Alexandrine Civard-Racinais

Un petit livre intéressant pour les non initiés, celles et ceux qui veulent découvrir l'impact qu'a l'humanité sur la faune et la flore : de quoi largement vous remettre en question, vous et votre mode de vie.

Pour les autres, rien de bien neuf à apprendre, si ce n'est du "déjà vu", une sorte de synthèse qui n'est malgré tout pas exhaustive : à ces personnes, ce livre est largement dispensable.

Nous vivons dans un monde où la consommation de viande est importante. Les humains sont, pour la plupart, carnivores, mais nous ignorons dans quelles circonstances sont tués ou élevés les animaux. Ce livre en est le thème, il recense tout ce que nous voulons nier.



Ce petit ouvrage est un dictionnaire classant les différents types de souffrance animale par ordre alphabétique. Tout comme un vrai dictionnaire, nom et définition sont présents. Un concept original pour un sujet aussi triste et poignant.



Il s’agit d’un genre de lecture que j’aime lire, car je suis sûre d’aimer cela puisque c’est un sujet qui me touche particulièrement. J’aime savoir la vérité sur les pratiques faites aux animaux. Nous, chers humains, chers consommateurs de viande, ne savons presque rien de ce que les animaux endurent pour satisfaire les êtres que nous sommes.



Ma lecture a été vraiment difficile, étant très sensible, il a été très dur pour moi de lire un sujet aussi tabou et aussi trash. En effet, ce dictionnaire recueille toutes les pratiques sur les animaux, et pour tout vous avouer, cela m’a soulevé le cœur de nombreuses fois.



« Pourquoi l’as-tu lu ? » me direz-vous. J’aime les animaux, je les aime infiniment. Je ne veux pas vivre dans le déni, je veux connaître la vérité sur eux, je veux pouvoir me forger mon propre avis sur la place de l’animal dans la société et la vision de l’animal pour l’homme. Ainsi, j’ai été ravi et honoré de lire ce livre-ci. Comme chaque ouvrage concernant les êtres à poils, à plumes ou à écailles, je respecte énormément le travail de ces auteurs qui constituent une grande recherche. Ce dictionnaire est très complet et j’ai pu apprendre tant de choses nouvelles, des choses que je ne soupçonnais même pas.



À mon sens, il n’est pas à mettre entre toutes les mains. Vous pouvez exclure les enfants et les personnes vraiment trop sensibles (sauf si elles-même décident de le lire). Je pense cependant qu’il est nécessaire de le lire afin d’avoir pleinement conscience de ce que nous ignorons et de ce qui est infligé aux animaux. Je suis persuadée que votre vision du monde changera, et ce n’est pas un mal. Vos yeux vont s’écarquiller lorsque vous aurez lu ce livre au contenu fiable.



Pour moi, il s’agit d’un très beau travail de Alexandreine Civard-Racinais. À mes yeux, cet ouvrage fait désormais parti de mes repères concernant le monde animal. Il a sa place tout près de mon cœur. J’ai maintenant de nombreuses connaissances grâce à ce manuscrit. Tantôt choquée, tantôt en colère, tantôt indignée, ma vision a changé, ou plutôt, elle s’est développée aussi bien sur les animaux que sur les êtres humains.



Pour conclure, ce dictionnaire des horreurs est un coup de cœur. Non, je n’ai pas pris de plaisir à connaître et m’imaginer de pauvres bêtes martyrisées. J’ai pris plaisir à enfin connaître la vérité sur ce que nous, pauvres humains, nions chaque jour, chaque seconde. Ce livre fait parti de mes précieux, une belle prise de conscience sur la cruauté de l’homme et l’exploitation ainsi que la soumission de l’animal dans notre monde.
Lien : https://lademoiselleauxcerfs..

