Aiden Thomas

Je me suis promis d’arrêter de suivre les hypes du moment, surtout dans ces éditions à jaspage si jolies qui pullulent désormais. Mais quand on me promet une revisite de l’histoire de Peter Pan, un de mes Disney préférés, je suis faible… Et je suis ravie d’être faible quand on voit la belle lecture émouvante que j’ai faite !



Pour m’accompagner, j’ai eu à mes côtés les sympathiques Isabelle du blog Aujourd’hui je m’aime et Audrey de Light and Smell, que je remercie car ainsi j’étais sûre de sortir ce titre de ma PAL. Ce furent de sincères moments d’échanges, des partages d’émotions mais aussi de réflexions autour de cette fort belle et poignante revisite.



Même s’il est connu dans le monde de la littérature jeunesse, c’était la première fois que je croisais la plume d’Aiden Thomas, auteur queer engagé, qui a déjà connu le succès avec Cemetery Boys et Le Porte-Lumière, mais moi c’était Peter qui m’intéressait. Et je dois avouer que la belle édition de Sabran n’y était pas pour rien avec sa jaquette violette mystérieuse, sa belle reliure mettant en avant une sombre forêt et son jaspage dans lequel en avançant dans ma lecture je croyais voir le bateau du Capitaine Crochet. J’ai dernière était déçue par la qualité des éditions dites « collector » de Bragelonne, ce n’est pas le cas avec Sabran et DeSaxus cependant, eux ils assurent !



Mais revenons à cette réécriture ou plutôt à ce spin-off de Peter Pan. Dans une ambiance rappelant furieusement les séries spooky pour ados, Aiden Thomas nous propose d’aller à la rencontre d‘une Wendy Darling désormais adulte, qui travaille comme bénévole dans un hôpital en attendant de choisir quoi faire de sa vie, et qui a totalement oublié son séjour dans le Pays imaginaire, même si depuis ses deux petits frères ont disparu et qu’elle vit dans une famille déchirée par le chagrin. De mystérieuses disparitions se produisent autour d’elles, des enfants se perdent dans cette forêt qui borde la ville, et le suspect ressemble furieusement au garçon qui peuple les histoires qu’elle raconte aux enfants de l’hôpital.



J’ai beaucoup aimé la façon dont l’auteur a à la fois rendu hommage au texte d’origine et dont il y a apporté sa touche d’auteur jeunesse. On retrouve tous les éléments constitutifs du conte : un Peter très libre, un pays imaginaire où des enfants perdus ont trouvé refuge, une ombre qui n’en fait qu’à sa tête, la poudre de fée, le côté maternel de Wendy, la mention de Nana (
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Je comprends très sincèrement pourquoi ce roman fait autant du bien - il représente, sous un jour relativement mélioratif (je dis relativement, parce qu'Yadriel n'est pas toujours un protagoniste wholesome) un personnage transmasc, entouré de personnes queer assumées et qui l'acceptent et globalement, même si on a d'un côté les "gens qui acceptent", "la famille un peu conservatrice qui a du mal à accepter réellement" et "le reste du monde", ça reste une œuvre ultra positive et feelgod sur ce point.



Malheureusement, j'ai trouvé l'ensemble très chiant ; on passe une grande partie du roman à suivre Yadriel et Julian à l'école, Yadriel et Julian dans une chambre, Yadriel et Julian rencontrent des amis, Yadriel et Julian dans une voiture, etc. Il ne se passe pas grand chose, l'intrigue tient sur un ticket de caisse (tout comme le dénouement ou les plot twist). Alors, ok, on a ce combat de Yadriel pour se faire accepter tel qu'il est, mais ce n'est même pas tant le propos du roman, puisque ça tourne surtout autour de la relation de Julian et lui, et on aurait pu transposer ce bouquin dans tout un tas d'histoires de minorités ou de problématiques que ça n'aurait pas nécessairement changé grand chose. Tout se passe pour le mieux, tout se résout facilement, tout le monde s'aime et est ultra ouvert d'esprit, et on essaie vaguement de trouver qui a tué je ne sais plus qui parce qu'on en entend parler 3 fois dans l'histoire.



