Aiden Thomas

C’est le 2e roman de l’auteur que je lis et même ressenti que pour Cemetery Boys : c’était sympa à lire mais rien d’exceptionnel et il y a de bonnes idées mais ce n’est pas assez creusé. Par contre, faut bien avouer que le bouquin est juste magnifique !



C’est une réécriture de conte sur Peter Pan et Wendy. On se trouve 5 ans après leurs aventures. Wendy a tout oublié après avoir été retrouvée dans la forêt et elle est traumatisée. Ses frères John et Michael n’ont jamais été retrouvés. C’est donc une histoire bien plus sombre que le conte pour enfants. Wendy est effrayée constamment et a une vraie frousse des bois. Son personnage et ses frayeurs sont bien traités je trouve.



Peter Pan est aussi différent de celui qu’on connait mais si Wendy ne le découvre qu’au fil du temps, nous on comprend très vite les enjeux et les secrets cachés. Il n’y a qu’un seul mystère que je n’avais pas vu venir enfin plutôt comment cela s’était passé. Malgré tout, c’est un roman qui se lit très rapidement et qui reste assez agréable à lire.

Avant d’aller plus loin, je tiens à souligner le magnifique travail réalisé par les éditions Sabran sur cette édition collector reliée. Entre le jaspage de toute beauté, la gravure sous la couverture, la jaquette à l’ambiance inquiétante et intrigante et les beaux ornements introduisant les chapitres, les lecteurs en prennent plein la vue…



Je n’ai jamais lu la version originale de Peter Pan, mais gardant en mémoire la version Disney, probablement édulcorée, j’avais très envie de découvrir cette réécriture au ton mélancolique. Il faut dire que Wendy vit depuis plus de 5 ans avec un terrible et puissant sentiment de culpabilité. Mais comment pourrait-il en être autrement ? Il y a 5 ans, elle et ses frères ont mystérieusement disparu. Sauf que si elle a été retrouvée 6 mois plus tard, ses deux frères n’ont depuis plus jamais donné signe de vie. Une disparition inexpliquée empêchant tout travail de deuil que ce soit pour Wendy, qui ne se souvient de rien, ou ses deux parents, qui ne semblent plus être que l’ombre d’eux-mêmes.



J’ai d’emblée été touchée par cette lycéenne qui ne désire rien d’autre que de retrouver ses deux frères, dont elle était très proche, et enfin reprendre une vraie vie de famille. À cet égard, si j’ai compris le déchirement ressenti par ses parents, j’ai eu beaucoup de mal à comprendre leur comportement vis-à-vis de Wendy. Surtout le père qui semble s’être totalement enfermé dans son chagrin sans considérer que sa fille a besoin de lui. Heureusement, Wendy peut compter sur son travail de bénévole au sein de l’hôpital où exerce sa mère pour se sortir de ce cadre familial pesant, et sur sa meilleure amie Jordan, dont j’ai beaucoup aimé la personnalité et la bienveillance. J’aurais adoré que son rôle soit plus important, Jordan étant un peu la définition de l’amie parfaite, celle prête à vous écouter sans jamais vous juger.



L’univers de Wendy se retrouve de nouveau bousculé quand de nouvelles disparitions d’enfants frappent la ville. Et si le passé se répétait ? Une question à laquelle Wendy va devoir d’urgence répondre pour espérer retrouver les enfants disparus et, l’espoir ne l’ayant jamais quittée, ses deux frères. Et pour ce faire, elle n’aura d’autre choix que de s’allier au jeune homme mystérieux et déstabilisant qu’elle a bien failli écraser : Peter Pan. Un Peter Pan dont on retrouve la personnalité joviale, lumineuse et le côté taquin et optimiste qui offre un contraste saisissant avec Wendy. J’ai beaucoup aimé la manière dont l’auteur s’est approprié ce personnage, ce dernier étant bien moins insouciant qu’on pourrait le penser.



Avec lui, et même si l’on reste dans notre réalité, c’est tout un monde merveilleux et fantastique qui se dévoile, petit à petit et par procuration, à notre héroïne et aux lecteurs. Un monde du possible et de l’imagination dans lequel il suffit de penser et de croire pour vivre des expériences fabuleuses. Aiden Thomas souligne avec une incroyable force le pouvoir de l’imagination, mais il ne néglige pas le versant plus sombre de l’esprit, lieu de toutes les peurs et de ces pensées négatives qui gonflent et enflent jusqu’à prendre une proportion difficile à endiguer. À cet égard, le travail sur l’ombre et une ombre en particulier est saisissant et amené avec une belle perspicacité. L’ombre sert de catalyseur et de déclencheur mais elle brille surtout par sa force symbolique.



Page après page, l’auteur a construit une ambiance sombre et inquiétante entourée de mystère à l’image de la forêt, personnage à part entière du récit. Une forêt dans laquelle on n’ose pénétrer de peur de ne pouvoir en ressentir, mais qui nous attire inexorablement par les réponses qu’elle semble détenir. Une relation d’attirance/répulsion se développe ainsi entre la forêt et Wendy, créant une certaine angoisse à mesure que l’on comprend que pour découvrir la vérité, la jeune fille n’aura d’autres choix que de se mettre en danger. Cette ambiance, qui nous tient sous sa coupe, est renforcée par une multitude de détails et de faits étranges, qui soulèvent des questions dont on a ardemment envie d’obtenir les réponses.



Pourquoi Wendy a tout oublié de ces 6 mois avec ses frères loin de ses parents ? Que penser de ses rêves étranges, de ses dessins qu’elle gribouille frénétiquement sans même le réaliser ? Que penser de cet arbre qui l’appelle et l’inquiète en même temps ? Plus on avance dans le récit, plus le suspense s’intensifie et plus l’on sent qu’il devient urgent de résoudre l’enquête autour des enfants disparus. Une enquête qui poussera Wendy dans ses retranchements et dans une effrénée quête de souvenirs et de vérité. Car, en fil rouge, se pose encore et toujours la question de la disparition des frères de Wendy. Je dois reconnaître que j’avais rapidement anticipé la grande révélation, l’amatrice de thriller en moi ayant tilté sur certaines informations, mais l’impact n’en demeure pas moins fort, très fort.