Je suis végétarienne et je sais déjà un bon nombre de choses sur le monde fort joyeux de l'industrialisation de la viande. Cet ouvrage m'a cependant intéressée, d'abord pour connaître le point de vue d'une auteur a priori loin de "l'écolo extrémiste" et puis pour pouvoir disposer d'informations actualisés et d'arguments imparables dans mes discussions avec des carnivores...



Ce livre est présenté sous forme de dictionnaire et, le croirez-vous, le texte n'est pas dénué d'humour. C'est qu'il en faut un peu, tout de même, pour supporter vaillamment le catalogue d'horreurs dénoncées par l'auteur.



De A comme Abandon ou Assommage à Z comme Zoophilie en passant par Bastonnade, Hameçon, Piège ou Saignée, chaque lettre de l'alphabet correspond à un ou plusieurs courts articles sur une pratique perpétrée à l'encontre des animaux, sauvages ou domestiques.



Animaux d'élevage, gibier, animaux du cirque... tous ont en commun leur triste sort : ils naissent pour nous nourrir ou nous divertir, endurent une vie plus ou moins longue ponctuée de souffrances et au bout, la délivrance, la mort enfin. Pour les plus chanceux elle intervient rapidement, pour la grosse majorité, il faudra endurer une agonie douloureuse.



Pas bien gai tout ceci, mais nécessaire, ô combien... Car trop nombreux encore sont les simples citoyens qui ignorent la réalité des faits et ce triste constat de notre époque et de nos sociétés : malgré quelques avancées, l'animal est devenu une chose dont on use et on abuse à volonté. Et puis c'est tellement plus facile de fermer les yeux, c'est tellement pénible tous ces gens qui vous font culpabiliser, non ? De temps en temps, des images choc à la tv, la découverte d'un scandale sanitaire, font réfléchir la plupart d'entre nous pendant un laps de temps plus ou moins long. Et ce sentiment de révolte, de dégoût ou de pitié finit par passer...



Pour les protecteurs des animaux et les écolos, ce livre n'apportera aucune information inédite. Cependant, sa clarté, sa concision, son petit format le rendent lisibles pour tous ceux qui ne sont pas avertis. Inutile de dire que j'encourage chacun à offrir ce livre et le faire acheter par les bibliothèques municipales.



Il est également vraisemblable que la lecture de ce dictionnaire, au même titre que Bidoche, l'ouvrage de Fabrice Nicolino, soit l'élément déclencheur d'un changement de vie radical : je pense évidemment à ceux qui hésitent encore à devenir végétariens... Après ceci, plus d'excuses !
Lien : http://lectures-au-coin-du-f..

guide très agréable ,belles photos, à propos d'un lieu absolument magique

île de patiras,île margaux, fort de blaye, cordouan.....des beaux mots tout comme dans un texte de Souchon qui aurait pris l'estuaire en amour!

Un beau livre choisi pour ma fille de 8 ans passionnée par les animaux.

On découvre donc des animaux de toutes sortes classifiés dans différents thèmes : les génies trouvetout, les génies de la ruse, les génies de l’apprentissage, les génies de la communication et les génies de l’entraide.

J’ai trouvé ce livre bien conçu, les illustrations (photos et dessins) agrémentent des petits textes facilement compréhensibles pour les enfants.

Ma fille s’est beaucoup intéressée aux ruses de certaines espèces pour se protéger,

C’est un ouvrage à fois ludique et instructif, et nous permet de porter un autre regard sur les animaux.

Un grand merci à Babelio et aux Editions Belin Jeunesse.

Merci à Babelio et aux éditions Belin jeunesse pour cet ouvrage sur les animaux et leur intelligence. J'avais présélectionné ce livre du fait de mon amour pour les animaux : sensibiliser les enfants à leur intelligence est primordial selon moi.

La lecture a été agréable : le livre se divise en plusieurs chapitres (entraide des animaux, apprentissage, communication, ruse...), et dans chaque chapitre, plusieurs animaux sont présentés : leur apparence (pour apprendre à les reconnaître) et comment ils témoignent leur intelligence. Puis il y a un « top 5 » des meilleurs animaux dans cette compétence. Bon, déjà, le top 5, c'est très tendance. Mais soit. Si ça plait aux enfants.

