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Critiques de André Castelot (81)
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La reine Margot

Ce fut d'abord un siècle brûlant, ce XVIè !

Brûlant de morts,

mais aussi brûlant des passions,

passions amoureuses de celle que son frère Henri appelait Margot. Elle est née Marguerite de France ( 1553-1615 ), puisque fille du roi Henri II, sœur des rois François II, Charles IX, Henri III, et épouse d'Henri de Navarre, futur Henri IV.

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Magnifique Adjani dans le rôle !

Margot est une très belle femme lettrée, qui lit le latin et le grec, les philosophes, et écrit des poésies, mais aussi ses Mémoires, dont s'est abondamment servi l'auteur. Elle a du caractère, à une époque troublée, celle des huit guerres de religion.

Au XIIIè siècle, on aurait pu la comparer à Aliénor, en plus fofolle. Mais je pense qu'elle aurait pris son pied à la cour de Louis XIV !

Margot fut surtout une nymphomane intransigeante : bien qu'épouse d'Henri de Navarre, et dans cette période violente, elle aima avec passion Henri de Guise, chef de la Ligue, transpercé par les poignards des 45, Bussy, assassiné, La Mole, décapité, Aubiac, pendu, Silvio, poignardé, Saint -Julien, tué d'un coup de pistolet. A chaque fois, en larmes, elle porta le deuil. Pour son dernier amant-passion à plus de 50 ans, Saint-Julien, 20 ans, elle exigea d'assister à la mort de son assassin, Vermont, 18 ans, prédécesseur sur la liste de ses amoureux !

Mais celui qui les surpassa tous fut le beau Champvallon, dont elle fut privée pendant vingt ans, de 1586 à 1605, après sa rébellion politico-religieuse-amoureuse :

véritable cheffe de guerre, soulevant 1200 hommes contre les deux rois, son mari Navarre et son frère Henri III !

En effet, en 1585, il y avait trois France, trois chefs : Henri de Guise pour les ultras de la Ligue, Henri de Navarre pour les huguenots du sud, et, entre les deux, Henri III avec sa mère, qui voulaient une paix impossible !

La sanction contre cette infernale agitée fut l'enfermement pendant vingt ans au château d'Usson, dans le Puy de Dôme. Que pensez-vous qu'elle fît ?

Elle séduisit son vieux gardien, le mît dans son lit, et devint reine du château, animant sa petite cour d'orgies et de poésies !

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Personnellement, nous avions une magnifique bibliothèque des biographies historiques de Castelot ( en cuir vert ) et Decaux ( en cuir bleu ). Je préférais Decaux qui racontait mieux, alors que Castelot était plus pointu.

Pointu aussi pour Margot, il nous livre en fait toute l'Histoire de France, un peu comme Robert Merle dans "Fortune de France" ! Ici, l'auteur narre 1559-1615 : depuis le tournoi fatal d'Henri II rue Saint-Antoine, en 1559, jusqu'au début du règne de Louis XIII en 1615, sous la férule possessive de sa mère Marie de Médicis.

Margot, qui, bien que dépensière comme tous les Valois, était généreuse, et donna à sa mort en 1615, tous ses biens à son "beau fils" ( ? ) Louis, nouveau roi de France.

Souvent endettée, mais très pieuse, elle a fait de nombreuses donations pour les bonne œuvres et l'Eglise. Elle a même fait construire la chapelle des Louanges à Paris.

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Donc, c'est une lecture riche, qui complète ma connaissance de cette période trouble, où l'on a l'impression que d'Henri II à Henri IV, il n'y a plus de pilote dans l'avion !
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Napoléon

Le Napoléon d'André Castelot qui fait logiquement suite à son Bonaparte glorifie énormément le personnage, déjà statufié par l'Histoire. On a parfois l'impression à lire l'ensemble que c'est lui qui a tout fait durant les années que dura l'Empire. "Veni, vidi, vici" aurait pu dire l'Empereur, reprenant une célèbre phrase césarienne.

C'est survolé comme par un Aigle (impérial), c'est joliment emmené, bien décrit, circonscrit à l'essentiel, les grands témoins et les grands événements sont convoqués : on tomberait presque dans le Bonapartisme, en donnant à Napoléon raison chaque fois qu'il a eu gain de cause (pour un temps limité, car c'était toujours à refaire, comme l'ouvrage de Pénélope ; en effet, les Anglais ouvraient toute grande la bourse destinée à payer les dépenses de campagne des troupes levées par les coalisés austro-prusso-russes et l'Empire de Napoléon ne connaissait jamais la paix). A lire André Castelot, on croirait lire parfois un Bulletin de la Grande Armée.

