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Critiques de Ana Mirallès (228)
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Djinn, tome 1 : La favorite

Je ne suis pas une grande adepte des BD érotiques en général.

Mais j'avoue que celle-ci me plaît pour le côté politique de l'histoire.

Il est bien évident que de tout temps les femmes ont usé de leurs charmes pour parvenir à leurs fins. Ici on les découvre. Elles sont mises en vedette alors que leur rôle est bien souvent derrière des paravents.



Je ne suis pas non plus en général très adepte de ce style de graphismes, je prèfère les dessins plus détaillés et plus fins. Mais j'ai trouvé qu'ils correspondaient bien au scénario. De plus je pense que si les détails étaient trop fins cela aurait donné un côté vulgaire a cette Bd.



Je vais donc poursuivre ma lecture avec les tome suivant, car les auteurs ont réussi a titiller ma curiosité

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Djinn, tome 13 : Kim Nelson

Ce dernier tome estampillé fin est d'aussi bon en qualité que les précédents, même si il y a moins de nus. Ici on suit l'histoire de Kim plus que de son ancêtre, même si celle-ci reste bien présente.

Par contre pour aborder ce tome sereinement il faut avoir les précédents en tête, même si quelques rappels sont donnés il n'en demeure pas moins qu'une bonne connaissance de la série est incontournable.



Je ne suis pas déçue par ce dernier opus.. par contre le final me laisse quand même présager une suite.. ou pas. Mais une chose est sûre c'est qu'une porte est ouverte.



En ce qui concerne les graphismes, ils sont toujours aussi travaillés, et on reconnait la main et le talent de Ana Mirallès
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Djinn, tome 1 : La favorite

« Djinn » est une série de bandes dessinées créée par Jean Dufaux et Ana Mirallès, aux intonations historiques, mystérieuses, érotiques, pleine d’aventures mystérieuses.



La série se déroule principalement au début du 20e siècle et suit les aventures de Kim Nelson, une jeune femme qui découvre un journal intime ayant appartenu à sa grand-mère, Jade.



Ce journal raconte les expériences et les relations de Jade avec des hommes influents et puissants, ainsi qu’avec une mystérieuse entité surnaturelle appelée « djinn ».



L’intrigue essaie de mélanger des personnages complexes avec une intrigue surnaturelle pour créer une atmosphère unique et envoûtante, sauf que pour être tout à fait honnête j’en attendais beaucoup plus. J’ai commencé à la lire, parce que le titre « Djinn » évoquait ces créatures surnaturelles de la mythologie arabe. Ils peuvent prendre différentes formes et sont capables d’influencer spirituellement et mentalement les Hommes.



Je n’ai malheureusement pas retrouvé ces éléments surnaturels, ou alors très vaguement, par bribes, tellement infimes qu’on oublie qu’elles sont là.



J’aurais dû, ou pu apprécier ce que cette série promettait, peut-être d’ailleurs que si vous la connaissez, vous l’avez appréciée, pour son intrigue complexe, les personnages intrigants. Pour ma part, une fois la déception passée, je l’ai apprécié pour son aspect graphique et ses illustrations détaillées.



Il est important de noter que la série peut contenir des éléments qui pourraient ne pas convenir à tous les lecteurs, même si pour ma part, il m’en faut beaucoup plus pour être choquée.



Djinn représente en France le meilleur succès public et critique de Mirallès. L’œuvre devient rapidement un classique. La série compte en 2018 un million d’exemplaires vendus à travers le monde. Elle est traduite en allemand, anglais, croate, espagnol, italien, néerlandais, polonais, portugais et turc. Même si, au départ, une grande partie du lectorat est masculin, de plus en plus de femmes se reconnaissent dans les héroïnes dessinées par l’illustratrice. Le treizième volume paraît en 2016, signant la fin de la saga.



Cela faisait un moment que je voulais la découvrir et même si la série est différente de ce que j’imaginais, j’ai adoré les dessins et Ana Mirallès, illustratrice espagnole qui mélange plusieurs références à la sensualité de ses dessins.




Lien : https://julitlesmots.com/202..
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Djinn, tome 2 : Les 30 clochettes

A la lecture je suis mitigée car à la fois je suis sous le charme de l'histoire politique et des tractactions (même sexuelles) pour que le sultan arrive a ses fins , et j'ai surtout envie d'en savoir plus.



