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Critiques de Aidan Truhen (59)
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Allez tous vous faire foutre

Jack Price est un dealer de coke parfaitement organisé, tout va bien pour lui. Sa voisine du dessous se fait assassiner. Il veut comprendre. C'est l'engrenage, la planète du crime va s'enflammer. Faut pas faire chier Jack Price : ''les sept démons'' vont l'apprendre à leurs dépens. Poursuites, meurtres, règlements de compte, explosions, exécutions se succèdent à un rythme endiablé, on se croirait dans Kick Bill de Tarentino.

L'écriture sous excitants (chimiques?) est hachée, parlée, embrouillée : tout le monde parle avec tout le monde en même temps, c'est la cacophonie....

Malgré l'humour décalé, c'est finalement assez ennuyeux et peu compréhensible.
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Allez tous vous faire foutre

Un caïd de la vente de cocaïne est injustement tabassé et ne le prend pas du tout. Ce roman est l'histoire de sa vengeance qui gagnera en intensité face à la résistance des agresseurs. Le titre est approprié dans la mesure où rien n'arrête le narrateur qui se pose comme victime et s'arroge tous les droits de riposte , même les plus tordus et extrêmes. Le récit nous fait voyager dans le monde interlope, celui des jackers de haut vol et des organisations criminelles internationales.



J'ai dévoré ce livre car le récit vogue de rebondissements en surprises et présente une vendetta originale. Le ton employé par le personnage qui raconte sa colère et ses ruses contribue grandement au plaisir de la lecture. Bien sûr il ne fait pas dans la dentelle, a sa morale bien à lui et affiche un cynisme plutôt machiavélique; chose sûre, il ne plaira pas à tous. De là le titre.
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Allez tous vous faire foutre

Moi qui voulais du changement après plusieurs romans de Donato Carrisi j’ai été servi !

Aller tous vous faire foutre est un livre dont la lecture change de ce que j’ai l habitude de lire.

Certains passages sont longs voir incompréhensibles, les phrases sont longues et sans ponctuation, et l’histoire et tirée par les cheveux...

Cela dit le personnage principal devient attachant, et je suis allée jusqu’au bout pour connaître la fin de l histoire.
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Allez tous vous faire foutre

Ce que j’ai ressenti :



***Absolument Déjanté!

Avec une entrée en matière aussi forte, on sent d’avance que ça va être une lecture « spéciale ». Une de celles que l’on adore ou que l’on déteste mais qui ne laisse pas indifférent! Fermez les yeux si ça pique un peu trop, ou ajouter des fleurs, comme le conseille l’auteur…Autant l’annoncer de suite, je serai de celles qui ont A-Do-Ré! Sans doute parce que j’adore l’audace et ici, elle prend une forme bien irrévérencieuse et pourtant… Il y a des pointes bien senties qui dénotent une belle forme d’intelligence à saluer, de cet auteur bien mystérieux…. Mais surtout, cette lecture a un petit côté déjanté absolument mordant, qui a su me cueillir derrière tout le côté fleuri de cette plume…J’étais morte de rire, et rire en lecture: c’est rare et précieux.



« Rien de tout ça n’a d’importance car comme j’ai dit: un homme doit tenir ses promesses sinon le monde brûle, c’est comme ça. »



***Absolument génial!

Jack Price a une personnalité…Comment dire…Il est important de savoir trouver ses mots quand lui, te les balance à la figure, sans aucun filtre…Je dirai qu’il est parfois borderline, doublé d’un c***, avec un sérieux problème de la gâchette. Jack Price est un personnage aux antipodes du Charmant, presque détestable, un criminel invétéré, mais contre toute attente, il se pourrait bien que pour une raison obscure, vous allez l’adorer, autant que moi…Jack Price nous confie ses pensées douteuses, ses actes répréhensibles , ses stratégies scabreuses, son énergie débordante, son franc-parler odieux, ses pires attaques destructrices…Et il vaut mieux pour tout le monde, qu’il dirige sa rage sur l’armée de Sept Démons bien déterminés, à lui faire payer sa curiosité…



« Je suis un type qui a saisi le message et j’ai des mots. J’ai des mots et j’ai des réponses et des émotions à exprimer, à formuler, comme de la poésie. »



***Absolument addictif!

Il y a certes ce personnage complètement barje qui nous hypnotise mais, il y a surtout, une intrigue qui tient toutes ses promesses. Les pages défilent à toute allure, tout comme ce thriller noir explosif. Aucun temps mort, mais des morts à la pelle, de l’action et des injonctions fleuries, et surtout, surtout, un humour à prendre au deuxième degré, voire plus si affinités…Vous l’aurez compris, ce n’est pas une lecture recommandable, mais bon, je vais le faire quand même: lisez-le! C’est complètement barré, et c’est hilarant!