Mais pourquoi en rester à cette admiration (pas tout à fait béate) quand on sait que l'échec se trouvait au bout de la route, terminée en cul-de-sac, pour cet aventurier que fut Napoléon Bonaparte.



L'échec en 1814 (malgré toutes une série de succès isolés) et en 1815 à Waterloo, et puis l'exil et la mort à Sainte-Hélène ont donné à Napoléon une "aura de martyr" et le Mémorial dicté à Emmanuel de Las Cases lui a permis de gommer la tyrannie qu'il exerça de 1799 à 1814 et de se faire passer pour le porte-étendard des idées de la Révolution et du libéralisme.



Beau mensonge que ne souligne pas assez André Castelot qui, sans cacher le nombre de morts engendré par cette aventure militaire sans lendemain, ne tarit pas d'éloges à l'égard de son grand homme (étrange panégyrique, relevons-le au passage, sous la plume d'un royaliste patenté). Reconnaissons-lui cependant d'avoir fait, en l'espèce, du bon travail. Mais est-ce de l'Histoire ou est une "hagiographie", Napoléon devenant, outre un héros immortel, un quasi-saint ? C'est en cela que l'on se laisse emporter par ce récit qui, sans rien dissimuler de ce qu'il y avait de critiquable et de détestable dans l'entreprise et chez l'homme, tend malgré tout à nous les faire admirer et y parvient contre toute raison.



Ce livre ressemble aussi à un reportage, l'auteur cherchant, un peu comme dans une Bible arrachée aux sables, à trouver dans les lieux visités une vérification de la réalité des faits rapportés mais nimbés par la légende : même la Moskowa, même l'île de Sainte-Hélène sont pour André Castelot des lieux de pèlerinage, et les sites lui livrent les preuves arrachées à un passé qu'il voudrait presque ne pas être éteint.



J'ai savouré les deux volets de ce portrait - Bonaparte et Napoléon - quand j'étais enfant. Mais aujourd'hui, je sourirais sans doute de les avoir tant et trop aimés.



François Sarindar







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Bonaparte 01

L'auteur, connu du grand public sous le nom d'André Castelot - bien que ce ne fût pas son patronyme -, a marqué par ses biographies et portraits de rois, reines et grands personnages, même si ses travaux relevaient plus du beau récit et ne remettaient en question les mythes que dans le mesure où il n'y avait pas moyen de faire autrement.

Royaliste de cœur, il n'a pas reculé devant le personnage de Napoléon Bonaparte, ni caché une certaine admiration, n'hésitant pas à reprendre à son compte certains vieux clichés ou tentant d'illustrer par l'écrit quelques unes des vignettes connues de l'imagerie d'Épinal, toute désignée pour vanter les mérites et exploits d'un seul, Bonaparte, le héros des héros, à l'instar d'Alexandre le Grand et de Jules César.

Et pourtant, André Castelot a fait l'effort de dire des choses justes en creusant un peu son sujet : sur les racines corses de Nabulio (son île natale l'accapara tellement au début qu'il se fit remarquer par un fort absentéisme en France alors que ses obligations militaires auraient dû l'y retenir), sur sa formation scolaire et intellectuelle, exagérant peut-être les mérites d'un lecteur autodidacte omnivore, donnant quelques aperçus sur l'écrivain qu'il voulut être et sur un mode d'expression verbal et écrit tout tendu vers ce que l'on doit faire quand on a de la volonté - une volonté impérative - et de l'ambition pour réaliser ce que l'on s'est promis d'accomplir. Ce qui n'empêche pas de reconnaître à certains personnages influents du moment l'aide déterminante qu'ils purent donner par leurs coups de pouce dans l'avancement de la carrière de ce militaire plus égoïste - pour ne pas dire plus opportuniste - et mieux organisé dans la fabrication de sa propre légende que d'autres.

Castelot ne cache pas les rapports complexes que le général, commandant en chef de l'armée d'Italie, entretient avec le Directoire qui était bien embarrassé avec ce personnage dont on ne parvenait pas à freiner l'ascension et qui n'en faisait qu'à sa tête sur le terrain, comme par exemple dans la signature du traité de Campo Formio après une impressionnante série de victoires dans l'obtention desquelles il chercha à se donner la vedette, alors que l'on sait bien aujourd'hui que ses lieutenants et bras droits y eurent leur part, plutôt large qu'étroite.

