AccueilMes livresAjouter des livres
Découvrir
LivresAuteursLecteursCritiquesCitationsListesQuizGroupesQuestionsPrix BabelioRencontresLe Carnet
Critiques de Anne Jacobs (761)
Classer par:   Titre   Date   Les plus appréciées


La villa aux étoffes, tome 1

Un roman un peu a la down town Abbey.

L'histoire d'une famille fortunée et de ses domestiques.



J'ai eu un peu de mal a accrocher au début de l'histoire, puis l'auteure a réussi a m'emporter dans un autre temps et un autre lieu.



J'ai mis du temps a apprécier les personnages, qui sont très travaillés. Avec des caractères bien trempés pour certains, agaçants pour d'autres . Mais qui ont chacun leur personnalité particulière qui les rend attachants dans tous les cas.



L'écriture est agréable et l'histoire un peu fleur bleue, même si l'opposition des classes sociales est extrêmement bien mise en avant. C'est aussi l'histoire d'une évolution des mœurs... Parfois forcée, mais une évolution quand même.



J'ai apprécié ce roman, et je continuerai avec plaisir à lire les aventures de Marie et de sa famille.
Commenter  J’apprécie          787
La villa aux étoffes, tome 2 : Les filles de ..

A peine fini le tome 1 que j'ai directement embrayé sur le suivant.



Ce deuxième opus se passe pendant la première guerre mondiale, sous l'oeil allemand évidemment.

J'apprécie ce type de roman, parce qu'il me fait a chaque fois me rendre compte que lors des guerres on oublie souvent que la partie "ennemie" subit exactement les mêmes choses que notre patrie. Que le patriotisme prend le dessus, et que les séquelles de la guerre sont les mêmes pour tous.



Mais a côté de cette guerre les femmes restées à la villa doivent continuer à faire tourner l'usine et a vivre.

La mise en opposition des différentes classes de la société, des opinions, mais également l'opposition générationnelle fait que ce roman est vraiment captivant.



Une très belle découverte que cette saga.
Commenter  J’apprécie          7013
La villa aux étoffes, tome 5 : Tempête sur la v..

Cette fois-ci, nous y sommes Hitler est au pouvoir, mais la seconde guerre mondiale n'a pas encore commencée.

La haine des juifs s'installe insidieusement en Allemagne.



La villa et ses occupants ne sont pas épargnés puisque Marie est petite fille et fille de juif.

Chacun y va de son interprétation du danger ou non que représente le nouveau régime politique.

Certains pensent que ça ne durera pas , d'autres y voient du danger. D'autres encore adhérent au parti national socialiste, soit par conviction soit par nécessité.



Je me suis réellement attachée aux occupants de la villa, pour ses personnages hauts en couleurs, pour leur histoire.

J'apprécie toujours autant de voir cette vision de l'histoire du côté allemand.

Je reproche quand même a l'auteure d'en avoir fait un peu de trop en donnant des " talents" a beaucoup de ses personnages, cela manque de naturel.



Il me reste donc un épisode pour finir cette saga. Je pense qu'elle se terminera en plein coeur de la seconde guerre mondiale.



En tout cas cette saga ferait vraiment une superbe série télévisée.
Commenter  J’apprécie          6712
La villa aux étoffes, tome 6 : Les adieux à la ..

Quand j'ai fini ce dernier tome, j'ai directement pensé " tout ça pour ça !!".

Alors très clairement j'en attendais beaucoup plus, surtout en pleine seconde guerre mondiale.



Après, l'auteure a fait le job, ceux qui partent du côté obscur et ceux qui n'adhèrent pas au nazisme.



Il reste un sujet qui m'a toujours intéressé, c'est de savoir si les allemands étaient au courant des camps de concentration, si ils savaient, si juste une rumeur circulait...ou si ils ne savaient pas. Mais c'est un vaste sujet.



Donc ce roman est vraiment agréable à lire. J'ai trouvé la fin abrupte, pas tout a fait aboutie..



En tout cas cette série est sympa en ce qui concerne le suivi de la famille Melzer, mais en aucun cas nous ne pouvons la considérer comme un roman historique intéressant.

L'Histoire est vraiment survolée et c'est bien dommage.
Commenter  J’apprécie          649
La villa aux étoffes, tome 2 : Les filles de ..

