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Critiques de André-Paul Duchâteau (173)
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Ric Hochet, tome 13 : Cauchemar pour Ric Ho..

Un très bon "Ric Hochet" de plus... et le onzième [*] de ses albums.



D'abord, une image de couverture étonnante : l'homme à la gabardine titubant comme un pantin drogué sur le ballast, pris dans les phares d'une loco de ligne de banlieue qui lui fonce droit dessus, suivant simplement le droit fil de ses rails...



Et puis quelque chose de doucereux dès la première page, comme ce couple d'inspecteurs aux silhouettes très "Laurel et Hardy" : "Hardy"/Gonfalon a un petit chapeau ridicule et l'accent de la Canebière ("Vé vé vé !") tandis que "Laurel"/Larsan, lui, semble très soupe-au-lait et pourri de rides précoces... Ne pas s'y fier... Comme ce coffre-fort où est dérobé un code du contre-espionnage...



Et puis c'est ballot, Bourdon qui disparaît, kidnappé... Alors tout se complique pour Ric... [rime].



"On" (toute la "P.J.", quoi !) le prend pour un truand... Même l'inspecteur Ledru, qui lui assène : "Désolé, Ric !" et lui pose la patte sur l'épaule (avec envie simultanée de lui passer sitôt les menottes). Ric, "principal suspect" pendant 42 planches, eh oui... : le vrai CAUCHEMAR du titre !



Sauf que le lecteur (et Nadine et bien sûr le pauvre Bourdon) tout de même SAIT que Ric est innocent comme l'agneau qui vient de naître... mais un type adipeux aux sourcils blancs fournis s'acharne sur "notre" reporter, à chaque fois que ce dernier émerge de son Cauchemar vécu / Tourbillon du Grand Oubli et autres maelströms brumeux, le voilà qui le drogue à nouveau coup d'intraveineuses d'on ne sait quoi... Ah, l'infâme, le lâche !



Ce bon Bourdon réduit à l'impuissance... Scène terrible où l'adipeux malfrat triomphant laisse tomber la cendre de son odieux cigare sur la toison blanche ornant la tête baissée du Commissaire... Bourdon menacé de mort, tout comme Ric... On les croit tous les deux condamnés par le Browning des méchants, mais Ric groggy au sol, une main déjà sur la manette d'eau froide, l'autre sur la sortie du tuyau et... "Ziaaak", une giclée d'eau fraîche sur les 3 méchants, et la situation est rétablie... et l'on démasquera même l'infâme traître qui rôde à la P.J., mais SEULEMENT A L'AVANT-DERNIERE PLANCHE (La coutume ric-hochesque étant plutôt le Pot-aux-roses/Démasquage de coupable dévoilé à la toute dernière planche : avec interdiction formelle pour le jeune lecteur de céder à la tentation d'aller y voir avant !!). On va savoir enfin : si celui qu'on suspectait (ou bêtement pas du tout) parmi les 3 inspecteurs suspectables était "le bon"...



En tout cas, répétons-nous : voilà du beau, du bon, du surtout TRES bien dessiné, du mouvement suspendu pile-poil efficace. Bref, la "Ligne claire" tibétienne ici à son apogée... Et Nadine est vraiment touchante puisqu'un peu pareille à nous tous, elle ne perd jamais confiance en Ric, elle !!! Oui, et même quand toutes les apparences sont contre Ric... C'est de l'amour, c'est tout.



[*] ... et non "tome treize" comme assez bêtement indiqué plus haut... [Vérifiez toujours vos infos, z'amis "Babelio" !!! Certes, le "13" porte malheur à Ric et colle fort bien avec le titre...] !
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Ric Hochet, tome 8 : Face au serpent

Un véritable Festival batave et un bonne vieille virée de notre cher ami Ric (Hochet), journaliste à "La Rafale" (Paris)...



Voici un "road-movie" bédéesque et hollandais en ces années bénies 1967-1968, ces 44 planches d'une aventure initialement parue entre les pages de papier glacé (aux si délectables encres colorées) de l'hebdomadaire de "Tintin" sous-titré "Journal pour les jeunes de 7 à 77 ans".



On n'avait, en cet âge-là, point encore remarqué LA fameuse veste (lainage ou imitation, teinte blanche ponctuée de traits noirs), portée par-dessus son col roulé rouge et dont notre héros possédait deux exemplaires... pour les cas, bien sûr, où il doit se bagarrer ! C'est qu'il y avait souvent LA BAGARRE, justement, en ces temps-là... mais là, notre héros n'arrêtait pas de se prendre des coups de crosse sur l'occiput (et autres coups tordus)...



Nous n'avions pas non plus encore remarqué qu'un des gorilles du Consortium industriel (soi-disant menacé) ressemblait furieusement au jeune Dick ANNEGARN, génie blond hollandais des temps héroïques de "Bruxelles, ma belle..." (1974) : "Heum, déjà vu cette tête de cheval quelque part, mais où ? "... "Dick" [pourtant tout maigre] avec sa guitare sèche et ses lunettes rondes, est resté mon idole, quelque part ("Sacré Géranium", "Bruxelles", "Ubu", "Paladin braconnier", "Mireille", "Sécheresse", "Robert Callet", etc.) et on ne renie JAMAIS ses Maîtres en poétique...



