Nationalité : France
Né(e) à : Paris , le 17/06/1927
Mort(e) à : Ajaccio , le 21/11/2013
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Né(e) à : Paris , le 17/06/1927
Mort(e) à : Ajaccio , le 21/11/2013
Biographie :
Angèle Kremer-Marietti est une philosophe française, Docteur d’État ès-lettres et sciences humaines, elle est maître de conférences honoraire. Elle a enseigné la philosophie à l'Université de Picardie Jules Verne à Amiens.
Angèle Kremer Marietti dirige les collections « Epistémologie et philosophie des sciences » et « Commentaires philosophiques » des éditions L'Harmattan ainsi que l'édition du site web Dogma1. Elle a publié de nombreux ouvrages ou textes (articles et conférences ou colloques) abordant la morale, le positivisme, le symbolisme et surtout l'épistémologie (philosophie des connaissances).
Angèle Kremer Marietti a consacré sa thèse d’État à Auguste Comte, le père du positivisme. Sa thèse de 3e cycle a quant à elle été consacrée à Nietzsche. Elle a également produit de nombreux écrits concernant les philosophes Francis Bacon, Schopenhauer, Michel Foucault ou Leibniz.
Angèle Kremer Marietti fait partie du Groupe d'Etudes et de Recherches Epistémologiques de Paris.
+ Voir plusAngèle Kremer-Marietti est une philosophe française, Docteur d’État ès-lettres et sciences humaines, elle est maître de conférences honoraire. Elle a enseigné la philosophie à l'Université de Picardie Jules Verne à Amiens.
Angèle Kremer Marietti dirige les collections « Epistémologie et philosophie des sciences » et « Commentaires philosophiques » des éditions L'Harmattan ainsi que l'édition du site web Dogma1. Elle a publié de nombreux ouvrages ou textes (articles et conférences ou colloques) abordant la morale, le positivisme, le symbolisme et surtout l'épistémologie (philosophie des connaissances).
Angèle Kremer Marietti a consacré sa thèse d’État à Auguste Comte, le père du positivisme. Sa thèse de 3e cycle a quant à elle été consacrée à Nietzsche. Elle a également produit de nombreux écrits concernant les philosophes Francis Bacon, Schopenhauer, Michel Foucault ou Leibniz.
Angèle Kremer Marietti fait partie du Groupe d'Etudes et de Recherches Epistémologiques de Paris.
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Citations et extraits (11)
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Le problème de la connaissance des fonctions de
l'esprit, en tant que réalité pensante et connaissante
ou, plus précisément, en tant que dénommé sujet de la
représentation, a été un problème philosophique
majeur qui a conduit les philosophes à proposer leurs
théories sur les structures et les processus de la
connaissance. Or, il est possible aujourd'hui de
connaître, à travers l'apport des actuelles sciences
cognitives!, sinon la nature, du moins le fonctionnement
de l'esprit ainsi défini. Nous dégagerons la
philosophie"cognitive impliquée par ces nouvelles disciplines,
parallèlement à quoi nous chercherons, à travers
leurs textes, ce que les philosophes ont découvert
dans le domaine de la cognition, la connaissance ayant
ici pour objet la connaissance ~Ile-même, c'est dire
qu'elle est une « métaconnaissance ».
l'esprit, en tant que réalité pensante et connaissante
ou, plus précisément, en tant que dénommé sujet de la
représentation, a été un problème philosophique
majeur qui a conduit les philosophes à proposer leurs
théories sur les structures et les processus de la
connaissance. Or, il est possible aujourd'hui de
connaître, à travers l'apport des actuelles sciences
cognitives!, sinon la nature, du moins le fonctionnement
de l'esprit ainsi défini. Nous dégagerons la
philosophie"cognitive impliquée par ces nouvelles disciplines,
parallèlement à quoi nous chercherons, à travers
leurs textes, ce que les philosophes ont découvert
dans le domaine de la cognition, la connaissance ayant
ici pour objet la connaissance ~Ile-même, c'est dire
qu'elle est une « métaconnaissance ».
Dans la massivité de l'en-soi dont est fait le monde qui n'est que ce qu'il est, il y a la place pour l'homme, un être original doué de conscience et de liberté, un pour-soi qui n'est pas ce qu'il est et est ce qu'il n'est pas, et qui demeure hanté par la perpétuelle absence de l'être.
On peut même déclarer que l’être humain s’est surtout révélé comme un être « devenant » l’homme moderne.
Le discours philosophique peut se situer dans le quotidien, mais aussi
au-delà d’une synthèse de tous les savoirs: précisément, au-delà même
de ce qu’il est possible de savoir à une époque donnée. Si bien que la
philosophie dite éternelle peut puiser ses racines dans l’Histoire,
puisqu’elle se meut toujours dans le fleuve ininterrompu de l’Histoire.