Et si l'histoire était vendue comme la sulfureuse romance gay entre un brujo et un fantôme, ok pourquoi pas, mais même ça, ça traine en longueur, puis devient d'un coup tellement insistant qu'on se croirait arrivé dans un quartier à néons.

Alors, voilà, niveau représentations c'est blindé (peut-être même trop parfois), et c'est wholesome et ça fait zizir, mais ça ne m'a pas amusée, ça ne m'a pas éblouie et je me suis forcée à finir le tout pour soupirer une fois la dernière phrase arrivée.

Lost in the Never Woods, d’Aiden Thomas : c’était très laborieux comme lecture ^^’

Comme son nom peut l’indiquer, on va parler de Peter Pan (j’avais pas du tout fait attention à la base haha, mais les premiers mots étant « Wendy Darling » j’ai vite fait tilt 9_9), dans une sorte d’enquête un peu sombre sur des disparitions d’enfants à côté d’une forêt, via le point de vue de Wendy, 18 ans, traumatisée par la disparition de ses frères et frappée d’une amnésie de 6 mois (6 mois pendant lesquels elle avait disparu également).

On n’est pas dans le fun, vu l’angle choisi, mais je pense que je ne suis pas du tout le public cible. Au final, j’ai surtout trouvé ça très long, que ça tournait en rond, que les atermoiements de Wendy commençaient à être un peu répétitifs, sans que rien n’avance. Avec en plus un axe « amoureux » qui m’a paru mal intégré au reste et à l’ambiance générale… Probablement que l’ambiance un peu angoissante n’a pas pris sur moi et que du coup j’étais juste dans l’attente de quelque chose, n’importe quoi x) Ça aurait probablement mérité, à mes yeux, d’être condensé un peu pour donner un peu plus d’intensité au tout…

Reste que des thématiques intéressantes sont abordées, mais le format n’était pas pour moi :/

Nous suivons Yadriel, un jeune garçon trans qui cherche sa place dans sa communauté, les Brujx. Cette communauté latino-américaine vit dans un cimetière, voit les fantômes, passe les morts et soigne les vivants. Yadriel, né fille, devrait être une bruja (le côté soigneur de la force) selon la tradition ancestrale, mais veut montrer à tous qu’il est un brujo. Un soir, un meurtre a lieu et Yadriel, aidé du fantôme de Julian et sa cousine Maritza, va chercher à se dépêtrer de la situation.



Les personnages sont très attachants, l’ambiance inspirée du folklore sud-américain est très joliment rendue, et dans l’ensemble c’est très chou…



Mais j’avoue que le livre a été une petite déception. Le tout est maladroit. Déjà l’intrigue est assez navrante : on comprend qui est le tueur, son mobile et l’arme du crime en 2 pages (j’ai rarement autant levé les yeux au ciel dans un mystère tellement on surligne les indices). Et l’auteur semble vraiment prendre ses lecteurs pour des nouilles : on ne laisse aucune place au fait de lire entre les lignes, il faut systématiquement décrire tout ce que ressent le personnage principal avec force détails. On est sur un schéma très désagréable façon : « une phrase est dite » – « ohlala ça rend Yadriel triste » (oui merci j’avais compris que la phrase allait lui faire de la peine) – « oui nan parce que vous comprenez ça rappelle ça et ça à Yadriel alors c’est triste » (oui, c’est bon j’avais compris, oh). Le livre est certes young adult mais il y a des limites ^^. Ajoutons à ça un paquet de ficelles et facilités, et il en ressort beaucoup de frustration à la lecture qui est tellement positive et chou que j’aurais vraiment voulu l’aimer.

En commençant un livre de young adult, qui plus est une réécriture de conte, je ressens toujours une légère appréhension. L’auteur aura-t-il un style plaisant ? L’univers sera-t-il assez développé ? Bref, autant de questions que je me suis posé lorsque j’ai commencé ce bouquin.



En un mot : extraordinaire.