Mais d'un autre côté j'ai aussi beaucoup de mal , face aux humiliations faites aux femmes. Même si le but final est de les rendre hyper performante sexuellement afin de pouvoir mener leurs partenaires par le bout du... nez.



L'atmosphère de cette BD est agréable et retranscrit bien ce que je pense d'un harem.



Maintenant j'attends quand même de voir ou va me mener la suite afin de me faire une idée plus profonde.



ma note véritable pour ce tome 3.5 / 5
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Djinn, tome 10 : Le pavillon des plaisirs

Mystères, volupté et alliances politiques dans l'Inde sous contrôle de la couronne britannique : des ingrédients qui avaient de quoi piquer la curiosité du lecteur.



Hé bien à l'inverse du cycle précédent (en Afrique), j'ai été totalement conquise par ce nouveau cycle qui donne à nouveau de l'intérêt à cette saga.

Bien sûr il y a le cadre de l'Inde -et ses temples aux sculptures très explicites - qui participe beaucoup à l'atmosphère envoûtante du récit. Mais surtout, on retrouve avec plaisir les aventures de Jade, ancienne favorite du dernier sultan ottoman, djinn (qui a le pouvoir de faire succomber n'importe quel homme ou femme à ses charmes, ne l'oublions pas !) et accessoirement grand-mère de la narratrice à la recherche de ses origines. Et cette fois, pas de gris-gris ridicules ou narration bancale. Les personnages qu'elle va rencontrer au palais du Maharadja sont eux aussi plus intéressants.



Ouf ! Enfin un regain d'intérêt, sans quoi ç'aurait été de l’acharnement thérapeutique. La suite ! La suite !

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Eva Medusa, tome 3 : Toi, l'amour

Pour cette fin de série, on entre complètement dans le fantastique. Les rites vaudous, la possession, les animaux métaphoriques. le chat et l'anaconda.

J'avoue n'avoir aucune appétence pour ce genre de scénario finalement assez décousu même si cela mène à une sorte d'affrontement final.

Ceci dit, les planches restent très belles, c'est graphiquement agréable à regarder.
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Djinn, tome 1 : La favorite

Kim Nelson a récemment découvert qu'elle était la petite fille de la favorite d'un sultan que la Turquie préfère oublier à cause de son soutien à l'Allemagne pendant la Première Guerre mondiale. (pas bien...!!)

Elle décide donc de retrouver la trace de cette grand-mère sulfureuse (si si !), et là l'aventure commence !



Obtenir les informations désespérément attendue va se révéler bien plus ardue que prévu (forcément sinon, il n'y aurait pas d'histoire) car une bande de malfrats aimerait aussi remonter les traces de cette femme, mais pour des raisons bien plus matérielles...



L'alternance des 2 époques du récit est faite comme un story board. Le rythme est haletant, c'est ce qui me donne envie de continuer. Le cadre est sympathique.

J'ai moins aimé l'ambiance Mille et Une Nuits, assez peu adaptée (un peu anachronique quand même!! Les cultures perses, arabes et turques sont quand même bien distinctes).

Et la volonté des auteurs/dessinateurs d'en mettre trop plein la vue du lecteur avec les dessins érotiques très suggestifs...

(et même plus que suggestifs!) Autant Craig Thompson l'a extrêmement bien fait dans Habibi, autant là...



Voyons ce que la suite nous réserve.
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Eva Medusa, tome 2 : Toi, le désir...

Suite des aventures de Maria la possédée...

Les planches sont toujours aussi belles et servent des postures franchement érotiques, les scènes de sexe sont nombreuses.

Tous le monde s’excite autour de la sulfureuse héroïne qui use de charmes pour assouvir ses penchants dominateurs. Tous les hommes y passent (les femmes aussi d’ailleurs) et on a même le droit à quelques surprises. Eh oui, un personnage est «hermaphrodite» ou peut-être intersexué, je ne suis pas sûr du vocabulaire exact.

Bref, une bande dessinée qui insiste sur la première partie de la locution.
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Djinn, tome 10 : Le pavillon des plaisirs

Qui dit nouveau cycle dit nouvelle découverte, nouvelle imprégnation dans cet univers étrange, celui de l'Inde au début des années 1920. Alors qu'elle est encore sous domination anglaise et que Gandhi commence à faire parler de lui et que l'Indépendance est encore loin, il peut se passer encore bien des choses...

