AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
EAN : 9791095582403
320 pages
Marchialy (04/10/2018)
3.15/5   223 notes
Résumé :
Un voleur de livres rares, un libraire obstiné, l'histoire d'une traque haletante entre deux amoureux du livre.

Jusqu'où iriez-vous pour mettre la main sur le livre de vos rêves ? Mieux encore, jusqu'où iriez-vous pour avoir une bibliothèque remplie de vos livres préférés ?
L'Américain John Gilkey a dérobé pour 200 000 dollars de livres anciens. Son but, réunir une collection à son image. C'était compter sans la ténacité de Ken Sanders, libra... >Voir plus
Que lire après L'homme qui aimait trop les livresVoir plus
Critiques, Analyses et Avis (82) Voir plus Ajouter une critique
3,15

sur 223 notes
Un très bon moment de lecture qui offre une einième hommage aux Livres , et plus insolite un Hommage ambigu envers les collectionneurs-voleurs !!!

Une sarabande rocambolesque entre un libraire d'ancien, transformé en
enquêteur pour poursuivre un "Arsène Lupin" des Livres, et entre les
deux, une amoureuse des livres, l'auteure, journaliste qui se plonge dans la planète des bibliophiles et aussi des bibliomanes , pour nous offrir ce récit, prodigue en anecdotes et rebondissements !!


"Les livres ne sont pas des objets inertes mais portent en eux autant de vie que l'âme qui les a fait naître, en effet ils conservent, comme dans une fiole, la puissance et l'essence de l'intellect qui leur a donné le jour." Presque trois cents ans après lui , en 1900, Walt Whitman faisait écho à ce sentiment : " Camarade ! Ceci n'est pas un livre , / Qui touche ceci touche un homme." (p. 156)

Toujours joyeuse de dénicher des ouvrages dont on parle moins, qui me plongent de plus dans des domaines me tenant à coeur : le Livre ancien et le monde des collectionneurs, où j'ai exercé quelques années comme catalographe !

Notre narratrice, journaliste [ l'auteure] s'est immergée dans cet univers si spécifique de l'Antiquariat, des collections de livres et des collectionneurs,; elle s'est documentée, a beaucoup lu, questionné libraires, experts, et fascinée par ce sujet, étend sa "fascination" aux "voleurs de livres"... Et dans cet objectif, elle rencontre un célèbre voleur de livres précieux, essaye de comprendre cette "addiction "ainsi que ses motivations !!

Des anecdotes multiples sur les manies des bibliomanes et des bibliophiles... de nombreux renseignements sur l'histoire du Livre, la justification de la rareté de certains tirages...les différents profils de collectionneurs, comme d'experts , les mises en garde aussi sur les tromperies des experts et sur e.bay, vaste fourre-tout d'ouvrages
à la provenance pas toujours fiable, etc.!!

J'ai abondamment souligné ce livre... et vais tenter de me limiter dans mon choix d'extraits les plus significatifs

"Plus je piochais dans mes piles de livres consacrés à des collectionneurs, plus je pensais au rôle que ces hommes (et quelques rares femmes) avaient joué pour préserver notre héritage culturel. Pour reprendre les mots de Wilmarth Sheldon Lewis, un collectionneur décédé en 1979. "Sains d'esprit ou fantasques. Ils sauvegardent la civilisation ". Ils me fascinaient tous." (p. 231)

"Plus j'en apprenais sur les collectionneurs, plus je me considérais comme l'un d'entre eux : pas une collectionneuse de livres, mais des histoires que je récoltais au cours de mon enquête. A l'image de ceux qui sont gagnés par la frénésie à mesure que leur collection prend forme, plus j'obtenais des informations plus j'en demandais. Je découvris ce qu'était le vélin, le bougran, les errata et les tranches à témoins. Mes carnets de notes se multipliaient pour former une pile haute comme dix - Kraütterbuchs- En accumulant des anecdotes sur des voleurs, des libraires, et le monde du livre ancien, j'en vins à comprendre que cette histoire n'était pas une simple compilation de délits mais bout à bout, mais qu'elle parlait aussi de la relation intime, complexe et parfois dangereuse que les gens ont avec les livres. "(Prologue, p. 17)

Ce récit se termine par une sélection bibliographique en anglais, intéressante, sur les livres rares et précieux, ainsi que sur certains célèbres collectionneurs...