Ici, Aiden Thomas propose, avec une certaine finesse et une grande originalité, une réécriture du conte de Peter Pan. Wendy en devient la protagoniste car elle disparait un jour en pleine forêt avec ses deux frères, avant de réapparaitre seule quelques jours plus tard, laissant de nombreuses questions sans réponses.



On retrouve le thème du deuil qui reste le fond principal de l’intrigue, avec des sujets comme les souvenirs, la mémoire, etc… C’est très bien exploité de la part de l’auteur, qui nous offre un roman parfaitement bien construit. Il / Iel a su créer un univers très bien développé autour du mythe de Peter Pan, en prenant en compte la société actuelle et sans utiliser les facilités habituelles de la littérature young adult.



Gros coup de coeur pour ce livre, que je vous recommande fortement (et qui est de plus un très bel objet livre).

Wendy est bénévole à l’hôpital en attendant de partir à l’université commencer une formation d’infirmière. Un enfant disparaît et c’est toute son enfance qui resurgit. Quand elle était petite, ses frères ont disparu avec elle dans les bois. Elle est la seule à avoir été retrouvée sans un seul souvenir de ce qui s’était passé. Elle se rappelle pourtant qu’elle racontait souvent les histoires de Peter Pan à ses frères avant qu’ils ne disparaissent.



Réécriture du conte de Peter Pan, certes, mais très sombre et assez glauque pour tout dire. On reste loin des Contes interdits (que je ne lirai jamais, mais j’imagine), mais cela reste assez dérangeant. L’histoire est assez accrocheuse au départ et le personnage de Wendy est consistant et intéressant. Par contre, l’ensemble devient rapidement incohérent et comporte de nombreuses longueurs. Le style et le niveau du récit sont déconcertants. On passe d’une histoire très sombre à quelque chose de presque trop enfantin, comme si l’auteur n’avait pas pu choisir. C’est peut-être un choix de la part de l’auteur, mais ça ne donne pas l’impression d’être maîtrisé. Une lecture mitigée donc, et qui m’a un peu mise mal à l’aise.

"Les Disparus du Pays Imaginaire" est souvent décrit comme une réécriture contemporaine du conte de Peter Pan. Toutefois, mon expérience de lecture m'a conduite à une appréciation plus nuancée. Plutôt qu'une relecture littérale ou réécriture, le roman s'épanouit comme un thriller intelligent, adroitement tissé dans le contexte familier de l'univers de Peter Pan. L'histoire suit le cheminement de Wendy, désormais jeune femme, sur le point de débuter sa vie universitaire.



L'intrigue elle-même est bien construite, oscillant entre mystères, magie et une dose d'obscurité qui confère au récit une ambiance empreinte de noirceur. Toutefois, malgré l'ingéniosité de la trame, j'ai trouvé ma concentration ébranlée à plusieurs reprises, ne parvenant pas toujours à rester pleinement engagée dans l'histoire. Cela dit, il est important de souligner que cette réaction personnelle ne reflète pas une faiblesse dans l'écriture de l'auteur, mais plutôt une question de préférences individuelles en matière de récit.



L'aspect le plus remarquable de l'œuvre réside incontestablement dans la plume de l'auteur. Riche en métaphores évocatrices et en descriptions visuelles et sensorielles. L'écriture témoigne d'un véritable talent littéraire. Les moments de contemplation et les descriptions méticuleuses apportent une profondeur aux personnages et aux scènes, contribuant à créer une ambiance immersive. On s'y croirait presque !



Un autre point positif à noter est la mise en garde en début de livre, signalant la présence de thèmes sensibles tels que le traumatisme, l'enlèvement et le deuil. Cette démarche démontre une préoccupation de l'auteur et de l'éditeur pour le bien-être des lecteurs qui est parfois omis par d'autres éditeur. Japplaudis donc les editions Sabran pour cela.