Note mitigée pour ce premier tome (en réalité, comme vous pouvez le voir sur la couverture, il s'agit du dixième tome mais je rassure ici tout de suite ceux qui n'auraient pas lu les précédents, il vous sera fort aisé, si le coeur vous en dit, de prendre l'histoire en route sans que vous soyez déstabilisé outre mesure !) et en voici mes raisons . D'un côté, ce qui fait pencher la balance en faveur du "oui" est que cela se déroule sur un fonds historique avec tout le folklore de l'histoire de l'Inde qui va avec, univers des Maharadjahs, des esprits ainsi que de la mythologie indienne (et ça j'adore) mais d'un autre côté, l'histoire de la djinn (une femme qui serait capable de contrôler sexuellement tous types de personnes, aussi bien les hommes que les femmes) m'a gênée. Bien qu'elle fausse elle aussi partie des légendes indiennes, le fait de n'entendre quasiment parler que du pavillon des plaisirs m'a un peu gâché mon propre plaisir (avouez que c'est un peu paradoxal et ironique) de cette lecture !



Un graphisme extrêmement bien travaillé, riche en couleurs et cela ferait encore une fois pencher la balance du côté du "Oui", d'où le fait que je ne peux que vous recommander la lecture de cet ouvrage, et d'où le fait que je ne pourrai m'empêcher de lire le second tome actuellement paru (du moins, disponible à la médiathèque de ma petite ville !).



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Djinn, tome 1 : La favorite

Jean Duffaux, scénariste belge que l'on ne présente plus, s'est associé avec la talentueuse Ana Miralles. Née à Madrid en 1959, elle se lance professionnellement dans la BD et l'illustration en 1982 en publiant sa première histoire dans la revue espagnole Rambla. Elle publie ensuite dans les revues Madriz, Cairo, Marca Acme, Blue Press, Marie-Claire Espagne, Vogue Espagne et Je Bouquine. Son premier album "El brillo de una Mirada" sur scénario de Emilio Ruiz est publié en noir et blanc en 1990 par les Editions La General. Son dessin très féminin se prête idéalement au scénario de Duffaux qui nous entraîne dans l'Istanbul des années du début du siècle dernier à nos jours. Une jeune femme mène une enquête sur les traces de sa grand-mère, favorite du harem du sultan Murati, dit le sultan noir. Elle est à la recherche du Djinn, une ombre, la trace de son aïeule. Mais qu'est donc un Djinn, c'est en suivant les aventures sagement érotiques de cette jeune femme, qui va devoir affronter tout autant la convoitise que la cruauté des hommes, que le lecteur découvrira au cours de ce tome déjà suivi de onze autres. A découvrir.

Quel est donc ce secret qui semble déranger tant de monde et qui était vraiment cette femme, cette grand-mère au passé sulfureux et sur qui elle va apprendre à connaître au travers d'étonnantes découvertes ?

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Djinn, tome 12 : Un honneur retrouvé

Douzième et dernier tome et de très loin le tome le plus abouti de toute la saga.



Tout y est :

- le scénario est très bien mené de la 1ère à la dernière page, avec ce qu'il faut de rebondissements et de suspense ,

- les personnages et leurs desseins (plus ou moins secrets) et leurs issues se confirment ,

- les graphisme d'Ana Miralles sont plus aboutis que dans les tomes précédents, certaines planches en particuliers où les jeux de lumière sont particulièrement bien maîtrisés ,

- les scènes érotiques sont toutes en volupté, rien de cru ni de vulgaire. Et en plus, dans ce tome, les sentiments amoureux viennent semer la zizanie sur le long fleuve paisible du désir,

- et enfin les dialogues donnent tout leur relief aux personnages.



Un super moment de lecture !
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Eva Medusa, tome 1 : Toi, le venin

Dessins très agréables, ainsi que les couleurs. Renforcent avec réussite l'atmosphère lourde, pesante et chaude qui se dégage de ces pages sensuelles.

L'histoire est assez "classique". De la magie, de la possession, des victimes et un sauveur potentiel de la belle héroïne.
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Djinn, tome 1 : La favorite

Une journée entière consacrée aux splendides dessins de Ana Mirales et ses trois magnifiques cycles qui offrent l'intégral de Djinn. Trois couvertures de femmes envoûtantes, tellement sensuelles qu'on a envie de les suivre dans leurs mondes. du coup, BD érotique, bon ça c'est un peu la surprise ;-) le libraire a du bien se marrer en me vendant le contenu sur mon coup de coeur de couverture... mais scénarios qui tiennent la route et nous font voyager au fil des continents et des époques. Une quête remplie de pouvoir et d'audace.

