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Critiques de André Ruellan (112)
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Angoisses

Ce volume réunit trois courts romans parus initialement dans la mythique collection "Fleuve Noir Angoisse".



Il s'agit de LE SEUIL DU VIDE, LES RIVAGES DE LA NUIT, et LE VILLAGE DE LA FOUDRE.



Romans qualifiés "d'épouvante", c'est à dire un mélange de mystère, d'ambiance anxiogène, et de fantastique, ces trois titres parus dans les années 1950, recèlent des qualités qui peuvent surprendre s'il l'on attend peu de cette littérature de gare (terme générique, souvent péjoratif, mais qui ne l'est pas quand je l'emploie !).



Ainsi par exemple, on y peut lire des phrases telle que celle-ci (in Le village de la foudre) : "Le jour inerte et gris semblait mentir et soulevait le cœur d'un indéfinissable dégoût".



De son vrai nom André Ruellan (1922-2016), l'auteur prit le pseudonyme de Kurt Steiner pour publier au Fleuve Noir Angoisse dont il fut l'un des piliers, avec André Caroff, Marc Agapit, B.R Bruss….



Toujours sous ce pseudonyme, Ruellan publia dans la collection Anticipation du Fleuve Noir, mais il eu d'autres activités d'auteur comme celle de scénariste en particulier pour Alain Jessua et Jean-Pierre Mocky.



Les éditions Rivière Blanche proposent un second volume de titres de Steiner/Ruellan de la collection Angoisse.



Qu'elles en soient remerciées !



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Aux armes d'Ortog

Voilà un roman de moins de deux cents pages mais qui était très dense.



Dès le début on est plongé dans un monde assez étrange. Il y a un bestiaire assez peu décrit et qui laisse place à l’imagination. Les rapports sociaux sont régis par une sorte de féodalité inspirée du Moyen-Age. Le peuple dominé par de baronnets ou autres maitres de guerre prêts à se faire la guerre pour récupérer quelques misérables terre. A distance d’eux, il y a les Chevaliers-Nautes, sorte de caste guerrière habituée aux voyages spatiaux et aux expéditions périlleuses. Et sur le côté il y a le clergé très fataliste qui enjoint les fidèles à accepter la disparition imminente de l’Humanité.



Du côté des personnages il y a de tout. Ortog est la figure classique du héros. Il a vécu un drame , il ne va pas se laisser faire par l’ordre établi, sans le vouloir il va réussir à nouer des alliances qui vont lui permettre de sortir de sa condition d’humble berger. Heureusement (ou pas) il a une faiblesse : la peur du vide spatial, le comble quand on veut voyager dans l’espace.



Par contre j’ai apprécié le personnage de Zoltan : un noble qui va rapidement se lier à Ortog. Celui-ci est considéré comme un "archéologue" car il connait les coutumes sociales et littéraires des temps reculés de l’Humanité. Ses connaissances lui donnent une tonalité décalée par rapport aux autres hommes.



En terme de méchants c’est un peu la dèche. Ceux qui s’opposent à Ortog finissent par disparaitre rapidement. Ceux qui sont d’une certaine envergure sont les Louctouges, sorte de chauve-souris de taille humain, qui défendent la solution au problème de l’Humanité. Ils vivent en colonies gigantesques, n’ont presue pas d’intelligence et leur nombre les rend quasi-invulnérables.



C’est de la science-fiction de Grand-Papa (à l’époque on disait de l’anticipation) oscillant entre planet- opera et space- opera mais je ne pensais pas que cela serait aussi dense, aussi absorbant.
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Aux armes d'Ortog

Jeune berger, Dal Ortog est chargé de surveiller le troupeau de mégathériums parti pâturer dans les bois environnant le village de Galankar. Une occupation qui demande son attention car les mouches, aussi grosses que des mains s’attaquent aux yeux des imprudents. Heureusement il possède un masque aux multiples usages. Quant aux hybrides, il les repousse à l’aide d’un coagulant.



Mais ce jour là, lorsqu’il rentre au village, tout est calme. Trop calme. Son père, âgé de soixante ans, vient de décéder. Soixante ans c’est jeune, pourtant le Maisonnier-Banneret Jaral Kerr Jaral lui parle de sénescence, euphémisme pour désigner la vieillesse.



Trois clans s’affrontent ouvertement ou non. Les nobles, les prêtres et les Sopharques, par doctrines interposées, dont celles de la gérontologie. Et lorsque le prêtre Akar, lors de son homélie parle de Rédemption, de Félicité suprême, de fallacieux amour de la vie terrestre, Dal jure de lutter pour sa race et quitte la cérémonie funèbre. Il n’accepte pas l’attitude de résignation de la plupart de ceux qui composent l’assistance, et naturellement, il est recherché pour sacrilège par Jaral Kerr Jaral lui-même, qu’il considérait comme son ami.