En conclusion, "Les Disparus du Pays Imaginaire" propose une lecture engageante et soigneusement élaborée, avec une plume qui mérite d'être célébrée. Toutefois, mon propre ressenti m'a amené à ne pas pleinement adhérer à l'histoire, n'étant pas spécialement friande de thriller ce qui pourrait ne pas être le cas pour d'autres lecteurs. L'ouvrage mérite d'être exploré par les amateurs de mystère et d'exploration au coeur d'une sombre forêt mystèrieuse aux côtés de Peter pan et Wendy darling devant faire face à une menace grandissante.

Dans "Les Disparus du Pays Imaginaire", une réécriture contemporaine du célèbre conte de Peter Pan, l'auteur nous plonge dans une aventure captivante où le mystère, la magie et la nostalgie se mêlent pour révéler les secrets cachés de l'enfance.

L'histoire débute avec Wendy, une jeune fille qui, enfant, a mystérieusement disparu avec ses deux frères dans une forêt sombre. Après une longue absence, elle réapparaît seule, et a oublié tout ce qui lui était arrivé. À l'âge de dix-huit ans, Wendy et ses parents sont encore marqués par cette tragédie et tentent tant bien que mal de reconstruire leur vie brisée.

Cependant, l'équilibre fragile qu'ils ont réussi à instaurer est de nouveau bouleversé lorsque des enfants commencent à disparaître mystérieusement. C'est alors que Wendy fait une découverte extraordinaire dans la forêt : un jeune garçon qui prétend la connaître et se nomme Peter Pan. Cette rencontre inattendue ravive en elle des souvenirs enfouis.

Le roman regorge de magie, cette magie pure de l'enfance qui nous faisait croire que tout était possible. L'auteur nous rappelle avec tendresse ces moments où chaque brin d'herbe, chaque étoile dans le ciel nous émerveillaient.

Parmi les personnages centraux de l'histoire, Peter Pan occupe une place particulière. Son charisme et son aura magnétique nous fascinent, tout en dissimulant une part de mystère. Alors que Wendy se rapproche de lui, elle découvre peu à peu les véritables desseins de Peter Pan et le rôle crucial qu'il joue dans le Pays Imaginaire.

Au-delà de la magie et de l'émerveillement, "Les Disparus du Pays Imaginaire" explore également les recoins sombres de l'âme humaine. L'auteur nous invite à plonger dans une histoire empreinte de noirceur, où les dilemmes moraux et les choix difficiles se multiplient. Cette exploration de l'ombre contraste avec la lumière éclatante de l'enfance, créant un équilibre subtil entre l'espoir et la désillusion.

Finalement, "Les Disparus du Pays Imaginaire" est bien plus qu'une simple réécriture du conte de Peter Pan. C'est une histoire qui fait écho à notre propre quête d'identité et à notre désir profond de préserver la part d'enfance qui réside en chacun de nous. À travers cette chronique poétique, l'auteur nous rappelle qu'il est essentiel de préserver l'émerveillement et la magie de l'enfance, tout en acceptant les zones d'ombre qui forgent notre personnalité.

Ce roman, entre magie et noirceur, transporte les lecteurs dans un voyage épique où ils pourront enfin percer les mystères entourant le rôle de Peter Pan et du Pays Imaginaire. Les Disparus du Pays Imaginaire est une œuvre enchanteresse qui saura conquérir le cœur des lecteurs, leur rappelant l'importance de ne jamais abandonner leurs rêves et leurs souvenirs d'enfance. Une véritable ode magique à l'enfance perdue.
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J'ai pris beaucoup de plaisir à découvrir ce livre dans sa version audio. Le narrateur a su trouver le ton juste pour l'interprétation des personnages. L'histoire reprend le folklore de la fête des morts de manière nouvelle et très intrigante. J'ai beaucoup apprécié cette relecture moderne et inclusive. Le personnage principal (tout comme son auteur) a profondément à cœur de célébrer les traditions familiales tout en les bousculant. Il y a parfois quelques longueurs et répétitions dans le récit, mais tout à fait acceptable pour un livre destiné à un jeune public. Un joli message d'amour et d'acceptation dans un univers fantasy colorée !