Or, l’historique n’est pas sans entretenir des rapports avec la loi, le
sentiment de valeur et la norme d’action, autrement dit les
soubassements mêmes à la fois de la vie intérieure et de la vie sociale
et collective.
au-delà d’une synthèse de tous les savoirs: précisément, au-delà même
de ce qu’il est possible de savoir à une époque donnée. Si bien que la
philosophie dite éternelle peut puiser ses racines dans l’Histoire,
puisqu’elle se meut toujours dans le fleuve ininterrompu de l’Histoire.
Or, l’historique n’est pas sans entretenir des rapports avec la loi, le
sentiment de valeur et la norme d’action, autrement dit les
soubassements mêmes à la fois de la vie intérieure et de la vie sociale
et collective.
L’aperception objective de cette réciprocité de base est celle-là même établie entre un organisme et son milieu. Réciprocité qui implique d’établir extérieurement à elle une position universaliste, concrètement fondée sur la solidarité de l’interaction de l’humain et de l’univers, passant nécessairement par la solidarité de tous les humains entre eux, au-delà de toute confession.
Le dialogue peut donc s’établir entre nos exigences d’exactitude et notre besoin d’imaginaire.
Le dialogue peut donc s’établir entre nos exigences d’exactitude et notre besoin d’imaginaire.
Les relations entre l’intérieur et l’extérieur constituent le fond d’une
réflexion philosophique respectant les différences, pour en constituer
la référence obligée à la fois du positivisme et de la phénoménologie ;
l’exemple vivant en étant Gaston Bachelard et Maurice Merleau-
Ponty, soit par l’institution d’une coupure épistémologique entre
poésie et science, soit par celle de la dualité langue parlante de la
philosophie et discours scientifique.
réflexion philosophique respectant les différences, pour en constituer
la référence obligée à la fois du positivisme et de la phénoménologie ;
l’exemple vivant en étant Gaston Bachelard et Maurice Merleau-
Ponty, soit par l’institution d’une coupure épistémologique entre
poésie et science, soit par celle de la dualité langue parlante de la
philosophie et discours scientifique.
La cellule elle-même se défend en appréhendant le réel, quand elle
crée ses propres formes par une sorte d’auto-distinction de l’arrièreplan
: ce que Varéla dénomme « l’autopoièse », théorie complétée par
des concepts tels que le " couplage structurel " et la " clôture
opérationnelle ". Est alors expliquée l’évolution de l’organisme avec
son milieu. L’idée d’« énaction » rejoint la position de Maurice
Merleau-Ponty sur le cogito corporel.
crée ses propres formes par une sorte d’auto-distinction de l’arrièreplan
: ce que Varéla dénomme « l’autopoièse », théorie complétée par
des concepts tels que le " couplage structurel " et la " clôture
opérationnelle ". Est alors expliquée l’évolution de l’organisme avec
son milieu. L’idée d’« énaction » rejoint la position de Maurice
Merleau-Ponty sur le cogito corporel.
Le manque de tolérance est la base de cet affolement généralisé vers
les différents idéologiques et/ou théologiques, qui se sont emparés des
cerveaux et des coeurs humains, au point d’aboutir à la destruction de
l’Autre, malgré les enseignements de toute compassion et de toute
valeur affirmée dans l’universel, compte tenu de l’avènement de ce
que nous pouvons désigner comme étant un homme nouveau, mais
encore inachevé, l’homme moderne.
les différents idéologiques et/ou théologiques, qui se sont emparés des
cerveaux et des coeurs humains, au point d’aboutir à la destruction de
l’Autre, malgré les enseignements de toute compassion et de toute
valeur affirmée dans l’universel, compte tenu de l’avènement de ce
que nous pouvons désigner comme étant un homme nouveau, mais
encore inachevé, l’homme moderne.
L’interdisciplinarité s’avère être une nécessité dans la recherche
philosophique et elle se confirme tout à fait possible sur de nombreux
terrains de la recherche. C’est même une condition incontournable en
faveur d’un discours philosophique sérieux et cohérent ; il existe, en
effet, très peu de chapitres de l’examen d’une question philosophique
qui puissent se contenter d’affirmations indépendantes d’une
vérification objective.
philosophique et elle se confirme tout à fait possible sur de nombreux
terrains de la recherche. C’est même une condition incontournable en
faveur d’un discours philosophique sérieux et cohérent ; il existe, en
effet, très peu de chapitres de l’examen d’une question philosophique
qui puissent se contenter d’affirmations indépendantes d’une
vérification objective.
Entre le déterminisme de la vérité scientifique et l’indétermination de
la liberté morale, se situe un large interstice concret : qu’il soit fait du
climat planétaire, de l’évitement de la pollution, de la stratégie
réciproque des nations, de l’économie mondialiste, des recherches en
laboratoire, des décisions de justice, des injonctions religieuses et,
toujours en premier et dernier ressort, des comportements humains.
la liberté morale, se situe un large interstice concret : qu’il soit fait du
climat planétaire, de l’évitement de la pollution, de la stratégie
réciproque des nations, de l’économie mondialiste, des recherches en
laboratoire, des décisions de justice, des injonctions religieuses et,
toujours en premier et dernier ressort, des comportements humains.
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