Alex Wyck

J'ai beaucoup aimé ce livre.

Le personnage de Moineau tout d'abord est un être original: entre passeur et juge, il pèse les âmes et les envoie vers leur au-delà... celui qu'elles méritent et auquel elles croient. Moineau se sent décalé parmi les autres passeurs car il refuse de dévorer les âmes pour devenir plus puissant, depuis neuf ans qu'il a rejoint cette étrange confrérie.

Son patron, Lion, l'envoie encore une fois en mission, auprès d'un mourant Siam. Sauf qu'il y a un problème: Siam, qui n'a aucune religion et ne croit donc pas en la réincarnation, choisit de raconter sa vie à Moineau au lieu de mourir tout de suite et sa vie commence au IX° siècle. Siam se rappelle de toutes ses vies antérieures. Deux choses impossibles: même Moineau ne se souvient pas de qui il était avant. A quoi joue Lion?

Un animal psychopompe (le moineau) et la métempsychose : ça passe ou ça casse. Pour moi, le pari est hautement réussi. Je me suis laissée emmenée dans les vies de Siam jusqu'à la dernière avec un grand plaisir.

Les peseurs d'âmes ont pour fonction de déterminer où les mourants se rendront selon leurs croyances - ils ne souviennent absolument pas de leur vie antérieure et on leur attribue le nom de leur familier. Moineau n'a pas vraiment la conduite standard des peseurs, aussi à peine est-il de retour d'une mission sans problème qu'il est convoqué par Lion, son chef - il ne s'attendait pas à repartir aussitôt pour une mission concernant un mourant particulier …





Je ne savais pas trop à quoi m'attendre avec ce livre, et de fait j'ai attendu un moment que ça démarre avant de m'apercevoir que ce serait comme ça tout du long. Le scénario est très léger, un "peseur" doit suivre le règlement, et il est obligé d'écouter les propos d'un mourant pendant une semaine s'il le demande - cependant celui-ci est particulier, en dépit des règles il a été réincarné plusieurs fois entre l'an 800 et nos jours et Moineau est obligé de l'écouter narrer ses vies, à chaque réincarnation Siam retrouve son amour, et presque toujours ça se termine de manière dramatique. Les vikings, la seconde guerre mondiale, etc - l'auteur ne s'ennuie pas à rechercher une certaine vraisemblance, de la romance dans toute sa splendeur, avec des ambiances de contes merveilleux et des détails saugrenus, inutile de rechercher une certaine cohérence, la société des peseurs manque d'épaisseur de manière affligeante, comme les personnages, uniquement du superficiel pour une histoire cousue de fil blanc …





Un livre auquel je n'ai vraiment pas réussi à m'accrocher, j'ai dû faire un réel effort pour le terminer, l'écriture est plate, il m'a été impossible de m'immerger dans la narration, le développement est gentillet et puéril mais d'une niaiserie confondante. L'éditeur ne s'est pas donné la peine d'afficher le nombre de pages sur l'e-book, mais j'ai eu l'impression que c'était abominablement long. Je n'ai vraiment pas apprécié ce livre, mais je suppose qu'il va trouver son lectorat …

L’histoire se passe dans un futur pas trop éloigné où les Sikab sont des motos très spéciales, des motos qui utilisent l’âme de leurs pilotes pour pouvoir fonctionner. Maneck et sa petite amie Kassie participent à un championnat spécial pour les Sikab qui se conduisent à deux. Malheureusement un tragiquement accident va changer la vie de Maneck. Deux ans plus tard, il ne s’attend pas à ce que sa route croise celle d’Aditya qui lui demande d’être son passager et de participer ensemble au championnat. Aditya qui n’a pas le profil d’un motard, Aditya qui est un homme, et qui pourtant va se retrouver au côté de Maneck.



Maneck est un mec qui manque de confiance en lui, dès le début, même avant l’accident, du moins c’est ce que j’ai pensé en lisant. Bien sûr l’accident va le détruire et le mettre à vif. Le roman va d’ailleurs aborder les thèmes de syndromes de stress post traumatique et de dépression. Mais c’est un roman positif aussi, avec les rencontres de Maneck et d’Aditya, la relation de Maneck avec son meilleur ami Valentin, avec sa boss Wilma. Les courses de moto sont dingues et l’auteur sait nous conduire avec ces personnages au sein du circuit comme si on y était vraiment. On prend son souffle, et personnellement j’ai été entraîné comme une dingue dans ce milieu que je connais assez peu.