Toutefois, sur la page du cochon, un détail m'a mis la puce à l'oreille : il est décrit comme ayant la queue en tire-bouchon. Or on sait bien que la majorité des cochons ont une queue pendante, et que c'est le stress qui la fait vriller. Ensuite, on lit sur la page d'en face que les bébés cochons sont bien plus rapides que les bébés humains pour reconnaître leur nom (quelques semaines contre 6 mois). Certes, c'est plus rapide, mais pour un cochon qui vit entre 15 et 20 ans, comparé à un humain qui vivra 4 fois plus, la différence est moins flagrante. Quelle mauvaise habitude de tout ramener à l'échelle humaine et de comparer ce qui n'est pas comparable ! Surtout pour un ouvrage se voulant pédagogique.

Quelques pages plus loin, le chat domestique, nom latin « Felus Catus »... Là, mes restes de latin paniquent : « felus » ??? En fait non, c'est « felis catus »... Bref.

Je n'ai plus cherché d'erreurs par la suite [en lisant la critique de Prudence, je vois qu'il y en a d'autres!], ma lecture a été plus automatique. Mais j'ai l'impression que le livre n'a pas été fait avec beaucoup de minutie et d'attention. Du coup, tout est décrédébilisé : les ruses que raconte l'auteur sont-elles avérées ? L'intérêt de l'ouvrage se perd...

Dommage pour un livre à destination du jeune public.

L'expression "Se montrer bête" n'aura plus de fondement solides depuis longtemps.

Certaines époques civilisées lointaines, cherchant le moyen de faire valoir en société, partiront de l'idée simple que les animaux sont par définition moins intelligents que les humains, agissant par instinct de survie et selon des besoins énergétiques dictés par le corps seulement, de préservation uniquement-le besoin de se nourrir, de dormir, de se reproduire-, parce que ce sont des animaux et qu'une volonté divine aura voulu les choses ainsi, les uns pour nourrir ou servir les autres.



À coups d'études et de démonstrations, les théories de l'évolution de Monsieur Darwin nous écarteront de ses pensées faciles, nous exposant avec surprise que ces animaux n'auront pas été créé pour nous, qu'elles sont à leur manière intelligente, qu'elles peuvent parfois communiquer, nous comprendre et que, comme nous, seront acteurs de leur évolution.

Avec les besoins, avec l'expérimentation pour résoudre un problème, nous sera venu l'évolution, vous le saviez n'est-ce pas?

Humains, à l'aube des temps, nous rampions à quatre pattes et finalement nous nous sommes redressés, nous avons trouvé et testé des matières pour chasser, pêcher, nous avons rencontré la stratégie. Et puis, nous avons découvert "le feu", le bonheur des repas chauds qui ne nous rendent pas malade à la digestion.



Ce livre.

"L'incroyable intelligence des animaux" exposera un peu cette théorie pour le cas des animaux: que les animaux démontreront des richesses de stratégies pour subvenir à leurs besoins. N'est-ce pas là preuve d'une intelligence, aussi discrète soit-elle? À vous de lire et d'en être étonné.



Les exemples du documentaires rassembleront de nombreux exemples qui prouveront que l'animal n'aura pas forcément besoin de dressage pour réaliser un tour à son profit: il est dans la difficulté, il cherche et finement, il trouve.

La gourmande corneille qui notera l'action des automobiles aux feux tricolores pour déposer sur le passage ses coquilles de noix à casser? Astucieux?

La méthode de camouflage d'une petite pieuvre pour se cacher, se protéger ou pour chasser? Deux coquilles de noix de coco creuses.

La truie qui usera de multiples détours avec son repas du jour dans le groin pour abuser une poursuivante gourmande qui voudra profiter de sa pause pour le lui voler.

