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Critiques de Akira Oze (52)
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Natsuko no sake, tome 2

Ce tome 2 est tout aussi prenant que le tome 1. C'est une véritable immersion culturelle dans le japon agraire et dans l'art de la fabrication du Saké. Équivalent aux célèbres "Gouttes de Dieu" pour le vin dans une version plus mélodramatique (sans que ce soit péjoratif). Notre héroïne est une simple humaine qui renverse les codes en tant que femme reprenant en main les affaires familiales et en tant qu'initiatrice de l'agriculture biologique. Car cette série est aussi une très jolie série écolo. Sentiments, cultures, tensions, c'est une réussite !
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Natsuko no sake, tome 1

Un régal, délicieux comme un bon sake ! Les ingrédients sont bien choisis et bien réunis : un combat de femme, la culture japonaise, l'apprentissage du sake, et une pointe de romance (sans doute plus développée dans le second tome). C'est captivant et ça ferait un beau film. Je lirai le tome 2 !
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Natsuko no sake, tome 1

Cette série en 6 tomes, va retracer la vie de Natsuko Saeki, la fille du président d’une maison de production de saké. Au début de l’histoire, on la retrouve à la capitale pour poursuivre son rêve ; devenir publicitaire. Un jour, elle a le déclic ! En travaillant pour une autre maison de saké, n’ayant pas les mêmes valeurs que sa famille, elle se rend compte qu’il est difficile de réaliser des publicités mensongères.



Puis, la nouvelle tombe. Son grand frère décède d’un cancer en lui léguant un riz devenu rare pour lui permettre de produire le meilleur saké du Japon. Elle décide alors de tout quitter pour produire ce riz en agriculture biologique, . Elle le sait, la tâche ne sera pas facile, mais elle est prête à tout, pour poursuivre le rêve de son frère.





Akira Oze, m’a complètement séduite avec les deux premiers tomes de cette série. Il a inventé un personnage si attachant, qu’il est difficile de ne pas la soutenir dans son projet familial.



Seule et contre l’avis de son père, elle va tout mettre en oeuvre pour respecter la dernière volonté de son frère. Et quoiqu’il arrive on sent que la culture du riz est terriblement difficile. Et encore plus quand on s’ajoute quelques contraintes comme la culture bio. J’ai adoré faire ce voyage au japon et m’imprégner totalement de cette culture du riz qui semble si facile à cultiver. Mais c’est toute une série d’étapes qu’on devrait tous connaître, pour mieux l’apprécier.



Natsuko, représente pour moi la femme d’aujourd’hui. Elle est déterminée à réussir et à tout mettre en oeuvre pour créer son saké. Elle sait que sa mission sera difficile, mais elle tient ! Dans le tome 2, elle va essayer de s’entourer d’agriculteurs pour mener à bien sa mission. Et honnêtement, ce n’est pas chose facile, notamment quand la plupart sont des hommes qui ne veulent pas changer leurs habitudes.
Lien : http://www.drawingsandthings..
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Natsuko no sake, tome 2

!! Attention, quelques spoilers à droite à gauche dans le texte !!

Un poil moins apprécié ce tome que le précédent.

Dans ce second volume, nous suivons donc Natsuko qui travaille dur pour cultiver le précieux riz à l'origine du sake de rêve imaginé par son défunt frère. Et elle s'en donne du mal Natsuko ! Et c'est justement là que j'ai été moins convaincue : elle se donne tellement de mal, elle vit tellement pour son petit terrain, que sur la fin ça en devient irréaliste. Qui irait s'occuper de son champ avec un typhon en approche ? A part autrefois un agriculteur et sa famille au bord de la famine et qui ont vraiment besoin de ce riz pour vivre et manger ? Mais là, ce n'est pas le cas de Natsuko. Alors oui, on va nous rappeler que c'est le souvenir de son défunt frère... Un typhon ? Sans déconner ? Je suis sûre que le frangin préférerait qu'elle reste en vie plutôt que de mourir en s'occupant de son riz.