« je ne suis pas sûr qu’être dans le même espace mental et émotionnel que M. Price soit une victoire. »







Ma note Plaisir de Lecture 9/10
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Allez tous vous faire foutre

Alors vraiment j'ai pas aimé du tout ! Chose rare j'ai du abandonné la lecture au bout d'une trentaine ou une quarantaine de pages, l'histoire en elle même n'était pas terrible et laisse promettre de belles choses. Mais c'est le style de l'écrivain qui m'a rebuté, trop chaotique et brouillonne à mon goût, j'ai du comprendre que c'est un effet voulu et cherché par l'auteur en nous plongeant dans la tête de son héro mais hélas ca n'a pas marché pour moi peut être que ce n'est pas le genre de lecture qu'il me faut pour le moment
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Allez tous vous faire foutre



Une couverture et un titre percutants et à la lecture de la 4e de couverture, je me suis dit : "bon sang, ce livre, faut que je le lise absolument !!!"



Allez tous vous faire foutre est un livre atypique, totalement barge à l'instar de son personnage principal.



Suite au meurtre de sa voisine du dessous, Jack Price interroge son quartier et ses sources afin de savoir ce qui a pu se passer. Non pas qu'il appréciait sa voisine, Jack n'aime personne vraiment... juste une curiosité et un intérêt pour son business.

Quand des hommes le passent à tabac et le laissent dans un sale état, sa curiosité devient une obsession et il commence à remuer et bousculer des personnes qui vont vite s'agacer au point de lui mettre un contrat sur sa tête. Contrat qui va être alloué aux Sept Démons, organisation de sept mercenaires sanguinaires et internationalement reconnus...

Mais Jack Price n'est pas une personne lambda et le lecteur va se retrouver plonger dans une marée de violence, d'humour, d'action et de dialogues et monologues incessants.



Tout d'abord, il m'a fallu un temps d'adaptation sur la forme du roman. Le personnage principal s'adresse au lecteur directement comme une voix off dans un film. Un peu déroutant à la base, une fois immergée dans le roman et son style, c'est un one man show de Jack Price qui part totalement en roue libre dans ses actes et paroles tout en narrant une histoire complexe et pleine de rebondissements. Un roman totalement hors norme qui rentre dans la catégorie "ça passe ou ça casse" et qui fut totalement addictif pour moi.



Un vrai plaisir coupable ce roman qui allie moments défouloirs, moments de tension et humour corrosif. Aussi bavard que certains dialogues de Tarantino, Allez tous vous faire foutre va vous emporter dans une aventure atypique où l'humanité n'est qu'un moyen de pression dont le taux de change est en totale perdition.



Une très bonne lecture en ce qui me concerne mais qui risque d'en déconcerter plus d'un mais comme le dirait si bien Aidan Truhen : Aimez-moi ou Allez tous vous faire foutre... ;)




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Allez tous vous faire foutre

En premier lieu, je tiens à remercier les éditions Sonatine ainsi que l'opération Masse Critique pour m'avoir donné la chance de découvrir ce livre. ♥



Allez tous vous faire foutre fait partie de ces bouquins avec lesquels ça passe ou ça casse. Pas à cause de son contenu (le résumé annonce assez clairement la couleur), mais de sa narration : c'est moins le bordel en ville que dans les lignes qu'on a sous les yeux ! Le texte est à la première personne, au présent, et on suit (presque) toutes les pensées de Jack Price. Sauf que la façon de penser de Jack est pour le moins chaotique. Dès le début, on se retrouve à lire des phrases interminables, souvent grammaticalement incorrectes, le genre de phrases qui vous donnent le besoin de reprendre votre souffle à la fin rien qu'en les lisant parce qu'il est comme ça Jack la ponctuation il est pas très copain avec mais de toutes façons il est vraiment copain avec personne Jack et il emmerde les règles Jack y compris celles de la langue française. Voilà. Ceci était un exemple, à vous de voir si vous aurez le courage d'affronter 277 pages dans le même genre, en semi-apnée permanente. Bien évidemment, n'importe quel autre livre écrit comme ça aurait immédiatement été qualifié de « mal écrit », mais ici, l'effet de style est volontaire et, à défaut de rendre le truc facile à lire, diablement efficace (bien que non dénué de lacunes, on y reviendra plus tard).



Bref, passé ce premier contact quelque peu rugueux avec l'ami Jack, on commence à passer outre le style d'écriture pour se plonger dans l'histoire ; celle de cet homme moins criminel que chef d'entreprise (de toutes façons, y a-t-il vraiment une différence entre les deux), baignant dans l'esprit start-up nation jusqu'au bout des ongles. Dématérialisation, externalisation, Jack gère son business proprement et quasi tout seul. Jack est un homme consciencieux, aussi est-il logique qu'il mène sa petite enquête lorsque sa voisine du dessous est retrouvée assassinée. Qu'il y ait ou non un rapport avec lui, dans tous les cas, ça fait désordre, vous comprenez. Le problème, c'est que ses questions dérangent quelqu'un et que le quelqu'un en question tient au moins autant que Jack à sa tranquillité. Des méthodes loin de plaire à l'intéressé, plus habitué aux discussions raisonnables avec billet sur la table qu'aux intimidations musclées.