#Cemeteryboys #NetGalleyFrance

Yadriel est un garçon trans et veut prouver à sa famille qu’il est un brujo, pas une bruja. Il va donc faire le rituel qui montrera qui il est vraiment. Avec l’aide de sa cousine, ils pénètrent dans l’Eglise pour accomplir ce rituel.

Plus tard, alors qu’il recherche son cousin dont il a sentit la mort, Yadriel va appeler un esprit à lui, pas son cousin comme il le pensait, mais un garçon de son âge. Julian. Et tout va basculer.



J’ai absolument adoré cette lecture. Tout de suite j’ai aimé Yadriel, j’avais envie de le chouchouter et de gueuler contre sa famille et le rejet qu’il subit, qui est parfaitement injuste. Je me suis attachée à sa cousine un peu espiègle, Maritza. Et puis apparaît Julian, qui est le chaos réincarné, au début j’ai eu un peu de mal avec lui, mais on s’y fait, on s’attache petit à petit et finalement Julian est un super personnage lui aussi. Ces trois-là forment une bonne équipe.



L’histoire est assez original, on est vraiment plongé dans les traditions de la famille de Yadriel, les bruja, les brujo, cette faculté à voir et aider les esprits, à faire la fête quand ils reviennent deux jours dans l’année. Yadriel cherche à se faire accepter, et c’est touchant et dur à la fois. C’est horrible cette société, ces traditions également, qui empêchent à quelqu’un d’être qui il est vraiment. Je parle de façon général et pas seulement de la famille et la communauté de Yadriel.



L’aventure est sympathique, mystérieuse, on a le droit à une enquête et à trois ados qui essayent de comprendre ce qu’il s’est passé. J’avais tout deviné très vite, mais ça ne m’a pas empêché d’aimer ma lecture et d’apprécier le dénouement.



L’histoire d’amour m’a foutu des coups au cœur, c’était très mignon, très tendre, très touchant et bien écrit. J’ai aimé le rapprochement de Yadriel et Julian, comment leurs mondes se confrontent et comment ils tombent amoureux petit à petit. C’était adorable, vraiment.



C’était aussi une lecture agréable car on est plongé dans une culture différente, avec un personnage trans comme héro, il y avait de la représentation, plein, et ça fait un bien fou. On en redemande et j’espère qu’Aiden Thomas en écrira d’autres (et qu’on les verra publiés). Une très chouette lecture !
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Dans la liste des livres dont j’attendais la sortie avec impatience, celui-ci tenait une place particulière parce que j’avais hâte de découvrir toute une culture et des traditions auxquelles je ne connais rien.

En effet, l’auteur nous parle d’une famille latinx dont les membres sont chargés de veiller sur un cimetière. Les femmes sont des soigneuses tandis que les hommes s’occupent des âmes des morts, veillant sur elles jusqu’au moment où elles doivent partir.

Le problème de Yadriel c’est qu’il est transgenre et que la cérémonie de ses quinze ans, lors de laquelle il est censé commencer à participer aux activités, lui a été refusée. Du coup, avec l’aide de son amie Maritza, laissée elle aussi de côté car elle est végétalienne (ce qui pose problème pour des guérisons qui nécessitant d’utiliser du sang d’animal), il tente de se lier à l’esprit de son cousin disparu. Pas de chance pour lui, ça rate quelque part et il se trouve lié à Julian, qui ne comprend pas trop ce qui lui arrive et qui a besoin que quelqu’un vérifie que ses amis vont bien maintenant qu’il n’est plus là.



J’ai beaucoup aimé ce livre, vraiment beaucoup. Il a un côté très rafraichissant, avec sa petite romance entre un esprit et un brujo, mais c’est aussi impeccable au niveau représentativité avec un auteur own voice qui sait de quoi il parle.

On a toute une galerie de personnages queer qui s’intègre parfaitement dans leur environnement mais on nous pose également des problématiques autour du racisme, de l’intégration et même de ‘utilisation du langage, avec Julian qui ne parle plus l’espagnol depuis la mort de son père.

La famille tient une place prépondérante, avec ses traditions et sa culture, mais Aiden Thomas n’oublie pas de nous montrer que les choses changent et qu’il faut savoir évoluer pour ne pas rester enfermés dans le passé au risque de disparaitre lentement.



