AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Allison Hoover Bartlett (85)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


L'homme qui aimait trop les livres

Avec ce livre, nous plongeons dans le milieu des collectionneurs de livres anciens. 3 personnages sont au coeur d'une enquête.
Commenter  J’apprécie          00
L'homme qui aimait trop les livres

Ce livre est un hommage aux livres et à ceux qui les aiment.



Ce n'est pas un roman, mais une enquête journalistique réalisée par Allison Hoover Bartlett. L'histoire de deux hommes : John Gilkey, qui en quelques années a accumulé deux cent mille dollars de livres anciens, et de Ken Sanders, libraire, qui s'est transformé en détective pour mener l'enquête et stopper le voleur.



L'histoire est passionnante. L'auteur va tenter de mieux cerner les motivations du voleur et de son poursuivant. Je ne suis pas sûre que ce soit réellement l'amour des livres qui a guidé John Gilkey, mais son obsession d'accumuler et surtout le plaisir d'arnaquer les libraires les plus talentueux, mais l'histoire reste tout de même hors normes.



On y apprend beaucoup de choses sur la bibliophilie et vous n'ignorerez plus rien du mode opératoire des arnaques à la carte bancaire. Tous les amateurs de livres, surtout ne vous en privez pas !
Commenter  J’apprécie          40
L'homme qui aimait trop les livres

"L'homme qui aimait trop les livres" est un ouvrage étonnant, ce n'est pas un roman, cela ressemble plutôt à une longue enquête menée sur le monde des livres rares, et plus particulièrement, sur le voleurs évoluant dans cet univers. Quoique... c'est finalement autant l'histoire d'un arnaqueur, John Gilkey, que celle de l'homme qui le pourchasse, Ken Sanders, un libraire, avec, au milieu, la narratrice. J'ai d'ailleurs trouvé que cette dernière faisait preuve d'une certaine complaisance à l'égard du voleur, ce qu'on peut comprendre puisqu'il est le sujet du livre. Mais qui utilise qui ? Car notre voleur, assez égocentrique et sans scrupules, a soif d'argent, de gloire peut-être aussi, et sa passion pour les livres ne m'a pas totalement convaincu. Comme si ces derniers n'étaient en définitive que de simples objets de collection...On retrouve, à mon sens, un amour des livres beaucoup plus sincère chez les libraires floués par Gilkey. Au final, cela donne un récit plaisant, qui se lit facilement, mais ne décollant jamais véritablement.

Commenter  J’apprécie          140
L'homme qui aimait trop les livres

Ce récit est le compte rendu d’une enquête que la journaliste Allison Hoover Bartlett a effectuée durant plusieurs mois dans le monde du livre ancien. Elle s’est intéressée notamment à la vie de John Gilkey, un voleur particulièrement malin, actif entre deux séjours en prison. Guidée dans son investigation par le libraire Ken Sanders, « biblioflic » pour le compte d’une association de libraires, la journaliste nous donne à lire les éléments de ses rencontres avec Gilkey, ses motivations, ses techniques de vol et ses ambitions.

Le récit souffre de plusieurs défauts : la page 4 laisse croire que nous avons affaire à un roman « policier » ce qui n’est pas du tout le cas. Bien écrit, intéressant, ce livre n’en reste pas moins un (long) article journalistique. Pour la « traque haletante », on reviendra…

Ensuite, en y regardant de plus près, même si les objets volés sont principalement des livres anciens, John Gilkey est un collectionneur : il vole de nombreuses choses dans un dessein mercantile, espérant que son recel prendra de la valeur au fur et à mesure des années. On ne peut nier son attachement particulier pour l’objet livre, mais les petites cuillers font aussi bien l’affaire.

Enfin, l’auteure est américaine. Un détail qui a son importance pour nous, lecteurs français, car le système juridique est bien différent. Outre les nombreux séjours en prison de Gilkey (on finit par se dire que « ce n’est pas si grave que ça » tellement c’est habituel…), A. Hoover Bartlett distille des notions de Bien et de Mal qui m’ont un peu gênée. Je ne sous-entend pas là que voler des livres, c’est « bien », mais que la journaliste sort de ce fait de son rôle de témoin impartial, statut normalement attribué à un journaliste.