Mais je m'emporte, et à part ce petit détail sur la fin, la lecture était plutôt agréable, avec un débat toujours très actuel entre agriculture bio et utilisation intensive de pesticides. (D'ailleurs, je n'ai pas trouvé très subtil le fait que l'agriculteur qui est pro-pesticides voit à la fois sa fille blessée aux yeux à cause de l'épandage ET perde une partie de sa récolte à cause du typhon...).

On en apprend plus également sur les difficultés de la nouvelle génération, qui doit faire avec les choix de leurs parents avant eux, mais aussi sur les difficultés à remplacer les ouvriers partis à la retraite, car le métier n'attire plus les nouvelles générations.

Bref, des petites choses qui m'ont moyennement plu à droite à gauche, mais à part cela, Natsuko no Sake reste une série très agréable à suivre et elle sort un peu de l'ordinaire en nous plongeant dans l'univers particulier de la production de sake pour nous permettre de le découvrir.
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Natsuko no sake, tome 1

À l’occasion d’une soirée découverte sur le saké au Renard doré, le premier volume de Natsuko no Sake est arrivé entre mes mains. Ayant grandi dans les années 80 et 90 en regardant des anime « tranches de vie » comme Jeanne et Serge ou Olive et Tom, le graphisme m’a tout de suite paru familier et je me suis plongée dedans dès mon retour.

Natsuko no Sake est un manga qui a été effectivement été écrit à cette époque, entre 1988 et 1991, mais qui n’avait jusqu’ici jamais été traduit en français. S’adressant de par son thème alcoolique aux adultes, il sortira en six volumes. Ce premier tome s’intéresse au retour au pays de Natsuko Saeki, fille de brasseur de saké partie tenter sa chance à la capitale. Elle revient dans l’exploitation familiale après la mort de son frère, mue mi par la culpabilité d’avoir abandonné les siens, mi par la nostalgie d’une vie à la campagne idéalisée. Et elle va s’atteler à réaliser le rêve de son frère : faire un saké issu d’un riz légendaire qui n’est plus cultivé depuis la Seconde Guerre mondiale.

Sous des dehors très simples et en suivant une trame, avouons le, très convenue dans ce style de manga « découverte d’un univers », Natsuko no Sake aborde une grande variété de thèmes : la misogynie de la société japonaise, l’incompréhension universelle entre ceux qui sont « montés à la ville » et ceux qui sont « restés au pays », mais également l’alcoolisme et le difficile équilibre entre vie privée et vie professionnelle. Et le saké dans tout ça ? Même si vous n’avez jamais goûté ce vin de riz (et si vous ne buvez pas d’alcool), Natsuko no Sake peut capter votre attention si vous êtes curieux et si vous aimez les documentaires. En effet, le manga est très détaillé sur la fabrication de cette boisson et sur les différentes catégories existantes. L’équilibre entre l’histoire elle-même et le côté explicatif reste toujours très juste jusqu’au bout. Quitte à utiliser certaines informations, comme la nécessité de tremper les grains de riz dans l’eau pendant plusieurs jours avant de les semer comme ressort narratif.

Graphiquement, le style d’Akira Oze est très daté, mais très agréable. Certaines pages, comme Nastuko labourant sous la pluie, sont même magnifiques. J’ai pris beaucoup de plaisir à lire les presque 500 pages de ce premier volume. Est-ce que j’irai jusqu’au bout de la série ? Il est encore trop tôt pour le dire.
Lien : https://www.outrelivres.fr/n..
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Natsuko no sake, tome 1

La lecture d'un manga est un voyage pour la lectrice que je suis. C'est la deuxième fois que je m'attelle à la lecture d'une bd japonaise...une découverte.

D'abord, il m'a fallu m'adapter au sens de lecture.

C'est tout bête mais quand on n'a pas l'habitude, c'est bizarre! Avec le temps, je m'y suis fait et finalement ce n'est pas si terrible.

Une fois l'outil dompté, la bd se lit comme une série télé , en plusieurs épisodes. Natsuko, une jeune publicitaire à Tokyo retourne dans les rizières de son enfance après le décès de son frère.

