AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Anders Bodelsen (13)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées
Septembre rouge (Rouge encore)

Copenhague, année 1990: deux frères, séparés par leur mode de vie avant de l'être par la mort. L'un, Jens, sent toujours son ombre jusqu'à un jour de septembre où il la perd.... car son frère, Soren, est revenu.

Un texte court, alternant le point de vue des deux protagonistes, Jens et Soren.

Un champ lexical coloré de rouge (celui du soleil, du sang ...) qui entraîne le lecteur dans l'appréhension de l'implosion finale.

Sur fond de crise financière et pétrolière, Bodelsen témoigne de la transition politique, opérée à cette époque par le gouvernement danois et, de la crainte d'une menace terroriste internationale incarnées l'une par Jens, l'autre par Soren.

Commenter  J’apprécie          210
Septembre rouge (Rouge encore)

Que se passe t-il derrière le doux visage de la « petite sirène » ? Est-elle nostalgique des océans ?

Voilà une histoire épurée, sans complications extrême, ce sont généralement les plus réalistes, en tous les cas celles auxquelles j'adhère le plus aisément. Pas de super héros, mais monsieur « tout le monde » qui va devoir prendre des décisions impliquant ses proches et qui pourraient bouleverser leurs vies à tous...L'auteur à partir de descriptions méticuleuses vous invite dans son récit, vous transporte dans sa ville de Copenhague au son « d'imagine » de john lennon et où semble ne jamais apparaître la lumière du jour. C'est un roman nostalgique des jeunes années d'insouciances qu'il faut bien finir par laisser derrière nous. Ce n'est pas un roman policier au sens propre du terme, personnellement je trouve qu'il tend davantage vers l'ambiance du roman d'espionnage. En tous les cas, j'ai pu l'apprécier pour sa « sobriété ». Voici un auteur dont je suivrai avec intérêt les prochaines traductions. Un viking de plus, et pas le moindre !
Commenter  J’apprécie          120
Septembre rouge (Rouge encore)

Un grand merci aux éditions Folio et à toute l'équipe de Livraddict pour m'avoir permis de découvrir ce roman.



Cinq années se sont écoulées depuis la mort de Søren lors d'une expédition en montagne. Vera, sa femme qui l'a identifié sans aucun doute possible continue à vivre malgré l'absence douloureuse de son mari. Un jour, son frère Jens se rends dans une station-service et croise le regard d'un homme qui ressemble énormément à Søren. Dans l'esprit de Jens, le doute s'installe, se pourrait-il qu'il s'agisse effectivement de son frère?

Parce que cette rencontre va le troubler, il décide finalement d'appeler Vera, la veuve de son frère, qu'il n'a pas revu depuis plusieurs années.



Un style simple avec une histoire plutôt réaliste et des personnages ordinaires qui se suffisent à eux-mêmes.

Dans ce roman, nous ne sommes pas réellement dans un policier. Il ne faut pas s'attendre à y trouver flics, meurtriers et victimes. Le concept même de cet ouvrage est très subtil et le choix du titre l'est tout autant. L'auteur y mêle beaucoup d'aspects liés à la politique interne qui règne au Danemark et c'est sans doute le plus déroutant dans l'histoire. L'intrigue est mystérieuse et opaque.



Je reviens d'ailleurs sur le choix du titre, Septembre rouge, certainement une allusion au passé de Jens et Søren noirci par leur dérive terroriste à l'époque de leur jeunesse insouciante. Malheureusement, parfois les spectres du passé resurgissent.

Après toutes ces années, Jens qui avait réussi à se construire une vie paisible et sans problème, va de nouveau devoir se risquer pour sauver son frère.



Un livre agréable à lire et à découvrir. L'aspect politico-économique présent dans cet opus peut éventuellement dérouter par moment mais le style de l'auteur fait de cet ouvrage une découverte plutôt atypique pour un roman de la catégorie policier.



Un livre à découvrir!



Note : 7/10
Lien : http://mapassionlitteraireen..
Commenter  J’apprécie          80
Septembre rouge (Rouge encore)

Anders Bodelsen...

"après avoir étudié le droit, l'économie et la littérature à l'université de Copenhague. Il travaille tout d'abord comme journaliste-pigiste avant de devenir entre 1963 et 1965 rédacteur en chef de la revue "Perspective". C'est à la même période qu'il commence à écrire des romans. Associé à la vague du nouveau réalisme danois, prolifique auteur, il privilégie un style d'écriture social et réaliste pour des thrillers mettant en scène des personnages de la classe moyenne qui font face à des conséquences matérialistes, souvent en confrontation avec leurs valeurs morales.