En lisant cet ouvrage, l'agréable sensation physique de l'odeur des vieux livres...de l'atmosphère si unique des librairies anciennes, chacune avec leur cachet, la personnalité unique de chaque libraire, son accueil, ses bavardages , silences ou secrets !!! ...

J'ai pris le temps de lire doucement cet ouvrage qui regorge d'histoires d' hommes (peu de femmes bibliophiles !!) qui aiment trop les livres dont ce comte Guglielmo Libri, dont j'ai entendu parler lors d'une de mes missions de catalogage dans le fonds ancien de la Bibliothèque Mazarine, où il a dû aussi sévir... Une histoire incroyable !!

Cette auteure m'a rappelé le destin peu banal de ce collectionneur -savant... et un peu voleur sur les bords !!

"Une histoire qui me tenait en haleine tard le soir était celle de Guglielmo Libri (1803-1860), l'un des plus éminents gardiens de notre héritage culturel, qui a probablement autant pillé que préservé. Libri était un comte italien (...)
Il était mathématicien, journaliste, enseignant, conseiller du gouvernement français. C'était une référence en histoire des sciences et il naviguait dans les milieux académiques aussi bien français qu'italiens et anglais. En 1841, on lui confia la responsabilité d'inventorier tous les manuscrits anciens des bibliothèques publiques de France. Cette mission l'autorisait à entrer dans toutes les réserves à n'importe quelle heure. (...) En tant que catalogueur des bibliothèques de France, il savait exactement quels manuscrits n'avaient pas été encore inventoriés, et il ne put résister à la tentation. "(p. 132)

Une lecture doublement appréciée, par ses thèmes... et second plaisir : la découverte de cette petite maison d'édition indépendante... [**** voir ma liste avec les premiers titres de leur catalogue, intitulée avec ce titre trop réjouissant...; "L'Homme qui aimait trop les livres"....]

Récréation des plus plaisantes et instructives... pour tous les passionnés de livres, ayant, ceci dit, un minimum d'intérêt pour les livres anciens , la bibliophilie, les ventes aux enchères et ces drôles de spécimens: "Les Collectionneurs ", dont on a un très pittoresque et joyeux catalogue !!
Commenter  J’apprécie          520
Jusqu'où iriez-vous pour mettre la main sur le livre de vos rêves ?
Qui n'a jamais eu cette idée stupide de dérober un ouvrage de médiathèque pour l'ajouter égoïstement à sa bibliothèque ?
Quel homme, quelle femme peut trop aimer les livres ?
Peut-on d'ailleurs trop aimer les livres ?
Ce récit est, paraît-il, inspiré d'une histoire réelle.
C'est une traque où le libraire Ken Sanders, "biblioflic" à ses heures, poursuit John Gilkey qui prétend avoir dérobé pour plus de 200.000 dollars de livres anciens ...
Cet original et joli petit ouvrage, tout de jaune et marron vêtu, est un appel à la lecture !
Comment résister à sa quatrième de couverture ?
Mais certains livres loupent leur carrière !
Car malheureusement presque dès le début de la lecture de ces quelques 300 pages, après quelques considérations d'introduction intéressantes, l'ennui survient, et reste accroché au bout de chaque phrase.
Quel récit formidable aurait pu sortir de cette course poursuite !
Mais la bonne idée et le sens de la formule d'Hallison Hoover Bartlett n'auront pas suffi.
Cette aventure n'est ni rocambolesque, ni haletante.
C'est poussif et finalement assez banal.
Le récit est maigre, et souffre d'un manque de rythme, de rapidité et de relance.
L'auteure de l'ouvrage n'aura pas réussi à donner réellement vie à ses personnages auxquels personnellement à aucun moment du récit je n'ai eu envie de m'attacher.
Pensez donc ! L'homme qui aimait trop les livres est collectionneur qui ne lit pas ...
Et l'homme qui le poursuit est un revendeur de vieux bouquins terne et sans originalité ...
Pensez donc ! Ici, on ne juge pas un vieux livre à son contenu !
Il s'avère être plus qu'un véhicule de l'histoire qu'il raconte.
Il s'agira donc ici plus de bibliomanie que de bibliophilie.
L'auteure, en début d'ouvrage, semblait avoir promis d'envisager la relation complexe, et parfois dangereuse, que l'on peut entretenir avec les livres.
C'est manqué.
Mais il reste une bonne raison de lire le livre d'Allison Hoover Bartlett, l'espoir éventuel de vous débarrasser d'une mauvaise odeur d'aisselles si, bien sûr, vous en souffrez !
Les ingrédients d'une potion dite efficace y sont donnés en ouverture mais sans en préciser la posologie ... débrouillez-vous ...

