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Citations de Alexandre Astier (307)


J'ai pas de plan. Je sais juste que l'inattendu existe et que dans le doute, il faut pas se suicider. Donc, personne ne regarde dehors.
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KAAMELOTT
LIVRE I - Episode 89
TEL UN CHEVALIER

(Alexandre Astier)


Le tavernier s'approche de la table de Perceval et Karadoc.

LE TAVERNIER : Ces messires, qu'est-ce qui leur ferait plaisir?
KARADOC : Heu, moi je sors de table, merci…. (à Perceval) Et vous?
PERCEVAL : Ah non, moi là aujourd'hui ça passerait pas
LE TAVERNIER: Moi ça me fait rien que vous consommiez pas, mais si la patronne vous voit, je vais me prendre une chasse!
PERCEVAL, soupirant : Bon bah, trois poulets.
KARADOC : Ouais, pareil.
LE TAVERNIER: Maman! Et six poulets qui vont bien!

*

Perceval et Karadoc sont attablés devant une coupe de vin.Perceval semble perturbé.

KARADOC : Qu'est-ce qui se passe? Vous avez pas l'air dans votre assiette…
PERCEVAL: C'est le seigneur Léodagan qui m'a fait une réflexion ce matin… Depuis ça tourne, je me monte le bourrichon…
KARADOC : Qu'est-ce qu'il vous a dit?
PERCEVAL : Ben c'est depuis cette histoire comme quoi le Roi veut me nommer responsable de la sécurité des postes frontières.
KARADOC : Eh ben?
PERCEVAL: Là-dessus Léodagan tape du poing sur la table et il fait comme ça que responsable, il préfèrerait encore nommer une vieille galeuse paralytique.
KARADOC : Du coup, vous l'avez mal pris.
PERCEVAL : C’était pas dit méchamment mais vous savez ce que c’est, on a son petit orgueil.
KARADOC : Moi je dis que vous êtes trop souvent victime des quolibets.
PERCEVAL : Des… ?
KARADOC : Des quolibets ! Il y a trop de gens à Kaamelott qui oublient que vous êtes un vrai chevalier.
PERCEVAL : Ça c’est sûr !
KARADOC : Moi je crois que vous devriez aller voir le Roi et lui dire qu’il faudrait qu’on commence à vous considérer en tant que tel.
PERCEVAL, sans comprendre : Ah bon ?

*

Arthur et Perceval déjeunent.

PERCEVAL, après un silence : Vous savez, Sire, j’aimerais bien qu’on commence à me considérer en tant que tel.
ARTHUR : Comment ?
PERCEVAL : Comment « comment » ?
ARTHUR : Vous considérer comme… J’ai pas compris.
PERCEVAL : Ben… Me considérer en tant que tel.
ARTHUR : En tant que tel quoi ?
PERCEVAL : Parce que je trouve que je suis trop souvent victime des colifichets, quand même ! C’est pas normal.
ARTHUR : Victime des… ? La vache, je suis désolé, je comprends pas un mot de ce que vous dites. (Dynamique) Allez-y reprenez, je vous écoute.
PERCEVAL : Je vous disais que j’étais victime des colifichets et qu’il faudrait qu’on commence à me considérer comme tel.

Arthur retourne la phrase dans sa tête en vain.

PERCEVAL : C’est pas clair, c’est ça ?
ARTHUR : Non, mais je sens bien que vous essayez de me dire quelque chose… C’est de vous la phrase ? ou vous l’avez entendu, ça ? « Colifichet » par exemple, qu’est-ce que c’est pour vous ? Comment vous vous le… ça se représente comment pour vous « colifichet » ?
PERCEVAL: Ben… Comment dire… Colifichet, c’est quelqu’un qui…
ARTHUR : Non, déjà non, pas du tout.
PERCEVAL : Quelqu’un qui dit du mal d’une personne.
ARTHUR : Non, mais non, c’est pas ça.
PERCEVAL : Comment on dit, alors ?
ARTHUR : Comment on dit quoi ? (D’un seul coup impatient) ça me… Non, j’en ai marre, là, ça y est !
PERCEVAL : Une personne qui dit du mal d’une personne qui commence par « coli… »

Arthur réfléchit et renonce.

ARTHUR : Non, moi je crois que vous devriez arrêter d’essayer de dire des trucs. Ça vous fatigue – déjà – et puis pour les autres, vous vous rendez pas compte de ce que c’est. Moi, quand vous faites ça, ça me fout une angoisse… Je pourrais vous tuer, je crois, de chagrin. Je vous jure, c’est pas bien ! Il faut plus que vous parliez avec des gens.

