Citations de Alexandre Astier (304)
C'est quand même pas de chance pour lui : les rares fois où il arrive à faire quelque chose de ses dix doigts, il se goure quand on lui demande son nom !
Séli : Ça fait plusieurs jours que je vois pas notre fils… Vous avez une idée de ce qu’il fout ?
Léodagan : Il est en de bonnes mains ! J’ai convaincu notre bon Roi de le confier à des caïds ! À des durs à cuire !
Séli : Comment ça, de le confier ?
Léodagan : Parfaitement ! Lui et l’autre tapette de Gauvain : allez hop ! Chez les horribles ! Quand ils reviendront, ce sera des hommes !
Séli : Vous les avez confiés à des magiciens ?
Lancelot : Vérifiez autour de vous qu’il ne manque personne !
Perceval : Comptez-vous par six ou par quatre ! Et tous les dix-sept, vous reprenez à zéro !
Père Blaise : Bon eh ben voilà. Le mystère du Chevalier de Provence est éclairci.
Perceval : Suffisait de demander…
Léodagan : En Provence, à l’heure qu’il est, ils doivent être drôlement fiers de l’enfant du pays !
Arthur : Je pense bien ! Surtout que les enfants du Pays de Provence qui sont nés à Caerdydd, ça doit pas courir les rues !
Perceval (over) : N’empêche que je suis une légende.
(Le Chevalier Mystère, Livre I, Épisode 4)
Léodagan : C'est marrant, ça vous ressemble pas, ça.
Arthur : Quoi encore ?
Léodagan : Obtenir quelque chose des gens en leur collant les miquettes.
Arthur : Qu'est-ce que vous en savez, de ce qui me ressemble ?
Léodagan : Non mais d'habitude, vous gouvernez un peu à la tantouze, quand même. Genre "je comprends, je suis moderne..."
Arthur : Je sais pas... C'est parce que j'ai la dalle, je crois.
Nécromant : N'aurais-je pas affaire au roi Arthur ?
Roi Arthur : Tout juste. Le roi Arthur qui est venu vous botter le cul.
Perceval : Ouais ! Vous pouvez dire adieu à vos...
Père Blaise : À vos quoi ?
Perceval : Je sais pas. J'ai voulu balancer une phrase un peu classe mais j'ai pas la fin.
Le basilic ou le roi des Jutes, s’en prendre à des gars pendant la becquetance, c’est vraiment moche !
Calogrenant : Vous êtes en Calédonie, ici. Même si je suis sous l’autorité d’Arthur, je suis quand même le roi du coin !
Karadoc : Ah bon… désolé, on savait pas.
Perceval : Quand vous veniez à Kaamelott, on se disait qu’Arthur avait accepté un pécore à la Table Ronde pour faire genre « je suis moderne, j’accepte aussi les clodos… ».
Léodagan (à Arthur) : Je vois pas ce que c’est que cette lubie de vous faire fabriquer une table.
Perceval : D’autant qu’il y en a déjà une dans la salle à manger…
Arthur (épique) : Celle-là, elle est ronde. C’est une table autour de laquelle les Chevaliers de Bretagne se retrouveront pour unir leurs forces et leurs destinées. D’ailleurs, autant vous y faire parce qu’à partir de maintenant, on va tous s’appeler « les Chevaliers de la Table Ronde ».
Perceval : « Les Chevaliers de la Table Ronde » ?
Léodagan : Une chance que vous vous soyez pas fait construire un buffet à vaisselle…
(La Table de Breccan, Livre I, Épisode 3)
Lancelot : Ne vous inquiétez pas, je m'occupe de tout. Si je ne suis pas revenu dans quatre jours, envoyez des renforts.
Arthur : Entendu.
Léodagan : Sauf que des renforts, on en a pas. Essayez de revenir avant quatre jours, du coup...
Karadoc (venant de gouter la tourte au fromage d'une villageoise) :
Si Dieu est fromage, cette tourte est le Graal.
Léodagan : Je reprends mon souffle, parce qu'en ce moment, pour vous débusquer dans les locaux, il faut drôlement de l'endurance !
Arthur : Faut surtout pas avoir grand chose à fiche !