La fin est d’une grande puissance émotionnelle au point que je dois reconnaître avoir sorti la boite de mouchoirs, même si ce n’est pas pour la raison à laquelle, j’aurais, de prime abord, pensé. Si certains éléments s’agencent d’eux-mêmes, l’auteur ne tombe pas dans la facilité, jouant autant sur le fantastique que l’humain. Sont ainsi évoqués des thèmes forts autour de la mort, du travail de deuil impossible quand la vérité nous échappe, des pensées négatives et de leur puissance destructrice, de la difficulté de grandir et d’avancer quand tout vous tire vers le passé… Mais si Les Disparus du Pays Imaginaire est imprégné d’une aura de perte, il l’est aussi d’espoir et de renouveau. Et puis, la relation entre Wendy et Peter Pan permet d’alléger un peu les moments plus durs, tout en restant dans une zone qui prouve que l’auteur a veillé à la cohérence de sa réécriture.



Un auteur dont le style devrait plaire aux adolescents sans rebuter les lecteurs plus âgés. Sa plume se révèle, en effet, assez travaillée et immersive pour stimuler l’imagination de chacun, et jouer avec les zones d’ombre tapies dans le recoin de notre esprit. Certes, certains événements auraient pu être abordés avec peut-être plus de consistance, mais l’émotion est présente et le travail sur la psychologie de Wendy et de Peter Pan convaincant.



En conclusion, avec Les Disparus du Pays Imaginaire, Aiden Thomas nous propose une puissante et convaincante réécriture de Peter Pan reprenant les éléments principaux du conte pour nous en offrir une version mélancolique, mais jamais pesante. Ici, la tristesse côtoie l’espoir et se heurte à l’incroyable capacité de résilience d’une adolescente qui s’est construite dans l’ombre des absents, et malgré l’absence des vivants dont la vie semble en suspens. L’auteur nous prouve ici sa capacité à susciter un engagement émotionnel fort de la part des lecteurs, en plus de stimuler très fortement leur imaginaire grâce à un vrai talent pour le mystère et le suspense, et une plume jouant à merveille sur les peurs ancestrales communes et les espoirs les plus intimes de personnages attachants.
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J'ai vu des avis très différents et plutôt mitigés sur ce roman et je suis tout à fait d'accord sur le fait qu'on peut trouver que c'est un peu long, mais pour moi c'est un coup de cœur



Bien qu'assez sombre en comparaison de l'histoire offerte par Disney, cette version de Peter Pan est assez fidèle au conte de base sur certains aspects que je garderais secrets pour ne pas tout dévoiler et gâcher la surprise.

En tout cas, ce livre a su attiser ma curiosité et, lors de sa découverte, me tenir en haleine tout du long. Je n'ai pas réussi à décrocher et j'avoue même avoir eu une petite larmichette sur la fin. Même si je m'y attendais un peu, ça m'a brisé le cœur. Par contre, je n'avais aucune idée du comment et la révélation ne rend les évènements que plus tragiques encore. De même pour les éléments qui relèvent plus de la magie de l'univers de Peter Pan plutôt que de la réalité. J'ai bien aimé la manière dont l'auteur a mis tout ça en place.



J'ai trouvé que le mélange fantastique / réalité était bien amené et que malgré ses nombreux questionnements du début sur le garçon, le duo que forme Wendy avec Peter fonctionne assez bien. Nous avons droit à des moments d'insouciance, d'autres mignons quand certains sont carrément angoissants.



Je n'ai pas ressenti d'attachement particulier envers les personnages, néanmoins, je n'en ai pas été gênée sur ce roman. Je pense que je me suis davantage concentré sur l'intrigue, le rôle de Peter et le lien que Wendy pouvait avoir dans toute cette histoire pour réellement m'attarder sur le caractère des personnages et définir si je les aimais ou non.



Je suis vraiment contente d'avoir renouvelé l'expérience de lire Aiden Thomas, moi qui n'avais pas été totalement convaincue par Cemetery Boys. Là, j'ai été comblée, autant par l'histoire, l'univers qu'il a tout autour que le style d'écriture.

Merci à mes parents pour ce beau cadeau de Noël, car, la version reliée est juste sublime

Yadriel, jeune transidentités latino, habite avec sa famille dans un cimetière à East L.A. Le jour des morts va bientôt arriver, le jour où il va enfin revoir sa mère, morte l'an dernier, seule personne de la famille à l'accepter pleinement. Il y a plein d'amour dans sa famille, mais l'acceptation est plus dure, sauf peut-être de son Tio Catriz, seul membre de cette famille de brujx à n'avoir aucun pouvoir.

Yadriel veut être accepté comme brujx et non comme bruja et passe donc seul avec sa meilleure amie sa cérémonie des quince qui consacrera son pouvoir. Au même moment son cousin Miguel meurt, sans que personne ne le retrouve.

Yadriel et Maritza partent de leur côté à la recherche de Miguel mais trouvent Julian, visiblement décédé depuis peu. Entre quotidien et fête des morts, la recherche de l'assassin les amène à se surpasser et à renverser l'ordre naturel des choses.

Un roman fantastique sympa sur l'acceptation dont j'ai adoré l'ambiance. Je n'arrêtais pas de penser au film Encanto des studios Disney : un héros qui ne trouve pas sa place dans une famille formidable.

Pour commencer, c’est un livre très très agréable à lire. L’écriture est fluide et légère, on ne voit pas les pages défiler ! C’est aussi très facile de se représenter les personnages, les décors, les scènes et l’énergie qui s’en dégage. J’adorerais que ce roman soit adapté parce que je trouve qu’il ferait un très bon film 👀



J’ai beaucoup aimé les personnages principaux. La dynamique entre Yadriel, Julian et Maritza est géniale et ajoutée à leur humour et leur bienveillance, ça vous donne un trio qui vous fait sourire et vous gonfle le cœur d’amour ❤

Au travers de son histoire, Aiden Thomas soulève plusieurs problématiques et sujets importants. Il est évidemment beaucoup fait mention de la transidentité puisque Yadriel, le protagoniste, cherche à gagner sa place de brujo au sein de sa famille qui reste très rigide et accrochée à ses traditions.



Maintenant, pour ce qui est de l'intrigue, j'ai été assez déçue… La disparition de son cousin ne prend finalement que peu de place dans l’histoire, alors que les personnages sont censés être inquiets et à sa recherche. Entre le début et la fin du roman, les protagonistes évoluent et avancent beaucoup sur le plan relationnel (à notre plus grand plaisir ❤) mais pas dans leur enquête. Alors même que des éléments permettant de deviner la fin nous sont très vite donnés… J’avoue que j’avais parfois un peu envie de crier sur notre petit trio pour qu’ils ouvrent les yeux sur ce qu’il se passait sous leur nez. Et donc le dénouement final, bien que dynamique et intense était trop prévisible et a mis trop de temps à venir pour que je puisse l’apprécier pleinement.



