Alexandre Astier

ROPARZH : J'admets que mon mur, je l'ai monté un peu sans vous demander votre avis.

GUETHENOC : Vous avez bien fait ! De toute façon, s'il faut demander toutes les permissions, on fait jamais rien !

ROPARZH : Oui, tout à fait ! Comme je dis toujours, un mur, ça se monte et ça se démonte, pas vrai ?

GUETHENOC : Mais parfaitement ! Mais si un jour j'en ai marre, j'y fous deux-trois coups de masse et puis on en parle plus.

ROPARZH : Mais bien sûr ! Je vous donnerai la main : j'en ai une, de masse, moi aussi. Comme ça, j'en profite pour vous en mettre un coup dans la gueule, c'est pas bien méchant !

[Épisode 82 – L'entente cordiale]

LÉODAGAN : Je prends l'air ! Je peux ou il me faut un bon de sortie ?

ARTHUR : Je vais vous en faire préparer un, de bon de sortie ! Signé, tamponné, tout ce qu'il y a de plus officiel ! Et puisque vous aimez les catapultes, on va vous mettre les miches dedans ! Vous, votre femme, votre fils et tout l'orchestre ! Et paf ! Feu nourri ! Direction Carmélide ! La Bretagne vue du ciel ! Ça vous apprendra à bouffer à tous les râteliers !

LÉODAGAN : De quoi ? Non mais vous êtes en pleine nébuleuse !

ARTHUR : Et sans indiscrétion, chez la concurrence, vous tenez quel poste, à peu près ? Vous faites plutôt dans le conseil ?

LÉODAGAN : Oh bah des conseils, en voilà un : allez donc vous faire frire une truite !

[Épisode 7 – Le traître]

[Un mineur] Je suis sûr que notre chef a détourné l'or. Et je suis sûr que l'or n'a jamais quitté le village.
[Lancelot] Vous accusez votre chef ?
[Léodagan] Et alors ? Nous aussi on accuse bien notre chef de temps en temps ? Ça fait pas de mal !

Guenièvre: - C'est fou, quand même... à chaque fois qu'on va en visite chez moi, ça tient pas plus de trois jours !
Arthur: - Le plus fou croyez-moi, c'est que ça parvienne à tenir trois jours !

- Et Merlin, il est considéré comme enchanté ?
Je veux dire, si je lui fiche mon épée à travers le buffet, il va le sentir ou il est immunisé ?

Karadoc: - Je suis désolé, mais moi j'ai un oncle à Vannes, il m'a toujours dit qu'il s'était fait bouffer la jambe par un dragon rouge...
Perceval: - C'est pas grave, ça. Moi aussi ! J'ai un oncle qui déconne du cigare.
Karadoc: - Bon, j'admets que mon oncle, c'est pas une référence. D'autant qu'il a toujours ses deux jambes... j'ai jamais vraiment compris.

Karadoc: - Ouvrez ! Au nom de Kaamelott, ouvrez !!
Perceval: - Au nom de Kaamelott ! Vous êtes sûr qu'on a le droit de dire ça ?

- Je prie ! Si ça marche pas, c'est que je prie pas assez ! Dieu, c'est pas un aubergiste, il suffit pas de lui taper sur l'épaule ! Si je veux qu'il détruise des morts-vivants, il faut que j'y mette un peu de ferveur !

Dame Séli : Vous avez rien trouvé de mieux comme tactique ? Décarrer ?
Léodagan : Croyez-moi, le courage, ça vaut le coup jusqu'à un certain point. Après, on appelle ça de la niaiserie.

[Arthur] Qu'est-ce que c'est que cette histoire ? Avec tout le pognon qu'on vous a fait tomber l'autre fois, vous êtes déjà à sec ?
[Karadoc] Ah oui, mais attention ! On l'a pas dépensé à des bêtises !
[Perceval] Sûrement pas !
[Karadoc] C'est pas notre genre !
[Arthur] Et vous l'avez dépensé à quoi, sans indiscrétion ?
[Karadoc] On l'a pas dépensé, on l'a paumé.
[Perceval] Nuance !

"De toute façon, les montagnards, vivants ou morts, j'ai jamais pu les saquer." Guethenoc

A cette heure-ci un combat ? C'est possible ça ?
Non mais ça doit être un genre de mirage.
Je croyais que c'était dans le désert, les mirages...
Ouais, moi aussi.
Et puis les mirages, c'est pas avec les yeux ?
Peut-être que les mirages des yeux, c'est seulement dans le désert.... Du coup, quand il fait froid, ça passe aux oreilles.
Comme les otites ?
Voilà.

peut être que les mirages des yeux , c'est seulement dans le désert... du coup , quand il fait froid ça passe au oreilles



MERCAN Dilem

Le Graal, c’est une vraie saloperie, méfiez-vous. Un jour c’est un vase, une semaine après une pierre incandescente. [...] Incandescente, c’est : qui peut accaparer des objets sans resurgir sur autrui.

Le seigneur Perceval ne se met jamais en situation dangereuse. Pour ça, il fait preuve d'une intelligence redoutable.

C’est pas parce qu’un vieux moisi vient nous baver dans les étagères que ça vaut forcément que’que chose.

[Après une attaque de zombies]

Père Blaise : Hé ! Bohort est touché !
Léodagan : Non, il est tombé dans les pommes

LANCELOT, visiblement inquiet, vient chercher MERLIN dans son laboratoire.
LANCELOT – Dépêchez-vous, bon sang !
MERLIN – Mais qui c’est, ce type ?
LANCELOT – Un gars avec une barbe et un bâton. Je suis sûr que c’est un Enchanteur.
MERLIN – Qu’est-ce que vous voulez que j’y fasse ?
LANCELOT – Il faut que vous soyez là pour protéger le Roi Arthur au cas où ça dérape !
MERLIN – Vous rigolez ? Si c’est un Enchanteur, j’y fous pas les pieds, moi…

Je trouve mon bonheur dans la solitude et l'errance.

Léodagan : Sans rire qu'est-ce qu'on peut faire? Tirer dans l'eau? Histoire d'impressionner?
Goustan : Comptez pas trop sur nos tireurs quand même...