Du coup, ce récit, bien qu’interessant, ne m’a pas enthousiasmé. John Gilkey m’a paru le fruit d’un type de société capitaliste : comment gagner de l’argent sans travailler, appliqué aux livres anciens. L’ébauche du contexte familial est d’ailleurs révélateur : le père et la mère de Gilkey sont aussi des collectionneurs patentés. Plus qu’une passion pour le livre ancien, j’y vois surtout une « branche d’activité » potentiellement rémunératrice et culturellement « noble ».

Sans déprécier la beauté d’une première édition numérotée et signée, je suis pour ma part beaucoup plus intéressée par le contenu… Raison pour laquelle sans doute je n’ai pas été conquise par ce livre.

Commenter  J’apprécie          30
L'homme qui aimait trop les livres

On entre dans le monde des collectionneurs qui brassent des millions de dollars. C'est vraiment intéressant, on apprend plein de choses. En approchant le voleur de livres John Gilkey l'auteur essaye de comprendre comment il s'y prend, pourquoi a-t-il ce besoin de voler les livres? Qui est-il? Un homme énigmatique... Oscar Wild ne disait-il pas "I can't resist everything except temptation"? L'un (Gilkey) vole au risque de perdre sa liberté, l'autre (Sanders le libraire) fera tout pour la lui prendre. Pourquoi? Y arrivera-t-il? Le livre objet est précieux pour certains, engendre des souvenirs pour d'autres mais aussi la convoitise. En tant que passionnée, je me suis reconnue à bien des égards dans certaines situations. (...)



Ma page Facebook au chapitre d'Elodie
Lien : http://auchapitre.canalblog...
Commenter  J’apprécie          290
L'homme qui aimait trop les livres

Merci à Babelio et aux éditions Pocket pour ce livre obtenu dans le cadre d'une opération masse critique.

Bienvenue dans le monde des collectionneurs de livres (anciens, rares, premières éditions, .. etc) ! Ce roman (ou plutôt documentaire) basé sur des faits réels raconte, par l'intermédiaire de la journaliste Allison Hoover Bartlett, la vie de John Gilkey : comment il s'y prenait pour dérober des livres, ses motivations et comment un "libraire-détective" a fini par le faire arrêter. Elle nous dévoile également les dessous de l'univers de ces collectionneurs.

Un récit très intéressant qui m'a fait passer un bon moment de lecture.
Commenter  J’apprécie          140
L'homme qui aimait trop les livres

Je ne vais pas développer ma critique de cet ouvrage. J'ai bien aimé mais par moment, c'était plus ennuyant.



J'aimerais juste vous prévenir que comme les autres ouvrages des éditions Marchialy, il s'agit d'un récit basé sur des faits réels (légèrement modifiés pour préserver l'anonymat) et racontés par un journaliste. Donc on ne lit pas un polar ou un roman. Cela pourrait vous surprendre à la lecture.

Commenter  J’apprécie          00
L'homme qui aimait trop les livres

Que dire d'un livre que l'on a pas beaucoup apprécié ...

J'ai pourtant été jusqu'au bout mais sans grande conviction.

Peut-être parce que je m'attendais à autre chose, avec plus de rythme, plus d'intrigue et plus de traque ...

Mais non, on est pas du tout dans ce style.



Après qu'un ami lui ai déposé un livre vieux de presque 400 ans, que quelqu'un avait oublié de redéposer à la bibliothèque, la journaliste Allison Hoover Bartlett s'interroge sur les livres anciens. Aidés par des amis et professionnels elle tente d'en savoir plus à leur sujet.

Au fil de ses recherches elle découvre le monde des collectionneurs de livres rares mais surtout les vols qui ont été commis remontant même jusqu'à l'antiquité.

Très vite, certains attirent son attention et pour en découvrir plus, elle se rapproche de Ken Sanders, un libraire passionné et surnommé le Biblioflic. Celui lui raconte les délits commis par le célèbre John Gilkey, voleur prolifique de livres et manuscrits rares et anciens. Il en aurait volé pour plus de 200 000 dollars à travers toute l'Amérique mais principalement en Californie du Nord.