Je pense que le but de ce livre et ce qui est à retenir n’est pas tant son intrigue fantastique que les messages qu’il transmet. Et c’est ce qui fait que j’ai tant aimé le lire malgré tout. On ressent vite que la place revient principalement aux personnages, à leur évolution et leur volonté de bousculer les normes pour un environnement enfin plus inclusif.

↪En bref, malgré cette déception au niveau de l’intrigue, j’ai tout de même passé un très bon moment à le lire et j’aimerais beaucoup lire d’autres de ses romans.
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Il me tardait de lire ce roman et c'est enfin chose faite. Je m'attendais vraiment à un coup de coeur et finalement, même si c'est une chouette lecture, ça n'a pas été le cas. ça l'aurait été si l'intrigue et le déroulement avaient été un peu plus consistants. Ici, j'ai souvent eu l'impression que l'auteurice faisait du remplissage. Du remplissange plaisant et intéressant, certes, mais du remplissage tout de même, avec énormément de passages qui n'apportent pas grand-chose à l'histoire ou même à l'univers, mais participent plutôt à poser l'ambiance. J'aime bien les ambiances bien caractérisées hein, mais c'est encore mieux quand ça se fait de manière plus naturelle, avec une réelle utilité pour le récit. Bref, voici le principal défaut de ce roman à mes yeux.

Les autres défauts sont si minimes qu'ils ne méritent pas vraiment d'être mentionnés (et en plus je crois qu'ils sont surtout dus à la traduction), et à part ça ce roman est vraiment plein de qualités, avec mention ++ pour les personnages, tous si attachants chacun à leur manière, pour la culture brujx dans laquelle Aiden Thoman nous plonge avec tant de facilité et de fluidité et pour la grande bienveillance avec laquelle plein de thèmes différents et importants sont abordés.

Voilà, même si ce n'était pas la lecture épatante à laquelle je m'attendais, ça reste une lecture chaleureuse et douillette qui fait du bien.

--- L’influenceuse influencée ? ---



La première fois que j’ai entendu parler de Cemetery Boys, c’était sur les réseaux sociaux. Et tout le monde annonçait un titre plus que prometteur ! C’est pourquoi, quand les éditions ActuSF m’ont offert la possibilité de le recevoir en service de presse, je n’ai pas hésité bien longtemps. Un grand merci à la maison d’édition pour l’envoi !



Alors, après lecture, quel est mon ressenti ? Ai-je eu raison de me laisser convaincre ? Oui, même si je pense que l’histoire m’aurait plu davantage il y a quelques années. Quoi qu’il en soit, cela reste un très bon roman YA, avec des personnages lumineux, des thématiques actuelles et une touche de fantastique pour relever le tout !



--- Quand le récit tarde à se mettre en place ---



J’ai peiné à rentrer dans l’histoire, je l’avoue. Sans être complètement inutiles, les débuts sont un chouia trop longs selon moi. Je pense que l’auteur a voulu bien faire : poser le cadre culturel, présenter les héros, expliquer les difficultés auxquelles est confronté Yadriel en tant qu’adolescent transgenre. Ces informations sont cruciales, toutefois j’aurais préféré qu’elles soient dévoilées au fur et à mesure de ma lecture, d’autant que je m’attendais à un rythme plus haletant suite à la disparition d’un personnage.



Ce n’est qu’au bout de 200 pages que j’ai réellement accroché, et quel soulagement ce fut !



--- Un roman own voice ---



Avant d’être un roman fantastique, Cemetery Boys est un message d’espoir et de tolérance porté avec conviction par Aiden Thomas. En effet, ce dernier a connu les mêmes questionnements et rencontré les mêmes obstacles que son héros, car lui aussi se sent homme dans un corps de femme. Et c’est à travers le prisme de l’imaginaire qu’il a choisi d’exprimer cette opposition.



Alors que tout le désigne bruja, une femme capable de soigner, Yadriel sait au plus profond de lui-même qu’il est un brujo. Il est donc destiné à communiquer avec les esprits. Mais comment l’expliquer à sa famille qui se heurte aux apparences ? Comment imposer sa nouvelle identité sans briser les liens ? Pas simple, en vérité !



Ainsi, même si elle n’est pas au centre de toute l’histoire, c’est cette partie – que l’on sent authentique – qui apporte un vrai plus, permet un attachement sincère envers Yadriel et l’emporte sur les quelques bémols que j’ai pu relever.



--- Une plongée dans la culture mexicaine ---



Transportée à Los Angeles, elle participe énormément à l’ambiance du roman. C’est un mélange de rites, de cérémonies, de plats traditionnels et… de magie !



Chez Yadriel, tout le monde peut voir et entendre les esprits. Pour agir néanmoins, Notre Dame la Mort doit reconnaître le statut de brujo. Voilà justement l’épreuve à laquelle se prépare notre héros au début du roman.



Ça vous étonne si je vous dis que c’est l’un des aspects du roman que j’ai préféré, même si j’aurais souhaité qu’il soit un peu plus approfondi ? Non, bien sûr ! Ce qui m’a attirée dans ce roman, c’est bien sa dimension fantastique !



--- N’ai-je pas évoqué quelques bémols ? ---



À mes yeux, le scénario comprend des maladresses, des coïncidences heures et même des facilités. Il s’agit cependant d’un roman jeunesse, la complexité de l’intrigue n’est donc pas une priorité. Et je vous rassure, l’auteur ne prend pas ses lecteurs pour des idiots !



Mais, tandis que l’accent est mis sur l’urgence de la situation, nos héros prennent le temps d’aller en cours, de se reposer, de discuter, de se chamailler même. Bref, j’ai ressenti comme des moments de flottement où il ne se passait pas grand-chose, alors qu’il était impératif d’agir.



En outre, l’histoire n’est pas à l’abri de quelques clichés. Heureusement, Aiden Thomas en démonte certains pièce par pièce, et tant mieux !



--- Des héros lumineux ---



Accaparée par les lenteurs du début, je n’ai pas tout de suite vu le potentiel des personnages. Et pourtant, il est énorme ! Rapidement, je me suis prise d’affection pour Yadriel, adolescent plein d’humanité et de courage.



Ce fut moins évident avec Julian. Pour tout vous dire, je le trouvais trop fougueux, trop cliché même, pour être crédible. Aiden Thomas est toutefois parvenu à inverser la tendance en le complexifiant davantage ; il lui a offert un passé, un caractère plus nuancé et un brin de douceur qui émerge de temps à autre.



