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3.71/5 (sur 21 notes)

Nationalité : Pérou
Né(e) à : Celendín , le 07/10/1948
Biographie :

Alfredo Pita est un écrivain.

Journaliste au début de la terreur au Pérou, il a couvert l’information à Ayacucho, au centre de la violence. Il a travaillé pour l'Agence France-Presse à Lima de 1978 à 1980.

Il a publié des recueils de nouvelles : "Y de pronto anochece" (1987) et "Morituri" (1991), et de poésie : "Hacia los valles" (1967) et" Sandalias del viento - Cuadernos secretos de Rafael Devalera" (1996). Au Pérou, il a reçu le Prix Poeta Joven (1966) et le Prix de la Nouvelle décernée par la revue Caretas (1986, 1991).

Son roman "Le Chasseur absent" ("El cazador ausente", 2000) a reçu le Prix International Las Dos Orillas 1999 à Gijon (Espagne) ce qui lui vaudra d’être publié simultanément en Allemagne, Espagne, France, Grèce, Italie et Portugal.

Il vit depuis 1984 à Paris où il a été journaliste au bureau espagnol de l'Agence France - Presse.

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Source : http://arpel.aquitaine.fr
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Citations et extraits (26) Voir plus Ajouter une citation
Tu sais, en Amérique latine, nous avons de formidables écrivains. Tu n'as peut-être pas conscience que l'Espagne n'est qu'une province de la langue, et non son unique propriétaire.
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Ne t’inquietes pas, lui ai-je dit, moi aussi je commets des poèmes en cachette.
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Alors la logique s'impose: ce qui est invisible n'existe pas,et s'il arrive quelque chose à ce qui n'existe pas, aussi dramatique que cela soit, quelle importance.
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Tu dois être au courant que la société péruvienne est très raciste. Dans ce cadre, si la violence, le conflit affecte des villageois, des paysans, des pauvres Indiens, comme on disait avant et comme on dit toujours à Lima, quelle importance? Tout au long de l'histoire du Pérou la vie d'un Indien n'a jamais rien valu. Elle n'est bonne qu'à arroser la terre des autres de sueur et de sang. Et je ne parle pas de ses larmes, parce qu'il y a longtemps qu'il n'en a plus!
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Dans ce recoin des Andes, le combat était supposé opposer deux camps. D'un côté les troupes fantasmagoriques d'un parti maoïste, aussi primaire, aussi caricatural et aussi déliquescent qu'un épiphénomène asiatique implanté en Amérique ; de l'autre, une armée endoctrinée et, surtout, armée par les puissances qui commandent réellement dans ce monde, comme d'habitude. Mais entre les deux camps il y avait la grande masse des victimes que le conflit laissait sur son passage, l'immense cohorte des malheureux qui avaient eu la malchance de naître et de se retrouver dans ces parages, où les chiens de guerre s'acharnaient sur eux pour empêcher qu'ils rejoignent le camp ennemi. Un guerre civile est un jeu d'enfants en comparaison de ça, me disais-je.
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Les grandes puissances industrielles devaient-elles payer, d'une façon ou d'une autre, le retard global pris pas les peuples tropicaux et subtropicaux pour les empêcher de dévaster les dernières forêts de la Terre ? Oui, il en était maintenant convaincu. Il n'y avait pas d'autre issue. Ce serait une sorte d'arriéré, un juste retour des choses au nom de l'exploitation impitoyable d'autre fois. Les pauvres prenant pour arme la couche d'ozone. Pereda ne laissait pas de sourire quand lui venaient à l'esprit ces idées qui se heurtaient dangereusement à ce qu'il appelait le bucolisme à la mode, l'écologisme, le fantasme vert qui parcourait l'Europe en donnant bonne conscience aux bonnes âmes, saturées au fond de télévision et atterrées par la fin des temps heureux.
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La mesur d'un homme,ce ne sont pas ses gestes accumulés tout au long de sa vie qui la donnent,mais peut-être le dernier,celui qu'il réussit à composer,si on lui en donne le temps,au moment où il affronte sa fin.
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Il s'enfonça dans son sexe avec une soif sans mémoire et sans fond,comme dans un puits tiède où se trouveraient à la fois le sens de sa propre vie et la vérité de l'univers.Il plongea dans le désir de la femme et y trouva une mer semée d'algues,au parfum de sel et d'ambre puis,haletant,respirant profondément,il émergea doucement sur ce corps pour naviguer en lui,avec lui,et,ivre,il but à grandes gorgées l'air sombre et tiède de la chambre.
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Monseigneur Crispín était une personnalité mystérieuse et opaque, pour lui et pour tout le monde, mais c'était en même temps quelqu'un que Max déchiffrait facilement, surtout dans le cadre de la guerre, de la violence que vivaient quotidiennement les pauvres. Ces gens qui au cours des dernières décennies avaient pris pour habitude de se réfugier dans l'église pour demander de l'aide ou de la consolation et qui se trouvaient à présent face à un mur de silence, indifférent et cruel. Max ne savait pas qui était cet homme (…) mais il savait très bien que face à la douleur et à la souffrance des gens il se comportait « pire qu'un cacique ou qu'un préfet d'un autre temps, de ceux qui pensaient que les Indiens ne valaient pas plus cher que des vers de terre ». Je ne sais pas si nous te l'avons dit, mais ce misérable refuse de recevoir à l'archevêché les gens venus dénoncer les morts ou les disparitions qui surviennent dans les communautés éloignées. Il a ordonné d'accrocher dans son secrétariat un panneau qui dit : « Ici on ne reçoit pas plaintes ni de dénonciations concernant les droits de l'homme. »
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La vie, qu'il croyait maîtrisée, lisse, simple, paisible et balisée, étrangère au passé et aux rêves ridicules de gloire et de transcendance, aux vieilles amours et aux tourments de l'âme, lui ramenait les voix des amis enterrés dans les vieux marécages dans lesquels tous, lui compris, s'étaient minutieusement enfoncés.
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