*

Perceval ne s’est pas résigné. Il cherche à se faire comprendre. Arthur, la tête dans les mains, souffre le martyre.

PERCEVAL : Non mais, je me goure de mot. C’est pas « colibri » ?
ARTHUR, presque en larmes : Qu’est-ce qui est pas « colibri » ?
PERCEVAL : Un type qui dit du mal d’un autre.
ARTHUR : Un colibri c’est un oiseau.
PERCEVAL : Eh ben, c’est peut-être une expression à base d’oiseau ! On dit bien « une alouette » pour une fille qui dépense et qui arrive pas à faire des économies.
ARTHUR, à Perceval : Mais personne dit ça…
PERCEVAL : Bah ! Vous avez jamais entendu dire « Oh la la ! Eh ben celle-là, tu parles d’une alouette ! »
ARTHUR, méprisant : Jamais de la vie.
PERCEVAL : Ou alors quelqu’un qui oublie toujours tout ; c’est bien une « tête d’épingle » ! Sauf que là, c’est pas un oiseau !...
ARTHUR : Une tête de linotte.
PERCEVAL : Qu’est-ce que c’est ça, une linotte ?
ARTHUR : Un oiseau.
PERCEVAL : Et bah, qu’est-ce que je disais !

*

Arthur dort à moitié, de façon à supporter Perceval qui ne démord pas de ses revendications.

PERCEVAL : Donc, pour résumer, je suis souvent victime des colibris
ARTHUR : Mmh !
PERCEVAL : Sous-entendu des types qu’oublient toujours tout. (Pris d’un doute) Non… (passant) Bref, tout ça pour dire, que je voudrais bien qu’on me considère en tant que Tel.

Arthur lance un regard éteint à Perceval.

ARTHUR : Bon, eh ben… je vais voir ce que je peux faire…
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KAAMELOTT
LIVRE I - Episode 28
LA BOTTE SECRETE

(Alexandre Astier)


Perceval et Karadoc finissent leurs verres. Le tavernier débarrasse les tables vides en soupirant.

LE TAVERNIER : Allez, une journée de plus en moins. On va dormir un peu, et demain on recommence. Je peux vous dire que « tavernier », c’est pas une sinécure.
KARADOC : C’est pas faux.
Le tavernier s’éloigne.
PERCEVAL (discrètement à Karadoc) : J’ai jamais su ce que ça voulait dire « sinécure.
KARADOC : Moi non plus. Quand vous comprenez pas, vous dites « C’est pas faux ». Comme ça vous passez pas pour un glandu. C’est ma botte secrète.
PERCEVAL (intrigué) : C’est pas faux.

*
Arthur et Perceval sont à table.

ARTHUR : Faudra quand même qu’un jour on se décide à mettre un poste de garde sur cette route. Trois fois qu’on se fait surprendre comme des bleus par les Vandales.
PERCEVAL : Le problème, c’est que quand on met des hommes à un poste de garde, la première semaine, ils jouent aux cartes, ils font leur petit rata, mais après, avec la solitude, ils sont beurrés du soir au matin. On les retrouve affalés sur la table…
ARTHUR : Ils se débrouillent ! Une relève toute les deux semaines, je me fous pas d’eux, quand même ! Je suis désolé, c’est ça « monter la garde », on n’a jamais dit que c’était une sinécure.
PERCEVAL, gardant son calme : C’est pas faux !

Arthur continue de manger. Perceval est rassuré.

ARTHUR : Alors du coup, les Vandales arrivent au poste de garde, ils sont surpris, et ils n’ont même pas le temps de donner l’alerte !
PERCEVAL : La première semaine, ça va.
ARTHUR : La première semaine… Vous irez leur dire, aux Vandales, qu’il faut pas qu’ils se pointent en deuxième semaine parce que nos gardes supportent pas la solitude.
PERCEVAL : Je sais bien.
ARTHUR ; Sans blague, vous trouvez pas que c’est paradoxal ?
PERCEVAL, inquiet, après une seconde d’hésitation : Ouais, c’est pas faux.
ARTHUR, satisfait de l’accord de Perceval : Et alors…

Perceval est ravi de sa nouvelle technique.

*

Arthur, Lancelot et Perceval sont retranchés derrière les arbres. Blessés, menacés de toutes parts par leurs ennemis, ils tentent de trouver une solution de repli, alors qu’au loin, la bataille fait rage.

