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3/5 (sur 3 notes)

Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 15/04/1882
Mort(e) à : Paris , le 06/08/1952
Biographie :

Née Andrée Magdeleine HUSSON.
Dès 12 ans elle composa des poèmes, et, à 21 ans, alors qu'elle était totalement inconnue, elle reçut le prix Fémina pour son volume de vers GEMMES ET MOIRES. Toutes les revues et tous les journaux se mirent à parler d'elle.
Elle s'orienta ensuite vers le roman, et publia, entre 1908 et 1951, une trentaine d'ouvrages, qui se classent parmi les meilleures productions de l'époque. Elle obtint, en 1920, le Grand Prix du roman avec POUR MOI SEULE.
Elle épousa Raymond Lécuyer, collaborateur photographique de la revue "L'Illustration", et hérita de l'Académie Julian, la galerie d'art créée par son oncle le peintre Rodolphe Julian.
Sa fille, Mme Camerlynck, a, elle aussi, publié des romans sous le pseudonyme "Gil Cortis".


Source : Wikipedia
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« Une anthologie de femmes-poètes ! - Eh oui, pourquoi pas ? […] On a dit du XIXe siècle que ce fut le siècle de la vapeur. le XXe siècle sera le siècle de la femme. - Dans les sciences, dans les arts, dans les affaires et jusque dans la politique, la femme jouera un rôle de plus en plus important. Mais c'est dans les lettres surtout, - et particulièrement dans la poésie, - qu'elle est appelée à tenir une place considérable. En nos temps d'émancipation féminine, alors que, pour conquérir sa liberté, la femme accepte résolument de travailler, - quel travail saurait mieux lui convenir que le travail littéraire ?! […] Poète par essence, elle s'exprimera aussi facilement en vers qu'en prose. Plus facilement même, car elle n'aura point à se préoccuper d'inventer des intrigues, de se créer un genre, de se faire le champion d'une idée quelconque ; - non, il lui suffira d'aimer, de souffrir, de vivre. Sa sensibilité, voilà le meilleur de son imagination. Elle chantera ses joies et ses peines, elle écoutera battre son coeur, et tout ce qu'elle sentira, elle saura le dire avec facilité qui est bien une des caractéristiques du talent féminin. […] Et puis, au moment où la femme va devenir, dans les lettres comme dans la vie sociale, la rivale de l'homme, ne convient-il pas de dresser le bilan, d'inventorier - si l'on peut dire, - son trésor poétique. Les temps sont arrivés où chacun va réclamer le bénéfice de son apport personnel. […] » (Alphonse Séché [1876-1964]) « Il n'y a pas de poésie féminine. Il y a la poésie. Certains et certaines y excellent, d'autres non. On ne peut donc parler d'un avenir spécial de telle poésie, masculine ou féminine. La poésie a toujours tout l'avenir. Il naîtra toujours de grands poètes, hommes ou femmes […]. Où ? Quand ? Cela gît sur les genoux des dieux, et nul ne peut prophétiser là-dessus. […]. » (Fernand Gregh [1873-1960]) 0:00 - Jeanne Dortzal 2:19 - Edmée Pauline Delebecque 3:30 - Harlette Hayem 5:19 - Catherine Pozzi 6:31 - Andrée Magdeleine Husson 7:39 - Cécile Sauvage 9:32 - Marie Noël 11:01 - Générique Vous aimerez peut-être : QUI NYMPHE, QUI MADONE #12 : https://youtu.be/_wcvfKF95-A QUI NYMPHE, QUI MADONE #11 : https://youtu.be/UGX87mD2NRE QUI NYMPHE, QUI MADONE #10 : https://youtu.be/gpR3cP7lxR4 QUI NYMPHE, QUI MADONE #9 : https://youtu.be/DtWZIHZU7Vo QUI NYMPHE, QUI MADONE #7 : https://youtu.be/bPexQr8zYWY QUI NYMPHE, QUI MADONE #6 : https://youtu.be/IKim_loBAbs QUI NYMPHE, QUI MADONE #5 : https://youtu.be/p1ZeL66gnaY QUI NYMPHE, QUI MADONE #4 : https://youtu.be/yos¤££¤50Harlette Hayem62¤££¤ QUI NYMPHE, QUI MADONE #3 : https://youtu.be/D_5987PxJRU QUI NYMPHE, QUI MADONE #2 : https://youtu.be/wGvAEiMIJ2k QUI NYMPHE, QUI MADONE #1 : https://youtu.be/2eLyH8-CM68 Femmes écrivains : https://www.youtube.com/playlist?list=PLQQhGn9_3w8qhOvXJDXpE1fe92htazYwn Référence bibliographique : Alphonse Séché, Les muses françaises : anthologie des femmes-poètes (1200 à 1891), Paris, Louis-Michaud, 1908. Images d'illustration : Jeanne Dortzal : https://poetesses.blog4ever.com/jeanne-dortzal-presentation-et-bibliographie Edmée Pauline Delebecque : https://fr.wikipedia.org/wiki/Edmée_Delebecque#/media/Fichier:Les_muses_françaises_1908_Edmée_Delebecque.jpg Harlette Hayem : https://fr.wikipedia.org/wiki/Harlette_Hayem#/media/Fichier:Les_muses_françaises_1908_Harlette_Hayem.png Catherine Pozzi : https://www.liberation.fr/culture/livres/catherine-pozzi-publier-pour-ne-pas-etre-pillee-20210906_¤££¤42Catherine Pozzi36Catherine Pozzi53Catherine Pozzi29¤££¤/ André Corthis : https://upload.wikimedia.org/wikipedia/commons/f/fd/Les_muses_françaises_1908_André_Corthis.jpg Cécile Sauvage : https://www.ouest-france.fr/pays-de-la-loire/la-roche-sur-yon-85000/la-roche-sur-yon-cecile-sauvage-poetesse-devoree-par-la-passion-c273ba1e-fc11-11eb-b859-ec5d9416da74 Marie Noël : https://le-verbe.com/portrait/marie-noel-poetesse-de-lamour-et-de-la-douleur/ Bande sonore originale : Arthur Vyncke - Uncertainty Uncertainty by Arthur Vyncke is licensed under a CC BY-SA 3.0 Attribution-ShareAlike 3.0 license. Site :