Dans mon esprit, un manga était lié au kawaï, à l'imagerie traditionnelle japonaise (Pokémon, Sailor moon & co). Grâce à cette lecture, j'ai découvert une utilisation bien plus culturelle du support. Le dessin sert de support à la découverte d'une culture. Le récit est particulièrement bien documenté sur la fabrication du saké.

J'ai appris des choses et sors plus riche de cette expérience littéraire. Les dessins sont aussi très doux et attirants. L'histoire située dans les années 80 nous ramène à l'époque où les voitures étaient beaucoup plus carrées...Un petit voyage au Japon, une découverte agréable...merci Babelio et sa masse critique.

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Natsuko no sake, tome 1

Dans Natsuko no Sake, Akira Oze prend le parti de revenir à un dessin de manga assez traditionnel qui n’est pas sans rappeler ce qui se faisait dans les années 80. Ce style un peu vintage confère un charme et une nostalgie tout particuliers à ce nouveau titre. Les planches sont également très détaillées et très soignées. On est, d’ailleurs, tout particulièrement fan des décors en extérieur qui nous font découvrir ce petit village de campagne, ses champs et ses rizières.



Et ce très joli dessin nous sert une belle histoire sur l’amour du métier, le partage du savoir de parents à enfants ou encore les liens qui lient les jeunes à l’entreprise familiale. Au-delà d’une histoire autour d’une brasserie de saké, ce manga met ainsi en lumière les valeurs de la famille et du travail dans un Japon encore très traditionnel. De quoi nous permettre de découvrir une facette de ce pays bien trop souvent délaissé dans les mangas en faveur de Tokyo, sa jeunesse et sa technologie.
Lien : https://minimouthlit.com/201..
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Le disciple de Doraku, tome 2

Un manga très très riche qui nous décrit en détail tout le rituel pour devenir "conteur" , un "clan" très fermé avec ses codes complexes...mise à l'épreuve, philosophie de vie, stricte hiérarchie entre "frères" . Un apprentissage difficile de la formation de conteur.
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Le disciple de Doraku, tome 1

L'art du rakugo qui mêle conte et mime a trouvé son livre illustré. On suivra les pas de Shota, jeune homme qui tombe dans cet art un peu malgré lui. Pour entrer dans ce monde particulier de l'humour et de la scène nippone, le héros va suivre l'enseignement du maitre Doraku mais le vieil homme n'est pas un personnage facile, en tout cas de prime abord. Au-delà du rakugo, c'est une certaine éthique et une extrême exigence qui vont être inculquées àShota. Se nouent des relations entre disciples qui esquissent des caractères touchants et assez réalistes. Enfin, le dessin clair et épuré évoque un monde contemporain cocasse et parfois éloigné du lecteur occidental mais pourtant si fascinant.
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Le disciple de Doraku, tome 1

Babelio a organisé en décembre dernier une opé masse critique, comme ils le font régulièrement, spécial BD/Manga, et j'avais repéré ce titre dans leur liste. Coup de pot, il n'a pas intéressé beaucoup de monde.



C'est vrai que le sujet n'est pas a priori ce qui va le plus tenter le lecteur de manga, puisqu'il va y être question de rakugo, un art théâtral typiquement japonais et très particulier. En effet, le rakugo est un spectacle qui tient à la fois du conte et du mime, où un conteur seul en scène assis en kimono sur un coussin, doit jouer une saynète souvent humoristique en s'aidant de quelques objets, toujours les mêmes: un éventail et une serviette pliée.



Le lecteur va découvrir cet art un peu oublié via l'aventure de Shota, 26 ans, animateur dans une maternelle que dirige sa tante, qui en cherchant une idée pour occuper les enfants dont il a la charge, tombe sur un livre " apprendre le rakugo en s'amusant". Ce n'est pas vraiment un succès, et une gamine lui dit pourquoi " vos personnages, on n'y croit pas du tout". Il faut dire que pour Shota, le rakugo, c'est un truc un peu ringard qui passe tous les dimanches à la TV. Mais lorsque sa tante l'emmène voir au théâtre du vrai Rakugo, c'est le choc. Non seulement il va pouvoir proposer des animations plus vivantes à sa classe, mais rencontrer le grand père d'une de ses élèves, qui qui propose de venir faire aussi des animations pour son club du troisième âge, car peu importe l'âge , tout le monde a besoin de se distraire et de rire un bon coup.