Il rend émouvante et pathétique l'obsession amoureuse de Bonaparte pour sa belle Créole, présentée comme dépensière et frivole, cette Joséphine veuve Beauharnais qu'il avait épousé "à la hussarde" juste avant de partir pour la campagne d'Italie (1796-1797).

Castelot décrit bien les ambiguïtés de Bonaparte qui était peut-être prêt, lors de l'expédition d'Égypte, à se convertir secrètement à l'Islam et à y faire sans le dire adhérer en masse ses soldats pour mieux se faire accepter au Moyen-Orient qu'il espérait tout entier conquérir, sans doute dans l'espoir de se créer là-bas une grande satrapie au détriment des Ottomans.

André Castelot est un peu plus anecdotique lorsqu'il décrit la conquête du pouvoir par Bonaparte en France, retour d'Égypte, et il l'est tout autant pour nous présenter la phase d'explication entre lui et Joséphine au moment où il lui reprochait ses aventures amoureuses avec le bel Hippolyte Charles, alors que lui-même n'était déjà plus très fidèle à sa compagne.

On aurait pu mettre le livre de Castelot en images tellement il évoque le résumé de l'épopée en donnant l'impression d'appeler sans jamais le suggérer la présentation en bande dessinée.

Il reste de lecture agréable, mais finit par dater un peu.



François Sarindar

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François 1er

Louis XII, son prédécesseur, soupirait en le regardant : "Ce gros garçon va tout gâter". En réalité, ce fut un roi aussi intelligent et fin politique que Louis XI. Favorisé par un physique séduisant, il n'inspirait pas de méfiance à ses ennemis et réussissait à les prendre dans sa toile. Il parvint à tromper Charles Quint, à faire admettre aux Français la nécessité d'une alliance avec Soliman l'infidèle. Mécène et humaniste, cet homme de la Renaissance en fut le symbole même. Au sein d'une cour chamarrée et brillante, François 1er mène le bal, amoureux de l'amour, créant l'état civil, entérinant la primauté du français sur le latin dans la rédaction des actes officiels, développant l’imprimerie, fondant le Collège des lecteurs de France, bâtissant le port du Havre, Fontainebleau et l'admirable Chambord au cœur de sa couronne de forêts, agrandissant la France, encourageant Jacques Cartier dans son exploration du Canada. D' Amboise à Marignan, de Fontainebleau à Paris, de Calais à Pavie, de la prison de Pizzighetone à celle de Madrid, de Bayonne au Louvre, André Castelot nous enlève au grand galop et aussi avec émotion à la découverte de ce roi trop méconnu.
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Bonaparte

Comme 2e lecture après 7 ans l'écriture est toujours autant appréciée bien que cette fois, les longueurs et descriptions des relations amoureuses me paraissent lassantes, tout comme les côtés intrigues. L'ouvrage reste un grand classique pour connaître Bonaparte et Napoléon.
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Madame de Maintenon : La reine secrète

André Castelot nous plonge au coeur de Versailles, auprès de Madame de Maintenon, l'épouse morganatique du roi Louis XIV. André Castelot essaie de dresser un portrait tout en nuances de Françoise d'Aubigné, veuve Scarron, gouvernante des enfants légitimés de Louis XIV et Madame de Montespan, fondatrice du pensionnat de Saint-Cyr. Il met plus en évidence son rôle privé que celui qu'on lui prête dans les affaires de l'Etat, notamment dans la révocation de l'Edit de Nantes.
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Bonaparte

Pour les amoureux de « Napoléon Bonaparte », je vous conseille les deux romans historiques d’André Castelot. Ce sont des incontournables. Dans ce premier livre, l’auteur nous fait voyager de Corse à Paris en passant par Arcole et Rivoli. Ensuite, nous partons pour l’Égypte, nous revenons en Italie avec la bataille de Marengo, et j’en passe. Cette histoire se termine par le sacre de Bonaparte ou il tourne le dos au Pape et pose calmement la couronne sur sa tête.



« Le plus étonnant destin de l’Histoire poursuit sa course : l’ancien cadet Napoleone Buonaparte, le général Bonaparte, le consul à vie de la République, est devenu l’empereur Napoléon premier ». (P749)



On aime ou on n’aime pas les romans historiques, moi j’adore. Cela nous aide à comprendre notre passé, notre histoire, quelle quelle soit. Il ne vous reste plus qu'à vous plonger, tête la première, dans ce roman-historique pour en connaître la fin, que, j’en suis sûr, vous connaissez déjà.