Une petite désillusion quand même, zut, (et qu'est ce que c'est regrettable de la ressentir, j'ai envie de passer au dessus pour continuer de rêver à ses charmes) mais les dessins ne sont pas aussi aboutis en cours de tomes, parfois j'en viens même à me demander combien il y a eu de dessinateurs différents tellement je ne reconnais plus les personnages, les traits des paysages, les ambiances. Quelques passages du scénarios m'ont semblé un peu trop convenus ou tirés par les cheveux sur quelques derniers tomes, il manque un je ne sais quoi de plus (mature? osé? surnaturel? subtil?) pour faire décoller au septième ciel l'intrigue. Les coulisses du pouvoir des femmes sont entrouvertes mais certains dialogues manquent peut être de délicatesse? ... dommage pour cette impression d' ensemble un peu moins bien soignée.

Mais le charme opère, et comme une fois accrochés aux charmes des débuts nous sommes envoutés à tout jamais, je continuerai à rêver devant la grâce des femmes de Ana Miralles. Très belle édition Dargaud.
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Djinn, tome 9 : Le Roi gorille

Toujours aussi brouillon …



ça part dans tous les sens, il y a de bonnes pistes mais pas assez pour retenir l'intérêt du lecteur. Au final c'est tellement bâclé qu'on ne peut apprécier ni le côté aventurier de l'histoire, ni le côté érotique.



C'est vrai que ce tome n'est pas plus mauvais que les précédents, mais de lecture lasse, ça ne mérite pas plus d'une étoile…
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Djinn, Tome 6 : La perle noire

Je n'ai pas du tout aimé ce tome, je n'y ai pas vu d'intérêt, si ce n'est rallonger le nombre de publications pour faire de l'argent.



L'intrigue n'avance pas, on retourne dans les clichés... ça devient pénible.
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Djinn, Tome 8 : Fièvres

Tant d'événements violents sont intervenus dans Pipiktu. C'est avec crainte que l'on retrouve Kim Nelson, Jade et leurs compagnons dans Fièvres. Cet album se place dans la même perspective que son prédécesseur, même s'il faut bien reconnaître qu'il est légèrement moins sanglant, du moins pour notre galerie de personnages.



Car des morts violentes et sanglantes, il va y en avoir, par dizaines, par centaines, des femmes, des hommes, des enfants, des personnages secondaires détestables et d'autres plus attachants. De nombreuses scènes sont assez difficiles à supporter et réserveront cet album (et même cette série) à un public adulte.



Les dessins mêlent toujours précision et impressionnisme. Les teintes verdoyantes, champêtres, les ambiances aquatiques - pas toujours sans danger - il faut bien le reconnaître - servent de contraste à des scènes dominés par le feu, le sang, le rouge et le noir.



Si l'histoire est haletante, nous avons droit à une révélation et à une avancée importante. Dommage toutefois qu'un rebondissement soit annoncé dès la préface... Voilà déjà deux fois que nous y avons droit !



Vous l'aurez compris, voici un très bon cru (à condition de lire la préface à la fin). A réserver aux adeptes (avertis) de ce cycle qui touche doucement à son dénouement.
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Djinn, tome 3 : Le Tatouage

L'aventure continue pour Kim Nelson et Ibram Malek (son amoureux transi) , avec ambiance Ali Baba et le trésor des 40 voleurs. Ah non, du sultan Murati !



Ce 3ème tome est, à mon humble avis, est "meilleur" que les 2 précédents. Le rythme s'accélère et on commence à nous dévoiler un bout de l'affaire - mais pas trop non plus ! juste ce qu'il faut pour qu'on ait envie de lire cette saga jusqu'au bout.



La narration n'est toujours pas transcendante, ce sont toujours les corps qui sont à l'honneur. Les corps des femmes surtout ; sans doute pour le plus grand plaisir du lectorat (enfin de leurs yeux surtout!) masculin.
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Djinn, tome 1 : La favorite

Voici un premier tome qui frappe fort... très fort et qui explique en un seul album le succès auquel est prédestiné cette saga de bande dessinée, devenue aujourd'hui une des best-sellers du 9 ème art.