Dès lors, l'intrigue bascule. Jack se venge au moins autant qu'il essaie de survivre. Il faut avoir en tête l'image de ce type en costard maigrichon bien propre sur lui, pourchassé par de vrais truands auxquels il n'est absolument pas capable de faire face, mais néanmoins décidé à leur montrer qu'on ne le défie pas impunément. A défaut d'être dangereux, Jack est intelligent et surtout très créatif. De la part d'un dealer de l'ère Uber, on ne pouvait pas en attendre autrement. Cette histoire de règlement de comptes, où le grand n'importe quoi n'est jamais très loin, où l'on se demande sans cesse si Jack, brutalement jeté hors de sa zone de confort, parviendra à s'en sortir, s'avère prenante d'un bout à l'autre. L'absence de chapitrage accentue ce côté page-turner puisque rien ne nous indique qu'on peut reposer le livre, là, maintenant. Alors, on continue à lire. D'autant que Jack ne nous déçoit jamais en matière d'inventivité, qu'il s'agisse de préparer minutieusement un piège comme une araignée tissant sa toile, ou d'improviser en une poignée de secondes. Allez tous vous faire foutre m'a, dans sa structure, beaucoup rappelé « Servir Froid » de Joe Abercrombie... mais, hélas, en beaucoup moins abouti.



… En beaucoup trop sage, surtout. Le résumé promettait le summum de l'immoralité et dans un sens, on l'a, sauf que tout ça est présenté de façon bien trop superficielle. Si les pensées de Jack s'étalent en long, en large et en travers, il n'en va pas autant des descriptions. Bilan : on peine à ressentir l'extravagance des idées de Jack tant tout ça manque cruellement de détails. Comme si on lisait un résumé gentiment censuré, que l'auteur n'avait pas osé aller au bout de son concept pourtant génial. Alors que bon, ce ne sont pas quelques détails gores qui auraient choqué le lectorat visé, au contraire, on attend de ce genre de bouquin qu'il nous mette mal à l'aise, comme ont pu le faire les descriptions dans « Les abysses du temps » de Maxime Chattam par exemple, parce que hey, c'était le contrat, c'était écrit sur la couverture... Mais non. Les scènes de sexe sont moins détaillées que dans un bon vieux Harlequin. Même la fin sonne trop bisounours pour un livre qui se prétendait aussi noir que l'encre de Chine mais qui, au mieux, atteint le gris souris.

Si Jack ne fait pas dans la dentelle, le texte, lui, reste toujours très propre. Enfin, propre dans son propos, parce que niveau narration, la confusion qui parasite les pensées de Jack et à laquelle on a fini par s'habituer plombe malheureusement complètement ce qui aurait dû être les meilleurs moments !



Reste que malgré ses défauts, Allez tous vous faire foutre demeure un thriller bien troussé et ultra original, possédant des qualités au moins aussi nombreuses ainsi qu'une ambiance unique reposant entièrement son personnage principal. Et quel personnage.



Dès lors, quelle note mettre à ce truc ? Son capital sympathie me pousserait à mettre un 7, mais difficile d'occulter la narration chaotique et terriblement imprécise, ainsi qu'un contenu finalement assez lisse derrière son enrobage subversif.



Allez tous vous faire foutre n'est clairement pas un mauvais livre, il est même très bon, seulement terriblement « spécial » ; le genre de bouquin qu'on adore ou qu'on déteste, mais qui ne laisse pas indifférent.
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Allez tous vous faire foutre

Je remercie chaleureusement les éditions Sonatine et NetGalley pour leur confiance renouvelée.



Si comme moi le nom d’Aidan Truhen ne vous dit rien, c’est parfaitement normal. C’est le nom de plume choisi par un écrivain britannique pour s’essayer au thriller. Mais alors qui est Aidan Truhen me demanderez-vous des étoiles dans les yeux et la bave aux lèvres. Au risque de vos décevoir je n’en sais foutre rien, mais je dois avouer que je n’ai pas beaucoup cherché non plus…



La première approche est plutôt déstabilisante par le style imposé par l’auteur, ou plutôt par une apparente absence totale de style. Rédigé à la première personne et au présent, on plonge directement dans la tête de Jack Prise et il nous assène ses pensées comme elles lui viennent. Brut de décoffrage, ponctuation et mise en page minimaliste en option.



Surprenant au départ, mais au fil des pages on réalise que ça fonctionne plutôt bien, à vrai dire cela s’impose même comme étant le seul choix possible pour que l’auteur ressente un minimum d’empathie pour Jack Price.



Appelons un chat un chat, Jack Price est l’archétype du parfait salaud. Amoral, asocial, égoïste, cynique… et fier de l’être ! Quand il vous expose ses théories, souvent malsaines, voire nocives, ça vous apparaît comme une évidence. Sans aller jusqu’à adhérer au propos, vous comprenez la façon dont Jack fonctionne.



Mais Jack Price est aussi redoutablement intelligent, il ne manque pas de ressources (au propre comme au figuré) quand il s’agit de sauver sa peau et de nuire à ses adversaires… Il compense l’absence de muscles par une activité neuronale en surchauffe.



Comme tout amateur de thriller, j’ai croisé, au fil de mes lectures, bien des façons de mourir, je n’irai pas jusqu’à parler de raffinement quant aux méthodes employées par Jack Price, mais force est de reconnaître qu’il fait montre de beaucoup d’originalité quand il s’agit de ses débarrasser des nuisibles.