Commenter  J’apprécie          565
Quelle lecture !
J'ai dévoré ce livre et j'ai adoré découvrir l'univers des collectionneurs de livres rares.
L'auteure est journaliste mais son ouvrage se lit comme un roman.
Elle nous raconte une traque réelle, celle d'un libraire qui part en guerre contre un voleur de livres.
Ca pourrait paraitre anecdotique s'il s'agissait du vol d'un livre valant quelques dollars, mais on parle ici de livres anciens qui valent des milliers de dollars.
Mais ce livre nous parle avant tout d'une passion ou plutôt d'une addiction dévorante, celle d'un homme qui ressent le besoin de posséder des ouvrages précieux, épuisés, des premières éditions, des livres difficiles à trouver et à se procurer, des livres qu'il serait le seul à posséder.
L'auteure nous fait découvrir l'univers des salons de collectionneurs, elle nous fait rencontrer des libraires et des collectionneurs, tous passionnés par les livres rares : des livres très anciens, des livres introuvables, des livres avec des particularités comme une dédicace ou un dessin ajouté dans la marge par l'auteur, des livres uniques en somme.
Elle va nous parler de littérature, mais surtout de vieux papiers, car aussi étrange que cela paraisse, il semblerait que les collectionneurs de livres rares ne lisent pas forcément les livres qu'ils acquièrent.
Ils sont obsédés par l'objet livre en lui-même, plutôt que par son contenu.
Et l'auteure va surtout rencontrer et avoir une relation « livresque » avec le fameux voleur en question, un homme plusieurs fois arrêté pour vol de livres.
Il va ainsi lui expliquer d'où vient sa passion pour les livres, quels sont ceux qui font vibrer son coeur et pourquoi il n'arrête pas de voler alors même qu'il enchaine les séjours en prison.
J'ai été totalement envoutée à mon tour par cet univers, que je ne connaissais pas du tout, et j'ai été subjuguée par cette histoire, à la fois la traque acharnée d'un libraire pugnace et celle d'un collectionneur que rien ne peut arrêter.

Commenter  J’apprécie          502
Seriez - vous prêt à tout pour mettre la main sur le livre de vos rêves ?

Mieux encore jusqu'où iriez vous pour posséder une bibliothèque remplie de vos livres préférés ?

Drôles de questions direz- vous ?
Ceci n'est pas un roman , pas un thriller mais une enquête parfaitement documentée, un récit rédigé à la manière d'un article mené de main de maître par une journaliste américaine passionnée , elle même amoureuse des livres : Allison Hoover Bartlett qui écrit pour le New- York Times .

Elle conte l'histoire passionnante ,étayée , convaincante et érudite d'un des plus grands voleurs de livres anciens.: l'américain John Gilkey , amoureux des livres, collectionneur acharné qui a dérobé pour 200 000 dollars de livres anciens.

Son but : réunir une collection à son image, un sacré personnage : toujours entre deux chasses aux livres rares avec son père, fausses adresses, chèques sans provision, arnaques et séjours en prison réguliers ...