Abuser, un instinct animal?

On pourra aisément dire qu'il y aura du raisonnement de l'ordre d'une étincelle, certes, mais assez éloquant d'une forme d'intelligence avec cette démonstration de ruse.



Le documentaire s'adressera à un jeune public amateur des "Kididoc" Nathan ou premiers documentaires du même niveau, il est clair concis, ne fourmille pas d'informations pour proposer des petites confidences dignes des petites infos Carambar très courtes et épatantes " Le savais tu?".

Quatre grandes catégories pour rythmer en chapitres, "Les génies "Trouvetout", "Les génies de la ruse", " Les génies de l'apprentissage", "Les génies de la communication".

Illustré de belles photos animalières et de petites bulles pour ponctuer d'un peu d'humour, c'est à découvrir.

Très beau petit livre pour les enfants.

Il présente des stratégies animales: utilisation d'outils, apprentissage, entraide, etc.



Points positifs:

- Les dessins sont agréables, colorés et le texte y est bien intégré.

- Les textes sont simples mais les mini-fiches d'identité permettent d'aller chercher plus d'information en ligne.



Points négatifs:

Je suis passionnée d'animaux et assez exigeante.

- J'ai tiqué en voyant la carte d'identité de la pieuvre noix de coco 8 cm (15 avec les bras) et 3 kilos (p9): non, ça ne va pas. J'ai vérifié et son poids est difficile à trouver mais pour une grandeur maximum de 30 cm on trouve 400 gr sur sealifebase.ca, donc on doit avoir un poids normal de moins de 300 g et pas 3 kilos.

- Il y a un soucis également pour l'éléphant (p37): d'après le livre les infrasons seraient perçus par les coussinets et les ondes sismiques par les oreilles. D'après ce que j'ai lu ailleurs, il semblerait qu'il y ait une inversion.

- J'ai trouvé le livre trop court avec 47 pages.



Dans l'ensemble c'est bien conçu mais attention aux erreurs!

Très bel ouvrage qui ravira le jeune public curieux et amoureux de la nature mais certainement aussi les adultes , par son propos clair et didactique sans tomber dans le savoir prétentieux ou infantilisant.



Les photos sont plutôt expressives et les dessins qui, au premier abord lorsque j'ai feuilleté le livre m'avaient paru démodés dans ce genre d'ouvrage , sont magnifiques et complètent bien le texte.



Les chapitres sont assez courts, et abordent de nombreux sujets qui s'avèrent tous intéressants et complémentaires car après la présentation classique des grands singes, les autres points abordent le choc de la découverte , racontent de nombreuses anecdotes en passant par les représentations cinématographiques puis la profession de primatologue avec interviews à la clé, insistant également sur ce que ces singes ont à nous apprendre.



Bien sûr, la menace d'extinction ou de péril pesant sur les grands singes occupe une place importante et les auteurs sensibilisent les jeunes à la préservation de la nature et à la protection de ces animaux si proches de nous .



Si toute la collection Savoirs juniors est de cette qualité, petits et grands vont se régaler...



Je remercie vivement Babelio et Belin jeunesse pour ce moment ludique et instructif.

Ce petit livre est un trésor. En quelques pages vous avez un panorama du monde des grands singes, clair et précis. Les photos et les dessins qui accompagnent le texte sont beaux et emplis d'une émotion qui "fait mouche" auprès du jeune public (et des grands comme moi, qui restent facilement scotchés à babiller devant une bouille d'ange qu'elle soit humaine ou animale).

Après avoir visité "la vallée des singes" c'est un vrai plaisir de retrouver Yaoundé, le groupe des bonobos (le plus grand au monde, je l'ai appris en le lisant !) et de pouvoir prolonger la découverte par la mise en valeur du rôle joué par ces "nouveaux zoos" qui essaient au mieux d'allier la préservation et le bien être de l'animal avec les conditions de vie qui restent malgré tout pour l'animal celui de la captivité. Les naissances qui se multiplient dans beaucoup d'entre eux sont preuves d'un pari réussi.