L’histoire d’amour est très douce et tendre (au début du moins), elle se met en place doucement comme j’aime, les deux mecs se sautent pas dessus au bout de dix-huit pages, ils prennent leur temps, le temps de tomber amoureux, le temps de se mettre ensemble, le temps de s’aimer. Et l’auteur sait vraiment décrire des relations très intenses sans nous inclure de scènes de cul dont on se passe largement.



Au niveau des personnages j’ai adoré Aditya, tout comme Maneck l’est, j’ai été en crush sur lui tout du long. Il est tellement gentil, tellement adorable, et pourtant il a du caractère, il sait aussi ne pas se laisser faire. Il est une bonne personne, vraiment, et il mérite le meilleur. J’ai eu plus de mal avec Maneck, si j’ai aimé les sujets abordés et la façon dont l’auteur en parlait de façon très réaliste, c’est son caractère parfois égoïste qui me rendait dingue. Je ne l’ai pas détesté, même si des fois je voulais le secouer, et j’ai appris même à m’attacher à lui et ai été heureuse de le voir évoluer, de le voir découvrir le bonheur. Dans les deux cas, ce sont deux personnages très biens construits. Pareil pour les autres qui gravitent autour, Valentin, Wilma et à une moindre mesure André (le meilleur ami et collègue d’Aditya). J’ai détesté comme c’est pas permis le père de Maneck et ai souvent rêvé lui passer dessus avec un tracteur.



L’histoire c’est celle d’une rencontre, d’une reconstruction, de l’amour, de la passion dévorante pour la course et les motos. C’est très prenant, on ne voit pas les pages tourner. C’est très bien écrit en plus, l’auteur a une très belle plume, très vivante et sait décrire les mots intenses comme les moments les plus doux. On se retrouve vraiment dans la tête des personnages, on ressent ce qu’ils ressentent, et on vit avec eux leurs vies.



En bref, c’était une très très bonne lecture que je recommande, pour ses personnages, pour l’intensité du texte, pour la façon dont sont très bien abordés les sujets difficiles. La fin m’a ému et fait rire. C’était très beau malgré les moments plus difficiles.
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Samaël vient de trouver un nouveau travail dans les écuries de la famille Ackermann, mais il n’a aucune idée de ce qui l’attend là-bas. Il va rencontrer Arsen, qu’il trouve cruel et égoïste et qu’il se met à détester tout de suite, et il va aussi devoir s’occuper d’un cheval aveugle et sourd. Son nouveau boulot ne sera donc pas de tout repos, surtout quand les sentiments s’en mêlent.



J’ai tout de suite adoré Arsen. Il paraît fou et cruel, mais sa façon de parler, ses sarcasmes, son côté joueur, et bien je n’ai pas pu m’empêcher de l’aimer. C’est aussi important de voir un personnage handicapé dans une histoire. Je me suis aussi attachée à Samaël, même si ses préjugés l’empêche de voir la situation dans sa globalité, il a pas sa langue dans sa poche et ne se laisse pas faire.

L’histoire est très prenante, on se retrouve vraiment au milieu de cette famille, et à travers les yeux de Samaël on apprend un peu la vie des chevaux et des Ackermann. Je me suis beaucoup attachée à Trent et Olfred, que j’ai shippé à fond, sans pouvoir m’en empêcher. J’ai même réussi à m’attacher aux chevaux, notamment Mani (le cheval aveugle et sourd) et Achille (le cheval de Samaël).



L’histoire d’amour qui prend place est remplie de tension et c’est très vibrant. Samaël déteste Arsen, mais il ne peut s’empêcher d’être attiré par lui en même temps. Pourtant c’est totalement contre sa religion, car Samaël croit en Dieu. Cette croyance est attachée à lui, et pourtant il l’oublie quand il est auprès d’Arsen. Et j’ai adoré comme leur relation évoluait, comme tout doucement ils se rapprochaient malgré leurs différents.



Je peux pas trop en dire sous risque de spoiler, mais franchement j’ai passé un super moment en compagnie de ces personnages et des intrigues et rebondissements que l’auteur place sur notre chemin. La fin arrive bien trop vite car j’en voulais encore.

En bref, j’ai adoré, c’était une très bonne lecture.
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Le résumé de la première partie d‘ « Éclats de glace » d’Alex Wyck m’a intrigué. Quand la science-fiction rencontre un monde détruit par les hommes, on plonge avec deux personnages et une créature à cinq pattes dans une aventure dès plus périlleuse.