En réalité, c’est pour mieux le soustraire à la vindicte des nobles et de la prêtrise et en compagnie de quelques fidèles et de Jaral Kerr Jaral, Dal s’enfuit juché sur un Equus (une nouvelle race de cheval) vers Lassénia, la capitale.



Mais les épreuves en tout genre s’élèvent devant la petite troupe. Les Mlols, les hybrides, des habitants d’autres villages, et la cohorte armée partie à leur recherche déciment les compagnons de Dal qui parvient presque seul à la capitale. Et ses aventures ne s’arrêtent pas là car prisonnier, il doit affronter d’autres prisonniers dans une arène puis il sera promu Chevalier-Naute avec la mission de se rendre dans les environs de Bételgeuse, en tant que commandant d’un d’équipage composé de différents soldats et scientifiques à la recherche de documents sur le passé et vérifier la présence ou non du Prophète.







Kurt Steiner nous offre avec Aux armes d’Ortog un roman hybride jouant aussi bien sur les thèmes de l’anticipation et de la science-fiction que sur celui de la fantasy.



L’action est censée se dérouler à l’aube du cinquantième siècle (et non au XXXe comme écrit sur les quatrièmes de couvertures des rééditions chez Robert Laffont et J’Ai Lu), et deux cent cinquante ans après la Guerre Bleue qui a anéanti une grande partie de la population répartie sur les trois planètes, Terre, Mars et Vénus. Non seulement les habitants ont subi les conséquences de cette Guerre, mais elle a également effacé les traces des civilisations des millénaires précédents.



Tout en possédant des armes et du matériel sophistiqué, les survivants qui peu à peu repeuplent la Terre oscillent entre âge médiéval et civilisation avancée. Pour preuve les mégathériums qui constituent les troupeaux d’élevage, mais également les joutes organisées dans des arènes et qui font penser aux combats de gladiateurs romains, mais dans des conditions quelque peu différentes, adaptées à l’époque. D’où ce côté fantasy avec combats épiques à l’aide d’arcs, et une épreuve se déroulant dans un labyrinthe dans lequel les participants se dirigent ou se perdent grâce à un système qui pourrait être une forme de réalité virtuelle. C’est ainsi que Dal Ortog fera la connaissance d’un personnage haut en couleur, le Maisonnier-Baron Zlotan Charles Henderson de Nancy, imprégné de connaissances anciennes entre mythologie et Ancien régime et capable de décrypter des langues anciennes. Le thème de l’opéra de l’espace qui était en vogue à l’époque n’est pas omis non plus avec cette mission vers Alpha du Centaure et Betelgeuse à bord d’un engin sophistiqué.



Mais l’aspect scientifique et épique ne pourraient se satisfaire de cette intrigue que si une idylle amoureuse ne se glissait dans entre une jeune fille, celle d’un notable de la capitale, et Dal Ortog, le jeune berger déterminé à l’ascension fulgurante dans la hiérarchie sociale.



Quant au titre de ce roman, il se justifie par le blason que devra se choisir ce jeune homme lors de sa nomination comme Chevalier-Naute, ce qui nous ramène à la période médiévale.


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Aux armes d'Ortog

J'avais oublié d'écrire un petit retour sur la seconde partie d'Ortog. Je fais décidément tout dans le désordre, vu que j'aurais même dû commencer par Tunnel, mais tout vient à point, même pour ceux qui n'attendent pas.

Paru tout d'abord en 1960, il faut reconnaître que ce livre d'anticipation n'a pas pris une ride et qu'on pourrait le penser écrit récemment sans le moindre problème. La 4e de couverture s'égare un peu, puisque nous ne sommes pas au XXXe siècle au cinquantième siècle... que je ne sais pas écrire en chiffres romains, espérons que j'apprendrai d'ici ma énième réincarnation, sinon j'aurai l'air niaise.

Ceci étant dit, pour revenir à l'histoire, ça reste de la science-fiction et je n'aime toujours pas ça, sauf exceptions. Celui-ci n'en fait pas partie. En résumé rapide, la guerre bleue a fait trente milliards de morts en déglinguant le système solaire. Il ne reste plus grand-chose de l'humanité et le peu qui restent meurent de plus en plus jeunes. Mais bon, aussi peu soient-ils que les humains continuent de se diviser, entre ceux qui tentent de sauver quelque chose et ceux qui n'espèrent que l'extinction totale de l'espèce; soutenus par les adeptes de ce Dieu qui l'aurait voulu, paraît-il, lequel s'exprime par la voix des prêtres, plus fanatiques que pragmatiques. Kurt Steiner et la religion ne sont pas trop potes, n'est-ce pas.