Les docks nocturnes d'Amsterdam n'étaient plus hantés par les solides marins du bon Jacques BREL "nous" créant sa chanson éternelle face à ses fans à l'Olympia parisien en 1964 : à cette heure donc, plus personne pour "pisser comme je pleure sur les femmes infidèles" mais la poulie des grues de déchargement sournoisement balancée en va-et-vient vers le crâne de notre bon héros...



Il n'y avait point, hélas !, notre chère Nadine, nièce de son Tonton Sigismond Bourdon, qui attendra l'album n° 9 ("Alias Ric Hochet") pour faire son come-back [expression-clich'ton du temps de bien après les Yéyés] dans un trop petit rôle de figuration...



Il y avait heureusement le "TELEFERIQUE" bien signalé sur la signalétique routière de Namur (et c'est vallonné, vous savez, la Wallonie...) ; ce paradis des scènes cinématographiques avec ses nacelles oranges-et-blanches alternées avec des rouges-et-blanches circulant dans la nuit sans que l'on pense à arrêter le "jus" (par contre, électricité coupée pour Jean-Claude Dusse/Michel Blanc dans "Les bronzés font du ski" (1979) de Patrice LECONTE d'où "Etoileuuuu-des-Neîîîges" dument fredonnée...) : cela nous annonçait, au fond, le final somptueux et endiablé du carrousel du même téléphérique provincial de "Stroszek/ "La Ballade de Bruno" (1977) de Werner HERZOG, formidable hommage à l'acteur amateur asilaire Bruno Schleinstein...



Non, ce qu'il y avait de plus beau dans "Face au Serpent" (puisque le serpent c'est le Dollar, le dieu-fric trop souvent mal acquis : pas vrai, Mike Corleone ? pas vrai, Tony Montana ? pas vrai, notre "tsar" Poutine ?), ce n'était pas seulement la scène où Ric sous "sérum de vérité"/lavage de cerveau faillit appuyer sur la gâchette de son Browning face à son vieil ami de Commissaire Bourdon dans cette "nacelle" pour deux suspendue au-dessus du vide...



C'étaient tout simplement les péripéties clownesques (avant "Bo'Jo-the-Clown') de... "Western", ce cow-boy d'Amsterdam au Stetson toujours de traviole (comme ses grimaces), à l'accent canaille et aux rictus d'ordinaire psychopathe : la belle surprise de l'album... C'est qu'il nous multiplie comme des petits pains savoureux les passes d'armes et l'humour vache avec Ric (sur le mode "J' finirai par te faire la peau., mon gârs...", bien sûr...) Et ce jusqu'au duel à la Jesse James avec notre héros : juste deux pages avant la fin...



Sauf que "Western" n'a (bien sûr) pas tout à fait la classe de l'ambigu Tom Ripley/Dennis Hopper donnant la réplique à l'excellent Jonathan Zimmerman/ Bruno Ganz, personnage leucémique "encadré" par la belle Marianne/Lisa Kreuzer dans le chef d'oeuvre pictorialiste de Wim WENDERS, "Der Amerikanische Freund"/ L'ami américain" (1977) aux éclairages Edward-Hoppérien : "Hurrah for Master Robby Müller, for ever !"!!!



C'était là toute notre jeunesse... Messieurs TIBET et André-Paul DUCHATEAU étaient des graines de génies mais qui le sait (encore) ?



Alors, un grand et beau M... ! (définitif) aux tristes grincheux/blasés du "Meuh c'est dépassé, ringard (etc.)" et Vive Ric, tiens !!! :-)
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Ric Hochet, tome 6 : Rapt sur le France

Se plonger dans un Ric Hochet, c'est se baigner dans le charme désuet d'un temps révolu. Un temps pas MeToo du tout, choubidou. Un temps où on fume. Où on mange gras et où on boit pas mal. Un temps où on s'émerveillait encore de bateaux gigantesques qui faisaient la fierté des pays développés, fiers de polluer et de montrer leur puissance par des réalisations outrancières. Le Concorde et le France... Ici, il est question du paquebot, misérablement chanté par Sardou, regrettant le temps béni des colonies maritimes, sans nul doute.



Voilà pour le côté historique.



Le reste est du pur Ric Hochet. Côté pile, on sent le duo Tibet/Duchâteau déjà très rodé. Le duo, tandem, binôme Hochet/Bourdon fonctionne plutôt bien. Entre le sémillant sosie de Jean Marais et la bougonne caricature du Commissaire Bourrel, a.k.a. Raymond Souplex, il y a une belle connivence. Les blagues fusent. On se chambre, c'est bon enfant. Cela fonctionne. Les auteurs ont trouvé leur style. Il est difficile de ne pas comparer à Michel Vaillant, autre fleuron de l'âge d'or de la BD franco-belge. Le scénario débute bien. Un savant un peu Tournesol, un peu revêche, est menacé et on appelle Bourdon et Hochet pour l'escorter sur le France. S'ensuivent une série de tentatives de meurtre sur le duo. Les malfrats, puissamment équipés, loupent leur coup. Caramba, encore raté, ah non, ça, c'est dans Tintin...