Les personnages sont ultra attachants, que ce soit Yadriel ou Maritza, et la relation avec Julian est mignonne tout plein.

L’intrigue fonctionne bien et il est agréable de suivre les investigations pour démêler le mystère de la disparition du cousin et de la mort de Julian.

J’ai pris grand plaisir à découvrir le premier roman de cet auteur qui réussit à mêler l’émotion et un brin de fantastique, le genre de lecture auquel j’aurais aimé avoir accès plus jeune même si c’est tout aussi agréable en étant plus âgée.
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Yadriel en a assez de ne pas être reconnu comme un véritable "brujo", un sorcier. Né dans le corps d'une fille mais se sentant profondément homme, il n'arrive pas à obtenir l'approbation de son père.

Accompagné de Maritza, sa fidèle amie, il va tenter de provoquer le destin en franchissant des étapes interdites afin d'acquérir le pouvoir qui lui revient.

Malheureusement, tout ne va pas se passer comme prévu. Yadriel et son amie vont devoir faire face à quelque chose qui les dépassent complètement.



Si au tout début j'ai eu un peu de mal à entrer dans l'histoire à cause de l'ambiance du roman, c'est ce qui m'a, au final le plus plu dans ce livre. Je m'explique : on entre tout de suite dans une communauté latino, avec de vrais phrases en espagnol et un univers superbement détaille sur leurs croyances, les esprits etc. Si au début cela m'a déstabilisée, au final c'est ce qui m'a vraiment fait apprécier ce livre : on rentre dans un univers si particulier et immersif qu'on en ressort comme désenchanté.

Une grosse partie du roman parle évidemment du fait que Yadriel se revendique comme un homme, et ça parle aussi d'homosexualité, d'identité, de véganisme. Bref ce roman mêle astucieusement des traditions ancestrales avec des thèmes résolument modernes, ce qui peut aussi déstabiliser certaines personnes.

Néanmoins ce que j'ai retenu de ma lecture est l'incroyable lien qui peut unir certaines personnes, la force de l'amitié, la tolérance. Non seulement c'est un livre avec une bonne dose de fantastique mais aussi avec ce côté touchant et très réaliste des émotions qui traversent les personnages. C'est vraiment un roman qui sort de l'ordinaire et pour ça je ne peux que vous encourager à le lire si l'histoire vous intrigue !

C'est sympathique, j'aime bien la façon de réinterpréter le mythe de Péter Pan. C'est plutôt agréablement écrit, pas extraordinaire non plus mais très honnête. L'intrigue ne casse pas des briques et c'est dommage. Il y a de beaux moments de magie mais aussi pas mal d'autres ou on aimerait un peu plus de rebondissements. Pas désagréable, mais pas transcendant non plus.

Premier livre d'aide Thomas que je lis et j'ai bien aimé, la plume est fluide, c'est du young adult, avec un personnage principal très attachant. On a beaucoup de diversité dans ce livre. L'histoire est originale, car elle se base sur des éléments du folklore sud-américain, et ça change, dans un monde où les humains côtoient les dieux. L'intrigue se place entre percy jackson et hunger games, en beaucoup moins sanglant. Y en a qu'un qui doit mourir ça va ! 😅 J'ai passé un très bon moment, l'intrigue s'enchaîne bien, le côté compétition est très central, on le retrouve à travers les relations entre les personnages. J'ai trouvé qu'il y avait juste le bon nombre de personnages secondaires pour que chacun ait sa petite place. Un roman vraiment sympathique dont j'ai hâte de découvrir la suite et fin !

Pourquoi je me suis laissée tenter par ce titre ? Je ne voulais pas craquer juste parce que « gnagnagna jaspage…gnagnagna sublime couverture », même si tout ceci est vrai ! mais j’essaie de ne pas (plus) être un pigeon de première catégorie concernant cette question. Et c’est l’avis de « Lucie a lu » qui m’a convaincue.



