début et j’ai hâte de poursuivre (une nouvelle fois) l’histoire de notre jeune héroïne.
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Alors que son ami d’enfance, Yamaguchi Tsutomu, commence à fréquenter la jolie Mariko, Mikako Kôda se retrouve complètement perdue dans les sentiments qu’elle éprouve.



Si le dessin des vêtement n’est pas encore au niveau qu’Ai Yazawa atteindra plus tard, on reconnaît tout de même très bien son style dans les visages des personnages et dans le thème de l’environnement choisi pour l’histoire.



C’est du shojo et c’est très convenu mais, outre le petit couple principal, j’ai eu un gros coup de cœur pour le duo entre Mariko et Yûsuke, que l’auteur a su rendre attachants.

Alors qu’il aurait été facile qu’ils ne soient là que pour servir d’obstacle à la relation entre les héros, elle a réussi à les développer et à leur donner des sentiments pour faire en sorte qu’on les comprenne et les apprécie pour eux mêmes.



Et puis dans la catégorie personnage secondaire, il y a Toku, le gérant de bat qui est totalement adorable.



Comme j’ai déjà lu Paradise Kiss, je connais la fin de cette histoire, mais ça ne m’empêchera pas de continuer à lire la suite.
Lien : https://yodabor.wordpress.co..
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Avant de connaître l’auteur, je n’avais jamais été attirée par le manga Gokinjo simplement à cause de sa couverture que je trouvais très laide… Mais après avoir lu d’autres séries de Ai Yazawa, j’ai décidé de tout de même lui donner une chance, le style dans le manga étant le même que d’habitude et pas du tout le même que celui de la couverture.



On suit donc principalement Mikako qui habite dans le même immeuble que son ami d’enfance Tsutomu qu’elle ne voit que comme un ami, se demandant ce que cela signifie d’être amoureuse. Ceci dit, elle est très jalouse des fréquentations de Tsutomu et se demande si ce n’est qu’un ami d’enfance.



jiro_nishino_17625Si ce type de mangas est principalement centré autour de la romance, j’avais apprécié les autres séries pour les personnages même et les situation qui ne se limitent pas à permettre l’histoire d’amour. Je retrouve moins cela ici même si j’apprécie certains personnages secondaires comme Jiro.



Je pense que ce premier tome mets principalement en place les personnages et j’espère donc que ça évoluera par la suite.
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Gokinjo, une vie de quartier, tome 1

Encore une fois, Yazawa transforme une smple histoire d'amour entre deux adolescents en un récit poignant et émouvant ! Retrouver des personnages de Paradise Kiss, mais aussi de Je ne suis pas un ange, n'a fait que m'enchanter davantage, additionné à son style inimitable de dessins, profonds et légers à la fois.
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