Après vingt années où il n'écrit rien, en 2009, il fait paraître son vingt-septième roman, "Varm luft"."



Compliqué de suivre les productions de ce monsieur, elles changent de titre suivant les différentes éditions.

Déjà avec "mauvais calcul" à l'origine "Hændeligt uheld" paru en 1968, publié en français sous le titre "Crime sans châtiment" en 1970, on a un peu tendance à s'y perdre!

Pour ce livre paru au Danemark en 1991, en France aux éditions Autrement en 2013 sous le titre “Rouge encore” puis aux éditions Folio Policier en octobre 2014 sous le titre “Septembre rouge”,

Plongeon dans les années de l'activisme rouge au Danemark.

Allusions au Blekinge Street Gang (en danois le Blekingegadebanden), groupe d'environ une douzaine de militants politiques communistes qui, au cours des années 1970 et 1980, ont commis un certain nombre de vols hautement professionnels au Danemark et ont envoyé de l'argent au Front populaire pour La Libération de la Palestine. La bande s'est référée comme le noyau interne de trois organisations nommées KAK, KUF et KA / M-KA, formée par des militants exclus du Parti communiste danois ou/et par des jeunes maoïstes.

Au Danemark comme en France, explosion d'une extrême gauche incapable de s'écouter, de se supporter les uns et les autres, chacun étant persuader de détenir la vérité et la solution à imposer aux masses populaires.

Alors nous suivons trois itinéraires de trois jeunes convaincus de se battre pour les intérêts majeurs du peuple.... on voit ce que cinq ans après, ils sont devenus, comment ils ont intégré la vie de tous les jours, ce qu'ils avaient envie de faire, de vivre.

Trois itinéraires trois évolutions, trois compromissions, ce qui reste des convictions de la jeunesse.

Le style est certes agréable mais l'intrigue est à la limite de la réalité ... on peut y croire ou pas.

Pas de jugements de valeurs sur les choix des uns ou des autres alors livre à lire et après,

À chacun de voir !
Commenter  J’apprécie          40
Septembre rouge (Rouge encore)

Je m'attendais à un livre plein de tensions, mais il n'en est rien. Le narrateur alterne le récit entre Jens et Søren. Au long du récit, le lecteur essaie de comprendre ce qui s'est passé. L'intrigue est volontairement floue. On s'accroche à l'histoire. On se dit que c'est intéressant. On s'attend à de grandes péripéties. Mais malheureusement, il y aura peu de secousses.

[...]

Lire la suite sur:
Lien : http://www.aupresdeslivres.f..
Commenter  J’apprécie          40
Mauvais calcul / Crime sans châtiment

Histoire d'un livre :

"Crime sans châtiment",

Livre paru au Danemark en 1969,

Édité en français par les éditions STOCK en 1970.

Livre et auteur évaporés aux éditions STOCK !

Réédité par les éditions Famot en 1976,

Livre disparu des catalogues !

Diffusé en France par François BEAUVAL,

Livre disponible en occasion.

FRANÇOIS BEAUVAL, ÉDITEUR, entreprise créée par Jean-Pierre Mouchard, homme d'affaires comme on disait puis gestionnaire de fortune, français, citoyen helvétique. Proche d'un certain Jean Marie Le Pen avec lequel il s'associe dans la création de plusieurs maisons d'édition. Il devient trésorier de deux associations de collecte de fonds du Front National. Il est le père du journaliste Laurent Joffrin.

Le livre que j'ai récupéré fait partie d'une collection "Les Grands Maîtres du Roman Policier". Le net nous révèle que :

"Ce sont des ouvrages de bonne facture, bien reliés, bien imprimés. Dans ces années-là, ils se vendaient environ 40 francs pièce, ce qui représentait une belle somme. À la fin de chaque ouvrage, l’éditeur délivre une notice bibliographique sur l’auteur...

Tous ces ouvrages sont par définition, des classiques du roman policier et présentent une qualité d’écriture et d’intrigue au-dessus de la moyenne."

Tout au long de cette lecture je me disais .... ça me dit quelque chose .... j'ai déjà lu ça !

Après recherche :

"Crime sans châtiment"

Livre paru au Danemark en 1969

Édité en français par les éditions STOCK en 1970

Réédité par les éditions Famot en 1976

Diffusé en France par François BEAUVAL.

Livre réédité par les éditions Autrement avec une nouvelle traduction en 2014 sous le titre "Mauvais calcul".

Eh oui cet auteur a une malédiction ou une bénédiction .... deux de ces livres ont été publiés et republiés sous deux titres différents !