Trop, c'est trop. Et on finit par se lasser de toutes ces tentatives. On s'enlise un peu à mesure que le récit se poursuit. Le final est boum badaboum, et un peu too much aussi, on sent bien que les auteurs ont abandonné toute idée de réalisme (et pourtant ils s'inscrivent dans pas mal d'innovations technologiques réelles) et fournissent un final à l'américaine (normal, le France a accosté à New York).



Bilan mitigé. Lecture sympa, qui aurait pu être bien plus intéressante. Le trait de Tibet s'affirme et on a de-ci de-là quelques caricatures, que les plus vieux reconnaîtront. Micheline Dax, par exemple, en logeuse de Ric Hochet.
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Ric Hochet, tome 6 : Rapt sur le France

Cet album fait partie des bons crus de la série. Ric Hochet et le Commissaire Bourdon vont escorter comme gardes du corps le Professeur Hermelin sur le paquebot France. C’est l’occasion de visiter ce navire qui faisait à l’époque la fierté de notre pays : huit vues générales, un plan de coupe détaillé et de nombreux décors intérieurs, parfois assez psychédéliques, un labyrinthe où nos personnages s’y perdent parfois, surtout le Commissaire Bourdon, on fait la visite avec nos héros. Dans cet épisode, on y trouve un peu de cocorico dans l’air, un professeur assez peu sympathique, un commissaire Bourdon dans un rôle légèrement comique, gourmand, ébloui par le luxe, et parfois gaffeur, il tient ici parfaitement son rôle de faire-valoir. Ric Hochet mise en plis toujours impeccable, porte toujours sa veste blanche à points gris avec un sous-pull jaune, c’était une manière de faciliter la lecture en identifiant immédiatement les personnages dans chaque vignette, c’est les critères des publications de bandes dessinées de l’époque, ça fonctionne toujours, c’est efficace et et rend la lecture aisée. Le charme désuet de cette série opère, entre le style graphique et les mentalités dont on peut souvent se moquer (fierté nationaliste, les femmes vont chercher les sandwiches…), mais en plus, le rythme, l’action, le suspense nous tient en haleine, un album à retenir.
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Ric Hochet, tome 6 : Rapt sur le France

60 planches d'un classicisme extraordinaire en ce sixième album de la série. Comment dire ? Ces péripéties de Bourdon et Ric sur le "France" sont un pur enchantement... Une aventure parue initialement dans les pages du "Journal de Tintin" en 1966 puis en album aux éditions Le Lombard (Marcinelle) en 1968.



Ric (journaliste parisien à "La Rafale") et Bourdon (faire-valoir du précédent mais lui sauvant parfois la vie) sont chargés de devenir les gardes du corps du Professeur Hermelin, scientifique râleur à la tête comme une pastèque (tellement il se considère personnalité d'importance planétaire)... Ce génie est menacé de rapt (d'où le titre et la couverture au point d'interrogation majuscule) et doit partir aux "States" en choisissant cinq jours et cinq nuits de traversée sur le paquebot "France" car le pauvre craint les voyages en avion...



Le Havre-New-York : on sent bien que la traversée sera agitée (malgré le dispositif anti-roulis évoqué par Ric) ; la belle image du "France" aux petits hublots jaunes la nuit nous rappelle le moment terrible du "Titanic" s'élançant vers son champ d'icebergs...



Ah, les trois acolytes de l'étrange industriel Travers (remarquez son veston vraiment "smart" à rayures vertes et blanches et le fait qu'il joue au deck : la classe !) se nomment, eux, "L'acrobate", "Le Muscle" et "Karaté" (leurs petits "noms de guerre" assez ridicules de respectables membres de la Pègre, un peu l'équivalent du كنية / "kounyah" des Jihadistes)...



A noter que le gangster indonésien "Karaté" s'appelle Chang mais n'est pas un gentil comme le "Tchang" de HERGE : lui lance des micro-flêchettes au cyanure à l'aide d'un fume-cigarettes (vous savez, l'attirail du Professeur Choron/Georges Bernier... ) : projectile qui viendra heureusement se planter dans le bourrelet du haut du gilet de sauvetage de Sigismond Bourdon...



Tiens, les gilets de sauvetage que l'on porte sur le "France" (qui ne veut justement pas connaître le sort du "Titanic") sont estampillés "CGT", mais ne vous affolez pas : c'est simplement le sigle de la "Compagnie Générale Transatlantique"...



Ça alors, le stewart en veste blanche croisé la nuit dans la piscine a la tête de Dario Moreno...



L'immense décoriste Mitteï apparaît (tel Alfred Hitchcock) à la dernière case de la planche 31, sous la forme d'un passager lambda au premier plan de l'image...



Et la première case de la planche 32 est digne d'un plan de cinéma...