Intriguée par John Gilkey, la journaliste va alors le rencontrer pour comprendre ce qui pousse un homme à voler des livres et surtout y risquer sa vie et son avenir.

Ginkley va tenter de lui expliquer, au fil de leurs rencontres, la différence entre aimer lire et posséder des livres.

Le personnage de Ginkley apparaît comme quelqu'un d'égoïste, malhonnête où tout lui est dû et qui ne comprend pas pourquoi il devrait acheter un livre pour le posséder. On va découvrir, grâce à cette sorte d'interview, ses combines mais aussi sa passion dévorante.
Commenter  J’apprécie          91
L'homme qui aimait trop les livres

Un avis mitigé. Attention ce n'est pas un roman.C'est une enquête sur un fameux voleur de livre et un libraire tenace. On découvre le milieu du livre ancien en Amérique qui est fait de quelques passionnés et de beaucoup de spéculateur. Le livre devient objet précieux et plus véhicule plus d'idées. Les libraires eux semblent toujours aussi passionnés et l'on apprend des choses sur les livres anciens. L'enquête est intéressante, le voleur est complexe et l'écriture est facile d'accès. Mon souci c'est cette façon de voir le livre comme un placement et le fait que la journaliste qui écrit semble avoir la même approche. Elle se décrit comme une passionnée de livres et dans le même temps écrit qu'elle ne mettrait pas aussi cher dans un livre que dans une paire de chaussure. J'ai eu du mal avec ce double jeu mais elle n'aurait peut-être pas pu mener l'enquête si loin en étant une vraie passionnée.
Commenter  J’apprécie          10
L'homme qui aimait trop les livres

A la lecture du résumé, je m'attendais à un roman à suspense renfermant une intrigue policière comme il est annoncé dans le résumé or l'histoire, s'il en existe une, laisse place à un livre plutôt documentaire sur les collectionneurs de livres et les salons dédiées à ceux-ci. Le "roman" comporte beaucoup de digressions et de longueur sur le sujet desservant l'intrigue.
Commenter  J’apprécie          50
L'homme qui aimait trop les livres

Le titre intrigue : est-il possible de trop aimer les livres ? Allison Hoover Bartlett nous donne l’exemple d’un excès avec L’Homme qui aimait trop les livres, au point qu’il les volait. Vous qui vous aventurez entre ces pages, soyez avertis : cet amour est très contagieux.

Allison Hoover Bartlett est avant tout une journaliste américaine. Et c’est avec la rigueur de sa profession qu’elle retrace l’histoire entière du plus grand voleur de livres rares qui a sévi aux État-Unis au début des années 2000. L’autrice dissèque les motivations de ce criminel peu ordinaire, ses entourloupes et autres escroqueries, et rappelle la façon dont l’enquête a été résolue par un libraire particulièrement zélé. En se plaçant à la fois dans la tête du voleur et du « détective », elle donne à son enquête journalistique des allures de véritable roman d’aventures et de chasse, aux trésors pour l’un, à l’homme pour l’autre.

Tout naturellement, L’Homme qui aimait trop les livres s’attache à comprendre qui est John Gilkey, ce voleur unique en son genre. En effet, tel qu’il est dépeint, il n’a pas vraiment le profil d’un malfaiteur. Quand d’autres n’ont d’yeux que pour les richesses ou les biens qu’ils peuvent revendre, Gilkey est davantage un homme ordinaire dévoré par sa soif de livres et dont le seul crime est qu’il en vient à se les procurer de façon peu conventionnelle. Il en devient une sorte de gentleman cambrioleur, ne dévalisant les librairies que pour se constituer la bibliothèque idéale. On en éprouverait presque de la sympathie pour cet « homme qui aimait trop les livres ».