Allez Tous Vous Faire Foutre est résolument un thriller qui ne se prend pas au sérieux et qui ne veut pas être pris au sérieux ; en ce sens le côté hautement improbable de certaines situations est assumé et l’aspect quasiment indestructible de Jack Price fait parfois penser à un univers très cartoon. C’est complètement barré, hautement déjanté et profondément amoral, mais qu’est-ce que c’est bon !



Une lecture hautement jouissive qui n’est pas sans me rappeler la saga du Bourbon Kid, l’aspect fantastique en moins. L’intrigue est tellement second degré que le déchaînement de violence passe comme une lettre à la poste.



Un scénario que ne renierait pas Quentin Tarantino et je dois dire que j’imagine sans mal une adaptation au cinéma de ce bouquin ; le résultat serait pour le moins décoiffant… âmes sensibles s’abstenir toutefois.



MON NOM EST JACK. FAITES CE QUE JE DIS, OU JE SERAI LE PRIX À PAYER !
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Allez tous vous faire foutre

Avec un titre pareil, on ne s'attend pas à des descriptions sur dix huit pages de l'océan, ni à l'introspection d'un retraité de la fonction publique d'ailleurs.

On vient pour de l'action , du loufoque, des mecs avec des grosses cojones qui font la peau à des méchants en saupoudrant le décor des restes de leurs organes .

Il y a de ça , mais pas que.

Jack Price ne se fait pas chier. A la tête d'une entreprise qui vise à sustenter le quidam en manque de poudre, il vit confortablement dans un immeuble de luxe .Manque de bol, la vieille du dessus se fait buter, il met son nez dedans et se retrouve avec des branques aux fesses.



On imagine la suite: Des meurtres , des victimes collatérales, des rebondissements, des "putain" et des putains en masse au mètre carré , un peu de cul (enfin ça y ressemblait, mais moi les électrodes j'y connais rien !) sinon , le "Allez vous faire foutre" aguicheur aurait sans doute laissé des lecteurs sur leur faim.

Bon , pas trop de surprise , mais pas non plus la purge à laquelle je m'attendais au bout de 20 pages.

Il y a des dialogues savoureux , teintés d'ironie. Un peu à la Bruce Willis , tenu en respect par 55 flingues, la tête à deux centimètres d'une cuve d'acide et qui se permet de philosopher et de provoquer ses interlocuteurs.

On s'y perd aussi un peu, le style favorisant les changements d'interlocuteurs.



Rien de génial donc, un bon coup de marketing sans doute. Moins réussi que le Bourbon Kid mais à pas à jeter avec les bouts de cervelle restant non plus.
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Allez tous vous faire foutre

La couverture, j’ai quand même collé un cœur rose sur la tête de mort. C’est d’ailleurs le conseil que donne Aidan Truhen, pseudonyme d’un écrivain anglais connu : « le mieux, c’est de le glisser dans un autre livre, avec des fleurs sur la couverture. Comme ça, quand vous rirez personne ne se fera une piètre opinion de l’état de votre âme. »



Nous sommes aimablement prévenus, ce n’est pas un polar pour grand mères, pour mamies en colère qui vous en font baver si un chien est estropié, elles qui n’ont littéralement rien d’autre à foutre.



Moralement répréhensible, et très drôle par l’emploi d’un vocabulaire à la Giordano pour parler de crimes et de drogue. Un certain ton ingénu constate par exemple que « en cette époque éclairée, nous n’avons pas tout à fait réglé la question du racisme dans le monde et les policiers blancs aiment encore souvent avoir l’occasion de faire chier les personnes noires ou basanées. »



Répréhensible, et apparemment innocent : il n’est plus question de bien et de mal, le héros, Jack Price, bon, anti héros si vous préférez, enfin le narrateur est un dealer de cocaïne à haut niveau. Une autre association vient contrarier ses plans, il tue ou veut tuer toute la bande. En réalité, l’histoire importe peu, ce qui est drôle ce sont les commentaires, style je cherche un accord entre nos deux intérêts, car il en va de mon évolution de carrière, bing, je tue.



Avant de tirer il se fait tirer dessus par des professionnels qui se sont introduits « par erreur »chez lui. Bien sûr il désapprouve et essaie de faire partager sa désapprobation générale. Car, lui, il a beau être un dealeur de cocaïne, ce n’est pas son tao les manières précipitées, voire grossières des tueurs. Pas du tout, car il préfère la négociation, en homme raisonnable il se satisfait de la justice réparatrice …mais pas toujours facile. Le déplorable dans l’affaire, c’est le manque de communication. « C’est comme si ils ne voyaient pas que j’ai un point de vue légitime et que celui-ci doit être pris en compte dans nos discussions pour que nous puissions passer outre ce mauvais moment et avancer ensemble dans une harmonie nouvelle ».

Il est réglo, le Jack, il donne le choix à son adversaire, pour qu’il n’y ait pas de désaccords éphémères mais regrettables. Mais, bing.