Et le film-phare sur le journalisme et les pièges de la notoriété, qui passe sur Le France ? "Citizen Kane" d'Orson Welles....



Justement : les décors de cette aventure sont phénoménaux ; la moitié des planches nous montre les coulisses et les ponts du Paquebot comme théâtre d'une intrigue toujours en mouvement (pas mal de bagarres !) ;



L'humour, l'humour, omniprésent.... Bourdon s'égarant entre les cuisines et la nursery du Paquebot.... Bourdon s'offrant un menu princier comme il n'en a jamais connu ni n'en connaîtra dans sa vie (avec sa misérable paye de Commissaire, hein ?) : aux frais de la Princesse ou plutôt du "36 Quai des Orfèvres", ça leur apprendra....



Cet album est succulent. Il lui manque juste Nadine, bien sûr...



Et cette crapule de Bex Turner (le gangster évadé de Sing-Sing) refait parler de lui ! Je me souviens combien cette histoire de masque en latex m'avait fortement impressionné en tant que lecteur de 9 ans (C'est que, dès 1964, dès mes sept ans, je lisais le "Journal de Tintin".... et devrais continuer à lire "Ric Hochet" jusqu'à mes 77 ans : mais s'agit d'arriver jusque-là tranquillou...).



Mais lisez très vite la formidable et réjouissante critique due à notre excellente amie belette2911 (en date du 17 juillet 2013 ) : je vous assure que vous ne serez aucunement déçus !!!



Ce "Rapt sur Le France", donc, en résumé ?

Bah voilà : que du bonheur.... Foncez !!! :-)



NOTE FINALE : les sept premiers albums de "Ric Hochet" par Tibet, A.P. Duchâteau et Mitteï viennent d'être réédités dans les kiosques sous l'intitulé "Les enquêtes de Ric Hochet" et y sont vendus 9,99 € l'unité avec un petit dossier de huit pages (passionnantes) en fin d'album...
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Ric Hochet, tome 5 : Piège pour Ric Hochet

"L'Auberge des Trois Clefs" (département de la Marne) sous une pluie diluvienne, simenonienne... Ses chaises et ses tables de ferraille qu'on a oublié de rentrer... Fenêtres à petits carreaux éclairées de l'intérieur par une lumière jaune et chaleureuse (puis bleue à cause du poste de télévision noir-et-blanc que l'on allumera "pour voir Ric"). Linteaux et arcades de pierre des anciennes écuries, pierres apparentes des façades, toiture d'ardoise, ambiance entre chien et loup. L'orage éclaire encore l'horizon de cette fin du jour... Pluie et nuit obsédantes, tenaces... Une étrange magie noire se dégage dès la première case magistrale de "Piège pour Ric Hochet", opus initialement paru en épisodes dans l'hebdomadaire Tintin (Le "Journal des Jeunes de 7 à 77 ans") et cinquième album de la série ricquienne à paraître aux bientôt légendaires éditions le Lombard de Marcinelle... Une image définitive due à Mittéï (Tibet trouvant, à tort, que dessiner les décors était barbant...).



Dès la deuxième case, une apparition muette et discrète, à la fois lunaire et solaire, sorte de contrepoint définitif à la nuit qui envahira tout l'album : le visage souriant de Nadine, nièce du Commissaire Bourdon, vouée à ne plus jamais quitter la silhouette avantageuse de "Ric"... Nadine est une "adulescente" de 17-18 ans, jeune intrépide à chevelure blonde qui n'hésitera jamais à enfourcher son vélo de nuit ET sous la pluie pour aller explorer de plus près un mystérieux domaine zoologique...



Les admirables "clair-obscur" des phares de voiture (Admirons par exemple cette 1ère case de la 3ème planche) : l' encre de couleur jaune dorée diluée y fait front au bleu cobalt et au noir corbillard des voitures des "méchants" (la teinte canari de la Porsche de Ric s'oppose à la Ford du chauffard mystérieux comme à la Mercedes du gangster aux lunettes noires)...



Car nous ne quitterons plus le chant du pneumatique sur l'asphalte mouillé au long de ces soixante planches évidemment toutes rudement bien dessinées.



Christian, le petit frère de Nadine, est injustement accidenté dès la 3ème planche... Et l'on repense à la tragédie intime de Jules Guérec dans "Les Demoiselles de Concarneau" [1936] de Georges SIMENON...



Elodie, patronne de l'Auberge et sœur de Sigismond Bourdon, malmène impitoyablement son gros bourru (et bourrin) de frangin Commissaire : c'est qu'il n'en fait jamais assez, ou jamais assez vite... Mme Maigret aurait un peu plus de respect pour le travail de Jules M., mais c'est ainsi...



Le brigadier de Gendarmerie arbore, lui, un superbe uniforme (mon grand-père avait le même képi galonné) et une moustache neigeuse.



Michel, le fiston des témoins de l'accident, a reconnu la voiture de "l'écraseur" puisqu'il a la même en miniature "Norev" et qu'il la montre à Ric en souriant et lui annonçant : « Oui... Mais la mienne est plus belle... plus propre ! ».



