OUI !! Enfin une bédé de cette série sur Sherlock Holmes dont le scénario est conforme à l’esprit holmésien et ne lorgne pas du côté du fantastique ou du porte nawak !
Évidemment, quand on dessine un album et qu’il faut suivre le canon holmésien, c’est plus difficile de faire ce que l’on veut…
C’est donc, dans toute cette série de 9 tomes, un des seuls (avec Le Chien des Baskerville) à ne pas présenter un scénario loufoque et ça fait du bien.
L’histoire est conforme à celle de Conan Doyle, bien que raccourcie puisque bien obligé.
Si Watson tombe amoureux de Mary Morstan, nous n’aurons pas droit à ses pensées amoureuses et à leur rapprochement durant l’enquête puisque le format bédé ne permet pas de pareils épanchements.
Niveau dessins, on a connu mieux au niveau de l’interprétation visuelle de Holmes et de Watson puisque le détective arbore, une fois de plus, l’horrible deerstalker et la macfarlane pour se déplacer en ville et que le docteur Watson est un peu trop gras à mon goût et d’après le canon.
Au moins, dans ce tome-ci, on dirait que Holmes a moins des épaules de déménageur que dans les précédents. Il était temps !
Dommage que le reste de la collection ne soit pas dans cette veine-là et que tous les scénarios non canoniques aient viré du côté du fantastico-burlesque même pas drôle, le tout avec des explications bâclées en fin d’album.
Ici, on est dans un bon album au scénario maîtrisé puisque conforme à celui de l’auteur, Sir Arthur Conan Doyle.
Et nom de dieu, ça fait du bien !
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