J’ai donc fini par adhérer à ce duo de héros dont la complémentarité ne fait aucun doute. Seul défaut : leur relation évolue trop vite. Parfois, j’avais l’impression que le scénario n’était qu’un prétexte pour les obliger à s’allier, qu’il se pliait maladroitement aux exigences de l’auteur. Perturbant, néanmoins j’ai vite oublié ces désagréments pour suivre leurs péripéties !



Quant aux personnages secondaires, ils sont à la fois intéressants et bien creusés. Je pense surtout à Maritza, meilleure amie de Yadriel, jeune fille au caractère bien trempé et végane confirmée, ainsi qu’à l’antagoniste dont j’ai trouvé les motivations pleines de sens.



--- Un mot au sujet de la romance ---



Parce qu’elle a lieu dans un contexte particulier que je ne peux vous exposer sans vous spoiler, elle a su m’emporter. Je n’ajouterai qu’une seule chose : j’aime les histoires d’amour impossibles, car j’espère toujours qu’elles deviennent possibles !



--- Un dénouement explosif suivi de quelques longueurs ---



Le rythme s’accélère sur la fin, et c’est une bonne chose ! J’ai dévoré les chapitres, agréablement surprise par la conclusion de ce récit haut en couleur. Avec le recul, je me dis que j’aurais dû deviner certaines choses mais, en fait, non. J’ai préféré me laisser porter jusqu’au final, et ce fut un vrai régal.



Par contre, j’ai trouvé « l’après » dénouement beaucoup trop long, un peu comme les débuts. À l’évidence, Aiden Thomas apprécie la précision dans les messages qu’il souhaite transmettre, toutefois je pense qu’une fin plus courte aurait mieux servi le roman.
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Cela faisait déjà un moment que je voulais le lire et je l'ai enfin sorti de ma PAL. J'ai eu un gros coup de cœur pour ce roman Young Adult ! J'ai tout d'abord adoré le worldbuilding inspiré des traditions sud-américaines notamment mexicaines au sujet des célébrations autour de la mort (Notre-Dame de la Muerte) et le culte rendu aux morts les 31 octobre et 1er novembre. Cela donne beaucoup de profondeur au récit puisque les personnages principaux sont fortement influencés par ces pratiques.



Ces traditions permettent aussi d'aborder la transidentité, thème que j'ai peu l'habitude de lire en littérature. En effet, Yadriel est rejeté par sa communauté et par son père (dans le roman, pas en raison de son orientation sexuelle mais plutôt parce qu'ils considèrent qu'une personne assignée de sexe féminin à la naissance ne peut devenir brujo). Il va donc devoir se battre pour se faire accepter comme il est. Ce roman est donc un ode à la tolérance, à la bienveillance et à l'acceptation de soi.



Merci aux éditions ActuSF de me l'avoir envoyé en service presse, il y a un petit moment déjà.

Une réécriture de peter pan qui m’as convaincu. Peter pan est loin d’être mon disney préféré mais cette réécriture est une tuerie. Un bon thriller fantastique comme je les aimes, des personnages attachants ( hormis le père que je n’ai pas trop aimé) mais le reste wow.



Plonger dans un récit ou des enfants disparaissent, peter pan grandi, son ombre est maléfique et Wendy cherche à tout prix à retrouver ses petits frères.



Franchement n’hésitez pas

Aujourd’hui je vous parlerai de Les disparus du pays imaginaire de Aiden Thomas chez De Saxus ! Premier livre de leur catalogue que je lis grâce à la recommandation de ma cop’s Lucie et franchement j’ai adoré cette revisite ! Attention même si on retrouve des éléments de l’histoire de notre enfance, le fond n’a rien à voir !

Wendy Darling disparue 5 ans plus tôt avec ses deux frères a été la seule retrouvée des trois. Le mystère plane toujours sur ce qu’il s’est passé et ce que ses frères sont devenus… cependant de nouvelles disparitions inquiétantes ont lieu dans sa ville et cela ne fait que renforcer la peur de la jeune fille. Elle doit se souvenir pour aider à retrouver les disparus et en même temps levé le voile sur sa mémoire défaillante ! Pour cela elle va faire équipe avec Peter, un jeune garçon sorti de nulle part mais qui lui est étrangement familier. Wendy va devoir faire la part des choses entre réel et imaginaire pour affronter son passé et son présent…

Wendy est discrète. En effet elle essai de passer inaperçue devant les regards inquisiteurs et parfois accusateurs. Seulement elle aussi aimerai savoir ce qui est arrivé à ses frères mais elle ne se souvient pas… ses peurs viscérales et sa culpabilité vont se jouer d’elle tout le long de l’histoire et elle va devoir prendre sur elle à de nombreux moments ! J’ai trouvé son personnage intéressant car elle est en questionnement constant. Malgré sa fragilité et ses angoisses elle a su se montrer courageuse.

Peter quant à lui est un jeune homme insouciant. Cela s’explique par le fait qu’il est beaucoup plus jeune à la base et qu’il n’a pas peur de grand-chose. Cependant il se retrouve catapulté dans le monde de Wendy pour aider à retrouver les enfants disparus et mettre un terme aux enlèvements. Au fil de l’histoire c’est un Peter beaucoup plus soucieux qui se révèle, mais il ne déroge pas à ses devoirs. Même si son implication est évidente j’ai aimé en savoir plus sur lui et son vrai rôle au fil de l’histoire.

J’ai beaucoup aimé découvrir Peter pan sous une autre facette. On est loin du pays imaginaire comme on s’en souvient enfant. Il y a une dimension beaucoup plus sérieuse et beaucoup plus sombre. Les personnages secondaires comme les parents de Wendy, par exemple, appuient énormément cet aspect du récit. Même si j’ai trouvé parfois quelques longueurs qui me donnaient l’impression de tourner en rond, j’ai vraiment accroché à l’histoire ! J’avais envie de retrouver les enfants, de savoir ce que Wendy avait vécu, de comprendre où tout cela menait ! J’ai aimé les choix de l’auteur concernant le rôle de chacun et la direction qu’a pris l’histoire à la fin. J’ai même versé ma larme pour tout vous avouer ! Alors si vous n’avez pas encore découvert cette histoire et qu’elle vous tente n’hésitez plus c’est vraiment un super moment de lecture !
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C’est une des sorties que j’ai le plus attendu de l’année! Peter Pan est mon Disney préféré, Je porte un amour si fort à Peter Pan, je ne saurais trop vraiment l’expliquer mais je l’aime d’un amour inconditionnel. Alors lorsqu’un réécriture pointe le bout de son nez, je ne peux qu’être enthousiaste à l’idée de le lire. Mais alors ce roman là! Je ne sais pas pourquoi je l’attendais avec encore plus d’impatience. J’étais tellement mais tellement excitée à l’idée de le lire. J’aimerais pointer la beauté de l’édition collector. Les éditions Sabran ont fait un travail remarquable il faut bien l’avouer. Je suis si ravie d’avoir un si beau livre dans ma bibliothèque, il est incroyable et c’est un des plus beaux livres que j’ai pu voir! Bref, tout ça pour dire que ce roman est plus que magnifique!



