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3.86/5 (sur 60 notes)

Nationalité : Allemagne
Né(e) à : Mannheim , le 16/03/1905
Mort(e) à : Londres , le 01/09/1981
Biographie :

Albert Spee est un architecte et un homme d'État allemand.

Il rejoint le parti nazi en 1931 et entame une carrière politique et gouvernementale qui va durer quatorze ans. Ses qualités d'architecte le rendent influent dans le parti et il devient un proche du Führer.

Ce dernier lui demande de concevoir et de réaliser plusieurs structures dont la nouvelle chancellerie du Reich et le Zeppelinfeld de Nuremberg, où se tenaient les rassemblements du parti. Speer prépare également des plans pour reconstruire Berlin avec d'immenses bâtiments, de larges avenues et un nouveau réseau de transport.

Au cours de la Seconde Guerre mondiale en 1942, il succède à Fritz Todt, mort accidentellement, au poste de ministre de l'Armement et des Munitions. En 1943, ses attributions évoluent légèrement et il devient ministre de l'Armement et de la Production de guerre. Speer parvient à accroître la production malgré les intenses bombardements alliés.

Après la mort de Hitler, il est brièvement membre du gouvernement de Flensbourg jusqu'au 23 mai 1945, date de son arrestation. Il fait partie des dignitaires nazis jugés à Nuremberg en 1946 : il échappe à la peine de mort et est condamné à vingt ans de prison pour son rôle dans l'administration nazie et l'emploi de main-d’œuvre concentrationnaire.

Après sa libération en 1966, Speer publie deux autobiographies traduites en quatorze langues qui connaissent un très grand succès, "Au cœur du Troisième Reich" ("Erinnerungen", 1969) et "Journal de Spandau" ("Spandauer Tagebücher", 1975), dans lesquelles il détaille sa relation étroite avec Hitler et le fonctionnement du régime nazi.

Il meurt d'une crise cardiaque alors qu'il est en déplacement à Londres.
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Source : Wikipédia
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Cette année encore, Gérard Collard et les libraires de la Griffe Noire vous proposent à l'apporche des fêtes de fin d'année, plusieurs idées cadeaux sous forme de coffrets : COFFRET DE NOEL Coffret Histoire Speer de Martin Kitchen et Martine Devillers-Argouarc'h aux éditions Perrin Une remise en cause totale de la personnalité et du rôle du confident d'Hitler et ministre de l'armement du III Reich : derrière le technocrate affable et courtois se cache en réalité un meurtrier totalement dépourvu de sens moral. Albert Speer, confident d'Hitler, ministre de l'Armement et acteur majeur de l'administration du Troisième Reich, a toujours insisté sur sa méconnaissance des crimes du régime et dissimulé la centralité de son rôle dans l'Etat nazi, notamment à travers ses célèbres Mémoires, Au c?ur du Troisième Reich et Journal de Spandau. Cette version mensongère lui a permis de duper ces juges à Nuremberg comme ses précédents biographes et s'est imposée aussi bien en Allemagne qu'à l'étranger. Jusqu'à ce livre. Martin Kitchen conteste cette déformation des faits opérée de bout en bout par le principal intéressé. Il montre que ce qui rend Albert Speer particulièrement effrayant, et intéressant, c'est que cet homme creux et résolument bourgeois, d'une grande intelligence mais manquant totalement de vision morale, incapable de s'interroger sur les conséquences de ses actes et dépourvu de tout scrupule, est loin d'être un marginal. Représentant typique de sa classe sociale et de sa génération, voix des intérêts économiques et des barons de l'industrie, il appartient à cette catégorie d'hommes, au sein des ministères, des associations et cercles professionnels, qui ont permis l'enracinement du national-socialisme. le Troisième Reich, en effet, n'aurait jamais été aussi dangereux et efficace s'il avait uniquement pris appui sur des aventuriers, idéologues à moitié fous et fanatiques racistes, qui finissent par créer un nuage de fumée. A la fois technocrate, expert et courtisan considérablement enrichi sous le régime, Speer, en réalité, représente bien mieux le type de personnalité qui a favorisé l'établissement et le fonctionnement de l'Etat nazi, y compris dans sa dimension génocidaire. https://www.lagriffenoire.com/94858-encyclopedie-speer--l-architecte-d-hitler.html Je suis Jeanne Hebuterne de Olivia Elkaim aux éditions Stock Jeanne Hébuterne est une jeune fille quand, en 1916, elle rencontre Amedeo Modigliani. de quinze ans son aîné, il est un artiste « maudit », vivant dans la misère, à Montparnasse. Elle veut s?émanciper de ses parents et de son frère, et devenir peintre elle aussi. Ils tombent fous amoureux. de Paris à Nice - où ils fuient les combats de la Première Guerre mondiale ?, ils bravent les bonnes m?urs et les interdits familiaux. Mais leur amour incandescent les conduit aux confins de la folie. https://www.lagriffenoire.com/89143-divers-litterature-je-suis-jeanne-hebuterne.html Liberia de Christophe Naigeon aux éditions Tallandier 1807. Westport, Massachussetts. Julius Washington est un jeune Noir, grouillot au New Bedford Mercury. Né libre en 1789 d?une ex-esclave éduquée et d?un marin africain de passage, il rêve de liberté, d?écriture et de navigation. Quand les États abolitionnistes du Nord autorisent ceux qui le veulent de retourner sur le continent d?où ils ont été arrachés pour y créer une colonie américaine, le garçon n?hésite pas une seconde et s?embarque pour un voyage qui durera 60 ans? Negroland est bien sûr construit autour de Julius et de ses aventures, mais aussi autour des personnages qu?il va rencontrer tout au long de sa vie : le capitaine Paul Cuffee, plus riche Noir d?Amérique, premier et généreux promoteur du «retour» ; Théodore Canot, le négrier français, cynique au grand c?ur ; Augustus Vossa, autre capitaine noir, dandy anglais qui milite dans les antichambres de la royauté ; Sinoe Kruman, Africain qui trafique pour la cause de la Suprématie Noire en Amérique ; George Hartwell Cocke, planteur du Sud pour qui l?esclavage est un piège mortel pour les Blancs ; enfin, trois femmes ? Liza sa mère, Diana son épous