Lire la suite sur : https://lesmarquespagedunecroqueusedelivres.wordpress.com/2019/06/24/lhomme-qui-aimait-trop-les-livres-allison-hoover-bartlett/
Lien : https://lesmarquespagedunecr..
Commenter  J’apprécie          10
L'homme qui aimait trop les livres

Aussitôt vu sur le présentoir de la bibli, aussi emprunté. Comment résister? Une fois commencé, ce livre s'est révélé ne pas être un roman mais une sorte d'enquête menée par une journaliste sur le sujet des collectionneurs de livres anciens, actuellement ou dans le passé, des libraires en vendant, en boutique ou salons, et des indélicats volant ces livres et/ou ne les rendant pas.



Elle s'attache particulièrement à John Gilsey, qu’elle a rencontré à de multiples reprises, y compris dans un parloir de prison, ses méthodes pour se constituer une collection de livres anciens n'étant pas du goût des libraires spoliés. En particulier Ken Sanders, qui se "surnomme 'Book Cop' -le flic du livre-, mais ses amis l'appellent 'biblioflic'." Ceci dans le cadre de son travail à l'ALAA, association des libraires de livres anciens d'Amérique. J'ai noté, entre autres détails dont fourmille ce livre, que Sanders et Abbey étaient amis et ont participé à une action -pacifique- sur un barrage.



Les vols de livres ne sont pas tellement réprimés par la loi, ce qui fait enrager Sanders, "qu'ils se contentent de piquer des enjoliveurs et laissent les livres tranquilles!" Contrairement à ce que je pensais au départ, Gilsey ne volait pas les livres en les glissant sous son blouson, mais par une arnaque qui tombait plus facilement sous le coup de la loi.



Les rapports entre ces personnages sont assez particuliers, la journaliste frôlant parfois la ligne entre l'enquête et la complicité -sans la franchir. Personnellement je suis quand même restée dans une sorte de flou, c'est plaisant à lire mais parfois éparpillé.



Quelques anecdotes:

"Thomas Jefferson Fitzpatrick, un professeur de botanique qui avait amassé tellement de livres dans les années 1930 que leur poids excédait celui indiqué dans les normes de sécurité du bâtiment. Il décéda à l'âge avancé de 83 ans en 1952, et fut retrouvé chez lui allongé sur un lit de camp dans sa cuisine, cerné par 90 tonnes des livres."



Thomas Jefferson, président des Etats Unis, était bibliophile, chez lui rangeait les livres par taille, et avait proposé pour la bibliothèque du Congrès "un système de classement dans lequel les livres seraient classés en trois grandes catégories : mémoire, raison et imagination. Une division poétique que je serais curieuse de voir appliquée dans les librairies aujourd'hui. Cela prendrait peut-être plus de temps de trouver ce que l'on cherche, mais qui sait sur quoi l'on risquerait de tomber."



Pour terminer, l'éditeur donne ce conseil "retenez-vous autant que possible de voler ce livre." et "Ceci est un premier tirage".
Lien : http://enlisantenvoyageant.b..
Commenter  J’apprécie          50
L'homme qui aimait trop les livres

La quatrième de couverture a tout pour titiller la curiosité des lecteurs. L’attention est attirée directement sur cette enquête qui se présente comme un polar. Et bien que nenni ! C’est une véritable histoire, tirée donc de faits réels. Cet essai a eu le mérite de me surprendre. La journaliste Allison Hoover Bartlett a eu l’audace de narrer un récit qui plonge le lecteur entre la frontière de la fiction et de la non-fiction.





Pas évidemment de démêler tout ça, d’ailleurs je me suis posée la question jusqu’au point final et c’est après des recherches internet que je me suis exclamée « oh nooooooonnnnn ».





Du coup donner mon avis est compliqué. Je n’est pas assez d’expérience avec ce genre littéraire (mon second « essai » de l’année) pour pouvoir le juger. Je n’apprécie pas trop ce terme mais c’est le plus adéquat (quand on parle de roman tous les jours ?). Me voilà donc dans la mouise. Je vais commencer par une question que je te pose :

Te considères-tu comme un collectionneur (de livre par exemple) ? Cette passion est-elle frénétique ? As tu un intérêt quelconque a empilé les livres ?