Ça fait très longtemps que je veux découvrir la plume d’Aiden. J’en ai beaucoup entendu parler sur les réseaux et j’avais vraiment très envie de découvrir ses romans. Je suis ravie d’avoir enfin pu le découvrir, qui plus est avec ce roman ci! J’ai dévoré le roman tant sa plume m’a plu. Elle est fluide, elle est addictive, bref, elle est parfaite à mes yeux. J’étais clairement à fond dans l’histoire tant sa plume m’a captivé. De la première à la dernière, j’étais clairement à fond dans ma lecture. C’est le premier roman que je lisais mais certainement pas le dernier, j’en ai d’autres dans ma PAL et il me tarde déjà de retrouver sa plume!



Dans ce roman, lorsque des enfants disparaissent dans la petite ville d’Astoria, tous les regards se portent sur Wendy… Il y a cinq ans, Wendy a été portée disparue avec ses deux petits frères. Elle sera retrouvée au bout de six mois, seule, dans les bois ! Quelques années plus tard, deux enfants disparaissent à nouveau, rappelant à Wendy de sombres souvenirs. Alors qu’elle rentre chez elle par une route sombre à travers bois, au volant de son pick-up, une forme gisant sur la chaussée l’oblige à s’arrêter. Il s’agit d’un jeune garçon qui prétend connaitre Wendy et pourrait bien être la clé du mystère entourant toutes ces disparitions d’enfants. Il s’appelle Peter !



Commençons par parler de l’intrigue. J’ai vu passer pas mal d’avis et beaucoup étaient mitigés. J’ai beau avoir attendu ce roman avec énormément d’impatience, je suis incapable de lire un roman à sa sortie et surtout à peine acheté. Je suis toujours obligé d’attendre un petit moment, c’est étrange mais c’est une petite manie que j’ai. Bref, tout ça pour dire que j’ai pu voir beaucoup d’avis passer avant ma lecture. Voir autant d’avis mitigé, c’est vrai que ça fout un coup. J’avais tellement d’attente avec ce roman, j’avais tellement peur d’être déçue.. J’ai l’impression que ce roman c’est soit on aime soit on aime pas, comme si il n’y avait pas de juste milieu. En tout cas, avec moi ça l’a complètement fait! C’est d’ailleurs même un gros coup de coeur pour ma part. J’ai tellement aimé cette lecture. Alors peut être que je ne suis pas la plus objective quand il s’agit d’une histoire avec Peter Pan mais en tout cas je suis tombée sous le charme de cette histoire. Ce qui est sûr c’est que si vous voulez une histoire énormément d’action, de retournements de situation et de plot twist en tout genre, ce n’est pas ici que vous trouverez ça. En soit, on peut le dire, il ne se passe pas forcément énormément de choses. Personnellement, ça ne m’a pas dérangé plus que ça. Au contraire même. On a tout de même notre lot de révélations vers la fin et je dois avouer que ça m’a laissé bouche bée. J’étais à mille lieues de penser que l’histoire prendrait cette tournure ci! C’était vraiment incroyable et je dois bien avouer que ça m’a rendu tellement triste. L’histoire est beaucoup basé sur les émotions, n en ressent un tas pendant notre lecture. Du moins, ce fut mon cas. J’ai eu le coeur brisé, j’ai pleuré, j’ai ressenti une peine immense, bref, ce fut une lecture marquante pour moi!



Du côté des personnages, j’ai beaucoup aimé Wendy. Elle m’a énormément touché et m’a fait beaucoup de peine. Elle reste marqué par la disparition de ses frères. Elle reste traumatisée et doit affronter ses démons en permanence. Elle a vécu des choses difficiles et en plus de ça, elle doit toujours faire face aux regards des autres. Et ça, ça la pèse énormément. J’ai beaucoup été touché par son personnage, vraiment, j’ai eu tellement de peine pour elle, surtout à la fin.. J’ai même eu le coeur brisé en voyant tout ce qu’elle a traverser. Malgré tout ça, je l’ai trouvé tellement courageuse, même si elle a des moments de faiblesse, j’ai trouvé qu’elle faisait preuve d’un grand courage. On a ensuite Peter, mon dieu ce que j’ai aimé ce personnage. Gros coup de coeur sur lui. J’ai aimé son côté léger, son sens de l’humour et j’en passe. A certains moments, même quand il ne faut pas, il a toujours un truc à dire qui nous fait sourire. Même si il m’a fait beaucoup rire, c’est un personnage qui m’a, lui aussi, profondément touché et surtout il m’a profondément marqué. Derrière ses airs pleins de joies, qui ne se soucie pas de grand chose finalement se cache quelqu’un de sensible. J’ai tellement mais tellement aimé le découvrir. Concernant la romance, je dois dire que mon petit coeur a clairement fondu. J’ai trouvé la romance très jolie, crédible et surtout très naturelle. Il faut bien le dire, Wendy et Peter sont tellement adorables ensemble. Plusieurs moments dans le roman m’ont donner le sourire comme pas possible, notamment celle de la glace par exemple. C’est bête mais c’était un moment hors du temps je trouve.



J’ai eu du mal à poser des mots sur ce que j’ai ressenti pendant ma lecture. J’ai eu du mal à rassembler mes idées, ce que je voulais dire, tant cette lecture m’a plu. C’est un roman qui m’a marqué, ça a été un énorme coup de coeur. Je l’ai attendu avec tellement d’impatience. J’avais beaucoup d’attentes, un peu peur de le commencer en voyant les avis mitigés.. J’avais tellement envie d’aimer ma lecture autant que je l’ai attendu! Et finalement cette lecture a été merveilleuse. Que ce soit la plume, l’intrigue, l’univers ou encore les personnages, rien ne m’a déçue. J’ai été embarquer dans cette réécriture de Peter Pan, ma lecture a vraiment été exceptionnelle. J’ai dévoré ce roman en un rien de temps. Je l’ai attendu et l’attente en valait tellement le coup parce que ce roman est incroyable.
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Un livre très mignon, centré sur un jeune trans d'une communauté latinx de LA, communauté bénie par Lady Death et ayant pour rôle d'assurer un équilibre entre monde des vivants et monde des morts. Tous ses membres sont donc capables de voir et interagir avec les esprits, et les hommes (les brujos) peuvent "libérer" les esprits et les envoyer vers le monde des morts, tandis que les femmes (les brujas) peuvent soigner les vivants. Une répartition genrée des rôles qui cause des difficultés à notre héros, qui peine à se faire accepter comme "vrai" brujo. Alors que la fête sacrée de Día de Muertos approche, il tombe par hasard sur un esprit et y voit l'occasion de prouver sa place à sa communauté, via une sorte d'enquête sur la mort du garçon.