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Citations et extraits (5) Ajouter une citation
BONHEURS

Ne regarde pas trop ton Bonheur, si tu veux
Le bien aimer, et que ta vie en soit meilleure,
Et que, goûtée en lui, la substance de l'heure
Se change dans ton âme en un sang précieux.

Ne le regarde pas, si tu veux croire en lui :
Crains, à t' enquérir trop de la mouvante face,
D'apercevoir sa froide et profonde grimace
Dans les jours qu'elle prend la forme de l'ennui.

Ainsi que la verveine et le basilic fort
Qui parmi les chiflons du grenie:* et les outres.
Sèchent, et dont l'odeur glisse à travers les poutres
yers la chambre où l'on file et la chambre où l'on dort.

Enferme ton Bonheur où tu vie is rarement ;
Qu'il reste là, parmi les choses qu'on dédaigne;
Et si ton cœur distrait d'un bon parfum s'imprègne.
Sache t'en exalter avec étonnement.
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Seule dans ma chambre, devant ce papier que je viens de prendre, je me trouve toute sotte, comme on dit ici. Et qu'est-ce que je vais raconter,
puisqu'il ne s'est rien passé qui ne fût au dedans de moi ? Cependant, je voudrais essayer... Ce sera bien ordinaire sans doute, et tourné maladroitement, mais personne n'en pourra rire et le feu seul connaîtra ces pages, quadrillées de bleu, après que mon écriture les aura couvertes.
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Tout indécise dès qu'il ne s'agissait plus d'obéir à cette mère impérieuse, qu'elle avait donc souffert, Félice, du temps que Julien Lartaud la recherchait! Le dimanche, quand elle se promenait dans la campagne, avec d'autres jeunes filles, celles-ci, en voyant venir le beau garçon, affectaient de s'écarter bien vite. Félice et lui restaient seuls. Alors, troublée par le chaud regard qui pesait sur elle, se défendant mal des supplications et des caresses, elle ne cessait de soupirer : « Oui... oh! oui... je le veux bien ». Mais elle criait : « non! » le soir, à la maison, quand Mélanie Grimaud, repoussant
sa soupe et son pain, déclarait qu'il lui valait mieux mourir tout de suite, que de connaître comme elle Fallait faire, après tant d'inutile dévouement, la misère et la solitude.
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Sur le toit de tuiles rousses que je vois de ma fenêtre, une fumée voudrait monter, que rabat le grand vent. Elle bouillonne au sortir de la cheminée noire comme un jet d'eau sans force ; elle se couche et s'échevèle. En la regardant, je pense à beaucoup de choses que je ne saurais pas bien dire. Certes, j'ai de l'instruction. A Paris, j'ai suivi des cours. Je lis quelquefois. Et l'on m'a toujours affirmé que je fais bien les lettres. Mais il est difficile de connaître ce que l'on éprouve et de l'exprimer exactement.
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Le vent du soir était pesant et doux au visage comme un velours balancé. Félice eut envie de l'écarter à deux mains pour respirer mieux.
Elle suffoquait un peu, et elle sentait plus que tout à l'heure de l'impatience et de la fatigue.
— Comme ça, pensait-elle, on dit... Oh! tout de même.
Elle appuya sa tête au montant de la fenêtre et les petites rugosités de la pierre étaient sensibles à sa tempe nue.
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