Priam et Dayan se retrouvent bien malgré eux, jetés en dehors de l’Arcade, ce lieu qui les abritait d’un monde post-apocalyptique. Ils se retrouvent dans un monde inhospitalier, avec des températures extrêmement basses et des paysages à couper le souffle. Pourquoi les a-t’on conduit ici ? Et comment vont-ils y survivre ? Commence pour eux, un périple difficile où ils devront affronter des conditions atmosphériques qu’ils ne connaissent pas, des créatures dont ils n’ont jamais entendu parlé, ils vont également devoir pallier au manque de nourriture et surtout, ils vont devoir s’entraider. Pas simple quand on découvre les personnages et leurs caractères bien trempés, deux hommes aux passés troubles qui vont devoir se faire confiance pour survivre.

Retrouvez la chronique complète sur Songe.
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Dayan et Priam vivent dans l’Arcade, un endroit fermé dont ils ne sont jamais sortis. Suite à des événements, ils se retrouvent tous les deux envoyé à l’extérieur ensemble et vont devoir apprendre à survivre, et ça va s’avérer compliqué vu tous les pièges dans lesquels ils vont tomber. Entre la survie et des mauvaises rencontres, leur lien va devenir plus fort…



Comment vous dire que j’ai ADORE ma lecture. Cet intégrale, je l’ai bouffé. J’ai tellement aimé le personnage de Priam, son caractère, son humour et ses sarcasmes. Il est dur, froid, mais en fait il a bon fond. Il cache sous pas mal de couche ses sentiments. J’aime bien Dayan également, même si parfois j’avais envie de le secouer quand il se comportait comme un gros lâche. Tous les deux vont évoluer et s’en prendre pleins la tronche, car l’auteur est un gros sadique. Leur relation évolue et franchement ils sont tellement mignons par moment, et des fois beaucoup moins à cause de ce qu’ils traversent.



Ce que j’ai aimé c’était que c’était une histoire d’amour qui prenait son temps, qui posait des bases et grandissait au fur et à mesure, tout en évoluant. C’était super bien écrit aussi, il y a beaucoup de personnages mais on ne se perd jamais, chacun a sa place. J’en ai aimé la plupart (principalement Cinq mon loup chouchou) et d’autres je les ai détesté (principalement Klaoud). Il y a aussi beaucoup de diversités dans les personnages (dont une femme trans). L’univers est bien décrit et détaillé suffisamment pour qu’on puisse l’imaginer mais sans que ça devienne lourd.



C’était vraiment une belle histoire, assez dure, les personnages ne sont pas épargnés, mais on est avec eux et les pages se tournent toutes seules. J’ai souris, j’ai pleuré, la fin m’a ému jusqu’aux larmes. Et puis bon Cinq le loup est juste le meilleur personnage !



À mon sens, je trouve ça dommage d’avoir séparé ces romans en deux tomes et je suis très contente d’avoir directement l’intégrale. Je recommande à 1000% parce que c’est vraiment génial !
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Samaël est engagé comme intendant des écuries pour le compte de la famille Ackermann, du domaine de Hellsgate. Le domaine est magnifique, et la vie semble paisible. En apparence, tout du moins... Car Samaël va vite réaliser que les membres de cette famille entretiennent des relations pour le moins conflictuelle les uns avec les autres. Il va tenter de se concentrer uniquement sur son travail, surtout lorsqu'on lui confie une tâche supplémentaire : s'occuper d'un cheval sourd et aveugle !

Samaël va vite se rendre compte que dans la famille Ackermann, ce sera sans doute Arsen Ackermann qui lui donnera le plus de difficultés : le jeune homme semble cruel, très sarcastique, et s'amuse à rendre la vie impossible à tous sur le domaine. De fil en aiguille, Samaël va être de plus en plus intrigué par le jeune homme et par ce qu'il cache sous cette épaisse carapace de dédain.

