Amanda Hocking

C’est en fait un peu triste. Enfin, tant mieux pour toi, si tu ne bois pas. Mais une vie sans aucune erreur ? Ça ne semble pas amusant du tout.

J’ai besoin de l’eau pour me bercer pour m’endormir.

Nager à la piscine, c’est des longueurs et des temps. C’est du travail. À la baie, c’est flotter et s’amuser dans l’eau.

"Tu arrives au bon moment, Wendy, lança Rhys en s'asseyant, un sourire satisfait sur les lèvres. La représentation va commencer. Rhiannon était sur le point de roter l'alphabet!
-Rhys! tu racontes n'importe quoi! protesta la jeune fille, les joues rouges d'embarras. J'ai bu un peu trop vite et, en plus, je me suis excusée!"

Finn looked up from the book,and his eyes met mine, only for a second before he looked away. I saw something in them, a longing I missed, and I wondered again if I maid the right decisions.

La pièce était quasiment plongée dans le noir, si l’on exceptait le peu d’éclairage fourni par la lumière du couloir, et je distinguai à peine le sourire insolent qu’il arborait.
— Bonjour !
— Si tu es de si bonne humeur, tu peux t’en aller, maugréai-je.
Il éclata de rire, et je détestai la façon merveilleuse dont ce son résonna et les picotements agréables qu’il provoqua en moi. Je n’avais pas envie d’être aimable. Je voulais être grognon, rester couchée toute la journée et éviter tout le monde, jusqu’à ce que quelqu’un d’autre prenne une décision pour moi.

Peter, qui s'était tenu sur le côté, fit un pas vers moi, et ses yeux verts perçants croisèrent les miens. Je pensai pendant une seconde irrationnelle et euphorique qu'il pourrait m'embrasser, mais il demeura figé à plusieurs pieds de moi.

Jack riait encore lorsqu’il reprit la route, et je demeurai
sur le trottoir pendant une minute, tentant de mettre tout
ça en perspective. Oui, il avait tué un chien enragé et il
avait ensuite magiquement guéri de cette attaque, mais
il m’avait sauvé la vie. Une fois de plus.
Il n’y a pas de bruit pire encore dans le monde que celui
d’un réveille-matin. Il m’avait été presque impossible de
succomber au sommeil la nuit dernière après que Jack m’eut
ramenée à la maison. J’avais encore de l’adrénaline dans le
corps après une expérience presque mortelle, sans compter
que les réponses de Jack étaient de plus en plus énigmatiques
et son comportement, plus étrange encore. J’avais
vraiment trop de choses en tête.

- Est-ce que tu sais..., commença-t-il avant de s'interrompre et ses yeux s'écarquillèrent sous l'effet du choc et de la peine.
- Alors que se passe-t-il ? (Je hurlais presque désormais.)
Bon sang, qui êtes-vous et qu’attendez-vous de moi ?
- Alice, nous sommes des vampires.
Jack me regarda sans sourciller, et je faillis éclater de rire avant de m'apercevoir qu'il était tout à fait sérieux. Je sombrai dans un silence stupéfait, ce qui n'était pas plus mal, car soudain, des sirènes stridentes s'élevèrent, accompagnées des lumières clignotantes des véhicules de police et des ambulances.

Je tâchai de me concentre sur ce qui m'avait fait perdre le contrôle de mes émotions, mais tout était très flou. Je me remémorai les yeux de Peter, son odeur, et mon désir si puissant qu'il en était douloureux. À ses souvenirs, mon cœur accéléra, me martelant la poitrine, et je respirai avec difficulté.
-Arrête Alice, gémit Jack.

La mort de ceux que tu aimes est bien plus horrible que la tienne. L'immortalité est plus une malédiction qu'une bénédiction

-C'est vraiment ce que tu souhaites? murmura-t-il d'une voix rauque.
Ses yeux trahissait à la fois sa voracité et sa tristesse.
-Est-ce que tu mesures bien ce que tu me demandes?
-Je sais que je ne peux pas continuer à vivre sans toi.
[...]
-Pardonne-moi, susurra-t-il.

- C'est génial d'être un vampire, intervint Jack. Regarde moi. Je suis fantastique !

Malgré la force de son désir, son baiser n'avait rien de violent ou de sauvage. Le contrôle de soi qu'il s'imposait faisait trembler ses muscles. Je savais ce qu'il souhaitait me faire, et j'y étais complètement disposée, mais je percevais à quel point il devait lutter pour ne pas succomber.
Il me poussa sur le lit avec précaution, sans jamais interrompre son baiser, puis me plaqua sur le matelas moelleux. Il étais allongé sur moi, et je sentais son coeur battre contre le mien.
Je plongeais la main dans ses cheveux pour tenter de l'attirer à moi. Même s'il était tout près, il ne le serait jamais assez pour moi...

- Ils sont comme toi, n'est-ce pas? demandai-je en l'observant attentivement.
- Personne n'est comme moi, répliqua-t-il avec désinvolture. Je suis unique bébé !
- Jack, tu vois très bien ce que je veux dire.