Il deale et a ses propres moyens, basés sur le non intérêt que tout le monde a sur le monde qui l’entoure. Si tu paies, le portier ne demande pas ce qu’il y a dans le lourd carton, et le pourboire signifie vas te faire foutre. Qu’est ce qu’il y a dans le carton ? Rien à branler.

Basé aussi sur le cryptage des données, le brouillage de ses téléphones, le secret de ses investissements ( pas de cash, pas de bitcoin, pas de kugerrand non plus. Pas d’argent, en fait)



Tout à fait non-recommandable, immoral, se moquant de choses aussi nobles que l’honneur, l’amitié, le mouvement hippie, le développement personnel, vraiment iconoclaste, et à la fois, par la manière de raconter, complètement candide et apparemment dans son bon droit, celui de continuer à vivre parmi d’autres hyènes que lui, et d’essayer grâce à son extrême intelligence de non seulement gagner, mais de les exterminer(gentiment, hein, la violence, c’est pas son truc, il l’a déjà dit) Jack nous balade dans une histoire sans grande finalité, sauf ses commentaires.



Un autre dealer a été condamné pour, en plus, avoir couché avec une groupie qui n’a en fait que dix sept ans. « Je suis choqué, dit Jack, je vous le dis choqué de découvrir que des gamines de dix sept ans se tapent des musiciens de rock. Nous devons mettre un terme à cette folie ou notre société disparaitra dans un feu nucléaire car comme nous le savons c’est à ça que mène inévitablement l’orgasme féminin adolescent.»



Et puis, il y a les riches, quand on dit riches, oh, ceux qui s’ennuient, quel pays vais je acheter se demandent-ils ? et qui se heurtent à des complotistes écolos antiaméricains , qui ont le culot de s’opposer à ce qu’une de leurs compagnies d’énergie fossile brûle quelques villages perdus au fond du Venezuela.



Le monde, selon Jack, ce sont les lanceurs d’alerte qui se cachent des sociétés, les sociétés qui se cachent des impôts, les politiciens qui se cachent de la presse et les journalistes qui se cachent des dictateurs et des flics, pas les bouffeurs de donuts à la papa, ceux qui comptent passer aux infos le soir.

Bref, ce n’est vraiment pas un polar pour votre grand-mère mais pour moi qui suis grand-mère, oui, grande lecture.

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Allez tous vous faire foutre

Jack Price mène tranquillement un petit trafic de cocaïne bien rodé. Tout est parfaitement bien organisé et Jack n’est pas le genre d’homme à jouer les Parrains. Mais quand sa vieille voisine du dessous est assassinée, Jack s’inquiète pour lui et veut savoir ce qui a pu conduire la vieille dame à se faire abattre dans son propre appartement.



En fourrant son nez dans une affaire qui ne le regarde pas, Jack déclenche la fureur de quelqu’un qui engage les Sept Démons pour le faire taire. Mais Jack n’est pas du genre à se laisser exécuter.



Il faut toujours se méfier de l’eau qui dort.



J’ai plusieurs fois au cours de ma lecture pensé à une sorte de course poursuite à la Pulp Fiction. J’ai ri aussi. Souvent.



Mais l’écriture m’a donné beaucoup de mal. La rédaction ressemble au flot de pensées ininterrompu du narrateur. J’ai déjà du mal avec le langage « parlé ». Alors le langage pensé…



En résumé, une expérience pas mauvaise mais je manquais peut-être un peu de cocaïne pour l’apprécier pleinement.



A lire sur un échafaudage.


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Allez tous vous faire foutre

Vous l'aimerez ou vous la détesterez, pour ma part cette lecture m'a fait passer un très bon moment !



Jack Price est un dealer de cocaïne de qualité, ayant des principes et se cachant derrière une identité des plus banales. Mais un jour, sa voisine du dessous est froidement exécutée, et lorsque Jack commence à se renseigner pour trouver l'assassin, il se fait sauvagement tabasser. Peu après, il apprend avec surprise qu'une personne a engagé les Sept Démons pour le tuer, un groupe de criminels organisés extrêmement doués, à tel point qu'ils parviennent toujours à leurs fins. Mais Jack Price n'a pas l'intention de se laisser faire; sous ses dehors calmes et insouciants, il n'attendait qu'une bonne excuse pour libérer la fureur qui l'habite... et cette excuse est désormais toute trouvée ! Pour contrer les Sept Démons qui le poursuivent, il va devoir en devenir un en se faisant le justicier de sa propre cause.



Le style de cette histoire est savoureux, les personnages ont une psychologie étudiée et les évènements s'enchaînent sans temps mort; idéal donc pour se détendre... enfin, si c'était le genre d'histoire qui détend. Mais c'est plus un livre d'action, un récit agressif montrant la rage de vivre et de vengeance d'un homme qui devient inquiétant dès qu'il ne se pose plus de limites. Tout à fait le genre de roman "ça passe ou ça casse". Autant vous dire que j'ai franchement adoré cette histoire incisive, furieuse, tout en restant drôle. Le personnage principal est attachant, autant que le Raymond Reddington de la série TV "Blacklist": il fait de mauvaises choses mais on ne peut s'empêcher de l'aimer.