Le gangster rital (aux lèvres lippues) "Amato Palermo" a un peu plus la tête de l'acteur Renato Salvatori plus que de du chanteur Salvatore Adamo ("Inch Allah !') ...



Le garagiste Albert Drillon dit "Bébert" est, lui, un joyeux drille, bien qu'il ait "fait la guerre de Corée" : sûr qu'il gardé de ses "opex" tous ses sacrés "bons" réflexes... Un p...tain de débrouillard qu'on commence évidemment par soupçonner, vu ses exploits de casse-cou à 180 kms/heure et sa mauvaise caboche (boule à zéro de "Monsieur Propre", par ailleurs toujours en bleu de travail...).



Le Docteur Vogler (ancien nazi en fuite, évidemment pas même repenti, et surtout ni vu ni connu... ), pas très net, se situe entre le Docteur Müller de "L'Île Noire" [1937-1938] de Tintin et Milou du bon HERGE et son lointain ancêtre le Docteur Moreau de "The Island of Dr. Moreau" / "L'île du Docteur Moreau" [1896] de Herbert Georges WELLS...



La panthère noire (Saïda") est plus proche de celle du roman du formidable et sulfureux film "La Féline"/"Cat People" [1942] de Maurice TOURNEUR... que de la sympathique "Bagheera" de "The Jungle Book" [1967] de Wolfgang REITHERMANN des studios Walt Disney...



Et les acolytes du Docteur ? L'Amato déjà cité mais aussi : Ernst, Hans... ('"Ach ! Donnerwetter" ! dirait le Professeur Grossgrabenstein d'Edgar P. JACOBS !). Et son bulldog inquiétant, Aryen blanchâtre nommé "Tarzan"...



En mille occasions, Ric devra faire rempart de son corps déployé pour protéger Nadine des mille dangers nocturnes. La toile d'araignée de la couverture est d'ailleurs celle de la fabuleux scène générique (sur fond noir) de "The Haunted Palace"/ "La malédiction d'Arkham" [1965] de Roger CORMAN, magistrale adaptation de "The Case of Charles Dexter Ward"/"L'affaire Charles Dexter Ward" [1927/1941] de H.-P. LOVECRAFT...



Le lâcher en parachute de Ric (en combinaison d'aviateur) la nuit sous la pluie, dérivant juste au-dessus des cages à félins dans la propriété du Docteur cernée de hauts murs et de barbelés est un "morceau de bravoure" inoubliable...



Je ne peux conclure que par ce qu'en racontent mes jeunes héros-ados, "Chris" (pour Christine) et "Val" (pour Valentin) dans ce très nostalgique petit roman des années "Ric", intitulé "L'été et les ombres" [2009/2014]...

Extrait :



« — Tu devrais lire "Ric Hochet" !

— Qu'est-ce que c'est ?



Incroyable...

... à croire qu'elle ne lit jamais de bandes dessinées...



— Tu en es restée à "Lili" ou quoi ?

— Ben oui... pis les "Alice"... mais t'as remarqué ? J'ai plus mes huit ans... et ça fait un moment qu' ma mère me prête ses "Harlequin" !



Aïe-aïe-aïe-aïe-aïe... Cauchemar total ! Pourquoi les filles tombent-elles dans des pièges-à-souris pareils ? Même pas lu un "Bob Morane" de sa vie... pas besoin de s'informer non plus sur les "Jules Verne" et "Stevenson"... Quant à "Matheson"...



— Bon... et "L'homme qui rétrécit", ça t' dit quêqu' chose, au moins ?

— A moi ? Rien... (yeux rieurs)... Est-ce que tout rétrécit pareil en lui ?

— Très drôle... »



[Chap. 5 : "Ric, Nadine & Bourdon, Hugo, Stevenson & Matheson", réédition Mon Petit Editeur (Paris), 2014 — page 43]



Bref, la vignette inaugurale de "L'auberge des Trois Clefs" de "Piège pour Ric Hochet" est pour le jeune Val (devenu adulte, sans doute) ce qu'est la fameuse madeleine du narrateur de "A la recherche du temps perdu" [1906-1922] de Marcel PROUST... Pour Chris, évidemment, elle se demande ce que Ric et Nadine attendent pour s'embrasser au milieu de toutes ces scènes en (divin) clair-obscur...



Nadine passant son pull bleu dans l'obscurité sa chambre de jeune fille et pestant (en pensées) contre Ric : « "Il" me traite en gamine... Mais je vais "lui" montrer qu' "il" a tort ! J'ai ma petite idée, moi ! » ...