"Qu'est-ce que tu fais ?" avait écrit Jack.
"La lessive."
"Tu as envie de faire quelque chose ?" répondit-il.
Je portais un pantalon de jogging, un vieux tee-shirt de Daffy Duck et une veste à capuche bleu marine ouverte. Tout mon maquillage s'était estompé, et j'avais attaché mes cheveux en queue-de-cheval. Comme par hasard, il voulait me voir au pire moment.
"Je suis déjà occupée. Avec mon linge à la laverie. Pour une éternité," tapai-je
"Tu as de la chance, c'est le temps dont je dispose. ça t'ennuie si je te rejoins ?

Soudain je me rendis compte que le véritable Jack était tel que moi je le voyais: un garçon séduisant charme enfantin. Ce que tous les autres, comme Jane et la serveuse du restaurant, voyaient en lui correspondaient à quelque chose qui n'était pas réel. Les phéromones généraient une sorte d'illusion.
Mais peut-être n'étais-je pas totalement immunisée. Jack n'avait peut-être rien d'extraordinaire, mais j'étais néanmoins sensible à son physique, même si cela agissait sur moi dans une moindre mesure. J'étais peut-être en train de tomber dans le même piège que Jane.

Il demeura silencieux et pensif pendant toute le descente, mais j'ignorais si c'était parce que mon absence de désir pour lui le décevait, ou le laissait simplement perplexe. Il tenta de changer de sujet lorsque nous atteignîmes le rez-de-chaussée.
- Alors ton frère est gay ?
- Pas du tout, m'insurgeai-je avant de sortir de la cabine.
Cela ne m'aurait pas posé de problème, mais Milo ne l'était pas. Enfin, j'aurais été au courant s'il l'avait été !
- Oh, il ne te l'a pas encore avoué !

Soudain, Jack se jeta sur Peter et l’envoya voler à l’autre bout de la pièce. Mes poumons me brûlèrent lorsque j’inspirai de nouveau et je m’affalai légèrement contre le mur, le souffle coupé.
Peter percuta le frigo, mais il se remit rapidement debout et fondit sur Jack. Ce dernier s’y attendait, et bondit de nouveau sur son frère, l’éloignant de moi une fois encore.
— Jack ! gémit Mae, complètement paniquée.
Ezra s’avança pour intervenir et Peter recula un peu. Jack se tenait entre Peter et moi, et son corps me protégeait de mon âme sœur d’une façon qui m’était insupportable.
Une fureur à peine contrôlée se peignait sur le visage de Peter et déformait ses superbes traits. Les poings serrés, il me fusillait du regard.
— Il ne lui fera pas de mal ! affirma Ezra à Jack, puis tous les deux se mirent en retrait, mais aucun n’avait envie d’abandonner complètement sa position.
— Il avait la main sur sa gorge ! Elle étouffait ! cria Jack.
— Je ne la laisserai jamais mourir ! s’exclama Peter. Je sentais son pouls, et il n’a pas faibli à un seul moment. (Quelque chose lui vint à l’esprit, et il fit un pas vers Jack.) En quoi cela te préoccupe-t-il d’ailleurs ? Comment as-tu su qu’elle ne respirait plus ? Qu’est-ce que tu as fait ?
— Arrêtez ! les supplia Mae. (Elle courut s’interposer entre eux, en posant la main sur leur torse, tandis qu’Ezra restait sur le côté.) Il n’est rien arrivé, d’accord ? Rien du tout !
— Que se passe-t-il, à la fin ? demanda Peter en regardant Ezra. Pourquoi se préoccupe-t-il d’elle ?
— Nous ne savons pas exactement ce qui se passe, admit Ezra d’une voix calme en me jetant un coup d’œil. Je n’ai jamais rencontré ce cas de figure.
Peter me scruta avec curiosité, et mon cœur s’emballa. Je vis dans ses yeux qu’il l’avait perçu, puis j’entendis Jack gémir. Peter se tourna aussitôt vers lui.
— Tu réagis à elle !
Son intonation trahissait davantage de la perplexité que de la colère. Il se pencha vers Jack et le dévisagea.
— Tu ne l’as pas mordue ?
— Non ! grogna Jack, exaspéré.
— Comment est-ce possible ? demanda Peter, absolument stupéfait.

-[...]Montre moi ton téléphone.
-Pourquoi? demandai-je, mais je l'avais déjà extirpé de ma poche pour le lui tendre.
-Deux secondes.
Il prit l'appareil et fit défiler le menu sur l' écran, puis tapa quelque chose, mais je ne pouvais rien voir de là où je me trouvais. Au bout d'une minute, il me le rendit, une expression malicieuse sur le visage.
-Qu'est-ce que tu as trafiqué ?
J' ouvris le clapet et cherchai ce qu'il avait bien pu modifier.
-Tu verras, m'assura-t-il, le sourire aux lèvres.
-Oh, tu es méchant !
Je rangeai le mobile dans ma poche en secouant la tête et il éclata de rire.
-Tu n'imagines même pas à quel point.