Le père de Dâl Ortog, le héros, jeune berger de la Terre (il est bon de le préciser, Mars et Vénus ayant été colonisées, et un avant-poste sur Alpha 3 ayant été installé.) Bref, notre Dâl est Terrien et il décide de trouver l'origine du mal et de l'éradiquer. Ceci est très mal, vu, on ne peut pas se révolter, il faut se résigner et crier tout haut qu'on va aller contre l'ordre établi n'est pas sans danger. S'ensuivent quelques péripéties, bien entendu il est aidé dans sa "croisade" et grimpe dans l'échelle sociale; Je vous épargne les détails, ce serait dommage de spoiler.

Je dois quand même reconnaître que ce récit bien que relativement court est vraiment très riche, les actions s'enchaînent à une allure hallucinante et l'auteur se révèle un véritable virtuose pour entraîner tout amateur dans un récit haletant. On tourne les pages sans même s'en apercevoir et on arrive à la dernière page presque aussi essouflé que notre jeune berger devenu... vous verrez bien en le lisant, je ne vais pas tout vous raconter non plus. Même si cette ascension fulgurante peut surprendre, ça reste du roman et de la SF qui plus est, donc on ne va pas chipoter sur le réalisme de certains détails.

Donc voilà, je ne vais pas mettre une mauvaise note au livre sous prétexte que ce n'est pas mon genre de lecture. Je ne le qualifierais pas de chef d'oeuvre non plus. C'est un très bon roman, très bien écrit, comme tout ce qu'entreprend cet auteur. Donc si vous êtes fan de SF, n'hésitez pas.
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Aux armes d'Ortog

1er livre du cycle d'Ortog (qui en contient juste 2), Aux Armes D'Ortog nous présente un monde métissé de Fantasy et de SF.



A dire vrai, le livre se décompose en 2 parties.

La 1ere présentant le monde d'Ortog, un monde médiéval post-apocalyptique empreint de religion et de science, et une seconde décrivant l'expédition d'Ortog, purement SF.



Si la 2eme est ratée et confuse, la première est vraiment réussie. Le monde d'Ortog est concret et plein de bonnes idées (certes plus vraiment originales) et c'est la cohésion de cet univers qui me donne envie de lire le tome 2, en espérant que celui-ci sera davantage ancré dans la société décrite que dans une incohérente aventure spatiale et théologique.
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Aux armes d'Ortog

Originellement publié au Fleuve Noir (en 1960) et maintes fois réédité depuis, AUX ARMES D’ORTOG s’est imposé comme un classique de la science-fiction française. Soixante ans plus tard, le bouquin tient encore joliment la route par son mélange de SF, de planet opéra et de space opéra teinté de Fantasy.

Nous sommes au XXXème siècle, dans une galaxie dévastée par une Guerre Bleue ayant fait trente milliards de victimes. Sur une Terre ravagée, un nouveau mal frappe l’humanité dont l’espérance de vie se réduit chaque année davantage. Après la mort de son père, le berge Dal Ortog se rebelle et décide ni plus ni moins d’œuvrer pour sauver les Hommes. Pour cela il doit subir diverses épreuves et devenir Chevaliers-Nautes…

Kurt Steiner propose un roman très enlevé, ramassé en 160 pages, ce qui l’oblige à maintenir un rythme rapide et à ne jamais trainé en route. Animaux fabuleux, extraterrestres variés, rayons mortels, combats, chevaliers futuristes,…l’auteur mélange le décorum néo féodal de la Fantasy avec la technologie avancée de la science-fiction, aboutissant à une décoction très plaisante. On note aussi une belle idée avec cette opposition entre les défaitistes (pour la plupart des prêtres) qui veulent laisser l’humanité s’éteindre et les optimistes soucieux de sauver, coûte que coûte, les Hommes.

Alors, évidemment, AUX ARMES D’ORTOG semblera un peu daté aujourd’hui et certaines péripéties risque de paraitre clichées mais, dans l’ensemble, le tout demeure divertissement et offre même, en prime, une pointe de réflexion quelque peu philosophique ce qui n’est pas si mal pour un petit bouquin publié au Fleuve Noir voici six décennies.


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Aux armes d'Ortog

Le chant du métal et de la pierre !





Le romancier et scénariste français André Ruellan, connu également en tant que Kurt Steiner, est né en 1922 et a exercé le métier de médecin pendant une dizaine d’années avant que de se tourner vers la littérature, fantastique et de science-fiction en l’occurrence. Publié par le ‘Fleuve Noir’, il devint par après scénariste, notamment pour Pierre Richard, quand celui-ci se mit à réaliser ses propres films (‘Le distrait’ et ‘Les malheurs d’Alfred’), mais aussi depuis Alain Jessua (‘Les chiens’ et ‘Paradis pour tous’) ou ‘M le Mocky’ (‘L’ibis rouge’ et ‘Noir comme le souvenir’). Ses livres les plus ambitieux sont tous signés de son vrai nom (‘Tunnel’ ou ‘Mémo’).





