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4.3/5 (sur 54 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Villefranche-de-Rouergue , le 15/07/1964
Biographie :

Alain Guiraudie est un réalisateur et scénariste français.

Issu d'une famille d'agriculteurs, il se passionne très jeune pour la culture populaire. En 1990, il réalise son premier court métrage, Les héros sont immortels.
Dans un style picaresque et sur le ton du conte, il s'efforce de représenter la classe ouvrière comme dans le moyen métrage Ce vieux rêve qui bouge, lauréat du prix Jean-Vigo et présenté en 2001 à la Quinzaine des réalisateurs. Jean-Luc Godard parle à cette occasion du « meilleur film du Festival de Cannes ». Filmant toujours dans le Sud-Ouest, Alain Guiraudie passe ensuite au long métrage avec Pas de repos pour les braves, Voici venu le temps, Le Roi de l'évasion (présenté à la 41e Quinzaine des réalisateurs lors du Festival de Cannes 2009) et L'Inconnu du lac, sélectionné dans la section Un certain regard du Festival de Cannes 2013.
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Anne Portugal S&lfies éditions P.O.L - où Anne Portugal tente de dire de quoi et comment est composé son livre "S&lfies" et où il est notamment question de portraits et d'amitié, d'un cadre et du tremblé, de la manière de faire un selfie avec un autre, de savoir si on est dans l'image ou si l'on en est absent, de poésie et de roman, de "Rabalaïre", d'Alain Guiraudie et de Liliane Giraudon, à l'occasion de la parution de S&lfies aux éditions P.O.L

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
alors je rajoute encore des feuilles et puis des petites branches, et puis aussi une grosse, mais ça va toujours pas, on sent bien que c’est pas la nature qui a fait ça. Je rajuste l’ensemble, je décale la grosse branche pour que ça fasse pas vraiment un tas, et puis je sais plus et je me fous à pleurer au milieu de la forêt. Y a de la fatigue de la nuit, c’est sûr mais y’a aussi l’impression que ça sert à rien que de toute façon, de nos jours, c’est pas possible qu’un corps reste introuvable. Ni qu’un crime reste impuni. Enfin, en plus de la solitude amoureuse que j’éprouvais tout à l’heure, y a la solitude de l’assassin. J’ai tué un homme (et même deux), c’est pas seulement très grave, c’est irréparable, je crois pas que je puisse vivre avec ça tout le reste de ma vie, ou alors ça veut dire que je perdrais mon humanité, que je deviendrais quelque chose comme un monstre. Oui, je pleure longuement sur la table d’Éric, comme s’il était mon meilleur ami, comme si je pouvais me passer de lui. Je me calme tranquillement en pensant aux soldats de toutes les guerres qui sont bien arrivés (et qui arrivent encore) à s’accommoder de ça, ils arrivent bien à survivre après avoir tué d’autres hommes, des ennemis qui auraient pu être des amis, alors pourquoi pas moi, et puis je pense à Gabin, je ne sais pas si c’est de la légende ou si c’est vrai mais ça me revient comme une réalité, lui aussi est un assassin, Jessica me l’a dit, Jordan l’a insinué, ça me le rend encore plus proche tout d’un coup, et je me demande si, au fond, c’est pas ça l’amour, ce sentir proche parce qu’on vit intensément les mêmes choses. Et après, je pense à la solitude du mort, seul pour toujours dans la forêt, je me demande si je préférerais être enterré dans un cimetière, en sachant que les gens que j’aime pourraient venir se recueillir sur ma tombe, je trouve pas d’autre verbe que « se recueillir », et je trouve cette action de se recueillir bien mystérieuse, je comprends pas vraiment ce que ça veut dire, j’ai des flashs qui me passent par la tête, je repense à ce mec de chez moi dont j’étais persuadé qu’il était homo et qui a fini par se suicider en se jetant dans le vide, et ça me fait penser à Éric, jamais on a évoqué de femme, ni d’enfants, c’est bizarre pour un mec de son âge à la campagne, je peux pas m’empêcher de penser que j’ai tué un mec qui voulait peut-être juste faire l’amour avec moi et qui s’y est très mal pris. La révélation m’éclate à la gueule, sans doute grâce à la Brigoule, parce que je me mets à bander sur la tombe d’Éric, j’ai dans l’idée que je pourrais me branler dessus et jouir sur les feuilles mortes pour lui rendre un dernier hommage, mais y a un vieux truc de morale qui me fait penser que ça serait pas très respectueux, au contraire.
page 452
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Il approche sa bouche, je l'embrasse. Un long baiser qui dure, qui dure. Puis on se détache, on va dans le canapé, on boit des pastis, on se caresse, je lui dis encore une fois qu'il embrasse vachement bien... " Pour les baisers, il faut être deux", il ajoute, et du coup on s'embrasse, encore un long baiser et quand on sent qu'on arrive au bout du baiser, y'en a toujours un des deux pour le relancer encore plus fort.
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Le vélo à haute dose, c'est un truc de dépressif
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Pour être vraiment libre, il faut risquer la prison à tout moment.
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dans la vie en général, je suis meilleur quand je me tais
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