Chris adorait bien sûr cette scène puis celle du vélo de Nadine dans la nuit (avec la petite lumière jaune devant) tandis que Val (qui lui avait prêté son cher album de Ric) préférait évidemment les scènes à fusil à seringue hypodermique et à poursuites de bagnoles...
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Ric Hochet, tome 4 : L'Ombre de Caméléon

"L'Ombre de Caméléon", album millésimé 1966 (aux éditions du Lombard), avec au scénario (bourré de péripéties labyrinthiques et de fausses-pistes) le bon André-Paul Duchâteau et au dessin, Tibet (pour les persos) assisté de Mittéï (délégué aux décors qui gavaient le précédent, toujours impatient)... est un festival "Côte d'Azur" (bande littorale et arrière-Pays), évidemment très cotée à l'époque de Brigitte Bardot et Roger Vadim, La Madrague, Saint-Trop', de Funès, tout ça...



D'abord la couverture : vertigineuse, magnifique, couleurs rouge-orangée et émeraude (complémentaires) superbes... Une valoche en cuir "vachette" brune, bourrée de biffetons (l'argent d'une rançon), pend accrochée par un grappin, Ric est suspendu dans le vide et en préhension forcenée, une SEULE main autour de la barre extérieure d'un hélico en plein vol et un méchant à l'intérieur (au visage masqué) qui s'apprête à lui faire lâcher prise : on est déjà à une centaine de mètres au-dessus du sol...



La première case de l'aventure sera une vue en plongée (quasi-prise de vue par un drone) : Ric au bord du vide, se charge de rattrape un avion de gamin égaré sur la gouttière du 3ème étage d'un immeuble non-Haussmanien en plein coeur de Paris : et encore le vertige ! (Cf. "The Walk. Rêver plus haut" [2015] de Robert Zemeckis — heum, me souvenant m'être réfugié derrière le canapé du salon durant la seconde moitié du visionnage du DVD : allons, tout le monde n'est pas Philippe Petit !! ).



On retrouve ici ce satané ex-inspecteur Manière (viré de la P.J. pour solides raisons éthiques) de "Signé Caméléon" de 1963 (aventure qui précédait le "Traquenard au Havre" de riche facture scénaristique).



Sauf que Manière n'est qu'un comparse...



Car toujours les riches ont des problèmes de trésorerie en leur existence paisible (Pas faux ! Tapie, Cahuzac, etc.) : du coup, pas moins de TROIS méchants possibles identifiables en cette sinistre "Ombre" masquée (une denrée solide que le méchant masqué chez Ric depuis le "Traquenard au Havre", justement... ).



L'un ou l'autre des trois a mille raisons possibles (très personnelles ) de demander des rançons, braquer, piquer dans la caisse, faire évader trois crapules de prison... Des problèmes de riches, bref !



On a donc le choix entre trois coupables (au visage hors-champ) dûment "soupçonnables" et aussitôt soupçonnés : Monsieur de Thèvres (à particule et recevant en son château à Touranges, plus gros que celui de Fillon), le Directeur de la Banque internationale (chez qui aurait pu travailler le sémillant E. Macron) et le gérant du Casino (pas les magasins de la fameuse chaîne) de Ryou-sur Mer...



On voit l'affiche du film de Jacques Demy "Les parapluies de Cherbourg" (avec Catherine Deneuve, dont l'action se passe en pleine guerre d'Algérie) et on rentre même dans le cinoche aux fauteuils grenat pour y arrêter/castagner un malfrat aux côtés de Ric !



Tiens, Amaroussian, comparse piégé par les dispositifs de sécurité des gros sacs bancaires, a — malgré l'encre rouge indélébile fixée à son visage — un faux-air de Charles Aznavour (l'air de l'Arménie, sans doute...).



Gomez, l'autre comparse (lui aussi évadé de taule) a le nez enfoncé (la boxe, sans doute) , la coupe de cheveux est la même que celle de l'inspecteur Ledru (qui n'est pas une lumière, d'ailleurs) et jure en disant "Por Dios !" ou "Madre de Dios !" avec son air méchant....



Le Commissaire Bourdon, plein de bonne volonté, tend un piège à Caméléon pour, au final, se gourrer sans arrêt (mais avec ce Grrrrrand professionnalisme qui fait la fierté de notre Police Bleue-Blanc-Rouge) dans l'identification du VRAI coupable : il n'y a que Ric qui y arrivera...



Pendant ce temps-là, cet innocent de Ric a voulu faire un reportage-choc pour son journal "La Rafale" du type Florence Aubenas, fausse-femme de ménage en immersion professionnelle à "Ouistreham" (excellent reportage, mais conseil tout d' même d'éviter son exécrable adaptation ciné par le néophyte Carrère avec la minaudeuse Juliette Binoche) ou le Teuton entêté Gunter Wallraff faux-ouvrier clandestin dans "Tête de Turc" : bref, il a voulu se mettre à la place d'un bandit pour se faire coffrer et aller en zonzon... Une lubie de Ric qui occupe les douze première pages de l'album mais qui pourrait lui coûter cher (balancé dans la mer comme un sac de lest depuis un hélico, etc.) ! D'abord, ses deux compagnons de cellule risquent de le prendre rapido pour un "mouton", et cet idiot de Directeur pénitentiaire qui ne se rend même pas compte qu'il le fourre en sa qualité de faux-délinquant dans la même Cabane que celle de Manière-"Caméléon" (celui de l'album n°1) que Ric a fait arrêter... Sympa, l'ambiance taularde, dès lors !