J'étais très curieuse de commencer Échec et mat, attirée par la couverture et le résumé. Plus ma lecture avançait, plus j'étais conquise ! L'époque est intéressante, car on est un peu dans le flou : l'histoire ne se déroule pas de notre temps, mais nous n'avons pas de date précise, ce qui rend le tout très intemporel. On se laisse porter, et j'ai énormément apprécié ! Échec et mat est un one-shot, ce qui est très bien quand on n'a pas envie de se lancer dans une énième saga, et l'histoire est très complète, sans raccourcis ni temps morts. Mais la vraie force vient des personnages, en particulier Samaël et Arsen. Samaël est un homme doux, croyant, ouvert et passionné par son travail ; de son côté, Arsen est plus « compliqué » et plus piquant, il semble cruel et manipulateur, mais on va en apprendre davantage sur lui au fur et à mesure que l'histoire avance. Deux personnages aux antipodes l'un de l'autre, ce qui les rend encore plus intéressant ! Les personnages secondaires sont nombreux, j'ai apprécié de tous les découvrir, que ce soit les différents membres de la famille Ackermann, le personnel de l'écurie et même les chevaux.

Échec et mat se révèle être donc une bonne surprise, une lecture simple mais très efficace, qui se dévore toute seule !



(Voir mon avis sur mon blog.)
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Alan est prince d’un royaume maudit. À cause du comportement de son père, une Oracle a fait apparaître une muraille magique, retenant prisonnier tout le peuple du royaume. Le prince voulant tenter de rendre fier son père va réussir à s’enfuir et va chercher un sorcier pour l’aider. Il va alors faire la rencontre de Record, un mage noir très grognon, et la vie d’Alan va changer.



J’ai détesté le père d’Alan, je n’ai pas beaucoup plus aimé sa mère. Deux personnages qui ne se rendent pas compte à quel point leur enfant est formidable, le font se sentir mal et malheureux. Alan va rencontrer des personnes qui vont lui montrer que les gens peuvent l’accepter tel qu’il est, lui montrer qu’il peut être lui-même sans avoir peur, sans avoir honte. Et des personnes qui vont prendre soin de lui et l’aimer.



Record est difficile d’approche, et c’est pas rien de le dire, mais on finit par voir comme Alan à travers sa carapace et par le trouver attachant. J’ai aussi adoré le personnage de Jacqueline sa grand-mère qui est complètement loufoque et Gladys son apprentie. Elle est mignonne et un peu bougonne et son attachement sincère pour Alan est chouette. Je n’ai pas aimé Murielle, sa sœur, mais faut dire qu’elle ouvre la bouche que pour dire des choses blessantes. Et ensuite elle se demande pourquoi son frère ne l’apprécie pas. Et n’oublions pas Sherlock, le chien de Record, qui est super mignon et fait parti intégrante du roman.



L’histoire est prenante, ils vont chercher une solution pour aider le royaume, vivre ensemble, apprendre à se connaître. La magie baigne l’histoire, et plusieurs formes d’amour également (l’amitié, l’amour romantique, l’amour familiale). C’est super bien écrit et très prenant, une fois plongée dedans on suivrait Alan jusqu’au bout du monde, d’autant plus que ce petit prince est hyper attachant. On a envie d’être amie avec lui, de le réconforter quand il va mal et de sourire à ses côtés quand il va bien. J’ai adoré Record également parce que s’il est bougon et dangereux, il a aussi un côté très marshmallow. Et leur relation, elle m’a fait voler des papillons dans le ventre et chauffer les oreilles. Ils sont si mignons et touchants.



C’est tourneboulant, touchant et remuant, c’était beau et sympa, très prenant. J’ai vraiment adoré cette lecture !!
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Une très belle surprise !



Je n'ai trouvé que des qualités à ce roman.



Une époque indéfinie qui donnerait presque l'impression d'être dans un Fantasy médiéval, ce qui ajoute un côté inédit à l'ambiance.



Un contexte original grâce à la place importante que tiennent les chevaux.

Des personnages intéressants et bien campés.

Entre parties d'échecs, secrets de famille, haine et amour, le quotidien se déroule avec son lot de surprises, de frayeurs et de scènes intimes juste suggérées.

La qualité de l'écriture est pour beaucoup également dans le plaisir de cette lecture.

Et, même si c'est un moindre atout, la couverture est attirante.



Un roman que je conseille vivement.

Moineau est un Peseur d’âmes, c’est à dire qu’il envoie les âmes dans l’au-delà. Il pourrait aussi les dévorer pour agrandir son pouvoir, mais il refuse de le faire, et à cause de cela Lion (le chef des Peseur d’âmes) va lui donner la mission de s’occuper de l’âme de Siam. Siam cet homme étrange qui raconte qu’il a eu plusieurs vies, alors que c’est techniquement impossible.

Mais Moineau va devoir écouter ses histoires, et peut-être finir par se prendre au jeu.