Cela donne une lecture très agréable, en particulier grâce aux interactions entre les personnages (Yadriel, le héros, avec Maritza sa cousine et avec Julian le garçon mort) qui sont très vivantes (lolilol) et dynamiques, et assez drôles. Le contexte culturel est également intéressant et bien rendu. Seul le scénario est un peu en-deçà, avec un twist visible à des kilomètres, mais ça n'enlève rien au plaisir de la lecture :)

Lu dans le cadre d'une LC, il s'agit d'une réécriture du conte de Peter Pan, ou d'une sorte de suite?



ʟ'ᴀᴜᴛᴇᴜʀ ɴᴏᴜs ᴇᴍᴍèɴᴇ ᴅᴀɴs sᴀ ᴠᴇʀsɪᴏɴ ᴅᴜ ᴄᴏɴᴛᴇ ᴅᴇ ɴᴏᴛʀᴇ ᴇɴғᴀɴᴄᴇ, ᴅᴀɴs ʟᴀǫᴜᴇʟʟᴇ ᴊᴏʜɴ ᴇᴛ ᴍɪᴄʜᴀᴇʟ ᴏɴᴛ ᴅɪsᴘᴀʀᴜs, ʟᴀɪssᴀɴᴛ ʟᴇᴜʀ ɢʀᴀɴᴅᴇ sœᴜʀ ʙʀɪséᴇ ᴇᴛ ʟᴇᴜʀ ғᴀᴍɪʟʟᴇ ᴅɪᴠɪséᴇ.



ᴡᴇɴᴅʏ ᴇsᴛ ᴜɴ ᴘᴇʀsᴏɴɴᴀɢᴇ ᴅ'ᴜɴᴇ ʀéᴀʟɪᴛé ᴘʀᴇsǫᴜᴇ sᴜʀᴘʀᴇɴᴀɴᴛᴇ, ᴅᴏɴᴛ ʟᴀ ᴘᴇᴜʀ ᴇᴛ ʟᴇs ᴅéғᴀᴜᴛs ɴᴇ sᴏɴᴛ ᴘᴀs ᴄᴀᴄʜés, ᴇᴛ ʟᴀ ʀᴇɴᴅᴇɴᴛ ᴘʟᴜs ғᴀᴄɪʟᴇ à ᴀᴘᴘʀéʜᴇɴᴅᴇʀ. ᴀʏᴀɴᴛ ᴘᴇʀᴅᴜ ʟᴀ ᴍéᴍᴏɪʀᴇ, ᴇʟʟᴇ ɴᴇ sᴇ sᴏᴜᴠɪᴇɴᴛ ᴘᴀs ᴅᴇs 𝟼 ᴍᴏɪs ᴅᴜʀᴀɴᴛ ʟᴇsǫᴜᴇʟs ᴇʟʟᴇ ᴀᴠᴀɪᴛ ᴅɪsᴘᴀʀᴜ ᴇᴛ ᴇɴ sᴏᴜғғʀᴇ ᴄᴀʀ ᴇʟʟᴇ ʀᴇsᴛᴇ ᴅᴀɴs ʟ'ɪɴᴄᴇʀᴛɪᴛᴜᴅᴇ ᴅᴇ ʀᴇᴛʀᴏᴜᴠᴇʀ sᴇs ғʀèʀᴇs ᴜɴ ᴊᴏᴜʀ 



ǫᴜᴀɴᴅ ᴘᴇᴛᴇʀ ᴘᴀɴ ᴠɪᴇɴᴛ ʟᴀ ᴛʀᴏᴜᴠᴇʀ, ᴇʟʟᴇ ɴᴇ ʟᴇ ᴄʀᴏɪᴛ ᴛᴏᴜᴛ ᴅ'ᴀʙᴏʀᴅ ᴘᴀs. ǫᴜɪ ᴀᴠᴀʟᴇʀᴀɪᴛ sᴀɴs ᴘᴏsᴇʀ ᴅᴇ ǫᴜᴇsᴛɪᴏɴs ǫᴜ'ɪʟ ᴇsᴛ ᴜɴ ᴘᴇʀsᴏɴɴᴀɢᴇ ᴅᴇ ᴄᴏɴᴛᴇs ᴅᴇ ғéᴇ ? ᴘᴏᴜʀᴛᴀɴᴛ, ɪʟ ᴄᴏʀʀᴇsᴘᴏɴᴅ ᴇɴ ᴛᴏᴜs ᴘᴏɪɴᴛs à ʟ'ɪᴍᴀɢᴇ ǫᴜᴇ ʟ'ᴏɴ sᴇ ғᴀɪᴛ ᴅᴇ ʟᴜɪ. À ʟᴀ sᴇᴜʟᴇ ᴅɪғғéʀᴇɴᴄᴇ ǫᴜ'ɪʟ ᴠɪᴇɪʟʟɪᴛ. ᴘᴇʀᴘéᴛᴜᴇʟʟᴇᴍᴇɴᴛ à ʟᴀ ʀᴇᴄʜᴇʀᴄʜᴇ ᴅᴇ sᴏɴ ᴏᴍʙʀᴇ, ɪʟ ᴠɪᴇɴᴛ ᴅᴇᴍᴀɴᴅᴇʀ sᴏɴ ᴀɪᴅᴇ à ʟᴀ ᴊᴇᴜɴᴇ ғɪʟʟᴇ ᴇᴛ ᴄᴏᴍᴍᴇɴᴄᴇ ᴀɪɴsɪ ʟᴇᴜʀ éᴘᴏᴘéᴇ ᴘᴏᴜʀ ʀᴇᴛʀᴏᴜᴠᴇʀ ʟᴇs ᴇɴғᴀɴᴛs ᴅɪsᴘᴀʀᴜs ᴀᴜ ғᴜʀ ᴇᴛ à ᴍᴇsᴜʀᴇ ᴅᴜ ʀᴏᴍᴀɴ. 