Bonne lecture à vous

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Napoléon

Quel homme étrange que ce Napoléon Bonaparte !!

Autant c'est un fin tacticien dans la bataille autant il se fait mener par le bout du nez par les femmes, et surtout par Joséphine.

Mais quel caractère ! J'aurais franchement aimé rencontrer cet homme parce qu'il est intriguant, inflexible à certains moments et à d'autres doux comme un agneau.



J'apprécie énormément la plume de Castelot. Il relate l'histoire avec des mots simples et plaisants. j'ai aussi un petit faible pour les "ragots" qu'il nous raconte au conditionnel et si ceux ci lui semble improbables il le dit haut et fort.



Je dirais donc que c'est un livre plus que documenté.. je pense le relire plus tard tellement il est riche en détails.
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L'histoire insolite

André Castelot n'est pas un historien de profession, mais un passionné d'histoire. Il s'intéresse à une variété d'époques et de pays, ce qui lui permet de vulgariser des connaissances aussi bien de la préhistoire qu'à l'époque contemporaine. Il s'intéresse aussi bien aux découvertes archéologiques les plus récentes de son époque, comme la découverte de l'armée d'argile du premier empereur de Chine (nous sommes à la fin des années 1970), qu'aux menaces pesant sur les ruines Perses suite au succès de la révolution islamique en Iran. Il parvient à rendre passionnant auprès d'un large public des pans entiers de l'histoire, avec des moyens qui, de nos jours, paraissent dérisoires : de bonnes références d'historiens reconnus, quelques gravures d'époque et un formidable talent de conteur.
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Bonaparte

Waterloo, morne plaine......!

Mais non, l'histoire commence seulement, sous le soleil de Corse, et non dans la boue où vont mourir des milliers de soldats des armées d'Europe.



En 1789, un jeune officier de vingt ans, pauvre, maigre et mal fagoté, la mine sombre, le caractère ombrageux et solitaire, à peine français, va commencer une carrière fulgurante et griller tous ses concurrents jusqu'au pouvoir suprême.



Habile stratège sur les champs de bataille, il sait aussi avancer ses pions sur l'échiquier politique et intriguer dans les salons parisiens. Aussi courageux qu'ambitieux, il traverse la scène sans laisser respirer ses adversaires.

On le croit au bord du Nil, il est de retour à Paris. On l'éloigne en Italie, il revient couvert de gloire.

Il épuise tous ceux qui l'approchent, complote, manoeuvre, prend de vitesse les événements ou les retourne en sa faveur.



On ne trouve guère de personnages historiques qui se prêtent aussi bien au récit épique, avec autant d'épisodes héroïques et romanesques.

D'ailleurs il le disait déjà : "quel roman que ma vie!"



Tel une comète qui se consume en traversant le ciel, semant la terreur et annonçant des miracles ou des désastres, personne ne peut l'arrêter jusqu'à la chute finale où tous les héros se laissent entraîner.

Mais la fascination dure bien après son passage!
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Madame Royale

Fille de Louis XVI et de Marie-Antoinette, Madame Royale naît à Versailles en 1778. Elle connaîtra plusieurs révolutions, plusieurs rois, plusieurs exils et c'est loin de la France, que malgré tout elle aime tant, qu'elle meurt en 1851. Sa destinée tragique en fit "la femme la plus malheureuse de notre Histoire".

C'est donc dans la vie de la princesse Marie-Thérèse de France qu'André Castelot nous propose de nous plonger. De Versailles à l'Autriche, en passant par la Russie et l'Angleterre, nous suivons celle qui fut également duchesse d'Angoulême par son mariage, à travers son exil. Quel caractère ! Quelle vie ! Ce roman historique d'André Castelot, parfaitement documenté, est extrêmement intéressant. On se laisse volontiers porté par l'histoire de ce personnage hors du commun. Voici donc une lecture bien agréable et fort enrichissante.



Challenge XXème siècle
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L'Aiglon

Très bon livre. Récit historique intéressant et instructif. Très captivant.
Lien : http://araucaria.20six.fr/
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Napoléon

Pour les amoureux de « Napoléon Bonaparte », je vous conseille les deux romans historiques d’André Castelot. Ce sont des incontournables. Dans ce second livre, l’auteur nous transporte au Grand-Saint-Bernard, à Austerlitz, à Moscou, à Waterloo, à l'île d'Elbe, à Sainte-Hélène et tout cela pour terminer le 15 décembre 1840 sous le dôme étincelant des Invalides.