Ce deuxième tome se passe durant la première guerre mondiale. La famille Melzer ne va pas être épargnée et les hommes de la famille sont appelés au front.



Nous suivons donc, comme dans le premier tome, le quotidien de la famille Melzer et de leurs domestiques, non épargnés par cette première guerre mondiale. L’entreprise familiale va devoir faire fasse à la crise, liée au manque de matières premières pour la fabrique de tissus. Notre héroïne Marie va alors s’impliquer dans cette fabrique, pour palier à l’absence de son mari Paul, voyant son beau père ne pas prendre au sérieux les idées laissées par son fils avant son départ au front.



Anne Jacobs a su une nouvelle fois m’entraîner dans cette famille, traversant cette période difficile, tout en montrant bien que toutes les familles, quelque soit leur rang social, ont du faire fasse à cette guerre. Anne Jacobs va mettre en avant le rôle jouait par les femmes, se retrouvant seules. Les filles de la Villa vont se retrouver, à gérer l’entreprise familiale ou même encore s’occuper des blessés ramenés du front. Elles vont se serrer les coudes pour tenir bon, pendant ses années de guerre. Nous allons découvrir une nouvelle Elizabeth, femme assez effacée et résignée dans le tome 1, qui va se révéler dans ce second tome.



Je trouve que l’autrice met en avant bons nombres de personnages, ce qui enrichi grandement l’histoire.

Nous espérons jusqu’au bout un dénouement heureux pour chacun d’entre eux, et la fin nous donne envie de poursuivre cette lecture avec le tome 3.
Lien : https://www.instagram.com/p/..
Commenter  J’apprécie          590
La villa aux étoffes, tome 4 : Retour à la vill..

J'ai retrouvé avec plaisir cette famille Melzer et ses domestiques.



Une vie trépidante pour certains, plus calme pour d'autres, mais toujours mêlée de sentiments.

Les personnages sont très travaillés, avec des caractères bien marqués, parfois agaçants, parfois touchants.



La conjoncture économique est difficile et l'usine Melzer a du mal de rester à flot. Le train de vie de la famille doit se réduire drastiquement.



J'ai retrouvé de l'entrain dans ce tome, avec une cuisinière qui m'épate a chaque page.

La fidélité et l'attachement des domestiques sont vraiment mis en avant dans cet opus.



J'apprécie de plus en plus cette saga, vue sous l'oeil Allemand. Les prémices de la seconde guerre mondiale se profilent, et j'ai franchement hâte de voir ce que l'auteure nous réserve lorsque Hitler sera au pouvoir.



En tout cas cette série se lit vraiment toute seule. Une belle découverte.
Commenter  J’apprécie          582
La villa aux étoffes, tome 1

Nous pénétrons dans la famille Meltzer, une riche famille qui possède une usine de filature, nous sommes en Allemagne, en 1914, à la veille de la première guerre mondiale . On va suivre les différents personnages, Johan le patriarche, le patron de l'usine, autoritaire, il est de l'ancienne école, un peu dépassé, sa femme Alicia et les trois enfants, Paul, appelé à seconder son père puis à lui succéder, Kitty et Elizabeth les deux filles, très différentes, la première est une beauté, artiste, volubile, toujours en train de parler et de rire , la seconde ne brille pas par son physique, plus en retrait et évidemment jalouse de sa sœur qui fédère tous les regards. Et puis il y a toute la horde des domestiques, chauffeur, jardinier, femmes de chambre, cuisinière, gouvernante.

On va rentrer dans les histoires d'amour, les tromperies, les bassesses, les jalousies, les rivalités des uns et des autres. Dans cette maison, il y a aussi Marie, petite orpheline, employée à la cuisine mais qui va vite prendre du galon pour se hisser au plus haut de la pyramide, elle va devenir un des personnages central de cette famille, son passé plein de zones d'ombre et celui de sa famille, liés à la famille Metzer, vont emerger peu à peu.

Dehors la guerre menace et bientôt, va venir perturber la sérénité et l'équilibre de la maison , arracher fils, maris et pères à leur famille pour les envoyer sur les champs de bataille laissant les femmes et les enfants seuls et désemparés . Le premier tome s'arrête à l'aube de la guerre.