Shota qui hésitait à poursuivre dans l'enseignement vient de se trouver une nouvelle passion, et décide de tout plaquer pour en faire son métier, commençant par faire des pieds et des mains pour que Doraku Sekishuntei, l'auteur du livre qu'il a lu, le prenne comme apprenti. Ce premier tome couvre sa découverte, son initiation, jusqu'à sa première scène en tant que zenza, apprenti conteur.



Sa découverte ne va pas sans stupéfaction, car le rakugo dérive d'une ancienne tradition bouddhiste, d'où le rituel qui va avec, le fait que l'apprenti doit avant tout commencer par apprendre à plier le kimono et faire le ménage ( et Shota est plutôt fâché avec), jouer des percussions pour accompagner l'entrée des conteurs en scène, accompagner le maitre conteur quand il se produit ( ce qui est aussi l'occasion de faire des connaissances utiles et d'assister aux représentations, car le conte est avant tout un art oral qui repose sur la mémoire plus que sur des textes écrits).

Doraku est un maître exigeant, qui râle beaucoup, mais plus parce qu ça fait partie du métier que par mauvais caractère, au contraire , il est plutôt sympathique et farfelu ( du genre à jouer de la guitare électrique, un casque sur les oreilles, en kimono. Je note aussi qu'il est fan des Beatles, de Clapton et de King Crimson, et ce dernier détail lui vaut toute ma considération).

J'aime aussi énormément le grand-père avec qui Shota sympathise au début du manga, et évidemment Dorami, qui avec ses cheveux en pétard et ses allures de garçon manqué est une des seules femmes à apprendre le rakugo. Et c'est la que doraku apparaît sympathique: le fait qu'elle soit une file ne lui pose aucun problème, ce qui n'est pas le cas de tous ses collègues, et Dorami a la vie dure dès qu'elle croise un autre maître rakugoka.



Le dessin est classique, limite épuré ce qui va bien avec le sujet, mais aussi souvent expressif, et ça fait bien plaisir à voir. J'ai beaucoup aimé cette plongée pleine de bonne humeur dans un monde inconnu, où tout le monde est "frère" ou "soeur", où les apprentis se jalousent parfois mais surtout s'entraident beaucoup, et où tout le monde se passionne pour un art de la parole un peu oublié.



Le tome est très gros, relié ( Editions Isan, je les avais vu juste une fois lors d'une Japan expo, sans avoir l'occaiond e m'y pencher vraiment, le catalogue fait la part belle aux seinen classiques, ou sur des thèmes tradtionnels et aux adaptations littéraires, c'est "Madame Bovary" par Yumiko Igarashi, dessinatrice de Candy - mais oui - qui m'avait intriguée lors de l'expo..) Je vois que le tome 2 est sorti et c'est une bien bonne nouvelle pour moi, hop, sur la liste à lire!
Lien : http://purplenosekai.blogspo..
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Natsuko no sake, tome 1

Après 2 ans passés à se faire une place dans une agence de pub. à Tokyo, Natsuko revient dans sa province natale auprès de sa famille, producteurs de saké artisanal. Elle y retrouve son grand frère Yasuo avec qui elle partage un même rêve : réussir à faire pousser un riz légendaire ou dragon merveilleux, un riz réputé très difficile à cultiver.

Son frère décède peu de temps après, et Natsuko décide de reprendre le rêve de son frère dans l'exploitation familiale. Mais si elle s'avère experte comme goûteuse de saké, elle n'y connait pas grand chose à l'agriculture et la production de ce breuvage traditionnel. La jeune femme va devoir apprendre à relever les plus rudes défis.
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Natsuko no sake, tome 2

uite au décès de son frère, Natsuko décide de reprendre son rêve : produire un riz rare et exigeant : le Tatsu-Nishiki pour réaliser un saké d'exception.



Seulement elle est une fille, dont l'expérience principale professionnelle est celle de la ville et des bureaux.