Plein de rebondissements, pleins de beaux décors méridionaux, Ric et Bourdon sont de mieux en mieux dessinés... mais il nous manque encore Nadine (la nièce de Sigismond Bourdon), qui n'a pas encore fait son apparition, hélas ! D'ailleurs, sans les femmes notre pauvre monde s'écroulerait !! Bon, de là à voter facho (ou fille de facho, kif-kif, on dirait le même qu'en 2002 en perruque blondasse) les 10 et 24/04 prochains en Hexagone exsangue, loin de moi la pensée...

Et d'ailleurs, Nadine (la presque future-fiancée de Ric) est mille fois plus belle !!! :-)



Bref, digression sans importance !

Lisons Ric...
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Ric Hochet, tome 8 : Face au serpent

C'est dans cet album qu'on apprend que Ric Hochet possède, au moins, deux exemplaires de son immonde veste blanche à mèches noires, qui ressemble plus à un tapis de bain qu'à du tweed. En plus, le blanc c'est salissant, mais sa veste est auto-nettoyante ! Si si !

J'ai également appris l'existence de l'expression "Buisson creux".



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Les enquêtes de Ric Hochet : Traquenard au Ha..

Il y a fort longtemps le jeudi, dans mon journal de Tintin, je lisais des épisodes de Ric Hochet, ce héros intrépide, journaliste comme d’autres... Mais à l’époque, faute de moyens, je me contentais des albums de Tintin qui arrivaient chez moi à l’occasion d’anniversaires ou de (très) bons résultats à l’école. Il n’était pas encore question de grande collection de BD.

Aujourd’hui je retrouve ce héros à la chevelure abondante et au sourire éclatant dans une reprise de ses aventures par les Éditions du Lombard. 1album, 2 aventures. Intitulé « Traquenard au Havre », c’est par l’histoire « Signé Caméléon » que débute l’album. Dans ce premier épisode, le commissaire Bourdon (aux airs du commissaire Bourrel des 5 dernières minutes, émission de télévision des années 50-60, chapeau, moustache et gabardine), Bourdon, donc, se fait dérober un dossier important au risque de le voir publier dans la presse. Le Caméléon signe ses forfaits par un étrange logo - comme d’autre d’un (M) - et il faudra l’aide de Ric pour arriver à démêler le vrai du faux, car les apparences sont souvent trompeuses. Dans le second épisode c’est Ric, qui de passage un Havre, sera mêlé à un kidnapping, dont la résolution de l’intrigue, aujourd’hui paraît simple pour un adulte, mais à l’époque, nous n’étions pas encore rompus aux méandres des scénarios policiers. C’était il y a 60 ans !

Le dessin reste très vif et enlevé, les personnages sont bien campés et les paysages comme les voitures sont vraiment soignés.

Tibet avait réellement un grand talent et de l’humour, à l’époque on aimait fort les calembours ! Ric Hochet, qui trouvera son alter ego western avec Chick Bill et autre Kid Ordinn. C’était sympathique, on ne se prenait pas au sérieux mais on travaillait ses albums pour un lectorat jeune mais pas idiot.

La nostalgie a encore du bon !
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Ric Hochet, tome 4 : L'Ombre de Caméléon

J’avoue que quand j’ouvre un album de Ric Hochet, c’est plus pour la sensation de madeleine de Proust, celle de retrouver les publications du Journal Tintin de l’époque où j’y étais abonné (les années 70), que parce que ce sont des classiques incontournables. Non, la série Ric Hochet n’est certainement pas incontournable, c’est du polar façon vieilles séries Télévisées françaises ou américaines, avec des ressorts scénaristiques éprouvés, un héros qui finit toujours par s’en sortir, des voitures qui dérapent dans les virages, des cascades en hélico (ça, c’est le petit bonus de cet épisode), des vols audacieux, des faux et des vrais suspects…

Premier acte, Ric Hochet se laisse enfermer en prison pour une enquête journalistique, il va se retrouver embarqué malgré lui dans une évasion. Deuxième acte, il va poursuivre le gang évadé, tenter de capturer ce fameux “Caméléon”, et ce dernier va ridiculiser la police. Qui va gagner ! le suspense est insoutenable, enfin, n’exagérons rien non plus. Et cet épisode n’est pas trop chargé d'incohérences, il y en a quand même quelques-unes.

Peu de femmes dans cette histoire, juste quelques voisines portées sur le commérage, mais l’action se fait entre hommes. Et ça, de l’action, il y en a. C’est un épisode plutôt rythmé, c’est pour ça qu’on l’aime bien notre ami Ric Hochet avec son brushing impeccable, sa veste blanche à points noirs et dessous, un pull à col roulé jaune citron !

C’est vrai, ça a franchement vieilli, mais cette lecture est assez plaisante et distrayante, cet épisode fait même partie des bons numéros de la série.
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Bruce J. Hawker, tome 7 : Le royaume des en..

le dessin est toujours aussi beau, ici se termine l’intrigue des bourreaux de la nuit .. La fin de cette histoire semble un peu expédiée , c’est dommage … On a ensuite droit à une petite aventure de quelques pages, un peu déconnectée…

Il est dommage que cette belle série se termine en queue de poisson.

