AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Citations de Alexander McCall Smith (785)


Nous sommes attirés par la beauté comme les papillons par la flamme. 
Commenter  J’apprécie          00
Elle feuilleta Delia Smith et le Julia Child qui lui venait de sa mère. Elle consulta Jamie Oliver et Elizabeth David, et finit par opter pour un soufflé au fromage. Jamie ferait l'entrée, une terrine assez compliquée avec des tomates et des olives en rondelles. Ils s'assirent ensemble à la table de la cuisine, leurs verres de vin posés devant eux, les livres de recettes ouverts sur la table en pin.
Commenter  J’apprécie          10
Il était très facile de tourner la tête à un homme. Pour cela, il suffisait à une femme séduisante de le regarder en battant une ou deux fois des cils. Ce procédé avait souvent pour effet de rendre tout à fait imprévisible un homme jusque-là équilibré, en particulier si cet homme atteignait un âge où il commençait à douter de sa virilité.
Commenter  J’apprécie          50
- Voilà, c'est la Maison de l'Espoir, déclara Mr. Bobologo. Vous pouvez vous garer là, sous cet arbre. Allez-y doucement, Mma. Il ne faudrait pas rentrer dans l'arbre. Doucement !
- Je ne suis jamais rentrée dans un arbre de ma vie, rétorqua Mma Ramotswe. En revanche, je connais beaucoup d'hommes à qui c'est arrivé, Rra. Et certains d'entre eux ne sont plus de ce monde.
- Ce n’était peut-être pas de leur faute, marmonna Mr. Bobologo.
- Effectivement, répondit Mma Ramotswe d'un ton neutre. C’était peut-être l'arbre. Cela reste toujours possible.
Commenter  J’apprécie          50
- Beaucoup de femmes viennent me voir au sujet des hommes, répondit-elle d'un ton calme. Les hommes constituent le principal problème des femmes.
Mma Holonga sourit.
- C'est vrai, Mma, vous n’exagérez pas en disant cela. Seulement, la plupart des femmes ne rencontrent de problèmes qu'avec un homme unique. Dans mon cas, il y en a quatre.
Mma Ramotswe tressaillit. C’était inattendu : quatre hommes ! On pouvait concevoir qu'une personne ait deux amours et espère que ni l'un ni l'autre n'apprenne jamais l'existence de son rival. Mais quatre ! C’était la porte ouverte à mille difficultés.
Commenter  J’apprécie          50
Mma Ramotswe avait beaucoup réfléchi, ces derniers temps, à la façon dont on intégrait les étrangers. Le monde était vaste et l'on aurait pu croire qu'il y avait assez de place pour chacun. En réalité, il semblait qu'il n'en était rien. Il existait beaucoup de gens insatisfaits de leur sort, qui souhaitaient vivre ailleurs. Souvent, ils partaient pour des pays mieux nantis, comme le Botswana, dans l'espoir d'améliorer leur quotidien. C’était compréhensible et, pourtant, ils se heurtaient à des personnes qui ne voulaient pas les accueillir. Ici, c'est chez nous, disaient-elles. Vous n'êtes pas les bienvenus.
Il était si commode de penser ainsi ! On cherchait toujours à se protéger de l'inconnu. L'autre était différent : il parlait une langue différente, portait des vêtements différents. Nombreux étaient ceux qui refusaient la présence d’étrangers parmi eux, juste à cause de ces différences. Et pourtant, il s'agissait d’êtres humains, non ? D'individus qui pensaient de la même manière, avaient les mêmes espoirs que n'importe qui. Ils étaient nos frères et nos sœurs, quelle que fût la façon dont on abordait la question, et l'on ne pouvait fermer sa porte à un frère ou à une sœur.
Commenter  J’apprécie          60
Bien qu’elle-même ne fût pas une lectrice acharnée, Mma Potokwane croyait dur comme fer au pouvoir des livres. Plus le Botswana en possédait, estimait-elle, mieux c’était. L'avenir reposait sur les livres. Sur les livres, et sur les gens qui savaient s'en servir.