Aux armes d’Ortog -1960





A l’aube du 50° siècle, une aube qui ressemble plus à un crépuscule depuis que la Guerre bleue, qui a fait 30mia de morts au sein du système des 3 planètes, a rendu la race humaine malade -les êtres humains meurent désormais de vieillesse prématurée-, Dâl Ortog, un jeune berger de 18 ans, se voit proposer de rejoindre le corps stellaire des Chevaliers-Nautes, de petite noblesse, mais d’une grande élévation d’esprit, des hommes d’action opposés aux Prêtres -des fanatiques qui prêchent la résignation- et qui soutiennent les Sopharques -le regroupement des savants et des philosophes-, et est chargé à ce titre de prendre la tête d’une expédition à destination de la planète aux Archanges afin de pouvoir interroger le Prophète immortel sur le devenir humain...





C’est un roman sur les chercheurs d’impossible (dans une aventure ultérieure, Ortog, tel Orphée, n’hésitera pas à se rendre jusqu’au sein du royaume des morts pour en ramener la femme de son cœur), de la science-fiction mâtinée de réflexions philosophiques, plus proche -toutes proportions gardées- de livres comme ‘L’ilyade’ et ‘L’Odyssée’ ou de films comme ‘2001, l’odyssée de l’espace’ ou ‘The tree of life’ que des space opéras devenus la norme aujourd’hui. Si vous appréciez le mystère teinté d’un soupçon d’ésotérisme, vous trouverez très certainement votre compte à lire cet intéressant ouvrage de science-fiction français !

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Aux armes d'Ortog

A première vue, un roman SF vintage ce livre. Personnellement, un de temps en temps j'aime bien.

Mais celui-ci m'a surprise par son originalité (en tous cas , pour l'époque, on parle de 1960...) et son rythme endiablé.

L'auteur mélange joyeusement des troupeaux d'animaux préhistoriques, un système féodal et des armes dernier cri qui rendraient jaloux un Jedi passant par là. Nous sommes dans un futur très lointain où la Guerre Bleue a fait des ravages chez les humains et les animaux. Certains ont muté, d'autres se sont réorganisés, et dans tout cela, un jeune berger décide de ne pas accepter l'ordre établi du moment, institué par les prêtres, qui prêchent la soumission et la résilience.

S'ensuivent moultes aventures, une gente dame fait aussi son apparition, je ne vous raconte pas tout, il y en a trop, Pas de temps mort, 160 pages qui se lisent rapidement, un petit plaisir sympa en ce qui me concerne. Quant à l'auteur, je ne suis pas sure de trouver facilement d'autres de ses livres, mais je note son nom, aucazou...

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Brebis galeuses

Un monde étrange que celui des brebis galeuses. Une terre creuse en forme d’œuf avec un soleil en son centre qui brille en permanence tout en assurant une alternance de jours et nuits. Une société absurde digne de Kafka, à la justice expéditive et peut crédible. Personne n’est malade, l’amour est libre, mais la police est partout. que dis-je la police ? Les polices. Toutes aussi absurdes et expéditives. Il est interdit d’être malade, blessé, pauvre, etc. À la première incartade tout va de mal en pis.



C’est dans cet univers étrange que notre héros, Rolf, sort de son train-train quotidien pour entrer en résistance. Mais tout ce qu’il entreprend est voué à l’échec. Arrivera-t-il à remettre de l’ordre dans cette société qui n’a pas d’histoire... et peut-être pas d’avenir ? Ça, je vous le laisse le découvrir en misant vous-même ce cours roman qui vaut qu’on s’y attarde.



En bref : Ce n’est pas ma première lecture de Kurt Steiner/ André Ruellan, mais c’est la plus originale. Nous sommes dans un univers de pure SF, mais les mésaventures du héros restent très métaphysiques. J’adore. Ça tombe bien j’en ai encore deux ou trois à lire dans ma bibliothèque sans compter tous les autres, car Ruellan a été très productif.
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Brebis galeuses

Brebis galeuses, un roman qui m'a fait une curieuse impression à la relecture, puisque le monde qui y est relaté ressemble de plus en plus à ce que nous vivons actuellement : surpopulation, pollution, misère; déprime, et la police pour endiguer tout ça.

Comme dans tout roman du genre, un individu ouvre les yeux et décide de se révolter et de rejoindre les marginaux, appelés aussi "les malades". Rolf B 40 s'enfuit donc de son univers cancérigène pour voir si l'herbe est plus verte ailleurs, enfin quand je dis "herbe", c'est une image bien entendu. Dans ce monde qui résonne quand même bien en moi, la maladie a été vaincue pour les résignés et les parias ne sont pas soignés

De toute façon, notre héros n'avait pas trop d'autre choix, puisqu'ayant eu des paroles ne dépassant pas ses pensées envers les personnes qui gouvernent ce monde, il s'est vu injecter le virus de la grippe, inconnue là-bas, toute infection ayant été éradiquée, donc zou, malade et faisant partie du groupe des turberculeux et autres pestiférés.