« Grenadiers, chasseurs de la Vieille Garde, dragons de l’Impératrice, dragons de la mort, lanciers rouges, tous passent, bombant le torse, relevant la tête pour cette ultime parade, pour ce défilé de fantômes. Et le cœur de ces revenants bat à se rompre tandis qu’ils accompagnent leur Empereur vers le dôme étincelant d’or qui préservera désormais son sommeil éternel.». (P979)



On aime ou on n’aime pas les romans historiques, moi j’adore. Cela nous aide à comprendre notre passé, notre histoire, quelle quelle soit. Il ne vous reste plus qu'à vous plonger, tête la première, dans ce roman-historique pour en connaître la fin, que, j’en suis sûr, vous connaissez déjà.



Bonne lecture à vous

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Napoléon

en 22 ans Napoléon a marqué l'histoire, par son audace sa fougue, son génie Militaire...puis il a sombré, l'orgueil? la démesure? l'impossibilité de s'avouer vaincu, le besoin de conquête, un peu tout cela à la fois. Il reste un Grand Homme, un brillant stratège militaire, qui malgré tout voulait que la France soit la première...Il faut saluer aussi le narrateur A Castelot dont l'ouvrage est un des plus complet sur le sujet.
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Charles X : La fin d'un monde

Charles le Dixième est un Roi étonnant. Frère de Louis XVI, il émigre très tôt. Le Roi mort, il attend : la Restauration d’abord, la disparition de son second frère, Louis XVIII, ensuite.

Sa patience récompensée, il règne enfin. Avec une idée fixe dans la tête, la restauration d’une monarchie « vraie », c’est-à-dire absolue. Faute d’avoir compris son époque, il sera chassé du pouvoir par la Rue, mais conservera sa tête.

Imbécile politique sans nul doute, Charles-Philippe a néanmoins des côtés attachants. La fidélité en premier lieu. Fidélité à sa couleur, le blanc, fidélité à sa maîtresse, fidélité à ses convictions. Le besoin d’être aimé, ensuite : par sa famille, par son peuple. Bref, un Monsieur somme toute sympathique qui s’était trompé d’époque.

André Castelot signe, comme à l’habitude, un ouvrage captivant sans nous ennuyer une seule seconde. Les pages se lisent vite, car le contenu est clair, bien construit, émaillé de notes malicieuses. On sent que l’auteur s’attache à son personnage, mais sans excuser ses fautes d’interprétation de la situation.

Une excellente découverte, accessible à chacun.

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Napoléon

Après la lecture de ce deuxième tome consacré à Napoléon, je reste sous le choc. Depuis près de trois semaines, je côtoie chaque jour l'incroyable destinée de ce corse qui, parti de rien, un jour domina l'Europe. le dépaysement est total, au fil des pages j'avais l'impression de voyager dans un monde parallèle : celui des films à grand spectacle où des armées s'affrontent, où des intrigues se noue et se dénoue dans les palais selon les caprices du hasard où selon la volonté de quelques fortes personnalités. Et pourtant, aussi étonnant que cela puisse paraître, tous ces personnages, qui semblent tout droit sortis de l'imagination d'un écrivain génial, ont réellement existé et ces évènements terribles ont bien eu lieu dans un passé qui n'est pas si lointain. La magie s'est opérée grâce au talent de narrateur d'André Castelot. Ma bibliothèque, constituée au fil des ans de nombreux ouvrages d'histoires, regorge de livres sur le consulat et l'Empire que je n'avais abordé que superficiellement. Je me réjouis d'avoir encore de nombreuses heures à passer en compagnie de tous les protagonistes importants de cette période. Ma prochaine lecture sera sans doute la biographie qu'André Castelot a consacrée à fouché, ministre de la Police sous le Directoire, le Consulat et l'Empire et dont le nom revient souvent sous la plume de l'historien lorsqu'il nous parle de l'épopée napoléonienne. Je recommande à tous les deux tomes que j'ai eu le plaisir de lire dans l'agréable reliure en cuir vert des éditions Perrin. Il s'agit sans doute d'une des plus complètes et des plus passionnantes études sur Napoléon Bonaparte.