Il faudra toutefois réserver cette lecture à un public adulte. Mais attention aux préjugés il s'agit ici d'érotisme, de sensualité, de volupté. La première de couverture étant assez suggestive en la manière, il est inutile d'insister. Encore faut-il évoquer et rendre hommage au travail de qualité réalisé par le dessinateur qui ressuscite une époque passée avec brio. Certains traits et personnages sont toutefois encore un peu flou, pas assez maîtrisés.



Le scénario est à l'image de ce que Jean Dufaux sait faire de mieux. Même si pour l'instant nous avons affaire qu'à un premier essai, celui plante un décor pour le moins prometteur et riche. Les personnages en soit sont déjà suffisamment complexes ou attachants pour qu'on ait d'emblée envie de les suivre.



Voilà donc un premier chapitre qui frappe très fort et qui va vous embarquer dans un voyage pour le moins dépaysant ! Vous voilà prévenus...
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Djinn, tome 10 : Le pavillon des plaisirs

Dès la préface, Jean Dufaux nous annonce que Le pavillon des plaisirs est la première partie d’une trilogie consacrée à un cycle pilier. Et en effet, cet antépénultième album correspond parfaitement à cette définition car nous avons là des influences du cycle passé (Ottoman) et à venir (Africa) selon la logique narrative.



Nous retrouvons cette fois-ci Jade, lord et lady Nelson en Inde. Selon une trame désormais bien établie, il s’agit d’une période charnière : celle de la lutte pour l’indépendance. Sur fonds de rapports de force, de tractations diplomatiques, de mariage arrangé et de coutumes ancestrales, l’on nous offre une histoire nouvelle. Il faudra d’ailleurs attendre les dernières pages pour faire connaissance avec une mystérieuse apparition dont la présence avait déjà été évoquée à plusieurs reprises et ainsi faire le lien avec le cycle Africa.



Les dessins d’Ana Mirallès s’adaptent à cette nouvelle donne. L’Inde, notamment lors des scènes se déroulant dans le palais puis lors de la partie de chasse sont absolument sublimes. Contrairement à Africa, les scènes érotiques sont plus nombreuses, bien qu'elles n'aient pas l'importance qu'elles avaient dans le cycle Ottoman. Certaines, ne semblent rien apporter à première vue avant de révéler un potentiel insoupçonné.



Un démarrage de cycle de grande qualité pour ce qui reste sans doute le meilleur album de la série. A lire de toute urgence... d’autant qu’il n’y a pas vraiment de révélations touchant aux histoires précédentes.
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Djinn, tome 2 : Les 30 clochettes

Avec les trente clochettes, Dufaux et Mirallès nous proposent de suivre l’initiation croisée de Kim Nolan et de Lady Nolan, à plusieurs décennies de distance. Il n’est pas question de mysticisme mais de l’art d’aimer. Cette introduction est assurément le temps fort, le fil rouge et l’essence même de l’album qui pourtant fait avancer l’intrigue, notamment dans ses dernières planches.



La phase contemporaine est sans doute la moins réussie, car l’on imagine avec beaucoup de difficultés une jeune femme, a priori aussi indépendante que volontaire, subir toutes ses (més)aventures par simple curiosité d’ordre généalogique. S’agirait-il d’un manque de personnalité ? Ou d’un intérêt plus matériel ? Nous le saurons sans doute dans les prochains tomes… Il n’empêche que dans l’immédiat cette faiblesse est assez préjudiciable.



Les passages consacrés à l’Empire ottoman sont en revanche les plus immersifs et les plus passionnants d’autant que le scénario leur accorde toujours plus d’importance. Les personnages sont également plus intéressants et suscitent davantage la curiosité.



Les dessins de Anna Mirallès (merci Beatson et Pavlik) restent tels que nous les avons laissés avec La favorite. Les ambiances sont toujours aussi captivantes, de véritables invitations au voyage. Mais il faut bien reconnaître que la partie historique (les zouks et forcément le harem) est de loin la plus attirante. Si les traits de certains personnages demeurent encore un peu flous, l’amélioration est déjà sensible.



En résumé voici donc un second tome de qualité qui nous donne envie d’aller plus avant dans cette aventure qui devient franchement captivante !
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