J'aime bien de temps en temps lire des sagas de ce genre, pour repartir ensuite vers des romans plus exigeants. Ces petites pauses sont salutaires et en ce début d'année plus que compliqué, j'en éprouvais le besoin.
Commenter  J’apprécie          574
La villa aux étoffes, tome 3 : L'héritage de la..

Dans ce tome 3, la première guerre mondiale est terminée.

L'économie est en berne et la famille se retrouve presque au complet.



Cet opus est moins intéressant que les deux précédents. On se retrouve avec une crise conjugale pour les deux personnages principaux.

D'ailleurs tout tourne un peu de trop autour de cette crise.

Le roman décrit aussi des changements de moeurs, une évolution vis a vis des femmes, et donc un conflit générationnel. Avec certains éléments qui m'ont semblé peu crédibles par rapport a l'époque.



Néanmoins ce roman se lit bien et reste agréable malgré tout. Je reste intéressée par l'histoire de cette famille et de son personnel de maison.



Je suis donc au milieu de la saga, j'espère que la suite reprendra un peu de souffle et que ce tome 3 ne sera qu'un tome de transition.
Commenter  J’apprécie          552
La villa aux étoffes, tome 1

Forcément attirée par le bandeau faisant le lien entre ce roman-ci et Downton Abbey, je me le suis procuré un peu honteuse (eh oui, je l'avoue...) et l'ai commencé timidement, certaine d'y trouver moults mièvreries et amours du genre de celles que l'on trouve dans les romans-photo (ce livre est initialement paru en grand format dans une édition dite "du féminin", aïe aïe, aïe !! ). Alors on est bien d'accord, ce n'est pas de la grande littérature, de celle qui, exigeante, nous émerveille et nous laisse admiratifs mais... cela se laisse lire , comme on dit, et mieux, cela nous tient en haleine ...à condition que l'on se laisse aller. Lu pendant mes vacances, entre chaise longue et hamac, hamac et chaise longue, l'esprit au repos, ce roman m'a divertie de façon agréable. Certes les ressorts sont prévisibles, le style pauvre et les personnages archi caricaturaux, mais.. c'est très efficace et cela marche comme un feuilleton télévisé. Conçu d'ailleurs comme tel, La villa aux étoffes est suivi par trois autres tomes. Paf, mon âme de midinette a été touchée à l'insu de mon plein gré !
Commenter  J’apprécie          523
La villa aux étoffes, tome 1

le roman débute en 1913 à Augsburg en Allemagne .

La famille Meltzer vit richement grâce à la filature dirigée par le père.

Marie, une petit orpheline au caractère bien trempé fait ses débuts dans la maison familiale comme aide-cuisinière.

On se rend compte que sa naissance est entourée d'un mystère qu'elle va s'attacher à résoudre.

On y retrouve une ambiance comme à Downton Abbey sauf que les relations entre domestiques y sont moins amicales, avec plus de jalousies.

La famille Meltzer composée du père Johann, très dur; de la mère Alicia qui tient son rang avec beaucoup d'humanité quand même ; du frère Paul âgé de 26 ans peu attiré par les études; de la fille Elisabeth, jalouse de sa jolie soeur et de ses prétendants ; de Katharina très jolie et courtisée, artiste.

Évidemment, des sentiments naîtront entre des jeunes gens, des désirs de mariages d'intérêts surviendront.

Tout cela du côté allemand à la veille de la guerre.

C'est pour cette raison que j'ai choisi le livre.

On y voit une antipathie des Allemands envers les Français.

Pas question d'accepter un Français dans la famille.

Pas question de traiter des affaires avec des Français vus comme des escrocs.

Une rancune existe encore depuis la guerre de 1870.

Une originalité dans le nom qui est donné aux employés de l'usine ou aux serviteurs nommés par leur nom de famille avec un article devant. L'habitude semble être commune dans le texte tout au long du récit.

Tout ça n'empêche pas le roman d'être passionnant par le suspense créé autour de l'histoire de Marie et de son avenir.

Certains personnages sont attachants et sincères comme Paul, le fils, Marie qui ne craint rien, Katharina qui accorde plus d'importance au côté humain qu'à son rang, Alicia, la mère, très humaine et juste.