C'est sans compter sur l'activisme, la ténacité , l'obstination d'un autre amoureux des livres : Ken Sanders, libraire de livres anciens irascible, déterminé qui traquera J' Gilkey sans relâche et mènera l'enquête ..

A travers le récit riche , insolite, érudit, de cette traque mouvementée, haletante, l'auteure, collectionneuse d'histoires , notamment celle du Kräuterbuch,( herbier ) publié en 1630, pétri d'anciens remèdes de la médecine traditionnelle , évoque longuement avec finesse et subtilité( elle a mené d'incroyables recherches ) la relation intime complexe, parfois dangereuse que les gens ont avec les livres.

Elle nous apprend que le vol,de livres anciens était un phénomène très répandu plus courant que le vol d'oeuvres rares .
Pourquoi GIlkey aimait - il tant les livres rares ?
Pourquoi prenait- il le risque d'être privé de liberté ?
Il volait par amour des livres, il les voulait pour lui, ces collectionneurs comme Ken Sanders , d'ailleurs, étaient passionnés , animés par le désir , plutôt l'obsession maladive de posséder quelque chose , d'unique de merveilleux .: par exemple les papiers personnels de Flaubert , Lewis Carroll, Edgar Allan Poe, Mawfild Parrish, bibliophiles et collectionneurs pouvaient aussi collectionner des objets de différentes natures: tabatières, , objets en cristal, cartes de base- ball...

Un récit écrit en hommage à tous les amoureux des livres, les passionnés de bibliothèque, de libraires et de livres anciens ....
Reportage fabuleux , et belle réflexion sur notre rapport aux livres,...

«  Ce livre n'appartient à nul autre que moi
Car c'est mon nom que vous lisez à l'intérieur .
Si vous vous risquez à le voler
Vous vous retrouverez pendu par la gorge
Les corbeaux, alors, vous entoureront,
Pour chercher vos yeux et les piquer.
Et en criant :
«  Oh, Oh, Oh » ,
Souvenez - vous que vous méritez ce châtiment » ...

Mise en garde écrite par un scribe allemand
Au Moyen Âge .




Commenter  J’apprécie          312
Il y avait pourtant tous les ingrédients pour me plaire : le thème du livre et de la lecture, l'amour du livre ancien, une histoire du voleur et des volés, les nombreuses librairies de livres anciens aux États-Unis et de nombreuses références de lecture. La forme du roman me plaisait aussi : une femme enquête et rencontre John Gilkey le voleur, ses principales motivations et arnaques en tout genres. Elle rencontre également Ken Sanders, amoureux des beaux livres et suit depuis des années, Gilkey, pour le faire coffrer. Je m'attendais un peu à une ambiance à la Arsène Lupin de l'auteur Maurice Leblanc. Bien que ce roman soit bien documenté, la sauce n'a pas pris. Quelques chapitres m'ont bien plu, d'autres, plus nombreux m'ont ennuyé. J'ai lu les 3/4 du livre et j'ai capitulé. Je n'ai pas pour habitude de mettre une critique d'un livre que je n'ai pas terminé mais j'avais quand même envie de vous en dire quelques mots.
Commenter  J’apprécie          388