ARTHUR : Il faut qu’on trouve une solution de repli, on va y rester !
LANCELOT : Ils ont coupé les deux issues au nord et au nord-est !
ARTHUR : Mais c’est pas sûr, ça !
LANCELOT : Les éclaireurs reviennent pas, vous allez pas me dire que c’est bon signe ?
ARTHUR : Et de rester là comme des noix à attendre de se faire dérouiller, vous trouvez que c’est bon signe ?
LANCELOT : On va pas courir vers des points de retraite en sachant qu’il y a neuf chances sur dix qu’ils soient exposés !
ARTHUR : Mais on en sait rien, venez pas me la jouer ! Les éclaireurs sont pas revenus, c’est tout ! ça veut rien dire, ça !
LANCELOT, paniqué, prenant une carte des mains de Perceval : Il faut trouver un autre point !
ARTHUR : Je croyais que les cartes étaient fausses ! Faudrait savoir !
PERCEVAL : Attendez, j’ai pas dit qu’elles étaient fausses ! On m’a dit qu’elles étaient pas d’hier, c’est pas pareil !
LANCELOT : Mais elles sont vraiment vieilles ?
PERCEVAL : J’en sais rien, moi, je vous répète ce qu’on m’a dit. De toute façon j’y comprends rien aux cartes !
ARTHUR : Ah, faites un effort, hein !
PERCEVAL : On m’a dit : « Attention, elles sont pas d’hier »
LANCELOT : D’accord, elles sont pas d’hier, mais est-ce que vous pensez qu’elles sont obsolètes ?
PERCEVAL, sans frémir : Euh !... C’est pas faux !
ARTHUR : Quoi « c’est pas faux » ?
PERCEVAL : De quoi ?
LANCELOT : On vous demande si vous pensez que les cartes sont obsolètes !
PERCEVAL : Bon, c’est pas faux.
ARTHUR : Bon, on s’est fait refiler des cartes d’il y a vingt ans, quoi…
PERCEVAL : J’ai pris ce qu’il y avait, moi.
ARTHUR : Vous vous êtes encore débrouillé comme un chef ! Je me demande vraiment ce qu’on peut vous confier…
LANCELOT : Ecoutez, on tente une passe triple, on est trois…
PERCEVAL : De quoi ?
ARTHUR : Une passe triple, c’est pas con, on a nos chances…
PERCEVAL, paniqué : Ouais, c’est pas faux !
LANCELOT : Convergente ?
ARTHUR, après une seconde de réflexion : Convergente, ouais… On est obligé à cause des arbres…
PERCEVAL, perdu : Ouais, c’est pas faux.

Arthur et Lancelot se préparent.

LANCELOT : Trois… deux… un…

Ils se lèvent et partent en courant. Perceval reste seul.

PERCEVAL, criant : Ouais, c’est pas faux !

*

Perceval et Angharad discutent.

ANGHARAD : C’est vrai qu’en ce moment ça va pas fort. Heureusement que vous êtes là pour me réconforter.
PERCEVAL : C’est bien normal.
ANGHARAD : Non, quand même… Combien il y en a qui se débinent dès qu’il y a quelque chose qui cloche ?
PERCEVAL : Vous me dites « ça va pas fort, il faut qu’on se voit », on se voit. Avec moi, vous savez, c’est carré.
ANGHARAD : Surtout qu’on s’est pas vus souvent ces derniers temps !
PERCEVAL : Ah bah !... Les responsabilités… Toujours sur la brèche…
ANGHARAD : Beaucoup d’envahisseurs à repousser ces temps-ci ?
PERCEVAL : C’est pas tellement ça, mais bon… Arthur a souvent besoin de moi pour des conseils stratégiques. Disons que je chapeaute un peu tout ce qui est action militaire sur le territoire breton. Ça fait du travail.
ANGHARAD : C’est d’autant plus gentil à vous d’avoir pris un peu de temps pour moi. Je sais pas ce qui m’arrive ces jours-ci… Je me regarde dans le miroir, j’ai l’impression d’être insipide !
PERCEVAL, ne comprenant pas : Ouais, c’est pas faux.

Angharad encaisse le coup.

ANGHARAD, dure : ça m’a fait du bien de parler, merci.

Elle s’en va. Perceval se félicite, lui-même.

*

Arthur et Perceval sont à table, ils mangent.

PERCEVAL : Les travers de porc, c’est pas mauvais, mais ça vaut pas les côtelettes. Les côtelettes, c’est plus savoureux.
ARTHUR : Ouais, c’est pas faux.

Perceval regarde Arthur sans y croire.