J'ai trouvé le ton de ce livre assez équilibré, l'auteur ne cherche pas à peindre Napoléon sous les traits d'un héros grec, il nous le montre tel qu'il était, avec ses qualités et ses défauts. Napoléon était un organisateur de génie, mais son action était entravée par un goût prononcé pour la guerre, il a fait inutilement couler beaucoup de sang soit pour satisfaire ses ambitions soit par orgueil. Mais on est aussi touché par sa générosité envers ses proches, par les sentiments sincères qu'il éprouvait pour ses épouses successives et l'amour qu'il portait à son fils. Sa fin tragique, isolé sur un rocher au milieu de l'atlantique, malade et abandonné par tous ajoute à sa légende. Tout ceci est bien transcrit avec force et sensibilité par André Castelot dans un récit qui permet à chacun de se faire une opinion sur le personnage.



 Si, de mon point de vue, le bilan du Premier Empire s'avère plutôt négatif pour la France, il faut admettre que la légende créée par la vie tumultueuse de Napoléon Bonaparte n'est pas près de s'éteindre et qu'elle passionnera encore des générations d'historiens.



Bibliographie :



– « Napoléon », André Castelot, Librairie Académique Perrin (1968) 994 pages.
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Le fils de l'Empereur

Avec Le fils de l'empereur, André Castelot nous offre une biographie du fils de Napoléon et de Marie-Louise d'Autriche. Pour ce faire, il a pu s'appuyer sur la correspondance de l'ex-impératrice, découvertes peu avant l'écriture de ce volume.

Nous découvrons ainsi la vie de l'ancien roi de Rome, qui fut brièvement duc de Parme avant d'être nommé duc de Reichstadt par son grand-père l'empereur d'Autriche. Cette vie, tourmentée entre son éducation autrichienne et la mémoire de son père, l'empereur déchu exilé à Sainte-Hélène, fut d'une grande richesse bien que le malheureux fut retenu comme prisonnier dans Vienne. Le jeune homme plein de rêves et d'ambitions y mourut de la tuberculose en 1832, à l'âge de vingt-et-un ans. Les dernières pages nous apprennent que la dépouille de Napoléon II repose depuis 1940 aux Invalides, aux côtés de celle de son père.

En bref, ce livre est, comme d'ailleurs tous ceux que j'ai lus d'André Castelot jusqu'ici, très intéressant et permet de revoir l'histoire de l'Europe au travers d'une lecture agréable.



Challenge ABC 2019/2020

Challenge XXème siècle 2019
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Madame Du Barry

Néophyte au sujet de Mme du Barry, j'ai commencé à aimer ce livre

vers la fin de l'ouvrage à partir du chapitre nommé "Le vol des bijoux".

A partir de ce chapitre, tout plein d'évènements sont relatés, des allers et retours, des voyages outre manche, des enquêtes. Plus tard, le tribunal révolutionnaire ébranla sévèrement la couronne ainsi que la tranquilité de nombreux aristocrates.

Jeanne, ne voyant pas arriver le danger, se préoccupait tout particulièrement de ses bijoux, de ses biens, de protéger son château, de trouver des cachettes pour ses objets. Elle était loin de s'imaginer qu'elle pourrait elle aussi être accusée...
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Fouché

Personnage central ayant joué un rôle historique important durant toute la période qui va du directoire à la restauration, Joseph Fouché (1759-1820) est un homme à la personnalité contrastée, qui a analysé avec acuité les situations politiques complexes de cette époque tourmentée. Il a su manoeuvrer habilement pour se rendre indispensable et se maintenir proche du pouvoir pendant près de trente ans à une époque où les têtes pouvaient tomber sans procès. Son comportement habile à la limite de la trahison, son aplomb, son sens politique lui permettront de passer du statut de révolutionnaire à l'adhésion totale aux projets napoléoniens pour finir comme servant de la monarchie. Un tour de force pour quelqu'un qui vota la mort de Louis XVI. Couvert d'honneur et de considération par tous les régimes il ne tomba en disgrâce qu'à la fin de sa vie qu'il termina affaiblit par la maladie, mais doté d'une confortable fortune.



André Castelot démontre à nouveau son talent de conteur en nous décrivant la vie extraordinaire de cet homme hors du commun. L'auteur se plagie lui-même en reprenant des paragraphes contenus dans ses ouvrages précédents (notamment sur Napoléon), mais sans jamais lasser le lecteur.



Bibliographie :



- "Fouché", André Castelot, éditions France Loisirs (1991), 423 pages.





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Le Procès de Marie-Antoinette

André castelot nous raconte minutieusement le procès de marie Antoinette, son arrestation, sa captivité, son procès, et son exécution. dont

napoléon dira qu'elle fut pire

qu'un régicide.on y découvre une marie Antoinette bouleversante.👍
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