critiques presse (2)
Actualitte
06 décembre 2018
Absolument formidable.
Public : les bibliophiles, les amateurs de polar, et tous ceux qui aiment les histoires épatamment rocambolesques.
Lire la critique sur le site : Actualitte
Liberation
18 octobre 2018
Telle une chasse au trésor, la journaliste Allison Hoover Bartlett a menée son enquête sur John Gilkey, un Américain voleur d’ouvrages rares dans les années 2000.
Lire la critique sur le site : Liberation
Citations et extraits (91) Voir plus Ajouter une citation
Je commençais à comprendre que la différence entre celui qui aime les livres et celui qui va jusqu'à les collectionner n'est pas qu'une simple question de degré. Pour le premier, le livre est une sorte de souvenir : il y a ses livres d'enfance, ses livres de fac, ses romans préférés, ses choix incongrus. De nombreux réseaux sociaux nous proposent de lister nos lectures pour cette raison précise : les livres en disent long sur votre personnalité. Ce qui est particulièrement pour les collectionneurs, dont les étagères ne reflètent pas seulement les lectures, mais leur intériorité: "La possession est la relation la plus profonde que l'on puisse entretenir avec les choses : non qu'alors elles soient vivantes en lui [Le collectionneur ], c'est lui-même au contraire qui habite en elles" , écrit Walter Benjamin. (p. 86-87)
Commenter  J’apprécie          150
Lors de mon dernier entretien avec Gilkey, j'eus une révélation. Je compris que celui dont je croyais qu'il volait des livres pour passer pour un gentleman, qui se construisait une image toute faite, une identité de façade, était en fait -véritablement- en train de devenir un gentleman. Il étudiait la philosophie, faisait des recherches sur de grands auteurs, lisait de la littérature, il écrivait même des essais et des pièces de théâtre. A travers tous ces efforts, il cherchait à se construire une personne idéalisée. Et l'autre manière de faire naître cette personnalité était de me raconter son histoire. (p. 291-292)
Commenter  J’apprécie          180
Plus j'en apprenais sur les collectionneurs, plus je me considérais comme l'un d'entre eux : pas une collectionneuse de livres, mais des histoires que je récoltais au cours de mon enquête. A l'image de ceux qui sont gagnés par la frénésie à mesure que leur collection prend forme, plus j'obtenais des informations plus j'en demandais. Je découvris ce qu'était le vélin, le bougran, les errata et les tranches à témoins. Mes carnets de notes se multipliaient pour former une pile haute comme dix - Kraütterbuchs- En accumulant des anecdotes sur des voleurs, des libraires, et le monde du livre ancien, j'en vins à comprendre que cette histoire n'était pas une simple compilation de délits mais bout à bout, mais qu'elle parlait aussi de la relation intime, complexe et parfois dangereuse que les gens ont avec les livres. (Prologue, p. 17)
Commenter  J’apprécie          120
"Les livres ne sont pas des objets inertes mais portent en eux autant de vie que l'âme qui les a fait naître, en effet ils conservent, comme dans une fiole, la puissance et l'essence de l'intellect qui leur a donné le jour." Presque trois cents ans après lui , en 1900, Walt Whitman faisait écho à ce sentiment : " Camarade ! Ceci n'est pas un livre , / Qui touche ceci touche un homme." (p. 156)
Commenter  J’apprécie          250
La seule phrase que j'entendis plus d'une fois était : "tout livre rare et un livre volé". Les nazis pillèrent insatiablement de nombreuses collections de livres et d'œuvres d'art, m'expliquaient les vendeurs, tout autant que les Romains qui embarquèrent les bibliothèques entière des Grecs, ou même que Christine de Suède qui accumula un vaste butin cours de la guerre de Trente Ans. Les libraires parlaient aussi des voleurs qui agissaient pour leur propre compte. Que ce soit du fait de conquérants ou à cause de collectionneurs verreux, les livres finissent par disparaître et, à moins que le voleur n'essaie de revendre le livre à un libraire réputé ou à une institution peu de temps après l'avoir dérobé, il y a de bonnes chances pour que l'on ne remonte jamais jusqu'à lui, m'a-t-on dit. Le livre finit par être revendu, au bout d'un an, d'une décennie, d'un siècle, à quelqu'un qui ignore tout de son passé trouble. Il est impossible de dresser un historique des propriétaires d'un livre. Ça, me dis-je, c'est un élément que les voleurs de livres avisés ont bien compris.
Commenter  J’apprécie          80

autres livres classés : bibliophilieVoir plus
Les plus populaires : Littérature étrangère Voir plus

Lecteurs (609) Voir plus



Quiz Voir plus

Dead or Alive ?

Harlan Coben

Alive (vivant)
Dead (mort)

20 questions
1821 lecteurs ont répondu
Thèmes : auteur américain , littérature américaine , états-unisCréer un quiz sur ce livre

{* *} .._..