Un roman mené de main de maître, tout va très vite, y compris la fin précipitée, mais j'ai passé un très agréable moment.
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Brebis galeuses

Ce livre qui est signé Kurt Steiner (pseudo d'André Ruellan) m'a fait passer un très bon moment.

laissez vous tenter.
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Brebis galeuses

Comme dans Le monde inverti de Christopher Priest, on est d'abord interloqués par ce monde étrange que les premières lignes du roman nous font entrevoir. Un monde creux, semble-t-il, en forme d’œuf, d'une taille qui se compte en million de kilomètres, et dans lequel flotte un soleil qui ne se couche jamais vraiment. Le lecteur découvre ce monde du haut d'une tour, laquelle domine une ville immense, dont il semblerait qu'aux confins se trouvent des forêts et des déserts, et d'autres paysages jamais vus. Y a-t-il seulement d'autres hommes qui habitent ce monde ? Rien n'est moins sûr. Quant à l'organisation politique, elle est obscure, elle aussi. On devine que le pouvoir est exercé par des hommes peu accessibles au reste de la population ; des polices secrètes surveillent celle-ci, y compris sur les lieux de travail et, pour compenser cette pression politique, les rapports physiques - sexuels notamment - entre les êtres sont parfaitement libérés (ce qui rappelle Les monades urbaines de Robert Silverberg). Du haut de cette tour, un homme confie ses doutes à un autre homme, qui lui est inconnu. Et si le monde n'était pas ce que l'on prétend qu'il est ? Si d'autres mondes, bien plus grands et bien plus petits, coexistaient avec celui-ci ? Arrêté par cet inconnu auquel il s'est ouvert, Rolf - c'est le personnage principal - est condamné à être malade, et à errer dans les bas-fonds de la ville. Là, rencontrant l'amour et l'amitié, Rolf rentre en rébellion et va tout mettre en œuvre pour décrypter ce monde mystérieux dont il est, sans doute, plus que le fruit.



Sous le pseudonyme de Kurt Steiner, c'est bien un auteur français, du nom d'André Ruellan, qui se cache. Sa plume, et ses thématiques (dont certaines ont déjà été abordées plus haut), font penser aux grands auteurs anglo-saxons du genre. Avec Brebis galeuses, Ruellan aborde des thèmes comme la place de l'individu dans un monde de progrès ou celle des inégalités sociales, la science-fiction se faisant l'écho de problématiques qui nous sont contemporaines. Le titre, tout d'abord, est assez explicite. La brebis renvoie au symbole du troupeau, de la foule, donc, compacte et disciplinée, attentive à la voix de son berger et à la surveillance de son chien. C'est bien cela, le monde dans lequel vit Rolf : un monde que l'on imagine immense, absolument urbain, rempli de hautes tours où travaille la population. Des milices et des polices secrètes ont pris place dans toutes les structures professionnelles de la ville ; ainsi en va-t-il de Ginou, la secrétaire avec laquelle travaille Rolf. La police semble retrouver n'importe quel citoyen en un temps record. Rolf en fait l'expérience avec Willy. Le deuxième mot du titre, galeuses, a un double sens : il fait référence d'abord à la maladie à laquelle est condamné Rolf, car ce monde ne connaît plus les maladies, et être souffreteux, fiévreux, tremblant est vu comme une aberration tant physique que sociale. Mais le mot renvoie aussi à une forme de marginalité, subie certes, dans un premier temps, par Rolf, avant que cet isolement ne permette justement la rébellion.



Condamné deux fois - Rolf contracte un rhume et la rougeole, quand d'autres sont atteints d'affections pulmonaires plus graves, voire de tumeurs cancéreuses -, Rolf tente d'abord de retourner à sa vie normale, avant d'en être tout à fait exclu, et de passer ainsi du côté des marginaux, de ceux dont lui-même se détournait auparavant. Il fait la connaissance d'un médecin, appelé droguetteur, lequel soigne mais ne guérit pas, et se trouve fourni de ses médicaments par des réseaux occultes, notamment issu des polices officielles et secrètes. La brutale inégalité du monde frappe Rolf en plein cœur. Ici, c'est la maladie qui est repoussante, infamante. Tous et toutes éprouvent le même dégoût devant ces nez qui coulent ou ces faces rougies. Une question évidente surgit : dans ce monde si sain, pourquoi ne permet-on pas à chacun de se soigner ? Mais la richesse d'un monde, qu'elle soit financière ou sanitaire, ne préjuge en rien de la capacité de ce même monde de répartir justement cette richesse. Notre monde, bien contemporain et bien réel, en témoigne encore. Dans le monde de Rolf, c'est donc bien la pleine capacité physique qui sépare socialement les individus. Les blessés eux aussi sont éliminés par des brigades spécialisées : le corps diminué est donc un corps inutile.