Je me lance donc dans cette réécriture, et j’accroche de suite au style. Il s’agit d’un urban-fantasy, puisque l’action se passe uniquement dans le monde réel, et ce qui peut être à l’origine de la déception de certains qui s’attendraient à une visite du pays imaginaire.

J’étais assez intriguée par la direction qu’allait prendre le récit concernant le personnage de Peter Pan. Celle du récit J. M. Barrie, celle de Disney, ou une autre ?

C’est aussi un thriller, puisqu’au commencement de l’histoire, les frères de Wendy sont toujours portés disparus…



Bref, j’ai frôlé le coup de cœur. Une belle originalité dans le récit, dans le style, et une psychologie des personnages bien réalisée.

Je suis partie sur une idée de l'histoire qui était très loin de ce qu'il se passe vraiment mais ça m'a permise d'être surprise.

J'ai beaucoup aimé cette ambiance sombre, cette petite enquête et j'ai adoré les protagonistes !

Vraiment les liens entre eux sont beaux et même si au bout d'un moment j'ai vu le plot twist venir ça ne m'a pas empêché d'être extrêmement touchée.

Bref c'est un roman qui a touché mon petit cœur et je pense l'avoir lu au bon moment.

Une très belle revisite de l’histoire Peter Pan, cependant j’aurais aimer que le dénouement soit un peu plus long, beaucoup de chapitres pour nous expliquer ce que vont devoir traverser Wendy et Peter et très peu pour la fin.

Mais cela reste une très bonne lecture ! 🤍

J’ai un faible, depuis toujours, pour les réécritures de contes, les romans qui s’inspirent de ces univers de notre enfance. Et j’aime particulièrement lorsque ces univers sont assombris, transformés en quelque chose d’un peu maléfique et effrayant. Je crois que c’est ce à quoi je m’attendais en attaquant ce bouquin, et c’est la première cause de ma déception : il n’est pas, ici, question de se balader au Pays Imaginaire. L’histoire prend place, du début à la fin, dans le monde contemporain dans lequel vit Wendy. Il y est question d’inquiétantes disparitions et d’une enquête à résoudre, de mystères et de magie bien-sûr… Mais tout se passe dans un monde bien réel.



L’histoire est intéressante, la façon dont sont finalement détournés les enfants perdus et le rôle de Peter Pan également. Cependant on effleure tout du long le passage de Wendy au Pays Imaginaire sans jamais nous y rendre et ça m’a laissée sur ma faim ! J’ai également trouvé le rythme du récit un peu lent malgré une écriture fluide et agréable, et l’enquête reste au point mort durant longtemps.



Je ne suis pas parvenue à beaucoup m’attacher aux personnages, et j’ai trouvé que globalement tout le monde vaquait un peu trop facilement à ses occupations alors que plusieurs enfants sont portés disparus… Le roman aborde des thèmes difficiles et douloureux qui m’ont tiré une larme, mais le tout reste assez superficiel.



C’était malgré tout une lecture jeunesse agréable.

Je suis assez mitigée sur ce livre : l'intrigue est très intéressante, et la révélation finale est incroyable, mais le début était très, très, très long ! J'ai mis énormément de temps à le lire, je n'arrivais pas à m'immerger !



Mais une fois arrivée aux 100 dernières pages, impossible de lâcher le livre ! Un véritable page-turner ! J'avais l'impression d'être dans le livre, je ne pouvais plus le lâcher ! Je suis passée par toute les émotions !



J'ai trouvé la plume intéressante, il y avait un côté très poétique dans sa façon d'écrire ! Je conseille ce livre à tous les amoureux de Peter Pan et des réécritures de contes !



Note : 7/10



Emilie

On découvre une société mythologique très concrète, fondée sur un système de trois castes - dont la bonne traduction aurait dû être les Ors, les Jades et les Obsidiennes -, basé sur les religions et traditions mexicaines. Dans ce roman, il ne s'agit pas de transposer les mythologies aztèque ou maya, mais de réinventer tout un système grâce à une combinaison originale de traditions et d'inspirations mexicaines, précolombiennes comme modernes.



COUP DE ❤



critique complète sur
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