PERCEVAL : Sans blague, vous savez pas ce que ça veut dire « savoureux » ?
ARTHUR : Quoi ? Ben… Evidemment que si.

PERCEVAL : C’est « côtelettes » que vous ne comprenez pas ?
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"Si vous faites pas dégringoler un demi-quintal de barbaque dans la minute, je bouffe la boutique, avec le mobilier et la clientèle !" Karadoc
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"Ceux qui n'ont rien de capital à faire ici peuvent aller dans une autre taverne pour voir si on y est." Haki
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Vous inquiétez pas, vous pouvez dormir sur vos deux jambes !
Avec nous, il y a pas de pépin possible !
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J'ai soudain la sensation limpide d'avoir gaspillé ma jeunesse... L'avoir vue s'échapper de mes mains comme l'anguille effrayée et m'appeler à présent sur le lierre du tombeau, où patientent depuis toujours le chant des enfants, les raisins volés…

(Roi Loth)
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PERCEVAL (à Arthur) - Alors voilà. Si on vous a convoqué…

Arthur lève les yeux au ciel.

KARADOC - Bah quoi ?

ARTHUR - Vous croyez vraiment que vous avez les moyens de me convoquer ?

Perceval et Karadoc se regardent sans comprendre.

ARTHUR - Je suis là parce que je veux bien. Et si vous m’avez fait déplacer pour rien, je vous balance quinze jours dans une cage sans boire ni bouffer et je me démerde pour que vous chopiez le typhus. Je vous écoute.

PERCEVAL - Bon, on va faire simple.

ARTHUR - je vous le conseille.
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JACCA - Deux mille cinq cents pièces d'or ? C'est une blague ! Où voulez vous que je trouve deux mille cinq cents pièces d'or, moi ? Dans le cul d'une vache ?
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Léodagan : "C'est pas parce que vous faites des tartes pour des petits-enfants qui existent pas que je dois les emmener à la pêche !"
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ARTURUS : Si j'étais vraiment Chef de Guerre, vous auriez pas le droit de me parler comme ça !

SERVIUS : Tu sais quoi ? T'as raison. Je te prie de m'excuser, Arturus. Est-ce que tu aurais l'obligeance, sans vouloir te commander, de bien vouloir te magner le cul ?

[Épisode 5-4 – Dux Bellorum]
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LÉODAGAN : Oui mais bon... c'est du Romain, quoi. D'ailleurs, c'est marrant : chez nous, si on tombe sur un Romain, je le découpe en tranches aussi sec alors qu'ici, des Romains, il y en a tout le tour du ventre et ils me dérangent moins. J'ai des souplesses...

SÉLI : Ici, ils sont chez eux. Ce qui vous agace en Bretagne, c'est peut-être qu'ils ont rien à y foutre...

LÉODAGAN : Ouais... C'est contextuel, vous voulez dire ?

[Épisode 4-5 – Arturi inquisito]
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MERLIN : Mais... il faut que je fasse toute l'île ?

ARTURUS : Non, tout le royaume de Logres...

MERLIN : Quoi ?

ARTURUS : Avec les petites îles, l'Armorique, l'Aquitaine... Tous ceux qui étaient sous le joug de mon père, quoi.

MERLIN : Sous le... ?

ARTURUS : Sous le joug.

MERLIN : Le... ?

ARTURUS : Le joug !

MERLIN : Le joug comme du joug de fruit ?

ARTURUS : Non, le joug comme du joug-joug.

MERLIN (sans comprendre) : Ah bon.

ARTURUS : Vous vous souviendrez de tout ?

MERLIN : En fait, ce que vous voulez, c'est dénicher les meilleurs éléments ?

ARTURUS : Ben oui... je vais pas gouverner avec des bras cassés !

[Épisode 3-32 – Prœceptores]
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LOTH : Oui, alors pourquoi ? Pourquoi trahir sans arrêt les gens avec qui je collabore ? Je dirais que c'est probablement une réponse compulsive à une crainte de m'attacher. Briser une relation plutôt que la cultiver pour ne pas se retrouver démuni face au bonheur... Oui, pour répondre à votre question, j'ai peur d'aimer.

[Épisode 3-28 – Prœceptores]
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KARADOC : Bon. Seigneur Léodagan, un petit mot ?

LÉODAGAN (avec évidence) : Merde.

KARADOC : Voilà. Et d'où venez-vous ?

LÉODAGAN : Merde.

KARADOC : Très bien. Seigneur Hervé ?