On y voit comme dans d'autres récits le côté pénible du travail dans les filatures et l'exploitation des enfants.

Une très belle lecture à l'écriture et au style élégants, avec des notes d'humour, des descriptions amusantes, de nombreuses émotions.



L'histoire se termine à la veille de la guerre en juin 1914.

Commenter  J’apprécie          500
La villa aux étoffes, tome 4 : Retour à la vill..

Traduit de l'allemand par Corinna Gepner



La famille Melzer est à la peine. Et quand je parle de la famille, j'englobe également les domestiques, les employés et les ouvriers.

Car Paul, le chef de famille, est un patron paternaliste, dans le bon sens du terme. Il prend soin des siens et de tous ceux qui dépendent financièrement de lui.

Nous sommes en 1930, en pleine crise économique mondiale.

En ces temps difficiles, tout le monde doit se serrer les coudes et la ceinture car les ennuis des uns rejaillissent indiscutablement sur les autres.

Tous les détails, même triviaux sont abordés. C'est ce qui rend cette histoire et ses protagonistes si proches de nous.

Les personnages principaux ou subalternes sont tous intéressants, mais plus ou moins attachants.

La fin me laisse une impression mitigée.

Beaucoup de problèmes restent en suspend. Y aurait-il une suite, par hasard ?

Si c'est le cas, elle serait la bienvenue, ne serait-ce que pour connaître le destin de Leo et de LIesel et d'Elvira von Maydorn et de...tous en fait.

Un très bon moment passé en Allemagne avec, hélas, la montée du nazisme.
Commenter  J’apprécie          332
La villa aux étoffes, tome 1

Joli roman de 600 pages, La Villa aux étoffes nous plonge dans une Allemagne de 1913 en pleine expansion mais toujours attachée à ces traditions et à son aristocratie. Marie, notre jeune héroïne, est une orpheline au caractère bien trempé. Prenant ses fonctions de fille de cuisine dans la grande demeure d’un riche industriel et époux d’une aristocrate, la jeune fille ne s’attendais pas à découvrir les secrets de sa famille dans cette somptueuse demeure…



Difficile de ne pas comparer cette saga à la fabuleuse série anglaise Downton abbey tant Anne Jacobs nous propose un décor similaire et fascinant ainsi qu’une description du quotidien des domestiques et des maîtres de maisons aussi bien retranscrit et immersif. L’autrice nous propose une palette de personnages très intéressante et que j’ai pris beaucoup plaisir à apprendre à connaître et à suivre dans leur évolution. Bien que j’ai eu du mal à croire à la relation amoureuse principale et que les « secrets » soient très faciles à deviner, j’ai pris beaucoup de plaisir à la lecture de cet ouvrage qui a parfaitement réussi à me faire voyager.



La Villa aux étoffes fut une lecture vraiment plaisante et qui saura, j’en suis convaincu, ravir tous les fans de sagas familiales historiques tant le récit est immersif et sait prendre son temps pour nous décrire le quotidien d’une autre époque tout en nous tenant en haleine avec des personnages aux multiples facettes et des secrets de famille comme on les aime !
Commenter  J’apprécie          320
La villa aux étoffes, tome 3 : L'héritage de la..

Il s'agit du tome 3 d'une saga presque aussi célèbre sur bookstagram que les 7 soeurs : ʟᴀ ᴠɪʟʟᴀ ᴀᴜx ᴇᴛᴏғғᴇs d'Anne Jacobs 👗



On suit ici l'histoire d'une famille bourgeoise à Augsbourg, propriétaire d'une usine de textile.

👗

Dans le style début 1900 , il s'agit d'un style de Downton Abbey en Allemagne , comme il s'en fait beaucoup ces dernières années : une plongée dans la vie de la Maison : romances, crêpage de chignons entre domestiques et maîtres et des histoires de famille !

👗

Dans ce tome 3, la guerre est finie, et Paul Melzer, ce cher petit Paul, est de retour parmi les siens après avoir été fait prisonnier.

👗

Cependant la vie a continué pendant son absence et les filles de la villa (voir Tome 2) ont pris de l'assurance et des responsabilités dans la vie de l'usine et de la maison...

👗

Paul sera t'il prêt à voir sa femme Marie s'émanciper du joug patriarcal?