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Citations et extraits (8) Ajouter une citation
Je m'apercois que la vue de la souffrance des hommes a eu une influence sur mes sentiments,mais non sur ma conduite.Au plan affectif,je n'eus que des reactions empreintes de sentimentalisme;au niveau des decisions par contre,les principes de finalite rationnelle continuaient a me dominer
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Seuls les grands monuments rappelaient les grandes epoques de l'histoire.Que restait-il de l'oeuvre des empereurs romains?Quels etaient les vestiges de leur grandeur,sinon les edifices qu'ils avaient fait construire?
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On avait inculque aux petits militants que la grande politique etait beaucoup trop compliquee pour qu'ils puissent en juger.En consequence,on se sentait constamment pris en charge,jamais personne n'etait invite a prendre ses propres responsabilites.Toute la structure du systeme tendait a empecher quiconque de se poser des cas de conscience.Le resultat etait que les conversations et toutes les controverses qui pouvaient avoir entre eux les tenants de notre cause etaient parfaitement steriles.Il n'y avait aucun interet a se confirmer reciproquement des opinions d'une totale uniformite
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S'il faisait tourner les usines de guerre allemandes à plein régime et soutenait le combat jusqu'au naufrage du III ème Reich, Speer ne songeait cependant pas à périr lui aussi. A l'automne 1944, il prenait déjà ses dispositions pour l'après-guerre et, par le fait même pour l'après-Hitler, en cherchant à se dédouaner, si possible.
Un article écrit par Sebastian Haffner et publié dans l'hebdomadaire londonien Observer l'encourageait à marcher sur un fil du rasoir. On pouvait y lire : "Speer est l'exemple même de la révolution en matière de gestion (...). Il aurait pu rejoindre tout autre parti politique si celui-ci lui avait permis de faire carrière (...). Il est le symbole du type d'homme qui sera de plus en plus important dans chaque Etat billigerant : le technicien pur (...). Nous parviendrons à éliminer les Hitler et les Himmler, mais nous resterons longtemps avec des hommes comme Speer.
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Nous n'eprouvions reellement aucun scrupule de conscience.L'univers ou nous vivons nous avait rendus insensibles.Pourtant les decisions d'Hitler etaient lourdes de consequences;nos soldats se trouvaient parfois encercles dans une poche uniquement par la faute de Hitler qui,par ses atermoiements,avait sans cesse recule le moment d'ordonner le repli conformement a la proposition de l'etat-major general.Mais ce que signifiaient les decisions de Hitler;les combats,les morts,tout cela nous laissait indifferents
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Apparamment,Hitler n'etait guere enchante a la pensee que sous son regne,la terre put etre un jour transformee en un astre de feu.Il lui arrivait neanmoins de plaisanter sur les hommes de science qui,disait-il,dans leur desir ingenu de devoiler tous les secrets de la terre,risquaient de mettre un jour le feu a la planete;d'ici la,il se passerait certainement beaucoup de temps,et il ne serait surement plus la pour voir cela
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(26 juin 1940) ... je quittai le quartier général pour aller à Reims visiter la cathédrale. Une ville fantomatique m'attendait, presque déserte, bouclée par la Feldgendarmerie à cause de ses caves. Des volets battaient au vent qui chassait dans les rues les journaux, vieux de plusieurs jours; des portes ouvertes laissaient voir l'intérieur des maisons. Comme si la vie s'était arrêtée de manière absurde, on voyait encore sur la table des verres, de la vaisselle, des repas commencés. En chemin, nous rencontrâmes sur les routes d'innombrables réfugiés se traînant sur les bas-côtés, tandis que les colonnes de formations militaires allemandes occupaient le milieu de la chaussée. Ces fières unités formaient un étrange contraste avec ces gens harassés, qui emportaient leurs pauvres biens dans des voitures d'enfants, dans des brouettes ou dans tout autre véhicule de fortune. Trois ans et demi plus tard, je devais revoir le même tableau, en Allemagne cette fois.

930 - [Le Livre de pohce n° 3471, p. 232]
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L'exigence, expressément formulée, de ne prendre de responsabilité que dans les limites de son propre domaine était encore plus inquiétante. On ne pouvait plus se mouvoir que dans son groupe, que ce fût celui des architectes, ou celui des médecins, des juristes, des techniciens, des soldats ou des paysans. On appelait ces organisations professionnelles des chambres (chambre des médecins, chambre des artistes), et cette dénomination correspondait exactement à cette compartimentation de la vie en différentes sphères séparées les unes des autres comme par des murs. Plus le système hitlérien durait et plus la pensée se cloisonnait.
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