Difficile de ne pas penser à Tarantino (mentionné sur la quatrième de couverture) devant l'utilisation de la violence dans ce récit, presque comme un acte banal, nécessaire; ou encore aux frères Coen (je pense particulièrement à "The Big Lebowski"), dans la manière d'être du héros né dans les années 70 et dégageant une nonchalance, une coolitude à (presque) toutes épreuves; il y a un côté vintage qui ressort de ce livre.

La narration est la force majeure du roman: Jack fait le récit de ce qui lui arrive dans une sorte de monologue qui dure jusqu'à la fin; il y parle notamment des problèmes actuels de ce monde tout en ne manquant pas de déceler les avantages qu'on peut parfois y trouver, s'exprime sans langue de bois sur des sujets sensibles comme le racisme, l'homophobie, mentionne la modernité et autres choix de vie tels que le véganisme... Il revient donc sur tout un tas de sujets tout en continuant d'essayer de sauver sa peau; et ce qui marque le plus, c'est la ponctuation - ou plutôt le désir volontaire de l'auteur de mettre très peu de virgules et aucun guillemets et autre tirets lorsque dialogues il y a - et le phrasé du héros qui résulte de ce monologue et m'a tout de suite fait penser à Renton/Ewan McGregor dans "Trainspotting" (vous avez peut-être déjà entendu l'extrait "Choisir la vie" ?).

Si je fais beaucoup référence au 7e art, c'est que, finalement, ce roman à un côté cinématographique qui m'a vraiment plu.



Immoral mais captivant, je conseille ce roman aux amateurs et amatrices des films et réalisateurs mentionnés plus haut, ainsi qu'à celles et ceux qui voudront adorer un personnage infréquentable !
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Allez tous vous faire foutre

Hello cher lecteur, toi qui ouvres ce livre, saches qu’il s’agit bien plus de quelques lignes noircies sur du papier. Tu t’apprêtes à pénétrer dans la tête de Jack Price. Qui ça dis-tu ? JACK PRICE : un homme d’affaire solitaire en costard cravate qui mène son entreprise à la baguette et en toute discrétion.

Un peu dans le bâtiment, un peu dans l’import-export et même dans l’épilation intégrale, être narco-trafiquant implique d’avoir plusieurs cordes à son arc et une certaine classe.

Un bel appart, des clients fidèles un flic dans la poche, des employés compétents et discrets, Jack est un mec heureux. Enfin du moins il l’était jusqu’à ce que sa voisine, une vieille bique maquillée comme un camion volé, se fasse violemment expédier ad patres. Ça ce n’est pas bon pour les affaires et ça contrarie Jack. Mais bon une petite contrariété ça se gère. Par contre quand Jack se fait exploser le pif par une bande de gorilles body buildés sa patience fait place à un tsunami. Exit le criminel en costard cravate. Lâchez les chevaux, bienvenue le psychopathe branché sur mode « je-buttes-tout-ce-qui-bouge-vous-m’emmerdez-et-allez-tous-vous-faire-foutre !

Je vous avais prévenu, dans la tête de Jack Price, c’est le bordel, mais à un point que tu n’imagines même pas cher lecteur.



Tout d’abord, c’est plein de gros mots : allergiques au langage fleuri, passez votre chemin ou vous risquez l’overdose.

Ensuite c’est complètement, totalement, résolument immoral : à ceux qui croient encore au code d’honneur des criminels ou aux gros durs au cœur tendre ce livre n’est pas pour vous non plus : ce n’est pas un conte fées on a dit !

Surtout c’est … crade. Scènes de crimes hallucinantes avec sang et fluides organiques en tous genre sur les murs et partout ailleurs et modes opérationnels euh… peu conventionnels. Donc lecteur si tu n’as pas le cœur bien accroché oublies ou reste prêt des toilettes.

Et puis c’est aussi légèrement décousu dans la tête de Jack. Les psychopathes sont durs à suivre pauvre lecteur, attends toi à être un peu paumé.



MAIS ! Si tu te laisses porter et que tu dépasses le 1er degré il se peut que tu ne sois pas si mal dans la tête de ce vieux Jack. Tu pourrais même être sensible à certains côtés de sa personnalité.

Son humour noir par exemple, les amateurs du genre vont s’éclater.

Il y a aussi son côté politiquement incorrect et « je fais voler en éclat le monde des Bisounours hypocrites ». Pour ceux qui aiment la provocation.

Sans oublier sa logique et son raisonnement impossibles à suivre. Eh oui cela a au moins l’avantage de te surprendre lecteur, jamais tu ne pourras deviner ce qui va suivre (ou alors je te conseille fortement quelques petites visites chez un psychiatre. Si si j’insiste.)

Et sa répartie alors ! Sans oublier son coté irrévérencieux. Il n’y a rien à attendre de Jack c’est un connard égoïste et parfois et bien c’est reposant de ne rien attendre des gens.



Et si tu ne le lis pas pour Jack ce livre peut être pourrais-tu tenter l’aventure pour les autres personnages : immoraux, complètement cintrés, imprévisibles, improbables et tous psychopathes évidemment.