Bon cela fait trois questions (je m’excuse). Lorsqu’Allison Hoover Bartlett a dans les mains la première édition original d’un herbier, elle découvre alors un monde qu’il lui est totalement inconnu. Etant journaliste, voici un sujet qui l’intéressa. Commença une enquête hors norme dans un milieu mystique : les livres de collection. Ces derniers revêtent un pouvoir non substantiel dans un milieu qui se livre la guerre à celui qui détiendra la première édition avec bonus. Les libraires dont Ken Sanders (super flic-libraire) fait parti, dénicheurs et fournisseurs de collectionneurs en mal de reconnaissance, forment une communauté un peu à part et sont la cible de voleurs. Son enquête la porte à rencontrer un voleur bien singulier : John Gilkey (qui existe véritablement). Elle rencontre un personnage atypique que l’on peut considérer comme illuminé. Allison Hoover Bartlelt décrit alors un homme tourmenté sans tomber dans la caricature morbide du délinquant. Elle décrit ses aspirations et ses convictions qui ont le mérité d’effrayer et d’interroger. Elle amène certaines réponses quant à la motivation de Gilkey de voler ces livres de grandes valeurs.





Cet essai est mené avec ingéniosité et intelligence. La journaliste donne la forme de polar à son récit. Ainsi donc le lecteur est vite interpelé et adhère.





Le travail d’investigation a du être titanesque et mérite amplement que le lecteur se plonge dans la lecture.





L’HOMME QUI AIMAIT TROP LES LIVRES est un essai atypique sur un sujet plus qu’intéressant.
Lien : https://lesmisschocolatinebo..
Commenter  J’apprécie          10
L'homme qui aimait trop les livres

Dès le début du roman, j'ai été mitigée et j'ai eu peur de passer à côté, ce qui s'est finalement produit. Voici les raisons de ma déception :



_ Inspirée d'un fait réel, ce roman est écrit un peu à la manière journalistique avec beaucoup de données, d'explications concrètes, de détails, de titres. Et je ne suis pas friande de ce type de narration. Encore qu'ici, le style "journalistique" reste acceptable, comparée à d'autres oeuvres (je me souviens de Into the wild où j'avais été extrêmement déçue par l'écriture, envahie par des tas de statistiques, de données brutes.) C'est donc essentiellement l'écriture qui a fait que je n'ai pas trop aimé.



_ Je m'attendais à un petit roman policier plein d'humour, vivifiant, léger. Le suspense n'est pas là (je n'ai à aucun moment ressenti le besoin de tourner les pages et je n'ai pas accroché). Le policier est finalement plus une histoire racontée par l'auteur d'un fait divers réel : le vol de livres et on ne suit pas avec autant d'empressement l'enquête. Les étiquettes Babelio ou le genre de roman peut donc être trompeur, je ne m'attendais pas à ce genre de roman.



_ le fait d'écrire un roman sur des voleurs compulsifs de livres extrêmement chers. L'auteur nous prouve à divers moments la maladie de kleptomanie en appuyant sur le besoin d'être reconnu, admiré des autres juste en collectionnant des oeuvres qui suscitent l'envie. Beaucoup trop matérialiste pour moi. Je n'aime pas l'idée de collectionner des livres juste pour le fait de les collectionner, juste pour plaire aux autres et donner une "bonne" image de nous. Alors que ce type de voleurs aime à se faire connaître, pourquoi encore écrire un livre dessus, qui leur rendrait presque hommage ?

Aussi, les très très longues informations sur le prix astronomiques des livres qui s'élèvent parfois à plus d'un million de dollards a fini par m'irriter. En somme, j'étais persuadée apprécier ce livre car il parlait de "livres" dedans, mais le thème est davantage centré sur les collectionneurs (malades compulsifs ?), les vols de livres, et il m'a un peu dérangé sur le plan éthique et humain.



_ Cette manie de vouloir avoir la "plus grosse" bibliothèque, d'acheter toujours plus, de donner envie et de donner une image de soi juste avec la possession d'objets, ainsi que la gueguerre entre les livraires et les voleurs de livres m'a fait penser enfin aux émissions de téléréalité américaines où on voit des hommes imbus d'eux-mêmes parler de leur plus belle voiture ou autre (émissions que je déteste et ne regarde pas bien sûr !). Ici, ce serait méchant tout de même de comparer ce petit roman à ce genre de personnages mais l'idée tout de même m'a effleurée l'esprit.