Les interviews de primatologues, nous apprennent beaucoup sur la réalité de ce métier de passion. Les mots de Jane Goodall font mouche et encouragent les lecteurs, petits et grands, à prendre part à la construction du monde qu'ils veulent pour demain.

"Aujourd'hui, ma mission principale est de parcourir le monde pour alerter les hommes des dangers qu'ils font courir à notre planète et de faire évoluer les comportements individuels. Chacun de nous a un rôle à jouer au quotidien, par exemple dans sa consommation, en évitant de créer des déchets, de gâcher l'eau, de manger trop de viande, d'acheter des produits qui détruisent la forêt. Je rêve d'un monde où l'Homme pourrait vivre en harmonie avec la nature".



Un grand merci aux éditions Belin et à Babelio pour ce livre qui va partir faire le bonheur d'un petit garçon qui sort tout juste d'un week end à la Montagne des Singes !

Une mine d'informations sur les Grands Singes, avec une iconographie riche et originale. Les explications sont claires et accessibles faisant de cet ouvrage un guide qui accompagnera les jeunes lecteurs durant de nombreuses années, leur permettant de découvrir de nouvelles choses au fur et à mesure de leur lecture. Ma fille a adoré!

C'est un album jeunesse magnifique. C'est l'histoire de Tsimiavo, ce qui signifie celle qui n'est pas orgueilleuse. Tsimiavo, jeune esclave malgache, échouée sur l'île de Sable au coeur de l'océan Indien.



Le bateau des blancs a fait naufrage. Beaucoup ont péri. " les blancs ont fait les comptes. Nous sommes un peu plus de 200 à avoir échoué sur cette île : 223 fotsy et 88 Malgaches."



Ils sont sauvés ! Mais comment subsister au milieu de l'océan ? L'entraide entre blancs et esclaves est indispensable pour se nourrir, se protéger des vents violents et construire un bateau pour quitter l'île. Mais les fotsy ont embarqué, laissant derrière eux les esclaves avec une promesse, revenir les chercher.



Cet album est un voyage sur cette île qui s'appelle désormais l'île Tromelin. Il relate un récit historique du 18ème siècle, l'histoire de ces esclaves originaires de Madagascar embarqués clandestinement sur un navire de commerce français.

De très belles et nombreuses illustrations ainsi qu'un complément documentaire enrichi de photos font de cet album le trésor de Tromelin récompensé entre 2017 et 2019 par cinq prix littéraires.

Je trouve ce livre magnifique et passionant. Mais je suis indignée par les blancs qui les abandonne.

Ce livre est très intrigant et les belles illustration très joli mais plutôt violent pour des personnes de 12 ans et de primaire .

Tsimiavo et les siens ont été embarqués de force à bord de l'Utile. De Madagascar, ils vont être conduits sur l'île de France qui a besoin de main d'oeuvre. Mais le voyage ne se passe pas comme prévu et la frégate fait naufrage. 123 français et 88 malgaches échouent sur une île toute plate, l'Ile de Sable. Tsimiavo va y passer 15 années.

Inspiré d'une histoire vraie, voilà un album dense aux magnifiques illustrations. Le dossier documentaire à la fin en dit plus sur cet épisode et le contexte.

Voici un album qui nous raconte une histoire vraie, celle, totalement terrifiante, d'une jeune fille qui a fait partie d'un groupe d'esclaves naufragés qui ont survécu quinze ans sur une île d'un kilomètre carré. Nous sommes au XVIIIe siècle. Cette île, c'est l'île Tromelin, une portion de terre inhospitalière et difficile d'accès au large de Madagascar. C'est l'histoire incroyable et scandaleuse de ces personnes qui étaient transportés clandestinement dans le bateau qui a fait naufrage et qu'on a oublié pendant des années.