Commenter  J’apprécie          110
Ce n’est pas en parlant des potirons qu’on les fait pousser plus vite !
Commenter  J’apprécie          20
Enfin, chacun d'eux avait appris une leçon majeure : vivre ensemble, même comme simples colocataires, les plaçait dans un processus de découverte. Car, bien que notre lieu de vie fût l'endroit où nous nous sentions le plus en sécurité, c'était aussi celui où nous devenions le plus vulnérables : on ne pouvait porter en permanence sa "persona" sociale, celle que l'on emmenait partout dans le monde. C'était donc chez soi que se manifestait le vrai moi, celui qui se révélait si sensible aux blessures.
Commenter  J’apprécie          20
Elle expliqua en particulier à quel point elle s'était sentie scandalisée d'être accusée alors qu'elle était innocente.
​​​​​​​​​​​​​​          - Le mot innocence implique la culpabilité, dit Millie doucement. C'est seulement s'il y a matière à culpabilité que l'on peut clamer son innocence. 
Commenter  J’apprécie          10
La vie sans gâteau au chocolat vaut-elle la peine d'être vécue ?
Commenter  J’apprécie          168
Isabel savait parfaitement que la procrastination était l'un de ses défauts, mais elle s'en était toujours consolée en songeant qu'au moins, ce défaut, elle le connaissait bien.
Commenter  J’apprécie          140
L'amitié , c'est une sorte de danse , non ? On recule d'un pas, on s'observe, puis on fait un geste. Mais en général, on avance tout doucement au départ.
Commenter  J’apprécie          160
À Édimbourg, on peut en l'espace de quelques minutes voir défiler les ciels des quatre saisons.
Commenter  J’apprécie          10
.. et puis, tous les jeunes enfants sont des psychopathes potentiels. Les traits les plus admirables de leur caractère n'apparaissent que plus tard, si toutefois ils en ont.
Commenter  J’apprécie          00
Ils venaient de se mettre en route lorsque les premières gouttes de pluie commencèrent à tomber. Il y eut d'abord l'odeur, si particulière, reconnaissable d'emblée et propre à faire bondir le cœur de l'individu le plus sec. Car c'est exactement ce que nous sommes, nous, les Botswanas, songea Mma Ramotswe : des gens secs, capables de vivre dans la poussière et l'aridité, mais dont le cœur rêve d'eau.
Commenter  J’apprécie          12
Mma Ramotswe ne comprenait pas cette attitude et elle considérait comme l'un des grands fléaux de la société moderne cette honte que l'on éprouvait à être de constitution traditionnelle et cette volonté de cultiver une apparence tout en os et positivement inconfortable. Tout le monde savait, estimait-elle, que l'on avait un squelette sous la peau : ce n'était pas une raison pour le montrer.
Commenter  J’apprécie          10
La lumière qui nimbe celui que l'on aime ne brille pas aussi fort pour les autres. Elle est même parfois invisible.
Commenter  J’apprécie          40
Le problème, à Edimbourg, c'est qu'on était trop rationnel, trop pondéré. La ville n'avait jamais subi l'oppression, contrairement à tant d'autres villes ; elles n'avaient hérité d'aucun ressentiment.
Commenter  J’apprécie          50
L'Eglise catholique [d'Irlande] nous a appris l'hypocrisie, et qu'est-ce qu'on est doués pour ça !
Commenter  J’apprécie          20



Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Alexander McCall Smith Voir plus

Quiz Voir plus

Les enquêtes de Mma Ramotswe

Pour commencer, une question facile : dans quel pays vit Mma Ramotswe ?

Congo
Burkina Faso
Botswana
Mali

10 questions
78 lecteurs ont répondu
Thème : Mma Ramotswe détective de Alexander McCall SmithCréer un quiz sur cet auteur

{* *}