Moineau est un personnage bougon et assez solitaire, il ne veut pas créer de lien, il n’a pas l’air d’apprécier son boulot de Peseur d’âmes, ni même ses collègues. Quand Lion lui demande de s’occuper de l’âme de Siam, il y va à reculons, mais tout va basculer. Moineau est un personnage hyper attachant, sceptique mais quand même à l’écoute (même s’il n’a pas vraiment le choix), sa personnalité est développé tout au long du roman. J’ai totalement adoré Siam, il y avait beaucoup de gentillesse en lui, et ses vies passées sont passionnantes, même si la plupart m’ont arraché le cœur. J’aime beaucoup l’histoire d’amour de Siam, elle est belle et dure aussi. J’aime sa relation avec Moineau, leurs échanges et leur flirte. Moineau qui se laisse entrainer dans le jeu de Siam et ses vies passées.



C’était une belle histoire, ou même plusieurs belles histoires. Même s’il s’agit en quelques sortes toujours du même amour, l’auteur sait nous happé par ses récits. Les personnages sont les mêmes, les situations différentes, les vies également, et on est accro à Siam et à sa relation avec celui qui est l’amour de ses vies. J’ai été touché, bouleversé, et la fin m’a ému presque jusqu’aux larmes. J’ai tellement détesté Lion aussi, ce personnage égoïste à qui j’ai eu envie de faire bouffer ses dents.



Difficile de lâcher le livre une fois qu’on est plongé dedans, c’est bien écrit, touchant. J’ai aimé les petites pointes d’humour également, tout comme les moments plus durs qui nous font mal. En bref, c’était une super lecture que j’ai totalement adoré !
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Je dois vous avouer que je ne partais pas super optimiste en commençant cette lecture. Je n’ai pas d’affinité particulière avec les courses mécaniques, je n’y connais rien en moto et ce concept d’utiliser son âme comme carburant me paraissait plutôt saugrenu, à tel point que je ne l’ai d’ailleurs pas bien compris.

J’ai d’ailleurs eu l’impression qu’il ne s’agissait que d’un prétexte pour pouvoir étiqueter cette romance dans la catégorie science-fiction puisqu’aucun autre élément du récit ne permet d’indiquer qu’on se trouve dans le futur.



Mais j’ai été tout de même séduite par l’histoire qui débute sur des chapeaux de roues avec l’accident en piste de Maneck et de sa petite amie, qui laisse celle-ci à l’état végétatif.

Le jeune homme choisit tout de même de continuer les courses, en solitaire cette fois, jusqu’à ce que l’adorable Aditya débarque dans sa vie pour lui proposer de devenir son partenaire.

J’ai beaucoup aimé cette reconstruction de Maneck, ses hésitations et ses doutes, la façon qu’a le duo de s’apprivoiser, de se découvrir et finalement de s’adopter jusqu’à devenir une très bonne équipe, sur la piste mais aussi en dehors.

J’ai aussi beaucoup apprécié le personnage de Valentin, qui apporte un certain humour et de la légèreté au récit, mais aussi André, le collègue pharmacien d’Aditya qui est un véritable roc au milieu des difficultés.



Parce que des difficultés, il a y en avoir et c’est là qu’on atteint un peu ma limite en terme de drama. Au beau milieu du roman, il se produit un nouvel accident de course, qui replace les personnages exactement là où ils en étaient au début de l’histoire et on a de nouveau droit au même schéma d’opposition, reconstruction, dialogue et apaisement. Autant dire que ça faisait beaucoup pour moi, surtout que c’était en parallèle de toute l’histoire autour du père de Maneck et de son trafic de drogue qui auraient largement pu suffire à mon goût à occuper les personnages.

J’avoue que je n’ai pas trouvé grand intérêt à traverser une deuxième fois ce qu’on avait déjà vu une première et, qu’à cause de ça, j’ai fini par trouver ma lecture bien trop longue.



Si elle n’a pas été déplaisante, j’en garde donc un sentiment assez mitigé, alors que j’avais plutôt bien apprécié les personnages et leur développement.
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De multiples apprivoisements.

Comment calmer une bête retranchée dans le noir depuis de nombreuses années. Qui se braque, se cabre et attaque. Qui a peur du changement, qui ne connaît que la brutalité comme défense, pour combler ses faiblesses.

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Il existe une relation qui ne vous décevra jamais, dont le lien est incassable une fois que la confiance est acquise. Une oreille attentive, une présence rassurante.