Pour en découvrir la raison, Rolf doit donc trouver des alliés. Alliés qui vont lui faire découvrir son humanité propre, avant que de lui permettre d'accéder à une vérité qui dépasse le monde. En premier lieu, Rolf découvre donc l'amour avec Jana, mortellement atteinte aux poumons, puis une solide amitié le lie à Titanor, un colosse atteint d'une tumeur monstrueuse au cou, et dont la force physique surhumaine permettra à Rolf de remonter, via le réseau d'égout - les déchets de la société reviennent finalement à la surface par la voie la plus naturelle pour eux - vers la présidence. Ce parcours individuel pose la question de la place de l'individu dans une société du collectif, où les hommes et les femmes, d'ailleurs, ont un matricule - Rolf B 40 - à la place du nom de famille. Les personnages qui, dans le roman, peuvent être des individus à part entière sont ceux qui se distinguent physiquement du reste de la population ; au-delà de cela, il y a aussi une volonté d'agir et de comprendre, puisque l'illusion de la normalité ne fonctionne plus. La place de Rolf, cependant, est singulière, puisque le monde tourne, en réalité, autour de sa personnage. La fin révèle l'identité véritable de Rolf ainsi que la réalité du monde, lequel démontre ainsi d'autres similitudes avec notre monde. Prisonniers d'un monde ou d'un autre, d'une condition physique, les personnages de Brebis galeuses sont désespérément membres du troupeau.
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Brebis galeuses

Fils aimant mais néanmoins taquin il me plaisait de moquer ma mère lorsque, plus ponctuelle qu'un coucou suisse, elle brandissait la télécommande vers son petit téléviseur avant de nous inviter au silence en la pointant sur nous d'un geste menaçant appuyé d'un solennel "c'est l'heure de question pour un champion".

L'émission perdure parait-il mais, le présentateur ayant changé, elle a mystérieusement perdu tout intérêt aux yeux de ma mère.



Passionnantes tes histoires de famille Rotsen, et le rapport avec "Brebis galeuse", il est où?

Loin de moi l'idée d'incriminer ici le remplaçant de l'illustre Julien Lepers, soyez rassurés, vous allez comprendre.

Refermant ce livre, ma mémoire infaillible jointe à mes prodigieuses capacités Sherlockiennes me poussent à l'introspection. Affabule-je ou le constat qui émerge de l'analyse approfondie de mes récentes lectures défie les lois de la statistique.

Comment une telle accumulation est-elle possible?

C'est là qu'intervient l'ami Lepers, je l'imagine, sourire en coin, trainant sur les mots, énoncer cette question : " Quel est le point commun entre ces trois romans, "Brebis galeuses" de Kurt Steiner alias André Ruellan, "La chambre des âmes" de Frank Tallis et "Rodden Eiland" de Bouffanges ?

Je ne donnerai évidemment pas la réponse qui tient à la chute mais je me suis étonné de la récurrence du procédé que j'avais déjà rencontré chez Jean-Pierre Andrevon.



Je rassure les inconditionnels de l'auteur, ce qui précède n'interfère en rien dans la qualité du bouquin que je situerai niveau supérieur sur l'échelle du Fleuve Noir.

En gros, une sorte de remake du film "After Hours" de Martin Scorsese transposé dans un univers ubuesque et totalitaire.



De la belle ouvrage incontestablement.
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Dans un manteau de brume

Très inspiré par la côte normande, Kurt Steiner livre un beau roman d'atmosphère. Les tempêtes, les vagues battant les falaises, un bois inquiétant. L'auteur retranscrit aussi fidèlement le cadre rural; ses villages, ses fermes, ses personnages familiers tels que le curé, l'instituteur, le maire et les gendarmes. Tout cela au service d'un mystère enrobé de brume. Un enfant de la classe disparaît en traversant le bois sur le chemin du retour. Les peurs enfantines sont alors convoquées, jusqu'à des rebondissements inattendus. En effet, dans la deuxième partie, l'auteur renoue avec le récit maritime des "dents froides", mais au lieu de miser sur l'épouvante et l'horreur, il préfère distiller une étrange et douce mélancolie...
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Dans un manteau de brume

Et me voilà repartie sur mon Kurt Steiner (oui, j'ai bien dit MON, c'est mon mien à moi que j'ai). Mon auteur préféré de toute la collection Angoisse. Il m'en a fait passer des nuits blanches, je vous le dis. Bon, il n'était pas le seul, j'ai un coeur d'artichaut, vous l'aurez remarqué. Pour ceux qui l'ignoreraient, il faisait également partie des grands dans les romans d'anticipation. J'ai d'ailleurs quelques petits bijoux sous le coude... Mais là n'est pas le propos.

Dans un manteau de brume est un excellent roman, qui se passe dans une petite ville côtière, sur laquelle l'auteur n'est pas avare de détails et il nous en fait une description très détaillée au point qu'on s'y croirait. On s'installe tranquillement, faisant connaissance avec les habitudes des autochtones... puis des événements viennent semer le trouble dans la routine des villageois. Animaux mutilés, disparition d'un enfant, apparitions dans le cimetière.

