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Citations de Angélina Delcroix (213)


Peut-on être fou à perpétuité? Première question qui m'a accompagné durant toutes ces années. Criminel un jour, criminel tou- jours? Deuxième interrogation.
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La nuit arrive vite. Les oiseaux ne chantent déjà plus. Seul le bruit de la rivière qui file sous le pont l'accompagnera une fois qu'elle aura franchi le seuil de la porte, elle le sait. Ce qui est apaisant et ressourçant le jour peut vite devenir effrayant la nuit tombée.
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C'est drôle, ça me paraissait si simple dans mes livres de tuer des personnes, de mettre en scène des psychopathes ou des tueurs occasionnels. Je n'écrirai plus jamais de la même façon. La mort ne reste jamais sans conséquences.
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Elle pleure en silence alors que tout son être lui intime de hurler sa souffrance.
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- Ne laissez jamais quiconque ternir ce qui fait pétiller vos yeux. Votre bonheur vous appartient.
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Elle se dit que l’état de nature ne peut finalement être que violent, et l’homme, un loup pour l’homme, parce que tiraillé entre son désir de domination et la crainte de la mort
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Hoche, arrivé la veille, a lui aussi croisé le chemin de ces trois racoleuses, mais il n’a opposé aucune résistance.
Il les a suivies à travers la forêt dense, a pris le temps de repérer les lieux discrètement et a joué le toutou docile jusqu’à son arrivée à la plage. Il a alors observé les détenus présents sur place, a remarqué qu’il y avait quelques groupes, mais surtout des comportements solitaires. Des regards lourds posés sur lui, parfois menaçants, parfois salaces. Sans faire l’inventaire exact, il a vite vu qu’il manquait du monde sur les vingt-deux détenus censés être sur l’île. Et aucun visage ne collait avec les photos des deux agents recherchés, Rod et Chloé.
Les trois femmes l’ont escorté jusque dans l’aile ouest de l’hôpital. Hoche a alors découvert une autre partie de la meute çà et là dans les couloirs, les halls, les chambres ouvertes. Tout le monde l’a regardé, personne ne lui a parlé. Jusqu’à ce qu’il soit présenté à ce fameux Trip.
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Elle patauge dans un monde qu'elle connaît et qui lui fait horreur. Celui qui enferme l'esprit dans des songes qui ont revêtu l'aspect de la réalité. Celui qui nous convainc que nous sommes éveillés, mais que rien ne se passe comme il le faudrait. Celui qui nous fait tendre le bras vers la lumière sans jamais qu'elle ne s'allume. Celui qui nous met face à nos peurs sans jamais laisser les cris sortir de nos bouches. Celui qui nous laisse l'espoir au bout d'un moment d'en être sortis, mais qui nous fait comprendre à la dernière seconde qu'il nous tient encore et que ce n'était qu'un faux réveil. Que ce n'était qu'un tiroir dans un autre tiroir.
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Je sais plus quoi faire. Ni pourquoi je suis en colère. A cause d'elle ? De moi ? Elle a l'air triste de ce que je suis. C'est peut-être vraiment de ma faute alors. Je crois que c'est vrai, pourtant, quand je vois ces choses dans ma tête.
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- T'es où ? pleura la fillette, en panique devant le corps, au visage en sang, qui venait de lui apparaître nettement.
Charlie se pencha par l'embrasure de la porte.
- Regarde-moi ma puce, ne regarde que moi et viens.
La petite fille secoua la tête.
- Non. Il va m'attraper. Aide-moi ! cria-t-elle.
- Chut....lui dit charlie en portant l'index à sa bouche.
Elle replongea en avant dans le placard en s'allongeant sur la dépouille et tendit les mains à la fillette.
- Allez, viens.
..... - Ne le regarde pas. Il ne peut plus rien te faire.
- Mais je vais lui faire mal si je marche dessus.
Charlie ressentit un pincement dans la poitrine. Elle aussi avait toujours refusé de faire du mal à ceux qui lui faisaient subir les pires atrocités. Ces ordures avaient-elles donc ce pouvoir de conditionner les enfants pour les empêcher de les trahir quoi qu'il se passe ? Etait-ce pour cette raison qu'il lui était impossible de parler de ce qu'elle avait subi sans ressentir le violent besoin de se mutiler ou cette envie irrépressible de mourir ?
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Barrère avait du mal avec l'humour d'Andrea, comme celui de beaucoup médecins légistes qu'il avait rencontrés
- Je lis en toi comme dans un livre ouvert, mon grand, et en plus tu es tout vide. Pour une fois qu'on fait le boulot à ma place, lança-t-elle en rigolant face au corps ouvert de la gorge au pubis.
Barrère se dit qu'il fallait mettre une sacrée distance avec le corps pour tourner la chose en dérision à ce point.
Puis il réalisa que c'était peut-être l'inverse finalement. Oui, c'était ça, tourner en dérision pour mettre la distance indispensable à ce boulot.
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Les larmes me piquent les yeux. J'admire cette enfant.La Fortiche m'a toujours poussée à me rebeller, comme la petite Manon est en train de faire. Je comprends aujourd'hui que c'était pour me protéger et m'éviter de me perdre. Rien ne devrait jamais nous empêcher d'être qui on est. Ni la pression, ni la honte, ni les menaces, ni même la peur de l'abandon.