On l' connait avec sa monture, son cheval, son animal.

Car c'est une confiance pure qui se mérite par la force des sacrifices apportés et des efforts investis.

Une relation toute nouvelle, instable qui ne demande qu'à ce que l'on croit en elle; une autre plus ancienne dont les épreuves ont approfondi l'attachement, une relation d'amitié silencieuse.

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C'est l'histoire d'une fuite.

Un enfant qui se cache de ses propres cauchemars, toujours le regard fixé derrière son dos dans l'attente que ses démons le rattrapent.

Une vie jamais vécue, qui se traverse en invisible, qui n'a jamais valu la peine qu'on se batte pour elle.

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Des images faussées

Deux hommes opposés.

Des parties d'échecs où les langues se délient.

Samaël dévoué à sa religion et à ses croyances, il ne pense qu'à passer inaperçu et à sa sécurité.

Arsen, maître instable et excessif. Un handicap incompris qui lui pèse. Un sourire vicieux, les sourcils froncés de colère, un regard enragé. Une famille brisée.

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Un défi est lancé à Samaël de monter un cheval sourd et aveugle trop longtemps délaissé dans sa sauvagerie. Samaël lui dévoue tellement de son temps, les efforts fournis sont énormément touchants. Ces moments sont porteurs de message, aucune cause n'est perdue, aucune situation ne mérite qu'on lui tourne le dos.

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Arsen me fait beaucoup penser à son cheval, Mani, aveugle et sourd. Ils ont les mêmes blessures, le même vécu. Les mêmes réflexes de replis, les mêmes peurs. Ils sont le reflet l'un de l'autre.

Leur relation avec Samaël se construit, se brise, se stabilise, s'approfondit en harmonisation. Tout est synchro et lié. Le lien amoureux entre Arsen et Samaël et celui de la complicité animal entre Mani et Samaël. L'une n'avance pas sans l'autre ❤



Arsen et Samaël est l'un des couples le plus vrai et spontané que j'ai pu découvrir. Leur couple est mignon et tendre, des gestes attentionnés, de réconfort. Mais il est aussi brutal, flou et tourmenté. Dès le début c'est fusionnel plein de préjugés et d'illusions les uns sur les l'autre.

Ils se poussent dans leur retranchement, se faufilent dans chacune de leur plaie ouverte, se bousculent pour s'ouvrir les yeux.

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L'atmosphère général du livre est lourde et mystérieuse. On débarque dans un domaine familial rempli de non-dits où les drames familiaux on prit le pas sur le bonheur. Une famille recomposé, qui se crache dessus et s'aime à leur manière.

L'écriture de l'auteure est addictive et tellement visuelle. J'ai réussi à m'imaginer chaque scène dans ma tête ce qui apporte une profondeur.

Les scènes que j'ai trouvé les plus fortes et qui m'ont marqué en émotions se sont toutes déroulés au sein des écuries. C'est là que je me sentais le plus dans mon élément et à ma place .

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Les événements ne sont pas très surprenants car de multiples indices sont donnés sur la suite, on devine très vite ce qui va se passer comment l'intrigue va évoluer. On a pas un effet de surprise, ça peut-être le seul point un peu "négatif" que je peux trouver. Mais le roman en règle général n'est pas centré dans les rebondissements et les actions, il y en a mais ce n'est pas ce qui fait l'âme du roman, on est plus happé par l'atmosphère atypique et les émotions qui bousculent et submergent les personnages qui peuvent amener à certains moments de longueurs nécessaires ❤️

Une histoire d'amour dans un temps et un lieu non identifiés. L'histoire se laisse lire avec des personnages ambigus.

Je remercie NetGalley et MxM Bookmark pour ce Service Presse.



Samaël est un jeune trentenaire, nouveau chez cette famille et il va vite se rendre compte qu’il n’est pas au bout de ses peines sur ce domaine. Entre la dynamique familiale, les événements aléatoires et le comportement d’Arsen, Samaël ne sait pas où il est tombé. Ses croyances et ses préjugés vont le tromper sur la véritable nature des gens qui l’entourent.

Arsen est handicapé de naissance, même si à l’époque, on ne le nommait pas ainsi. Entre ce manque, la perte de ses parents et le comportement d’autrui, il s’est forgé une carapace. Il aime importuner et faire preuve parfois de méchanceté envers certains. Mais il cache surtout beaucoup de secrets.