Pourtant, même si elle n'est pas réellement prise au sérieux, ni par sa famille ni par les riziculteurs de la région, elle finit par sa ténacité par trouver des alliés...



Un très joli manga qui se termine en deux tomes. Les dessins très réalistes sont très agréables à parcourir.



Le lecteur découvre les lourdes contraintes de la culture du riz et s'interroge sur l'utilisation des pesticides et engrais chimiques. Il partage le quotidien de cette femme courageuse sur tout le cycle de culture.



Il y a aussi les relations avec les membres de sa famille, le deuil de son frère et les jeunes avec qui l'héroïne a grandi et qui ont fait d'autres choix.



Il se dessine enfin plus globalement la question de la culture au Japon avec des jeunes qui préfèrent souvent l'attrait de la ville à la dureté du labeur des champs.



Une aventure humaine et un voyage dans le Japon de la campagne à découvrir !
Lien : https://www.nouveautes-jeune..
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Natsuko no sake, tome 1

Natsuko no sake est une véritable déclaration d’amour au saké. À l’instar des Gouttes de Dieu consacré au vin – mais avec un récit plus modeste et moins ampoulé –, le récit nous en apprend beaucoup sur les techniques de fabrication et les appellations du saké.
Lien : https://www.avoir-alire.com/..
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Le disciple de Doraku, tome 1

Vous croyez tout connaître sur le Japon et ses traditions ? Mais savez-vous seulement ce qu’est le rakugo ?



Pour ma part, je n’en avais jamais entendu parler jusqu’à réception de la très belle édition à la couverture rigide du Disciple de Doraku par Akira Oze dans le cadre de Masse critique.



Même les jeunes japonais en connaissent à peine l’existence, pour vous dire à quel point cet équivalent nippon du one-man show est méconnu.



C’est d’ailleurs le cas de Shota dans ce manga, instituteur en maternelle qui se découvre sur le tard une vocation pour cet art populaire visant à raconter des histoires humoristiques avec pour tous accessoires un coussin sur lequel s’agenouiller, un éventail et une pièce de tissu.



L’apprentissage de notre héros est long, difficile et requiert une discipline rigoureuse sous la direction d’un maître caractériel et sévère. Il doit en outre se heurter à la jalousie d’apprentis rivaux mais peut compter sur la solidarité et la camaraderie des autres disciples de son maître.



Comme dans d’autres mangas pour adultes visant à initier le lecteur à une discipline (je pense notamment aux Gouttes de Dieu), les péripéties des personnages sont prétexte à aborder les bases du rakugo (l’importance du regard, de la voix, des gestes cérémonieux qui introduisent l’artiste…) mais aussi à donner à voir la société japonaise.



J’ai également apprécié le dessin « rétro » mais très expressif du mangaka : une fois que vous aurez eu un aperçu de ce qu’est le rakugo, vous comprendrez à quel point c’est important pour en représenter les mimiques !



Une découverte instructive qui donne non seulement envie de se plonger dans le deuxième tome, mais aussi de lire d'autres classiques du manga aux éditions Isan Manga !
Lien : http://stendhal-syndrome.fr/..
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Le disciple de Doraku, tome 1

Sur la trame classique du récit d'apprentissage, Akira Oze parvient à nous tenir en haleine avec une histoire qui se déroule essentiellement à huis clos. Surtout, ce manga nous fait pénétrer un jardin secret.
Lien : http://www.telerama.fr/criti..
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Natsuko no Sake, tome 6

Natsuko jette ses dernières forces dans la fin du brassage du Dragon merveilleux. L'heure du verdict a ainsi sonné pour tous les habitants de la Kura, mais aussi pour chaque aventure humaine. Saeko aura trouvé son équilibre humain dans le travail de la terre, le village est en plein renouveau économique grâce à cette nouvelle agriculture biologique, Kusakabe s'affirme en nouveau chef de la production, Natsuko elle-même finit par trouver l'amour. Mais le papy Yamada, lui, aura laissé ses ultimes forces dans cette dernière saison, et la maladie finit par l'emporter dans la tombe. Le Dragon merveilleux aura bouleversé la vie de tous et la récompense sera à la hauteur du prix à payer.
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Natsuko no sake, tome 1

J'ai apprécié l'histoire de Natsuko , qui reprend la brasserie familiale de saké suite au décès de son frère aîné.