ʟ'ʜɪsᴛᴏɪʀᴇ ᴛᴏᴜʀɴᴇ ᴘᴀʀғᴏɪs ᴜɴ ᴘᴇᴜ ᴇɴ ʀᴏɴᴅ, ᴀᴠᴇᴄ ᴅᴇs ʀéᴘéᴛɪᴛɪᴏɴs ᴅᴀɴs ʟᴇs ᴘᴇɴséᴇs ᴅᴇ ᴡᴇɴᴅʏ, ᴘᴏᴜʀᴛᴀɴᴛ ᴄ'éᴛᴀɪᴛ ᴜɴᴇ ʟᴇᴄᴛᴜʀᴇ ᴘʟᴀɪsᴀɴᴛᴇ! ᴄᴇʟᴀ ᴅɪᴛ, ɴɪ ᴘᴇᴛᴇʀ ɴɪ ᴡᴇɴᴅʏ ɴᴇ sᴇᴍʙʟᴀɪᴇɴᴛ ᴘʀᴇssés ᴅᴇ ʀᴇᴛʀᴏᴜᴠᴇʀ ʟᴇs ᴇɴғᴀɴᴛs ᴘᴇʀᴅᴜs ᴘᴀʀ ᴍᴏᴍᴇɴᴛ, ᴇᴛ ɴᴏᴜs ᴀssɪsᴛɪᴏɴs ᴅᴏɴᴄ à ǫᴜᴇʟǫᴜᴇs sᴄèɴᴇs ᴘʟᴜs ʟéɢèʀᴇs ᴍᴀʟɢʀé ʟᴀ ᴄᴏᴜʀsᴇ ᴄᴏɴᴛʀᴇ ʟᴀ ᴍᴏɴᴛʀᴇ ᴇɴ ᴄᴏᴜʀs. ᴜɴ ᴘᴇᴜ ғʀᴜsᴛʀᴀɴᴛ à ᴍᴏɴ ɢᴏûᴛ x) 



ᴄᴏɴᴛʀᴇ ᴛᴏᴜᴛᴇ ᴀᴛᴛᴇɴᴛᴇ, ʟᴀ ғéᴇ ᴄʟᴏᴄʜᴇᴛᴛᴇ ᴍᴀɴǫᴜᴀɪᴛ à ʟ'ᴀᴘᴘᴇʟ ToT



La beauté du livre associée au conte m'a convaincue de me le procurer (je suis faible , je sais ToT ) quelques coquilles qui m'ont fait rire ("resserra le point" au lieu de poing et "monde dans la voiture" au lieu de monte x))
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Les réécritures de contes, j'adore ça. Que ce soit violent ou pas, j'y trouve toujours mon compte. Et le moins qu'on puisse dire c'est que les disparus du pays imaginaire est top en terme de réécriture. On nage tantôt dans le fantastique, tantôt dans quelque chose de plus contemporain pour nous transporter dans l'histoire de Peter et pousser à fond certaines idées.



La plume de l'auteur est efficace. Ecrit à la troisième personne mais suivant les péripéties d'une Wendy qui va avoir 18 ans, on ne voit pas les pages défiler.



L'histoire est vraiment bien pensée. On va découvrir l'histoire de Wendy après qu'elle soit revenue du pays imaginaire mais sans ses petits frères. Elle a oublié tout ce qu'il lui est arrivé, et chacun pense que John et Mickael ont été kidnappé ou pire encore. Cinq ans sont d'ailleurs passé et on découvre une Wendy effacée, solitaire qui culpabilise toujours.



Les parents de la jeune fille sont d'ailleurs encore dans le deuil et le déni et ont complètement abandonné leur rôle de parents. Ils ne sont plus que l'ombre d'eux-mêmes, espérant que leurs fils leur seront rendus.



L'histoire de Peter Pan est drôlement bien amené puisque cela apporte son lot de questions et de visions à laquelle on n'a jamais pensé.



Qui est Peter, d'où vient-il ? Pourquoi doit-il prendre en charge les enfants perdus ? Et les réponses qu'on nous apportent ne sont pas des plus joyeuses et semblent cohérentes avec le personnage et tout l'univers autour du pays imaginaire.



J'avais cru comprendre ça et là qu'une romance venait tout gâcher, mais très franchement, moi qui ne suis pas une grande lectrice de romance, j'ai trouvé que justement elle était très bien amenée et assez loin dans le roman pour ne rien gâcher et avoir un certain lien avec les événements.



En bref, voilà une réécriture qui m'aura séduite. Elle était bien écrite, bien dosée et ne tombait pas dans l'extrême. Je recommande !
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¡ Hola ! Comment allez-vous mes fromages adorés ? Aujourd’hui, nous allons parler de Cemetery Boys, un one-shot écrit par Aiden Thomas.



J’ai lu ce livre car il faisait partie des recommandations du mois de juin du challenge SFFF dont le thème était : la mort. Ce qui m’a attirée, c’est avant tout la culture des brujx et toutes les traditions entourant la mort. Bien sûr, je savais aussi que l’intrigue tournait aussi (beaucoup) autour de la romance entre les protagonistes mais comme je savais à quoi j’avais affaire, la romance n’a pas été un problème.



Dans l’ensemble, le livre se lit très vite tellement l’écriture est fluide. J’ai passé un bon moment, sans non plus que ce soit ma lecture de l’année.



Pour moi, le plus intéressant est que le livre soulève la problématique des traditions versus la modernité (surtout en matière d’idées). En effet, le protagoniste est transgenre et est mis de côté par la communauté parce que les pouvoirs des brujx dépendent de leur sexe (les femmes guérissent les gens et les hommes aident les esprits, en gros). On voit également s’affronter les points de vue de différentes générations, ce qui est fort intéressant.



En ce qui concerne intrigue, disons que ça casse pas non plus 3 pattes à un canard mais ça se lit bien. Le livre est classé YA et on suit effectivement les aventures d’ados, avec les tracas et les émotions qu’on s’attend à retrouver dans ce genre d’histoire. Pareil pour la romance, je ne suis pas une experte mais je crois qu’on tombe quand même dans un scénario cliché du gars timide et renfermé sur lui qui va tomber sous le charme du gars extraverti et bruyant.



Point positif : j’en ai appris plus sur les cultures sud-américaines et ça c’est toujours bon à prendre !



Pour conclure, ce fut une lecture sympa et facile à lire, peut-être pas la plus originale mais définitivement intéressante.