Alors débrouillez vous comme vous pouvez, ce sont des titres à lire !

Des livres d'atmosphère, on se retrouve enfermé dans un cauchemar et on se demande comment s'en sortir !

Pour nous c'est facile, il suffit de fermer le livre .... enfin c'est ce qu'on croit, car à vrai dire la pression continue à exister et on se demande quand et comment cela va s'arrêter !

Du même auteur, il me reste à découvrir,

"Pense à un chiffre" traduit en français en 1969,

"Le Point de congélation" traduit en français en 1971,

Et pour finir, "Éclipse" traduit en français en 2003.
Commenter  J’apprécie          30
Mauvais calcul / Crime sans châtiment

Dans la littérature de "genre", le polar en l'occurrence, les romans dits "classiques" vieillissent-ils bien?



Cela dépend, répondra l'homme avisé.



Mauvais calcul nous raconte les péripéties d'un homme, meurtrier par hasard, par malchance, qui choisit de faire profil bas en se disant qu'on ne le retrouvera pas. Le lecteur suit d'abord les méandres de l'esprit de cet homme, tentant de se rassurer, de se persuader qu'il n'est pas fautif, encore moins coupable. Ensuite, le lecteur assiste à plusieurs tentatives pour éluder, esquiver l'enquête, en changeant de tête... Hélas rien ne marche vraiment et Henrik Morck est finalement retrouvé et harcelé par la seule personne qui a compris qu'il était le meurtrier.



S'ensuit (sur un gros tiers du roman) une sorte de jeu du chat et de la souris, cynique et décalé. Avec une fin, qui plaît ou pas... Inutile d'en dire plus pour l 'instant.



Le roman est vieux... il date de 1968, et de 1970 pour la première traduction française, revue pour la réédition du livre en 2014.



Cette nouvelle traduction est sans doute une bonne chose. Difficile de juger, je manque de comparatif, mais la langue est fluide, aisée et l'ensemble se lit sans heurt, ce qui n'est pas toujours le cas pour des romans aussi datés.



C'est important, toutefois, de se replacer dans le contexte. On peut juger la fin assez amorale, avec un doute qui plane... Morck a-t-il commis un second meurtre, un assassinat prémédité, ou a-t-il été devancé par la chance...? Vouloir tuer, est-ce tuer? Je sais que certains n'aiment pas la fin un peu trop simple, rapide. Je la trouve agréablement cynique, à l'instar du livre. Car finalement, celui qui meurt est celui qui a fait le plus mauvais calcul...



Cette fin me fait penser à un film de Woody Allen, Crimes and Misdemeanors, où le personnage principal joué par Martin Landau commet un meurtre au début et passe tout le film à essayer d'évacuer sa culpabilité en se raisonnant. A la fin du film, il dit quelque chose comme "un jour, tu te réveilles et tu n'y penses plus". C'est exactement ce qu'on trouve dans Mauvais Calcul. Finalement, le crime paie. J'ai même pensé à American Psycho... Evidemment, comparaison n'est pas raison, et Mauvais Calcul reste très sage et quasiment politiquement correct par rapport au romand de Brett Easton Ellis.



Mais le vrai sujet n'est pas là, à mon avis. Au-delà de ce suspense psychologique bien rendu, Anders Bodelsen nous livre une critique acerbe de la société danoise, entre alcool, sexe libre, convenances et gros salaires. C'est vitriolé, juste ce qu'il faut, et cela a dû faire l'effet d'une petite bombe en 1968.
Commenter  J’apprécie          20
Mauvais calcul / Crime sans châtiment

fin décevante...
Commenter  J’apprécie          10
Septembre rouge (Rouge encore)

Un roman sombre sur un fond politique encore d'actualité, bien que paru il y a presque 25 ans. Une réflexion sur les idéaux, sur la famille, l'éducation, comment on s'en démarque et ce qu'on est prêt à faire pour cet idéal. Même le pire. Un roman sur la rédemption, la fraternité; la loyauté, aussi. Jens a perdu son engagement politique, mais n'a jamais perdu son amour pour son frère. Troublant...
Lien : http://appuyezsurlatouchelec..
Commenter  J’apprécie          10
Mauvais calcul / Crime sans châtiment

Ça va mal finir. C'est ce qu'on se dit tout au long de ce roman noir danois qui met en scène un jeune cadre trentenaire occupé à bâtir sa carrière dans le milieu de la construction automobile. Entre sa femme Berit et sa petite fille Charlotte, Mörk vivait bien tranquille, parfait exemple de la réussite sociale à la danoise. Une belle maison à construire sur le terrain marécageux d'un quartier élégant, une promotion inattendue qui fait de lui un tout nouveau directeur au salaire plus que confortable, des collègues-amis avec qui il se sent en parfaite osmose : mais qu'est-ce qui cloche chez lui ?



