Je suis un monstre. Un monstre ! Pas tout à fait un loup ou un ours, un gorille ou un chien, mais une horrible nouvelle créature qui marche debout. Je suis un monstre. Vous pensez que je parle des contes de fées ? Pas du tout. L’endroit est à New York et le temps est maintenant. Ce n’est pas une maladie et je vais rester ainsi pour toujours si je n’arrive pas à rompre le charme. Pourquoi la sorcière présente à mon cours d’anglais m’a-t-elle transformée en une bête qui se cache le jour et qui rôde la nuit ? Je vais vous raconter mon histoire, celle de Kyle Kingsbury où j’étais l’homme parfait. Après, je vais vous relater comment je suis devenu parfaitement… bestiale.
Kyle a tout pour lui : de l’argent, une popularité exacerbante et une beauté irréprochable. Mélangez ces trois éléments et vous aurez un personnage détestable à souhait ! Pourtant, une sorcière, se trouvant sur son chemin, va lui jeter un sort en modelant son physique tel qu’il est à l’intérieur, càd un bête monstrueuse. Au fur et à mesure que le lecteur tourne les pages, les différents sentiments éprouvés par celui-ci vont évoluer en même temps que le personnage de Kyle, jusqu’à s’éprendre complètement de lui. Linda est la représentation de Belle et c’est une personne très simple et naturelle. La fille qu’on aimerait avoir comme amie en d’autres termes. Elle sera l’élément déclencheur à l’empathie de Kyle. L’amitié et l’amour qu’éprouvent nos deux comparses peuvent être perçus comme niais, mais une certaine humanité en ressort fortement. Inopinément, je me suis senti plus proche dans le personnage du professeur aveugle qui une sorte de philosophe à mes yeux.
La plume d’Alex Flinn est simple et agréable. Après avoir lu un remake du Petit Chaperon Rouge, je m’attaque au grand classique de La Belle et la Bête et je ne vous cache nullement que j’ai adoré la version new yorkaise de l’auteur. Il est vrai qu’il est très facile de prévoir certains éléments durant cette lecture, mais la romance et la grandissime transformation dans le caractère de Kyle sont largement suffisants pour surpasser cette prévisibilité. De plus, les échanges sur Internet sont une superbe idée de l’auteur (personnellement, je n’y aurais jamais pensé) où on pourrait penser qu’il n’y a pas qu’une seule sorcière sur Terre.
Conclusion, une version de La Belle et la Bête au vingt et unième siècle très sympathique à lire. Malgré une forte prévisibilité, je vous conseille de le lire. Ce roman a été adapté au cinéma, avec Vanessa Hudgens et Alex Pettyfer dans les rôles principaux, ainsi que Mary-Kate Olsen dans le rôle de la sorcière.
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