Xoxo

Votre humble et dévouée petite souris

Honnêtement, je ne saurai trop vous expliquer pourquoi j’ai été aussi à fond dans ce roman. A cause de l’écriture, super fluide et qui manie habilement les émotions des personnages et l’action qui se déroule ? Grâce aux personnages, qu’on arrive à comprendre même si on n’est pas forcément toujours d’accord avec eux ou avec leurs choix ? A cause de l’amitié qui transcende les pages, de la volonté de bien faire et de l’envie d’être compris pour pouvoir être qui on est vraiment ? Pour l’intrigue qui emmène le lecteur entre monde réel et monde fantomatique ? Sûrement à cause de tout ça et plus encore !



Dans Cemetery Boys, nous suivons donc Yadriel, garçon dans un corps de fille. Or, dans sa communauté, si les garçons aident les esprits à passer de l’autre côté, les filles sont guérisseuses. En tant que garçon, Yadriel est un brujo mais la plupart des membres de sa communauté persistent à l’identifier en tant que bruja. En tentant de rappeler l’esprit de son cousin, Yadriel rappelle celui de Julian et se lance, avec sa cousine Maritza et le fantôme, dans une quête pour découvrir comment ce dernier est décédé mais également où se trouve le corps de son cousin.



Ce roman, c’est à la fois l’acceptation des autres, l’idée que la famille peut être celle du sang comme celle de l’amitié, que ceux qui sont décédés ne nous quittent jamais vraiment et que la volonté, c’est à la fois du courage et de l’abnégation. C’est un livre que j’ai ouvert et pour lequel j’ai dû tricher et aller voir à la fin s’il allait ou non me briser le cœur…



En bref, une sublime découverte qui m’a totalement embarqué et que je relirai avec plaisir (c’est dire !).
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Malheureusement, c'est un abandon (à environ la moitié du roman)... Un arrêt de lecture qui m'attriste car je suis certaine que j'aurais pu adorer cette histoire, cette réécriture du conte de Peter Pan.



Avant tout, je pense sincèrement que cette lecture à du potentielle dans son intrigue de base : une réécriture du mythe de Peter Pan se déroulant dans notre monde, avec des personnages un peu plus âgés et un dilemme que chaque être connaît opposant les parts de lumières et d'ombres en nous.



Le principal point qui m'a fait abandonner Les Disparus du Pays Imaginaire c'est avant tout l'écriture, j'ignore si cela vient du texte original ou de la traduction, mais elle a suscité un énorme blocage au fil des pages : beaucoup trop de répétitions, notamment le pronom "elle" qui revient sans cesse pour parler de Wendy au sein d'un même paragraphe ; mais également du radotage de la part des personnages et du narrateur. Des réitérations qui ralentissent le récit.

Par ailleurs, je ne fais pas la chasse aux fautes dans mes lectures et je comprends qu'il peut y avoir des coquilles qui se perdent parfois dans l'ensemble d'un manuscrit, mais sur la moitié du roman, non seulement il y en avait mais elles étaient flagrantes, laissant parfois un mot différent de celui qui voulait être mis pour donner du sens à la phrase.

Bon, je suis obligée de revoir le film Peter Pan, c'est décidé !



J'ai tout simplement adoré ce livre ! Moi qui de base me laisse facilement tentée par les réécriture de contes, j'ai immédiatement acheté celui-ci. Et aucune déception ! L'auteur nous embarque dans la tête d'une Wendy Darling totalement différente de la petite fille que l'on pensait connaître. Et oui ce n'est pas facile pour elle, quand cela fait cinq ans qu'elle a été retrouvée seule dans les bois après six mois de disparition. Six mois, ce n'est pas rien ! Surtout quand on n'en garde qu'un vague souvenir. Et puis, c'est plutôt traumatisant pour un enfant.

Alors quand de nouveaux enfants disparaissent, ce n'est pas simple de survivre aux réminiscences du passé.



Un roman qui nous offre une version bien plus sombre de notre cher Pays Imaginaire, de Peter Pan, des enfants perdus et de Wendy, John et Michael. Au menu, révélations, traumatismes douloureux mais surtout, vérité.



Autant vous prévenir, vous ne regardez plus jamais Peter Pan de la même manière...

Je ne pouvais pas passer à côté d’une réécriture du conte de Peter Pan, surtout à l’approche de mes 30 ans et du déni qui s’y apparentait ^^

Le début peut paraître un peu long, car on ne sait rien. On suit Wendy qui a été retrouvé il y a 5 ans en pleine forêt sans aucun souvenir après avoir disparue pendant 6 mois avec ses frères que l’on n’a pas retrouvés. Dans le présent, il se passe des choses autour de Wendy, mais les gens se taisent en la voyant, et à ne rien savoir, on se sent exclu comme elle. Il faut le savoir, cela concerne les 100 premières pages, ensuite on commence à en savoir plus et à avancer dans l’histoire.



Le personnage de Wendy est une jeune femme de 18 ans, avec un cercle social réduit dû à sa disparition qui l’a un peu exclu. Elle n’a qu’une seule amie, Jordan, toujours présente pour elle. Ses parents se sont petit à petit enfermé dans leur chagrin et leur travail respectif, laissant Wendy plus ou moins se gérer.



On va suivre l’enquête mené par Wendy pour retrouver les enfants disparus, mais également pour retrouver ses souvenirs d’enfance. Car pour elle, il est crucial qu’elle se souvienne pour retrouver les enfants. Il y a des choses cachés qui couvre un peu tout le roman d’une ombre au tableau, qui nous font réfléchir. Et si j’ai pu en déterminer pas mal, voir la quasi-totalité, j’ai apprécié suivre cette réécriture du conte de Peter Pan. Plus sombre que celle raconté par Disney, mais sans pour autant entrer dans le gore et l’abject. Ici, on garde de la douceur dans l’obscurité à travers le personnage de Wendy, que l’on voit évolué au fil des pages.

Je ressors de ma lecture, touchée.



Ce n'est hélas pas un coup de coeur car j'avais un peu deviné l'explication des disparitions. C'était un peu gros à mes yeux et je n'ai du coup pas été surprise par la révélation.



Par contre je ne m'attendais pas forcément à cette fin, qui reste agréable.



La romance est mignonne. La complicité avec la cousine est super. Maritza étant, je pense, mon personnage préféré.



L'histoire met en avant des sujets encore un peu tabou : la transidentité. Et soulève la problématique des traditions face à la modernité (mis de côté par sa différence car dans la communauté les pouvoirs des brujx dépendent de leur sexe (les femmes guérissent les gens et les hommes aident les esprits)).



C'est une histoire qui se lit bien, même si j'ai eu du mal avec l'espagnol et l'entrée dans la tradition brujx (le temps de m'adapte et tout comprendre).