J'ai décidé de faire lire à mes élèves de sixième petits lecteurs ce roman. Je n'ai pas encore de retour de leur part mais mon avis concernant ma lecture est très positif! L'écriture est fluide, accessible bien que travaillée. On y trouve de belles images qui font travailler l'imaginaire. Des notions importantes comme les différents choix de vie, l'amour, la famille et les traditions, la trahison, l'autonomie sont abordées. Mais le principal attrait de ce récit qui relate une histoire vraie reste la découverte de l'esclavage avec quelques pages documentaires en fin de livre. Un très bon roman jeunesse, à lire pour le plaisir ou pour étudier en classe (niveau CM2 plutôt)!

Un roman-documentaire, avec ses illustrations type carnet de voyage est un livre-objet sublime et un livre très précieux en tant que démarche éditoriale. Ce livre comble un oubli récurent des manuels d'histoire sur l'esclavage sur les naufragés de Traumelin. Cette Ile de l'océan indien est toute petite et a permis aux naufragés de survivre pendant 15 ans ! Un livre fort et positif qui donne une belle leçon sur les combats de la vie, les differences, la survie. Une poignante leçon d'humanité, complétée par un dossier sur les missions archéologiques menées par Max Guérout sur Tromelin, l'île des esclaves oubliés. Ce livre fait parti de la sélection du Prix unicef litterature jeunesse
Lien : http://www.liresousletilleul..

Un joli ouvrage illustré qui revient sur les oubliés du Tromelin.



Pour commencer, j'aime beaucoup les illustrations de ce livre. Je ne suis pas douée en technique d'art, mais j'aime beaucoup les effets que donnent les coups de pinceaux (?). Je trouve que certaines planches (et surtout la première) ont un petit côté Gauguin dans la mise en couleur et la manière d'être peinte. Bref, une belle réussite servit par un grand format bien adapté.



Pour le contenu, j'ai un peu de mal à juger. En effet, j'aime beaucoup cette triste histoire et j'ai déjà lu plusieurs ouvrages à ce sujet. Il me semble cependant que le récit est bien adapté à son public.

Le point de vue de la jeune fille, la mère du nourrisson qui sera sauvé à la fin de cette aventure, a déjà été utilisé, mais je pense que c'est un très bon moyen de mettre le jeune public dans le bain. La qualité d'écriture est bonne. de plus, l'auteur a fait des recherches puisqu'elle intègre du vocabulaire malgache, ce que je trouve très bien.

Malgré tous les moments sombres que vit notre héroïne, l'ouvrage est positif. Il y a des moments de détresse, de colère, mais l'ensemble reste optimiste et ne sombre pas dans une forme de misérabilisme.

Il y a juste un défaut pour moi, c'est la signalétique du temps qui passe. Juste mis en avant par les dates. Or je pense que ce n'est pas toujours évident entre deux chapitres de voir ce temps qui s'écoule. J'ai trouvé qu'on sentait plus les années passées par les paroles de la jeune héroïne. Une petite frise chronologique aurait pu être la bienvenue.



À noter un sympa petit dossier « découverte » à la fin de l'ouvrage.



J'ai apprécié ma lecture de cet ouvrage jeune très beau. Je pense que c'est un beau moyen de faire découvrir cette triste histoire aux jeunes publics

J'ai lu le livre les Robinsons de l ile.(L'histoire vrai de tsimiavo.Ecrit par Alexandre Civard- Racinais Aline Bureau.Cette une histoire vrai .C'est un livre historisque. Ecrit au 21ème siècle mais cette histoire ce passe au 16 ème siècle.



Cette histoire raconte un nofrage d'un bateaux sur l'ile de Tromelin, qui comporter des esclave noir et des dirigent blanc. Cette histoire raconte que les blanc on abondonner les noir sur l'ile et il on survécu pendant 10 ans sur l'ile . Le personnage principale est une jeune nommer Tsimiavo.



Je trouve que cette histoire est un peut triste .