Bref, sans avoir détesté pour autant, je n'ai pas apprécié ma lecture.
Commenter  J’apprécie          71
L'homme qui aimait trop les livres

Ce que j’ai ressenti:



En tant que passionnée de livres, lire cette aventure palpitante au cœur des livres, c’est un peu comme un feu d’artifice, une joie dans la joie. Allison Hoover Bartlett, avec son enquête nous pousse à nous remettre en question et à réfléchir sur nos propres comportements de bibliophiles et de bibliomanes. Jusqu’où iriez-vous pour votre passion des livres? Parce que si l’on comprend aisément, l’idée qu’un homme puisse « aimer trop les livres », qu’en est-il si cet amour le pousse à les voler? Jusqu’à quel point peut-on aimer ces petits carrés de magie?



"On en apprend beaucoup sur une personne en regardant sa bibliothèque."



John Gilkey est un voleur de livres. C’est un homme qui m’a laissée perplexe tout autant que cette écrivaine qui va consacrer des années à compiler des preuves, des entretiens et des heures à essayer de comprendre l’esprit perturbé de ce cleptomane endurci. Cette collection de livres anciens dans laquelle il se jette à corps perdu avec un idéal de grandeur, le dépasse tellement qu’il en oublie la frontière entre le bien et le mal. Mais l’amour des livres est puissant, nous savons bien cela, et d’autres amoureux de la littérature vont s’associer pour déjouer les plans de la frénésie de John Gilkey en essayant de rétablir l’equlibre et la justice, notamment grâce à un libraire tenace Ken Sanders.



« Tout livre rare est un livre volé. »



J’ai adoré cette lecture! C’était passionnant! Toute cette énergie déployée pour protéger la culture, les trésors de la littérature, la magie d’une belle histoire, la puissance ensorcelante d’un livre, tout est fascinant dans cet univers des livres anciens . Allison Hoover Bartlett nous emmène à l’intérieur de cet univers de collectionneurs chevronnés pour nous enivrer de cette odeur caractéristique du pouvoir de la lecture. Il y a vraiment des passionnés en ce monde et ça fait plaisir à lire! C’était un reportage et une enquête vraiment édifiante, j’ai appris tellement sur les livres et ceux qui les aiment TROP…Je recommande vivement cette lecture à tous ceux qui aiment les livres, un peu, beaucoup, passionnément, à la folie…



"Les livres ne sont pas des objets inertes mais portent en eux autant de vie que l’âme qui les a fait naître, en effet ils conservent, comme dans une fiole, la puissance et l’essence de l’intellect qui leur a donné le jour."





Ma note Plaisir de Lecture 9/10


Lien : https://fairystelphique.word..
Commenter  J’apprécie          322
L'homme qui aimait trop les livres

Roman intéressant mais qui a mon sens aura pu rester un long article. Manque de rythme, ne tient pas sa promesse d'enquête policière ou trop d'attente peut être.
Commenter  J’apprécie          00
L'homme qui aimait trop les livres

Le LIVRE est la vedette de ce roman original à l'histoire vraie. John Gilkey, l'homme qui aimait trop les livres, Ken Sanders, le marchand de livres précieux et Kenneth Munson, l'inspecteur de police sont les trois protagonistes principaux. L'auteure les a interrogé pour rédiger son roman. John Gilkey se constitue une bibliothèque de livres rares selon une méthode bien peu orthodoxe. Il n'achète pas les volumes, il les vole d'une singulière manière : par escroquerie à la carte bleue. La personnalité de John Gilkey et son modus operandi m'ont intéressée. L'escroc a une personnalité trouble et est plus victime d'un problème psychologique que d'une passion pour les livres. Moi-même, passionnée par la lecture en général et l'achat d'ouvrages précieux en vente publique d'un point de vue professionnel, j'ai adhéré au principe de cet ouvrage finalement mi-roman, mi-documentaire.