Kitty a t'elle enfin un peu de plomb dans la tête depuis sa maternité ?

Et Elisabeth, décrite comme la (grosse 😡) sœur disgracieuse et antipathique, se sera t'elle adoucie ?

👗

Découvrez tout cela dans ce très bon tome 3 que je vous conseille!
Commenter  J’apprécie          310
La villa aux étoffes, tome 2 : Les filles de ..

Traduit de l'allemand par Corinna Gepner



Du romanesque, du romantique, de la romance...



A la villa aux étoffes, il n'y a plus beaucoup d'hommes. La guerre, cette ogresse, les a dévorés. Les femmes s'organisent et tentent de survivre malgré l'absence, ce grand vide, cette béance qui tranchent après une vie jusque là si agréable.

Les seuls hommes présents à la villa, transformée partiellement en hôpital, sont des blessés, des malades ou des vieillards réclamant attention et soins qu'ils reçoivent évidemment des professionnels comme des volontaires.

Les nouvelles du front sont très attendues, mais très épisodiques, confortant ce sentiment de manque.

Tout le monde souffre, physiquement, moralement.

La manufacture a été contrainte, pour survivre et au grand dam du patriarche Johann Melzer, de fabriquer du tissu...en papier.

Sur le front, la vie est très difficile, insupportable, inhumaine. Et pourtant, l'honneur, le sens du devoir et le respect dû à Sa Majesté l'Empereur Guillaume II les obligent à tenir le coup dans la crasse, le froid, l'humidité.

Anne Jacobs nous narre lestement les heurs et malheurs du clan Melzer, domestiques compris.

Et j'en redemande.

La suite au prochain numéro.
Commenter  J’apprécie          310
La villa aux étoffes, tome 1

.. Comment se laisser piéger par un pavé? comment avaler les pages jusqu'à la dernière en un rien de temps ... c'est ce qui vient de m'arriver avec ce très beau roman d'Anne Jacobs, premier tome de sa série La villa aux étoffes.

Automne 1913, Augsbourg , une ville industrielle en pleine expansion, non loin de Munich. Marie Hofgartner franchit pour la première fois le portail de la demeure de la famille Melzer, riches industriels de la ville. Elle est la nouvelle fille de cuisine ...

Petit à petit les personnages se mettent en place La famille Melzer , les parents, Johann et Alicia, les trois enfants Paul Le fils ainé, les deux filles Elizabeth l'ainée, et Kitty la cadette aussi fine, jolie et lumineuse que sa soeur est enrobée, aux traits ingrats et d'un tempérament ombrageux.

La domesticité dirigée de main de maitre par la gouvernante Melle Schmalzler, aidée par la cuisinière hors pair Fanny Brunenmayer se compose également De Robert, le majordome, Maria Jordan la femme de chambre et d'Augusta et Esle les bonnes ..

Tout le monde est en place, le spectacle peut commencer. Il va être somptueux, amours, trahisons, confiance, rage , regrets , méchanceté , cynisme , jalousie , tout y est . Nous sommes à l'aube de la première guerre mondiale. ..

Il ne vous reste plus qu'à ouvrir le livre . Quant à moi il me faut impérativement récupérer Les filles de la Villa aux étoffes, second volet de cette saga .

Commenter  J’apprécie          290
Café Engel, tome 1 : Une nouvelle ère

Café Engel, une nouvelle ère, reprend l’histoire de la famille Koch dans leur café Engel qui se situe en Allemagne à Wiesbaden en 1945. On fait la connaissance d’Else et Heinz ainsi que de leur fille Hilde et également toute une série de clients artistes et personnalités influentes qui viennent passer du bon temps au café.

Puis c’est la guerre et la région subit beaucoup de bombardements, fort heureusement le café tient miraculeusement encore debout après la guerre.

Oups je crois que je ferai mieux de m’arrêter là pour le résumé, parce que j’en ai déjà trop dit enfin soyez rassuré, il reste que le meilleur à lire !



Je referme ce livre avec un pincement au cœur, oui oui vous l’aurez compris, c’est un coup de cœur tellement j’ai adoré cette histoire.

Mais je dois vous expliquer que je ne connaissais que de nom l’auteur, j’avais entendu parler de ces précédents livres, mais je ne les avais jamais lus.