L'angoisse ne nous quitte plus jusqu'à la fin du livre, Kurt Steiner maîtrisant parfaitement les doses d'horreur à nous injecter pour qu'on ait notre compte d'épouvante. Mais le spectre qui hante les lieux, si tant est qu'il existe, puisque l'auteur laisse planer le doute, n'est pas malveillant, comme c'est le cas habituellement, et c'est là que l'auteur a eu une idée de génie. C'est un esprit qui "se cherche". Comme quoi, il n'est jamais trop tard.

Bien entendu, nous aurons les réponses à toutes nos questions lors du final, magistral.

Il s'agit d'une relecture, bien entendu et quel plaisir de redécouvrir ce bouquin. Je vais peut-être en attaquer d'autres sans plus tarder. Ils se lisent très vite, en plus.
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De flamme et d'ombre

J’ai lu autrefois l’histoire véridique d’un homme qui chaque nuit poursuivait le même rêve. Lorsqu’il s’endormait, il se retrouvait au coeur d’une tribu qui lui demandait où il était passé durant tant d’heures et reprenait sa vie avec lui.

Ici, ce sont les murs du temps qui se sont écartés durant quelques jours pour laisser place à un monde parallèle dans lequel le protagoniste principal va vivre ses funestes mésaventures.

Certaines peuplades refusent de se faire photographier en prétendant qu’on pourrait leur voler leur âme, c’est ainsi que tout commence ici, par une simple photographie de rue.

Une histoire prenante, très bien écrite par un André Ruellan en pleine possession de ses moyens et qui nous tient en haleine jusqu’à son dénouement.
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De flamme et d'ombre

Encore un excellent livre de mon Kurt Steiner, qui s'amuse décidément avec nos nerfs ainsi qu'avec ceux de Walter, le héros de cette histoire.

Lors d'une promenade, un photographe le prend en photo et lui tend un ticket rouge en lui disant de ne surtout pas oublier de venir récupérer le cliché, mais l'homme se volatilise à peine Walter s'est-il détourné.

Il est appelé en urgence pour un accouchement, mais se "trompe" de médicament, et les choses se passent mal. Ecrasé de culpabilité, il erre sans but et rentre chez lui, croise une "gitane" qui n'en est pas une, d'autant qu'il semblerait qu'il la connaisse, puisqu'il l'aurait soignée... il ne reconnaît plus ses voisins. Toutes les personnes dont on lui parle lui sont complètement inconnues. Serait-il en train de perdre la raison ? Quelle force s'acharne contre lui ? Et Kalia, l'inconnue qui le hante jusque dans ses rêves ou plutôt ses horribles cauchemars...

Si ces gens habitaient dans la même maison que lui, il devrait bien finir par les croiser. Mais non. Alors il se renseigne à droite, à gauche et tout le monde connaît ces personnes depuis plus de dix ans.

Et puis d'autres erreurs se produisent... Un traitement pour un autre, alors qu'il est certain de ne pas s'être trompé...

Au menu donc, nous avons du suspense, nous ressentons une profonde empathie pour le pauvre Walter, victime d'on ne sait trop quoi jusqu'aux dernières pages, et l'angoisse nous étreint également.

Comme je l'ai dit en début de ce petit retour, un très bon livre qui ne devrait décevoir aucun amateur du genre.



PS : Repost du retour qui avait été supprimé suite à une fusion malencontreuse entre deux livres que j'ai fait dissocier.
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De flamme et d'ombre

Comme son très beau titre, "De flamme et d'ombre" est porté par deux mouvements ; un cauchemar horrible et un rêve apaisant qui alternent et finiront par se rejoindre.

Le cauchemar d'abord ! Walter, le narrateur, médecin de campagne écossais, multiplie les erreurs en prodiguant des soins, jusqu'à provoquer la mort de plusieurs de ses patients. Excellente idée de Kurt Steiner de jouer sur la crainte de la faute médicale lors de scènes réalistes telles que la saisissante séquence d'ouverture, un accouchement désastreux... La nuit, les bruits et les visions d'une multitude de rats viennent perturber son sommeil.

Le rêve ensuite ! Il prend la forme d'une jolie gitane, Kalia, et qui devient rapidement l'obsession amoureuse du héros.

Tout a commencé avec cette photographie, prise par un étrange énergumène, dans une bourgade écossaise, non loin d'un cimetière. En fait, une distorsion du temps et de la réalité. Une confusion de la mémoire, des lieux et des connaissances, pour mieux égarer le personnage que nous suivons.