C’est un couple très charmant que nous présente l’auteur. Au vu de l’époque, de la religion et des peurs, leur histoire débute doucement. Surtout que les préjugés de Samaël prennent beaucoup d’espace dans ce roman. Mais quand enfin un premier baiser arrive, notre vision de chaque personnage et du livre en entier change. C’est subtil, doux, il n’y a aucune description de scènes sexuelles, seulement des sous-entendus et beaucoup d’amour. Pour ma part, je n’ai eu aucune surprise vis-à-vis de la vraie personnalité d’Arsen. Je me doutais de beaucoup de choses, mais cela ne m’a rien enlevé à ma lecture.



J’ai apprécié la dynamique des personnages secondaires. La famille du domaine, les autres employés, chacun avec une importance. Et les chevaux ont aussi une énorme place. Deux d’entre eux sont de réels personnages dans cette histoire. Bien sûr, certains m’ont horripilé voir pire mais l’auteur a réussi à très bien les décrire afin qu’on s’imprègne d’eux.



En résumé, c’est une belle surprise. J’ai vraiment passé un très agréable moment et un petit pincement au cœur en fermant mon livre.

Je vous recommande cette lecture.


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On est sur un beau coup de cœur.



Découverte de Alex Wyck pour moi, je n'avais encore lu aucun de ses romans. La plume est belle, douce, tendre, elle est juste et prenante. Je lirais donc avec grand plaisir les autres romans de l'auteur.

J'ai adoré faire la rencontre de Siam, un personnage attachant, profondément bon et gentil. Chaque vie qu'il a vécue, chaque histoire contée, m'a émue. J'ai alterné entre joie, tendresse, colère et tristesse. Entre rires et larmes. Je ne sais pas quelle vie j'ai préféré... Quand je me disais qu'il était impossible d'aimer plus fort des personnages, eh bien Siam racontait une nouvelle histoire et je tombais de nouveau amoureuse de leur amour. Tout comme Moineau, j'étais pendue à ses lèvres, impatiente d'en savoir toujours plus.

Alors oui, on devine assez aisément le fond de l'histoire, il n'y a pas de gros suspens ou de rebondissements, mais ça ne gâche en rien le plaisir de la lecture.

Un livre que je ne suis pas prête d'oublier et que je serais ravie de relire à l'avenir.



Aucune scène explicite.

Cela fait déjà quelques temps que j’ai lu ce roman, pourtant je n’ai pas oublié l’histoire bouleversante de Moineau et Siam.

Moineau est un peseur d’âmes dont la fonction est de guider les mourants vers leur au-delà. Si la personne le souhaite, elle peut disposer d’une semaine de sursis pour relater son histoire au peseur d’âme, qui pourra ensuite décider du sort de cette âme. Mais lorsque le travail de Moineau le mène au chevet de Siam, une surprise de taille l’attend.

Siam s’éteint à petit feu dans son lit d’hôpital, mais il a plusieurs existences derrière lui à lui raconter, toutes terminées de façon tragique et brutale. Mais cela est censé être impossible, car même les personnes croyant à la réincarnation ne se souviennent pas de leurs existences antérieures. Siam est-il un menteur, ou une anomalie révélatrice de quelque chose de plus grand ?

Une aventure fantastique à travers les époques, un mille-feuilles émotionnel qui ne vous laissera pas indifférent !

Je remercie les éditions Reines-Beaux ~ Bookmark qui continue à me faire confiance pour la lecture de leur roman, ainsi qu’à NetGalley !



Moineau est un peseur d’âme. Son but est de guider les âmes des mourants dans leur au-delà. Ne respectant pas les coutumes de son peuple, il va se retrouver obligé de guider Siam, un étrange jeune homme qui prétend avoir vécu plusieurs vies. Moineau sait que c’est impossible, mais la règle l’oblige à écouter les confessions du mourant et donc de toutes les vies de Siam. Entre guerres, conflits, aventures et unique grand amour, Moineau va devoir démêler le vrai du faux … Ou va-t-il découvrir un secret gardé depuis des siècles ?



Alex Wyck a encore une fois réussi à me conquérir avec son roman. J’ai vraiment beaucoup aimé cette histoire et son univers lié aux âmes et à l’au-delà. On découvre le monde des peseurs à travers les enseignements de Moineau à des nouvelles recrues. Grâce aux questions qu’elles se posent, on peut mieux comprendre le monde dans lequel notre héros vit. L’histoire principale se compose d’une série d’autres histoires. En effet, Siam nous raconte ses différentes vies avant de mourir. On découvre donc ces moments de la vie de Siam à travers les yeux de Moineau, de ses questionnements et de l’évolution dans sa manière de le percevoir. Même si les vies de Siam nous paraissent semblables dans leur schéma, on en arrive quand même à ressentir des émotions diverses lors de leur découverte.