Léodagan : J'ai à fiche qu'il y a du boulot urgent ! Seulement quand je me pointe à votre bureau, c'est plus votre bureau !
Arthur : J'ai pas le temps, on verra demain !
Léodagan : Mais demain, vous aurez encore fait la malle !
Arthur : Et ben vous me chercherez ! Ça vous fera de l'exercice !
Léodagan : Je vais faire renifler vos calebards à une meute de chiens de chasse, c'est à vous que ça fera de l'exercice !
Karadoc : Si vous organisez vos stocks en partant du principe que les clients regardent les jambons au lieu de les bouffer, vous serez pas surpris si la boutique péristyle !
Tavernier : Si la boutique quoi ?
Karadoc : Ouais, péristyle, périmètre... Faites pas celui qui comprend pas !
ARTHUR - C'est vrai ce qu'on dit, que vous êtes le fils d'un Démon et d'une pucelle ?
MERLIN - Oui pourquoi ?
ARTHUR - Vous avez plus pris de la pucelle.
LEODAGAN (à Perceval et Karadoc) - Ils ressemblaient à quoi, ces champignons ?
KARADOC - Ah, ils étaient beaux...
PERCEVAL - Ah oui ! Vous auriez vu ces couleurs... Rouge vif, tout tachetés...
KARADOC - Non, vraiment ils étaient beaux.
ARTHUR - Vous aussi, vous êtes beaux... Vous êtes magnifiques !
LEODAGAN - Mais tachetés comment ? Avec des points blancs ?
PERCEVAL - Mais qu'est-ce que ça change puisque vous les avez pas aimés ?
LEODAGAN - C'est pour savoir si en plus de la chiasse on s'apprête à crever dans la demi-heure !
KARADOC - Déjà, ils étaient pas tous pareils :il yen avait des blanc-crème.
LEODAGAN (aux autres) - Bon, laissez tomber, on est foutus !
(Aux ingénieurs Nains qui taxent Karadoc de raciste)
Karadoc : Bon ! Écoutez-moi les petits cocos...
Perceval : Heu... "Les petits cocos", vous êtes sûr ?
Karadoc : Pardon... Écoutez-moi bien les petits amis...
Perceval : Non mais rien avec "petit" en fait.
Karadoc : Ah ouais... Écoutez-moi bien les comiques !
Perceval : Voilà. Ça, c'est bien.
LEODAGAN - Un petit différend familial, vous pouvez supporter ça une fois de temps en temps, non ?
ARTHUR - "Une fois de temps en temps"? Eh ben, vous manquez pas d'air !
SELI - Tout dépend de ce que vous appelez un différend.
ARTHUR - Ah bah, à partir du moment où on commence à péter la vaisselle, je pense que le terme est pas excessif !
GUENIEVRE - N'exagérez pas quand même ! Il y a des soirs, c'est calme.
SELI - Hier, il y a pas eu un mot plus haut que l'autre.
YVAIN - Il y a père qui a dit qu'Arthur, c'était un emmerdeur et que des rois comme ça, il en faisait un tout les matins.
ARTHUR - Tiens ! Il y a pas eu un mot plus haut que l'autre ?
LEODAGAN - Je l'ai pas dit fort !
SELI - Comme ça, c'est sûr, sorti de son contexte...
SELI - J'ai envie de faire des tartes, voilà ! Vous n'allez pas m'obliger à me justifier !
LEODAGAN - Non, tant que vous nous obligez pas à les manger...
Lancelot : Et l’orque, vous en pensez quoi ? Parce que, moi, je vous le dis, il m’inspire rien de bon…
Léodagan : Ouais, mais attention… les orques, ils ont tellement une sale gueule qu’ils inspirent jamais rien de bon à personne.
Bohort : Sire... vous avez un plan pour la suite ?
Roi Arthur : Ils viennent d'en haut, on vient d'en bas : ils descendent, on monte. Voilà le plan.
Père Blaise : Vous voulez dire qu'on continue ?
Karadoc : Évidemment !
Perceval : On va les déglinguer !
Bohort : Avec votre permission, je vais m'éloigner quelques instants pour pleurer...