HERVÉ DE RINEL : Il y a plusieurs personnes qui sont passées sur votre siège, là... Eh ben le tout premier, je crois qu'il s'appelait Karbur, ça fait vachement longtemps qu'on l'a pas vu... Moi, je serais vous, je lancerais des recherches...

PERCEVAL : Ouais, bien. On va voir ce qu'on peut faire.

KARADOC : Bon, et pour ceux qui ne connaissent pas : mon frère, le Seigneur Kadoc. Un petit mot ?

KADOC : Caca.

KARADOC : Bon. On retrouve une idée commune avec Léodagan. Je pense qu'on va vous mettre ensemble pour des missions.

[Épisode 7-24 – Le phare]
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NESSA : Je tiens à dire à Monsieur que je suis vraiment pas contente ! J'ai longuement parlé avec mes collègues, et d'après ce que j'ai compris, vous avez fait des cochonneries avec presque toutes.

(Arthur, gêné, se retourne vers Guenièvre)

GUENIÈVRE : Oui bah c'est bon, on n'en est plus là...

ARTHUR (à Nessa) : C'est possible, et alors ?

NESSA : Presque toutes sauf moi !

ARTHUR : Quoi, c'est pour ça que vous êtes pas contente ?

NESSA : Monsieur va me faire le plaisir d'avaler son petit-déjeuner et de s'occuper un peu de moi !

[Épisode 5-21 – Le royaume sans tête]
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LÉODAGAN : Dites, vous étiez pas consigné chez vous, très gros tas de fumier ?

LOTH : C'est assez flou... Chez moi, pas chez moi... Non, je n'ai plus le droit de conspirer. Ça, ça m'a été très clairement stipulé.

LÉODAGAN : Moi, je crois plutôt que le Roi vous a interdit de bouger de votre baraque !

LOTH : Eh oui mais quand je reste trop dans ma baraque, je conspire. C'est un réflexe. Du coup, je prends l'air : ça vaut mieux pour tout le monde. Et puis "le Roi m'a interdit..." Le Roi, c'est pas celui qui porte l'Épée ? (désignant Excalibur) Cette épée-là ? Sans vouloir la ramener, en ce moment, le Roi, c'est une notion assez vague...

LÉODAGAN : Si vous êtes plus à l'aise avec les notions concrètes, je peux vous proposer mon pied dans les noix.

[Épisode 4-26 – Le dernier jour]
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LA DUCHESSE D'AQUITAINE : Mais attendez, le Roi vient pas, là ?

SÉLI : Pourquoi ? On vous revient pas, nous ? On a trop la touche paysanne pour vous, Duchesse ?

(La Duchesse d'Aquitaine attend une réaction de son époux qui ne dit rien.)

LA DUCHESSE D'AQUITAINE : Heu... ouais... Un petit commentaire, quelque chose ?

LE DUC D'AQUITAINE : Un commentaire ?

LA DUCHESSE D'AQUITAINE : Si vous le sentez ! Je viens de me faire quicher la tête, il me semble que vous étiez là, ça vous inspire ou il y a rien qui vient ?

[Épisode 3-22 – Væ soli !]
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LE MAÎTRE D'ARMES : Alors, j'ai fait un peu le tour : il y a plus un rat dans la boutique, en fait ! C'est désertique !

ARTHUR : Pourtant, il en reste, des emmerdeurs ! Croyez-moi !

LE MAÎTRE D'ARMES : Je suis désolé mais j'aimerais savoir lesquels ! Lancelot est parti, Perceval, Karadoc, Yvain, Gauvain...

ARTHUR : Si vous passez encore un peu de temps dans les couloirs, vous découvrirez que ma femme est encore là, ainsi que ses parents. Alors je sais pas si — comme le veut le dicton — les meilleurs s'en vont les premiers mais ce dont je suis sûr, c'est que les trous-du-cul s'en vont les derniers ! Vous pouvez me faire confiance !

[Épisode 3-5 – Væ soli !]
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GUENIÈVRE : Si mais quel rapport avec l'hiver ?

ARTHUR : Les Saturnales, ça se fête au même moment que le solstice ! Parce qu'en plus de Saturne, ça célèbre aussi le début de... ?

GUENIÈVRE : L'hiver ?

ARTHUR : Voilà !

GUENIÈVRE : J'avais jamais fait le rapprochement, moi...

ARTHUR : Quoi, entre les Saturnales et l'hiver ?

GUENIÈVRE : Non mais même entre les Saturnales et Saturne, j'avais pas fait le rapprochement.

[Épisode 1-12 – Corvus Corone]
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