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Moment clé où les intuitions ne sont pas entravées, où l'autre se présente à nous comme un matériau brut que notre esprit n'a pas encore commencé à façonner à l'aide de ses filtres de perception, où l'on sait, où l'on sent si les atomes seront crochus ou non.
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Tellement simple d'ignorer le côté vital des choses quand on les possède.
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Quand elle arriva, la fourmilière était déjà en place. Les TIC1, vêtus de combinaisons blanches, s’affairaient à l’examen approfondi des lieux et à la recherche méthodique d’indices.

Le lieutenant Barrère écoutait les premières constatations du médecin légiste, Andrea Avaro, qui se tenait penchée sur le corps positionné tel un fœtus. Joy se faufila, sans mal grâce à son petit gabarit, sous les rubans jaunes délimitant la scène de crime. Visiblement, elle n’avait pas pris le temps de faire une pause miroir après la douche. Sa coupe de cheveux ressemblait à un champ d’épis chocolatés. En arrivant près du corps, elle aperçut Jérôme Florac présenter sa carte pour les rejoindre.
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Je sors de la ville. Je sais qu’il faut aller à droite juste après le panneau. Le panneau ! Villefranche-­sur-Mer.
Mon souffle est court. Je ressemble à un gibier traqué qui pue la mort.
Deuxième à gauche.
Les lampadaires n’éclairent pas plus loin que leurs pieds ! J’y vois rien. Il peut surgir de n’importe où.
La peur grossit mes muscles, et mes foulées s’accélèrent.
Maintenant, première à droite.
C’est quoi, ce GPS dans ma tête ?
Villefranche, c’est là qu’elle habite. Non ! Impossible !
Voiture grise au plafonnier allumé. C’est là que je dois aller.
Comment je le sais ?
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J’entends le bruit de la clé dans la serrure. Mon instinct de survie irradie chaque partie de mon corps. Je force sur la porte pour m’engouffrer à l’intérieur, mais une main se pose sur mon torse et me repousse fermement.
— Doucement, Numéro 10.
— Laissez-­moi rentrer ! Il va me buter !
J’essaye de me faufiler sur le côté, mais l’homme m’en empêche.
Numéro 10. Pourquoi il m’appelle Numéro 10 ?
— N’oublie pas, Numéro 10, tout ceci n’est qu’un jeu.
Le jeu ! J’arrête de lutter. L’homme enlève sa main.
Je regarde derrière moi. Tout est calme.
— Tu as réussi, Numéro 10.
Réussi quoi ? Je ne comprends rien à ce qu’il raconte, et j’ai une sensation désagréable quand sa voix pénètre mes oreilles.
— Il était juste derrière moi, là ! Il est où ?
— Il est là, me dit-­il froidement.
Quoi ? La peur se transforme en un truc monstrueux dans mon ventre. Mon cœur essaye de sortir de ma poitrine. Tout se brouille.
— Tu as accompli la mission, Numéro 10.
La mission !
Ça me revient !
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J’ai si mal dans ma poitrine. Mon cœur va exploser, mais je ne dois pas ralentir.
C’est qui, ce type ? Et la femme ? Ça ne peut pas être elle.
La nuit tombe. Je n’y vois plus rien. Les branches se jettent devant moi. Mes pieds s’emmêlent dans les souches. Merde !
Pourtant, ces cheveux blonds, ce jogging gris et ces baskets roses. Je sais qu’elle vient courir ici deux soirs par semaine. Non ! Impossible !
J’y suis. L’arbre tressé. C’est juste derrière. Ma gorge me brûle et laisse échapper des sifflements ridicules.
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Ce petit bout de femme qui riait tout le temps, qui s'émerveillait devant le moindrr insecte, qui cueillait les fleurs mélangées de mauvaises herbes pour en faire des bouquets qui ornaient la table de la cuisine, qui sautait dans le lit de ses parents le dimanche matin à l'aube pour crier "j'ai faim !", qui se barbouillait les joues de chocolat en préparant les gâteaux du mercredi, et qui se déguisait en princesse avec Charlie tous les samedis pour rencontrer le prince charmant. Il aurait voulu qu'elle continue à croire aux contes de fées le plus longtemps possible. Il aurait aimé la protéger de la vruautét du monde réel aussi longtemps qu'elles l'aurait supporté. Il aurait voulu être son prince charmant jusqu'à ce qu'elle rencontre le vrai. Toutes ses rêves avaient viré au cauchemar le jour de sa disparition.
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Joy était assise à côté de Ben. Ils scrutaient tous les deux l’écran de l’ordinateur, mais leurs pensées étaient restées au charnier. Ben se demanda où placer le maximum sur l’échelle de l’horreur. Chaque fois qu’il pensait l’avoir atteint, une nouvelle enquête venait lui prouver le contraire. L’imagination morbide de l’être humain n’avait-elle donc aucune limite ? Ces monstres naissaient-ils monstres ou le devenaient-ils en grandissant ? Il laissa ces questions défiler dans son esprit sans chercher des réponses. Il savait qu’il ne les trouverait jamais.
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