Ce n'était pas simple d'être une femme dans cette tradition, encore moins de faire fructifier une affaire. Elle relève le défi de son frère de faire renaître une variété particulière de saké.

Sympathique !
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Natsuko no Sake, tome 6

Se termine ainsi cette série que j'ai beaucoup aimé. Une conclusion émouvante, si un peu prévisible (mais bon, il ne s'agit pas de rebondissements dans cette histoire).

Je recommande ce manga à celleux qui voudraient en savoir davantage sur la culture du Japon, en particulier son agriculture et le brassage du saké. Les personnages sont très attachant.es et passionné.es, et je n'aurais jamais cru que je pourrais pleurer à cause d'un saké ! On suit bien l'histoire, même si j'avoue que les détails techniques ont parfois été un peu trop pour moi, je n'ai pas tout compris. Cela ne m'a pourtant empêché de déguster cette histoire aux dessins nostalgiques et soignés.
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Natsuko no sake, tome 4

J'aime trop cette série, j'accroche de plus en plus aux personnages et j'ai un petit crush pour Kusakabe 😭😍 je vais être trop triste dans deux tome!!

Toujours des sujets très intéressants et encrés dans la modernité, le brassage du saké, l'agriculture et son sens, l'agriculture biologique.
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Natsuko no sake, tome 1

Les deux derniers livres de cette petite sélection, et clairement, c’est une autre ambiance ! Oubliez la légèreté de « Don’t be Shy » et plongez dans un monde plein de réflection et de questionnement sur le sens de la vie, l’authenticité, l’amour de traditions, le « sens » du travail bien fait et la satisfaction de vendre quelque chose de qualité. Rajouté à cela, les relations humaines et la relation entre la Nature et les Hommes.



« Natsuko no Sake », c’est une saga en 5 tomes qui nous raconte l’histoire de Natsuko Saeki, une jeune femme partie de son village natal pour aller vivre à Tokyo et travailler dans une grande agence de publicité. Deux ans après son départ, elle décide de revenir voir sa famille et surtout son grand-frère Yasuo. Sa famille est productrice de saké artisanal. Avec son frère, ils partagent le même rêve : faire pousser le « Tatsu-Nishiki » ou « dragon merveilleux », c’est un riz réputé difficile à faire pousser, mais dont ils espèrent en tirer le meilleur.



Seulement, son frère ne pourra pas réaliser son rêve…Il meure peu de temps après sa visite. Natsuko décide alors, de laisser sa vie à Tokyo pour revenir et faire pousser elle-même le fameux riz. Cela ne va pas être si simple. Déjà, parce qu’elle n’y connaît pas grand-chose, ensuite, parce que c’est une femme et que les métiers agricoles sont pour les hommes et enfin parce que le saké industriel gagne de plus en plus de marché…



Rassuriez-vous, c’est seulement le résumé des deux premiers tomes… Je voulais lire les 5 tomes d’un coup, mais en fait, les mangas sont trop gros : ils doivent faire plus de 400 pages chacun… En ce moment, je vous avoue que les gros livres me font peur, que ce soit en romans ou en mangas. À cause de ça, j’ai eu beaucoup de mal à lire le Tome 2.



Ce qui est vraiment dommage, parce que j’aime vraiment beaucoup cette série ! Même si je ne bois pas, je trouve le processus de création d’un alcool hyper intéressant. Alors, forcément, j’étais contente quand j’ai trouvé cette série, car 1) on nous explique tout le processus et 2) ça nous permet aussi de connaître une autre partie de la Culture Japonaise et ça, c’est vachement cool !!!



Je ne suis pas encore prête pour lire la suite, mais j’ai hyper hâte de la connaître !



Hé voilà, c’est tout pour aujourd’hui ! j’espère que cette petite sélection vous aura plu !



N’hésitez pas à me dire en commentaire ce que vous en pensez et si vous avez des livres romans/mangas du même genre que « Natsuko no Sake » ! ☺️
Lien : https://bookscritics.net/202..
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