C’est donc avec cette nouvelle saga familiale que je découvre entièrement l’écrivaine.

Et elle m’a conquise.

Déjà la première de couverture du livre est juste magnifique !

Et puis la plume de l’auteur est d’une facilité, l’histoire se laisse facilement lire. Et ce malgré les un peu moins de 600 pages on lit ce livre comme rien ! Enfin je précise que je n’ai pas voulu lire ce livre trop vite car je tenais à savourer l’histoire et rester le plus longtemps possible avec la famille Koch !

Mais voilà tout bon livre a une fin et c’est triste que je referme ce livre parce que je sais que je vais devoir attendre un petit moment avant de pouvoir lire la suite !



Voilà pour moi ce premier tome est une réussite, un coup de cœur que je conseille fortement aux adeptes du genre et je suis trèèèèès impatiente de lire la suite !

Commenter  J’apprécie          282
La villa aux étoffes, tome 5 : Tempête sur la v..

Traduit de l'allemand par Corinna Gepner

C'est effectivement une grosse tempête qui menace la famille Melzer et ses employés d'usine et de maison.

Car voilà que les nazis commencent leur propagande antisémite. Et même si les habitants de la villa n'aiment pas le national-socialisme, ils vont devoir se plier à ses diktats. En particulier Marie, qui, bien qu'élevée dans la religion catholique, a des ancêtres juifs.

Ce sont des heures sombres qui s'annoncent, et le livre ne couvre que la période 1935- 1936.

Le pire reste à venir.

Suite au prochain numéro que j'attends bien sûr avec impatience.
Commenter  J’apprécie          280
La villa aux étoffes, tome 1

Traduit de l'allemand par Anne-Judith Descombey



Que voilà une jolie romance qui déroule tous les clichés inhérents à ce genre :

- Les secrets de famille

- Le fils de famille amoureux d'une des bonnes ( oui, la famille étant riche, il y en a plusieurs )

- La pauvre orpheline placée dans une famille bourgeoise, en l'occurrence les Melzer.

- Les amours inavouables, contrariées, voire interdites.

- La bonne société qui s'amuse et se prélasse alors que le petit peuple trime.

- etc

Mais, mais , mais...

Je me suis régalée en lisant cette histoire, eh oui, car les personnages sont attachants, la vie de tous très bien imagée, quel que soit leur position sociale, le contexte historique, nous sommes en 1914, bien décrit.

De plus, et je ne m'y attendais pas, j'ai parfait mes connaissances. Saviez-vous qu'en 1914, catholiques et protestants étaient hospitalisés dans des ailes séparées ?

Je continuerai donc cette saga historique qui attend sagement mon bon vouloir dans ma PAL.



J'en profite pour souhaiter à tous ceux qui me liront de belles fêtes de fin d'année et de belles lectures pour 2022.

Commenter  J’apprécie          272
La villa aux étoffes, tome 3 : L'héritage de la..

Augsbourg. 1920/1925 .

A la villa des étoffes, la vie suit son cours. Johann, le patriarche, est décédé, Paul est enfin revenu de captivité. Paul et Marie se sont retrouvés toujours aussi épris l'un de l'autre. Mais pour Marie les choses sont différentes, Paul lui a fait comprendre qu'elle n'avait plus sa place à l'usine.

La présence de Kitty sa jeune belle soeur, veuve de guerre et de Henni sa fille atténue un peu l'amertume. Lisa est allée s'installer en Poméranie et a suggéré à Alicia la maman d'engager son amie Serafina von Dobern, comme gouvernante des enfants. Catastrophe , cette femme , manipulatrice dans l'âme sème la zizanie chez les domestiques comme chez les maitres... Kitty et Marie quittent la maison ...

Un roman plus centré sur les relations familiales, maritales, dans une Allemagne où la place des femmes est à la maison, où la vie est toujours plus chère où la politique s'invite dans la rue et dans les familles .

C'est me semble t'il un roman charnière dans cette saga . Pas question que je m'arrête en si bon chemin!
Commenter  J’apprécie          260
Café Engel, tome 1 : Une nouvelle ère

Reçu dans le cadre d'une opération Masse Critique Privilégiée, je remercie Babelio et les éditions Harper Collins pour cette découverte !