Provocant et politiquement incorrect ce livre ne plaira pas à tout le monde, loin de là. Pour moi ce fut un bon moment de détente, de rigolade et de « oh non il a pas osé ! Trop fort ! »



A toi de voir ami lecteur où sont tes limites, te voilà prévenu.



Ah oui petit bonus : les braves gens qui n’aiment pas que … et qui découvrent la couverture du livre et son titre te regarderont comme si tu étais un gros barbu tatoué avec des cicatrices partout et prêt à les braquer. Perso ce n’est pas souvent que ça m’arrive et ça m’a bien fait marrer !
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Allez tous vous faire foutre

Jack Price est un dealer de haut vol et accessoirement un connard fini. Un jour, il apprend que sa voisine qui réside dans l'appartement du dessous a été assassinée. Il ne la portait pas vraiment dans son cœur (d'ailleurs, en a-t-il un ?) mais il décide de mener l'enquête parce qu'un meurtre si près de chez lui, ce n'est pas du tout bon pour les affaires. Mais quand on gravite dans un monde illégal et qu'on se fout de la morale, il se peut qu'il arrive des noises. En fouinant un peu trop, Jack Price va réveiller les Sept Démons.



« Allez tous vous faire foutre » est un roman très clivant, qui ne vous laissera absolument pas indifférent. Ceci dit, la couverture et le titre donnent tout de même le ton du roman et c'est ce qui m'a attirée. Pourtant la lecture a été terriblement laborieuse, comme l'impression d'avoir survolé ce roman. Le personnage est détestable, arrogant, immoral et ça pourrait faire son charme aux yeux de certains lecteurs mais pas aux miens. Et pourtant, j'aime l'humour noir, les personnages que l'on adore détester, ceux qui se foutent de tout et de tout le monde. Je pense que j'ai été grandement déstabilisée par l'écriture où les pensées et les dialogues se fondent, sans forcément de retour à la ligne ou de pause. C'est un déversement de pensées, de paroles qui se suivent et qui m'épuisent.



Ce n'est pas pour autant que je déconseille ce roman, je pense vraiment qu'il peut trouver preneur et j'ai lu bon nombre de critiques qui vont dans ce sens. Juste une petite mise en garde, réfléchissez avant de le commencer, ne vous laissez pas avoir par cette couverture très attirante, comme cela a été mon cas. Mais si vous êtes adepte du genre, il y a vraiment moyen de s'éclater à la lecture.
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Allez tous vous faire foutre

Du cinéma contemporain, j'affectionne particulièrement deux réalisateurs. Quentin Tarantino et Guy Ritchie. Ils ont un talent certain pour peindre des portraits de paumés au bord de la rupture couplé de dangereux sociopathes. Dont on se prend d'affection. Je n'irai pas jusqu'à dire auxquels on s'identifie. Quoique. Le tout sur une bande son rock et planante. Un cocktail hautement addictif;



J'ai retrouvé cette douce folie aromatisée d'hémoglobine sous la plume échevelée d'Anonyme. Point de drogue mais du Bourbon et de la bière en guise d'essence, pour un feu d'artifice de foutraque et politiquement incorrect. Le genre de lecture qui me fait éclater de rire seule dans les transports en commun. D'autant plus seule, que la couverture gracieuse d'Allez tous vous faire foutre d'Aidan Truhen est le meilleur moyen d'obtenir une place assise pour son sac à main : "Jack Price est à la cocaïne ce qu'Über est au transport. C'est un criminel en col blanc, parfaitement organisé, avec une force de vente décentralisée et un produit de marque. Quand sa voisine du dessous se fait tuer, façon exécution, Jack doit savoir pourquoi. C'est une simple question de business et de sécurité personnelle, mais quelqu'un n'aime pas qu'il la pose. La preuve : les Sept Démons, probablement les sept personnes les pires de la terre, ont été engagées pour le liquider. Grosse erreur. Énorme erreur. Parce que maintenant Jack n'est plus obligé de se contenir. Il n'a plus aucune raison de faire profil bas, aucune raison d'obéir aux règles. Cette histoire raconte donc ce qui se passe quand un groupe de mercenaires internationaux s'en prend à un type relax et du genre bavard qui est en fait complètement barje."



Jack Price. L'anti heros élégant. Tout en discrétion et distinction. Un parangon de péchés en col blanc qui se mue en psychopathe quand sa vie est sous contrat d’exécution. Sept mercenaires aiguisés comme des lames de couteaux qui ont maille à partir avec ce fieffé gourgandin, qui sème le chaos par ses méthodes peu orthodoxes et très imaginatives. Le règlement de comptes prend ici toutes ses lettres de noblesse dans cet aventure des 7 méchants et du psychopathes en goguette.



Le traitement de l'intrigue est unique en son genre. Un récit d'une traite par un narrateur omniscient, aux phrases concises et à la ponctuation lapidaire. Une lecture haletante sans vraie fil directeur si ce n'est que découvrir pour quel raison un gougnafier à dessouder la paisible vieille voisine. Le postulat de base est littéralement improbable. et c'est ainsi qu'on rentre dans la tête d'un véritable barjo en littéral pétage de plomb au niveau de sa personne. Le pire dans tout cela ? C'est que je me suis amusée comme une petite folle.