Justement, cet équilibre est peut-être précaire, marécageux lui aussi. Il va suivre, sans trop savoir pourquoi, un groupe de « jeunes » (lui qui, a trente ans et quelque se sent de la génération d'avant!) pour une fête bien arrosée au cours de laquelle il ne se sentira jamais accepté. Un vieux, de trente ans !



Et tout déraille : sa montre ne marque jamais la bonne heure, la bière à la framboise coule à flots, tout comme le whisky, les choses dérapent quand il renverse un vieillard sur son vélo et veut sauver à tout prix son petit bonheur confortable.



Le jeune de 22 ans qui lui a prêté sa voiture le retrouve, devient son cauchemar, sa conscience, l'objet de sa haine et de sa tendresse frelatée. Un rapport toxique s'établit, fait de haine et de fascination réciproques. Mörk s'accroche à la défense de tout ce qui faisait sa vie avant. Mais rien ne sera plus jamais comme avant. A moins que...





Un thriller au suspens soutenu, qui analyse avec une précision de scalpel les réactions psychologiques des uns et des autres, traquant des réalités troubles sous des apparences bien lisses, le tout sur fond d'espionnage industriel dans le milieu des prototypes automobiles.
Commenter  J’apprécie          10
Septembre rouge (Rouge encore)

Déçu
Commenter  J’apprécie          00
Septembre rouge (Rouge encore)

Devant une vieille station service, Jens pense avoir croisé son frère Soren ... or il est mort depuis 5 ans ! Jens ne va avoir de cesse de retrouver son frère

Le lecteur apprend que les 2 frères , lors de leur jeunesse étaient impliqués à mettre en oeuvre leurs idéologies politiques, surtout Soren... Jens est devenu un haut fonctionnaire, Vera, sa belle-soeur est devenue médecin mais est un personnage plus ambigü

Comme d'autres lecteurs , je reste sur ma faim, j'aurais aimé une intrigue plus approffondie ainsi que des personnages plus fouillés

Un bon moment de lecture car un roman interessant qui repose sur des faits politiques réels, "leurs erreurs" de jeunesse les poursuivent encore longtemps après.
Commenter  J’apprécie          00
Septembre rouge (Rouge encore)

C’est l’histoire de deux frères qui étaient fusionnels jusqu’à leur adolescence. Puis un jour l’un continuera sur la voie de la révolte et l’autre reprendra le chemin des parents et du conformisme. L’aîné disparaît et le cadet fait une brillante carrière de haut fonctionnaire. Il a intégré les rouages de la politique au pouvoir.



Il est question des apparences, de façade… que ce soit le ministre qui prend à son compte les idées de ses collaborateurs ou le journaliste « neutre » qui travaille en sous-marin... thème de l'identité : qui sommes nous vraiment ?



Ces deux frères ont-il eu la vie qu’ils voulaient ? Peut-on garder ses convictions politiques toute son existence ?



Un fantôme du passé remet tout en question. Jens, le fonctionnaire dans l’ombre du ministre, mais dans l’ombre de son père avant, et plus loin dans l’ombre de son frère, peut-il sortir du droit chemin, de tout remettre en question dans sa vie ?



Ce roman parle de confiance. Sur qui peut-on compter dans la vie ? Qui peut nous croire sans besoin de preuves ? Sincérité ou manipulation la frontière est très mince.



Ce livre écrit en 1990 raconte tout cela depuis Copenhague alors que la guerre du Golfe est d’actualité. C’est un peu comme s’il nous disait : on va résoudre des problèmes politiques ailleurs alors qu’ici on ne résous rien. Les activistes politiques des années 80 sont encore dans la place. On se retrouve avec un double problème celui de l’individu et sa famille et l’individu et la société.
Lien : http://ramettes.canalblog.co..
Commenter  J’apprécie          00


Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Listes avec des livres de cet auteur
Lecteurs de Anders Bodelsen (38)Voir plus

Quiz Voir plus

Titres d'oeuvres célèbres à compléter

Ce conte philosophique de Voltaire, paru à Genève en 1759, s'intitule : "Candide ou --------"

L'Ardeur
L'Optimisme

10 questions
1295 lecteurs ont répondu
Thèmes : littérature française , roman , culture générale , théâtre , littérature , livresCréer un quiz sur cet auteur

{* *}