Malheureusement, j'ai été rapidement déçue par l'indigence du vocabulaire technique - pas très compliqué d'ailleurs- en matière de livres rares : pas une seule fois je n'ai lu édition princeps alors que Gilkey collectionne essentiellement des premiers tirages, pas le mot antiquariat pour des livres précieux et rares seulement le mot pépite, des formats de livres exprimés en centimètres alors qu'en bibliophilie on parle de in4, in8, in 16. L'ouvrage comporte beaucoup de notes en fin de volume venant appuyer les dires de l'auteure. Quelques notes supplémentaires sur un vocabulaire approprié n'aurait pas fait de mal. Ceci dit, l'ouvrage reste plaisant d'autant plus qu'il a demandé beaucoup de recherche à l'auteure et un brin d'audace.

Commenter  J’apprécie          70
L'homme qui aimait trop les livres

Quelle lecture !

J’ai dévoré ce livre et j’ai adoré découvrir l’univers des collectionneurs de livres rares.

L’auteure est journaliste mais son ouvrage se lit comme un roman.

Elle nous raconte une traque réelle, celle d’un libraire qui part en guerre contre un voleur de livres.

Ca pourrait paraitre anecdotique s’il s’agissait du vol d’un livre valant quelques dollars, mais on parle ici de livres anciens qui valent des milliers de dollars.

Mais ce livre nous parle avant tout d’une passion ou plutôt d’une addiction dévorante, celle d’un homme qui ressent le besoin de posséder des ouvrages précieux, épuisés, des premières éditions, des livres difficiles à trouver et à se procurer, des livres qu’il serait le seul à posséder.

L’auteure nous fait découvrir l’univers des salons de collectionneurs, elle nous fait rencontrer des libraires et des collectionneurs, tous passionnés par les livres rares : des livres très anciens, des livres introuvables, des livres avec des particularités comme une dédicace ou un dessin ajouté dans la marge par l’auteur, des livres uniques en somme.

Elle va nous parler de littérature, mais surtout de vieux papiers, car aussi étrange que cela paraisse, il semblerait que les collectionneurs de livres rares ne lisent pas forcément les livres qu’ils acquièrent.

Ils sont obsédés par l’objet livre en lui-même, plutôt que par son contenu.

Et l’auteure va surtout rencontrer et avoir une relation « livresque » avec le fameux voleur en question, un homme plusieurs fois arrêté pour vol de livres.

Il va ainsi lui expliquer d’où vient sa passion pour les livres, quels sont ceux qui font vibrer son cœur et pourquoi il n’arrête pas de voler alors même qu’il enchaine les séjours en prison.

J’ai été totalement envoutée à mon tour par cet univers, que je ne connaissais pas du tout, et j’ai été subjuguée par cette histoire, à la fois la traque acharnée d’un libraire pugnace et celle d’un collectionneur que rien ne peut arrêter.



Commenter  J’apprécie          502
L'homme qui aimait trop les livres

Je pensais lire un roman avec un voleur de livres qui aime les livres et un flic sympa qui lui court après, je me retrouve avec une histoire vraie, romancée. Pour être très honnête, j’ai appris beaucoup de choses sur l’univers des livres rares et des collectionneurs mais ce n’est pas ce que j’en attendais, le résumé promettant autre chose à mes yeux.



Pas la peine d’épiloguer 10 ans dessus, le style, de ce fait, est très journalistique, les faits, les faits, les faits et en plus, le comble, ce voleur et grande envergure m’a semblé très mou, fade et absolument pas charismatique, quant au biblioflic comme on l’appelle, il est très désagréable. Vous l’aurez compris, vite lu, vite oublié.
Lien : https://loeildesauron1900819..
Commenter  J’apprécie          76
L'homme qui aimait trop les livres

Telle une chasse au trésor, la journaliste Allison Hoover Bartlett a menée son enquête sur John Gilkey, un Américain voleur d’ouvrages rares dans les années 2000.
Lien : https://next.liberation.fr/l..
Commenter  J’apprécie          30




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Allison Hoover Bartlett (308)Voir plus

Quiz Voir plus

Samuel Beckett ou Franz Kafka

En attendant Godot ?

Samuel Beckett
Franz Kafka

10 questions
20 lecteurs ont répondu
Créer un quiz sur cet auteur

{* *}