Allez tous vous faire foutre d'Aidan Truhen est un ovni littéraire qui m'a ravie autant que régalée. Je n'avais pas autant ri d'absurde dans une lecture depuis longtemps. Amateur d'humeur noir, ce roman est fait pour vous. Âmes sensibles s'abstenir.



Bonne lecture barrée à vous !
Lien : http://lesjolismotsdeclem.co..
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Allez tous vous faire foutre

J’avoue que j’ai acheté ce livre juste sur le titre, autant par cette sentence provocatrice que pour ce que j’allais y découvrir. Malheureusement, malgré une certaine addiction à la lecture du roman, je n’ai pas eu ce que j’attendais. Bien disjoncté au demeurant, avec des personnages bien secoués, je n’ai pas eu l’occasion d’aller me faire foutre. Même si le style narratif n’est pas courant, c’est tout de même un bon divertissement, tiré par les cheveux, très régulièrement, à la lecture rapide et sans questionnement.



Petit résumé par Jack Price le personnage principal. « Donc il y a quelque temps la femme qui vivait en dessous de chez moi a été assassinée façon exécution. Ça ne me plait pas car c’est mon immeuble, non que j’en sois le propriétaire mais j’y vis. Ce genre de chose me rend nerveux vous voyez ?

Je vois.

Bon OK du coup je pose quelques questions pendant mon temps libres. Je suis normalement un dealer de cocaïne haut de gamme, une petite opération moderne, presque sans la moindre conséquence… » Il faut croire que sa curiosité va lui devoir d’être la cible des 7 démons, l’équipe d’assassins la plus impitoyable du monde. Mais, ils ne savent pas que Jack Price est plus fou qu’eux.



Du rythme, de l’action, surtout du délire pour un écrivain, Nicholas Cornwell, plus connu sous son nom de plume de Nick Harkaway. Cet écrivain britannique de science-fiction et de fantasy est aussi connu pour avoir écrit des romans policiers, dont « Allez tous vous faire foutre », sous le pseudonyme Aidan Truhen. Il me reste à découvrir ses autres facettes, ou alors la suite !



❓Connaissez-vous d’autres livres avec un titre provoc ?


Lien : https://jmgruissan.wixsite.c..
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Allez tous vous faire foutre

A part avoir perdu mon temps, je n'ai rien ressenti devant cette lecture. Ah si de l'ennui ... beaucoup d'ennui ... Pourtant il m'avait été chaudement recommandé par une libraire qui le comparait au Bourbon Kid. Mais alors rien à voir, strictement rien à voir ... déçue à un point

C'est long, trop long, le style est compliqué (du moins pour moi) on saute du coq à l'âne à toutes les pages. Pourtant à la base l'histoire est séduisante.

Un magma de la cocaïne se lance dans une enquête afin de découvrir pourquoi sa voisine du dessous, une vieille mégère oubliée de tous, à été assassinée. Mais voilà, en posant trop de questions et en mettant son nez là où il ne faut pas, les ennuis ne font qu'arriver et ils se nomment les sept démons. Une bande de tueurs à gages psychopathes réputés être les meilleurs. Mais voilà, notre personnage principal n'est pas mal non plus dans le genre psychopathe et il faut dire que sa connaissance des combines issue de son trafic de drogue va bien lui sauver la mise.

Mais en gros c'est du grand n'importe quoi.

J'avais lu une critique sur le Bourbon Kid, le dernier volet, où un Babeliote disait que l'auteur se foutait ouvertement de nous en écrivant n'importe quoi et bien je reprends cette idée pour la transposer sur Allez tous vous faire foutre. Pour moi un vrai navet
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Allez tous vous faire foutre

Totalement addictif. Totalement immoral. Mon coup de cœur de 2019.

Imaginez un psychopathe qui vous raconte ses exploits les plus morbides. Imaginez maintenant que vous rigolez à chacune de ses blagues. Impossible me direz vous ? Parce que vous êtes une personne bien sous tout rapport. Et si ce n'était pas le cas ?



Certaines mauvaises langues soulignent l'absence totale de syntaxes. Mais franchement qui s'en souci?
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Allez tous vous faire foutre

Du malotru au déchu au pire tordu, culture de la violence qui saigne et qui suinte dans toute sa splendeur, point de candeur ni ambiguïté, turpitude du borné zélé. « Eh bien elle a récemment accepté un poste dans une petite firme indépendante, firme qui a par coïncidence été engagée pour négocier mon retrait d’une certaine discussion. Leur position était ce qu’on pourrait appeler tranchée quant à la continuation de mon existence donc j’ai protesté. », passage à tabac résumant bien l’esprit vaillant mais déjanté mais coké d’« Allez tous vous faire foutre » d’Aidan Truhen. Cœur sensibles s’abstenir !
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Allez tous vous faire foutre

Une écriture à part, un livre à 100 à l'heure , drole et violent. Super
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