Nous sommes en 1956 lors de la publication du roman. Une décennie durant laquelle les films d'Hitchcock et les romans noirs font fureur. On y retrouve justement nombre d'éléments, telle que l'obsession amoureuse qui tourne à la maladie perverse, le sentiment écrasant de culpabilité à la suite d'une faute originelle, l'exploration des pulsions du subconscient. Un roman bien de son époque, aux scènes réussies, au style sobre, qui n'a pas usurpé sa place dans la collection "angoisse" du Fleuve Noir.
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De flamme et d'ombre

Alors qu’il devait se rendre chez son oncle à Galashiels, le docteur Walter McCairn fait étape à Edimbourg. Dans une rue, un photographe le prend en cliché et lui remet un ticket pour récupérer deux ou trois jours plus tard la photographie. A peine trois pas de franchis, le docteur se retourne mais le photographe s’est comme volatilisé. Sur le bout de papier figure un numéro pour le moins extravagant. Un H suivi de sept zéros et une adresse.



Il rentre chez lui dans son petit village de Freenoch, sous la pluie automnale. Dora, sa servante, est affolée. Il est attendu impatiemment chez une parturiente mais son intervention dégénère. Il prescrit un médicament mais bizarrement ce qu’il inscrit sur l’ordonnance ne correspond pas à ce qu’il pensait. Un autre incident de ce genre se renouvelle, toujours préjudiciable au patient qui décède.



Rentrant chez lui, il est abordé par une jeune femme qui se prétend sa voisine. Pourtant il est sûr de ne l’avoir jamais rencontrée, côtoyée, vue. Quant à son voisin habituel, atteint de toux chronique et qui vit à l’étage au dessus du sien, il n’est plus là. Autant d’anomalies qui parsèment ses journées.



Des incidents qui se transforment en accidents, tragiques. Car il s’éprend de cette jeune femme (non, ça ce n’est pas tragique !) mais cette relation tourne mal. Et il aperçoit le père de celle-ci se suicider dans les marais.



Et il se rend compte que la date du jour n’est pas celle qu’il croyait mais qu’il vit dans un monde situé deux semaines auparavant, à peu près le jour où il s’est fait photographié dans une rue d’Edimbourg.







Kurt Steiner, dont c’est le quatrième roman publié dans la collection Angoisse, joue avec les nerfs de son héros, et donc de ses lecteurs, l’ensevelissant sous une chape de terreur.



Insidieusement l’effroi est distillé pour prendre une ampleur qui enveloppe le docteur dans une gangue délétère, dont il ne peut se défaire. Comme s’il était confiné dans une toile d’araignée qui l’enserrerait de plus en plus. Le fantastique à l’état pur, sans êtres monstrueux ou personnages légendaires interférant dans cette intrigue, mais cette sensation de vivre dans un état second et un monde parallèle.



Pourtant le rationalisme est présent car ce pauvre docteur Walter McCairn va bientôt se trouver confronté à ses erreurs de prescriptions médicales et la police s’en mêle.



Sans vouloir le dévaloriser, ce roman se place dans l’honnête production de Kurt Steiner, ce qui n’est pas péjoratif, mais la fatalité du retour à des événements précédents relève du domaine du fantastique classique. Comme une histoire qui se reflèterait dans un miroir mais avec un décalage temporel.
Lien : http://leslecturesdelonclepa..
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De flamme et d'ombre et d'autres textes

S'il est un recueil que je conseille à tout amateur de livres d'épouvante magnifiquement écrits, et qui ne connaît pas encore Kurt Steiner, c'est bien celui-ci.



Cette anthologie mythique comporte deux romans : De flamme et d'ombre et L'envers du masque, auxquels viennent s'ajouter quantité de nouvelles de genres très différents, mais d'une qualité égale. Vraiment du haut niveau.



L'auteur n'a pas son pareil pour nous plonger dans l'horreur tout en nous faisant sourire avec son humour bien particulier. Si André Ruellan a toujours écrit ses textes "de genre" sous pseudo, c'est par excès de modestie. Un auteur qu'il faut absolument avoir lu, écrivain phare et de loin le meilleur de la collection "Angoisse". Pourtant, il y en avait de très bons, comme mon B.R. Bruss, ou Dominique Rocher, par exemple, mais Kurt l'a toujours emporté, quel que soit le sujet qu'il choisissait d'aborder.

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R.I.P !, André Ruellan.

André Ruellan a écrit le scénario de ce film de Pierre Richard sorti en 1970. Avec Pierre Richard, Maria Pacôme, Bernard Blier et Paul Préboist. Glycia Malaquet convainc son amant, Alexandre Guiton, directeur d'une agence de publicité, d'engager son fils Pierre, garçon charmant et imaginatif mais affligé d'une distraction de tous les instants. Ce dernier se signale très vite en proposant des idées plus saugrenues les unes que les autres et en semant la panique autour de lui. La confrontation de Pierre avec M. Klerdenne, autre personnage affublé d'une incroyable distraction, conduit à deux scènes comiques dignes d'anthologie

L'étourdi
L'évanescent
Le distrait
Le rêveur
L'écervelé

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