Ce roman est découpé en chapitres de taille différente. On peut se retrouver face à de longs chapitres émotionnellement prenant et d’autres plus courts nous apprenant des informations essentielles, mais nous permettant aussi de souffler et de nous remettre de nos émotions (et vu les larmes qui ont coulé, ces petits chapitres sont tombés à pic ! )



J’ai beaucoup aimé le personnage de Moineau. Un peu en dehors de la société dans laquelle il vit, il refuse de se confronter à certaines coutumes des peseurs, mais ne va-t-il pas le regretter un jour ? J’ai aimé le voir évoluer à travers les histoires de Siam.

Siam quant à lui est vraiment un personnage attachant et j’ai apprécié le découvrir au fil des pages, les petits indices qu’il nous donne pour comprendre certains éléments de l’histoire et les émotions qu’il arrive à nous transmettre.



En conclusion, une belle histoire qui nous plonge dans un univers particulier. Si vous aimez les histoires où l’amour triomphe toujours, je vous conseille ce roman.
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Alex Wyck m’a de nouveau conquis (après Echec et Mat) : un univers original et déroutant ; deux personnages que l’on apprivoise un peu plus à chaque page et cette plume merveilleuse et poétique à la fois.



Moineau est un peseur d’âme, il a pour mission d’accompagner les mourants dans leur au-delà et il se doit de les écouter dans leurs derniers instants de vie. Le supérieur de Moineau l’envoie sur un cas rare, celui de Siam, qui va utiliser le temps qu’il lui reste afin de raconter au peseur d’âme les nombreuses vies qu’il a soi-disant vécues. Moineau est donc obligé d’écouter, lui qui n’a aucun souvenir de la sienne.



J’ai tout aimé dans ce livre, la manière dont Alex Wyck nous présente le monde des peseurs d’âme (à travers l'apprentissage que dispense Moineau à Panthère, Gerbille et Paresseuse), l’architecture du roman : des chapitres longs et puissants émotionnellement puis d’autres très courts nous permettant de souffler et de digérer les informations, le contexte historique et géographie posé (la Norvège à différentes époques) …



L'auteur m'a mené en bateau du début à la fin de manière admirable parce que si j'ai compris très vite un certain évènement, cette réalisation n'a résulté qu'au fait de me poser toujours plus de questions, de trouver de nouvelles réponses qui ont encore une fois menées à de nouvelles questions. Avec ma binôme de LC, nous avons échafaudé des dizaines de théories, essayant de recouper tous les indices déposés au gré des pages. Et ça a été un incroyable puzzle à décoder et rassembler.



Toujours avec des émotions vives (peine, tendresse, colère, espoir), j'ai adoré découvrir l'histoire de Siam à travers les yeux de Moineau, lui-même suspendu aux lèvres de Siam. C'est un coup de cœur qui s'est construit petit à petit, il n'a pas été foudroyant, mais il en est presque plus beau ainsi.

Bon et bien elle est là, la grosse déception des Editions Bookmark...



Je ne sais pas trop quoi dire, je ne vais pas noter ma lecture car je n'ai pas fini le livre, arrivée à 100 pages (soit un tiers du livre) j'ai déjà lâché le livre 2 fois pour un autre livre donc autant dire que celui-ci ne m'a pas passionné, loin de là.



J'ai tenté à nouveau mais rien n'y fait, je m'ennuie trop et je préfère laisser tomber. Siam nous raconte sa looooonnnnngggguuuueeeee vie, l'écriture est fluide mais le récit est vraiment trop long.



Bref, laissez vous tenter si vous le souhaitez, moi je ne suis vraiment pas sure de retenter de lire ce livre.



Je remercie les Editions Bookmark et Netgalley pour le SP, même ci celui-ci n'a pas fonctionné avec moi.

Un roman intéressant.

Tout du long, on se demande comment le point suivant va être amené.

Tout n'est que préjugés à surmonter et dépasser.

J'ai bien aimé l'histoire du cheval qui aurait pu être encore plus approfondie mais elle n'était pas le sujet du roman juste le miroir de Asren qu'il faut également apprivoiser.