Wiesbaden, Allemagne, 1935 : Hilde, 12 ans, est la fille des propriétaires du Café Engel. L'empreinte du nazisme s'imprime dans le quotidien : il faut décrocher les photos des artistes juifs car Hitler séjourne dans une station thermale toute proche.

Marienburg, Prusse-Orientale, 1938 : Luisa, 14 ans, est la batârde bien-aimée du Baron. Lorsque son père décède, elle et sa mère doivent quitter le domaine avant d'en être chassées par la méchante grand-mère.

1945 : l'Allemagne est en mauvaise posture, la fin de la guerre approche, les bombardements alliés sont de plus en plus fréquents, mettant en péril le Café Engel déjà meurtri par les départs au front. Les vies de Hilde et Luisa seront à jamais bouleversées par la guerre et les suites désastreuses de toutes ces années de souffrances...



Le roman se déroule principalement de février 1945 à décembre 1945, en Allemagne et en France. Anne Jacobs nous offre une galerie de personnages très différents, complémentaires, antagonistes, très humains dans le courage comme dans la lâcheté. A travers les récits d'Hilde, Luisa, Julia, Heinz et Jean-Jacques, elle nous transporte dans la dernière année, cruciale, de la Deuxième Guerre Mondiale. Les personnages font l'objet de chapitres plus ou moins longs, où les temps se chevauchent (été 1945 à Wiesbaden, puis à l'ouest de la France, puis en été 1945 en Provence...). Pour donner de la profondeur aux protagonistes, l'autrice insère des morceaux d'histoire datant d'avant-guerre et du conflit, pour que le lectorat puisse mieux les comprendre et appréhender ce qui les a maintenus ou conduits au Café Engel. Je me suis rapidement attachée aux personnages féminins forts (Hilde et Luisa), fragiles (Julia), qui font contre mauvaise fortune bon cœur. J'ai éprouvé moins d'empathie envers les deux hommes du roman, Heinz, le paternel diminué et Jean-Jacques, le déserteur.



J'ai trouvé assez original de se focaliser sur l'après Deuxième Guerre Mondiale du point de vue des Allemands. J'ai apprécié le parti-pris lucide et réaliste de l'autrice : ne pas édulcorer, ne pas rendre héroïques de simples bougres ayant suivi les ordres et perdu des membres de leurs corps, de leur famille ou de leur vie, dans la Seconde Guerre Mondiale. Autre originalité : c'est une lecture plutôt légère malgré la période, la guerre, les pertes, les épisodes traumatisants (abandons, morts, sévices, angoisses...). Même si l'Histoire est au cœur du roman, je ne le qualifierai pas d'oeuvre Historique, plutôt de romance chorale très fortement influencée par la période à laquelle l'action se déroule.



Le style est fluide et agréable, sans aucune lourdeur (même parfois un peu "facile"). Chaque chapitre est consacré au point de vue particulier d'un des cinq personnages, sur un période plus ou moins longues (de quelques jours à plusieurs mois) et j'ai trouvé cette construction intéressante et dynamique. Le rythme est donc parfaitement maîtrisé, les péripéties riches en rebondissements, mais pas aussi surprenantes ni émouvantes qu'espéré.



Bref, j'ai passé de bons moments de lecture en compagnie de Hilde, Luisa, Julia, Heinz et Jean-Jacques. Mais je ne sais pas si je lirai la suite, à paraître prochainement. En revanche, j'ai un gros reproche à faire au choix éditorial du texte de présentation : je trouve que la quatrième de couverture en dit vraiment trop... et je déconseille de lire le résumé du tome suivant, qui divulgache l'issue du premier tome...
Commenter  J’apprécie          260




Acheter les livres de cet auteur sur
Fnac
Amazon
Decitre
Cultura
Rakuten

Lecteurs de Anne Jacobs Voir plus

Quiz Voir plus

Le portrait de Dorian Gray (facile)

Le Portrait de Dorian Gray est une...

pièce de théâtre
autobiographie de l'auteur
fiction
oeuvre d'un peintre nommé Oscar Wilde

10 questions
950 lecteurs ont répondu
Thème : Le Portrait de Dorian Gray de Oscar WildeCréer un quiz sur cet auteur

{* *}