J’ai hâte de voir la reprise de la série par Christophe Bec !
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Bruce J. Hawker, tome 6 : Les bourreaux de ..

Avec ce volume on repart sur une toute nouvelle aventure qui se passe dans les bas-fonds de Londres.

J’avoue que les bateaux me manquent un peu… Mais l’histoire est plutôt sympa et pleine de rebondissements , le dessin est très dynamique toujours aussi agréable…
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Bruce J. Hawker, tome 5 : Tout ou rien

L’aventure se poursuit, le scénario est toujours bon et le dessin magnifique.

Les femmes sont toujours aussi bien dessinées…nous sommes gratifiés d’un beau combat naval de quatre unités à la fin cette aventure . j’ai hâte de découvre la fin de cette aventure … les espagnols passent pour d’affreux personnages !
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Bruce J. Hawker, tome 4 : Le puzzle

Toujours beaucoup de rythme dans le récit, le dessin devient un peu plus fouillis mets très élégant, artistique. Les femmes sont toujours sublimement bien dessinées! Un tome très vite lu, très agréable, je vais aller au bout de cette série.

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Les Romantiques, tome 1 : Heidelberg

Bd au dessin ultra conventionnel ayant pour cadre le Paris romantique des années 1840. L'intrigue policière est matinée d'un soupçon d'ésotérisme. Les deux héros évoluent à coup de fleuret pour déjouer les complots. Humour courtois et beau langage pour entrer dans l'ambiance. Bref, de la pacotille !



Une intrigue sans surprise sur des dessins tout droit sortis de l'école d'Hergé. Un académisme pur qui pourra faire fuir plus d'un lecteur. Mais pas tous à la fois. Au secours !
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Ric Hochet, tome 66 : Penthouse story

Nous sommes début des années 2000, la télé réalité débarque sur les petits écrans. Ric Hochet n'y échappe pas, il n'a d'yeux que pour la starlette lulli lulla. Jusqu'au jour où Feroun décède en plein directe. Ric, va devoir dénouer les nœuds pour comprendre. L'ensemble est quand même faible, les rouages de la mécanique manquent de fluidité et subtilité. On sent combien le poids des années pèsent sur les auteurs. Ces séries vieillissent décidément très mal.
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Ric Hochet, tome 67 : Le nombre maudit

Histoire sans saveur pour une enquête alambiquée et particulièrement peu claire dans sa narration d'autant que les auteurs sont partis dans une mise en abîme que je trouve un peu risible mais qui a aussi le défaut de nous faire perdre nos repères sans pour autant donner de la densité ou même de l'intérêt à l'histoire.

Les rebondissements sont resucés, les ficelles sont grosses et quand enfin on arrive au bout c'est pour mieux découvrir que l'histoire se fait sur deux tomes...
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Ric Hochet, tome 66 : Penthouse story

Je n'ai décidément plus de goût pour Ric Hochet.

Autant j'ai adoré ses aventures quand j'étais ado, autant leur relecture est décevante.

Je me suis dit que, peut-être, lire un tome plus récent changerait la donne. Des tomes plus proches de nous dans le temps permettraient peut-être d'avoir moins l'impression d'histoire mal vieillies.

Et bien ce n'est pas le cas.

Les auteurs essayent de surfer sur la modernité en exploitant les reality shows mais, déjà, l'introduction est assez peu crédible. Rien que d'imaginer Ric Hochet en fan inconditionnel de télé-réalité m'a fait rire.

Pour le reste, c'est à la fois peu crédible et mal rythmé.

Les personnages sont creux, les dialogues ampoulés.

Allez, je reconnais quand même que je n'avais pas vu venir le coupable. Mais ça ne change rien à l'histoire que je juge assez médiocre.
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La clé sur la porte

Lisa, la compagne d'un policier et enlever lors d'un hold-up. Rulter le compagnon de Lisa est contacter par les ravisseurs qui lui demandent de voler un dossier que détient la police. Pour libérer Lisa il faut que notre flic exécute le contrat. Mais Rulter est un gars droit et dénonce le deal. Mais voilà qu’il sera exclu de l'enquête car il est trop proche de la victime Et c'est ses collègues qui mèneront l’enquête

Alors forcément notre policier va parallèlement mener sa propre enquête pour retrouver La femme qu'il aime



Voici une intrigue sympathique et une enquête bien fichue Mais on pourrait déplorer la psychologie des personnages par trop rudimentaire. C'est dommage car le scénario lui valait le coup. Une bonne lecture malgré tout


Lien : https://collectifpolar.com/
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Knokke la ville aux deux démons

L'intrigue est originale et l'atmosphère particulièrement bien rendue dans ce polar se déroulant à Knokke, à une époque où les gsm et internet n'existaient pas encore ... Dès la première page, on se sent aspiré par cette histoire et le suspens qui en découle.
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