Né(e) à : Paris , 1966
Anne Vassivière habite à Paris. Elle travaille au ministère des Affaires étrangères, ce qui lui a donné le goût de l'intrigue et du secret. C'est là qu'elle écrit en toute discrétion, dans une cage d'escalier mystérieuse. Elle vit parfois bien accompagnée, parfois mal. Souvent seule et libre. C'est l'état qu'elle préfère...
Et par elle même
"J’ai grandi dans le Massif Central, au sein d’une famille marquée par de forts modèles féminins aux parfums de lait, de blés mûrs et de charbon.
Des études de langues m’ont donné le goût des mots, la succulence rock’n’roll de Shakespeare, la structure rassurante de l’allemand, la généreuse rondeur du russe.
Théâtre, peinture et poésie furent mes premières amours artistiques.
Je leur suis fidèle.
Chéreau, Koltès, Klimt, Rossetti, Bashung, Baudelaire, on y rencontre la même magie, celle qui fait vibrer nos âmes saisonnières.
Aujourd’hui je sais que la saveur des lettres manuscrites portées par le facteur, me manque.
Il fait partie des visages du passé que je n’ai jamais oubliés.
Ma main laboure de vilaines feuilles de papier qu’on appellerait mauvaises herbes si elles vivaient dans un jardin.
C’est ainsi que Parties Communes est né."
Une rencontre qui s’enroule autour d’un texte. Qui se déroule autour du texte. Celle qui a écrit ce texte est la fille de la photo. Elle est la femme en mouvements. Elle s’appelle Anne Vassivière. Elle écrit, peint, tisse des carnets d’existence au travers de photos, de présence. Toujours « royale » sur le « gai trajet qui mène à la beauté » Émouvante, rieuse, nostalgique… Anne Vassivière raconte les « Paradis perdus », l’importance de la sororité et ce pied de nez à la mort qui consiste en urgence de VIE
http://www.anne-vassiviere.name/presse.php
— L’érotisme, la pornographie ?
— Oui.
— Mais ça n’est pas du tout la même chose, mademoiselle ! Il est de bon ton d’affirmer que c’est la même chose, mais ce n’est absolument pas le cas. L’érotisme promet un ailleurs, il est idéaliste. Dans le porno, pas d’ailleurs, c’est un matérialisme. Ce sont deux cousins qui regroupent presque les mêmes éléments, mais qui ne peuvent pas coucher ensemble.
— Et vous, vous penchez naturellement vers quoi ?
— Plutôt pornographe. Il y a un certain panache à affirmer « Je suis pornographe », c’est un peu du snobisme à l’envers. Le pornographe vit sa vie sans espoir d’ailleurs. Il n’est pas frustré, car il n’a pas d’espoir, il n’en a pas besoin.
— Le pornographe est donc malheureux.
— Pas plus malheureux qu’un autre. L’espoir frustre, vous l’avez sans doute déjà remarqué, non ? Ceci dit, je ne sais pas qui a raison. Vous m’avez demandé ma définition, je vous l’ai donnée. Et vous, vous êtes heureuse ?
Presque une urgence.
Le constat, dans ma chair et celles de mes amies, que les relations amoureuses et charnelles étaient le lieu à vif de nos doutes, espoirs meurtris et souffrances.
J’avais à les reprendre en main.
J’ai pris le stylo, ma première vilaine feuille de papier brouillon, j’ai ouvert une porte que je n’ai plus pu refermer. S’y est engouffré un immeuble, un immeuble qui m’a parlé de lui à travers toutes les voix qu’il avait avalées.
Ses habitants me nettoyaient en dévoilant leurs pensées intimes.
le quiz qui grimpe aux arbres !
Pour commencer, je vous propose une expérience exceptionnelle : celle du baron perché qui à 12 ans, grimpe dans un arbre, car, refusant énergiquement de goûter au plat d'escargots placé devant lui, il quitte la table et la maison. Il décrète qu'il ne descendra plus jamais de son arbre et il va tenir parole ! Comment vivre ainsi ? pour le savoir, vous n'avez qu'à ouvrir ce livre et vous fier à l'auteur et son extraordinaire capacité d'imagination. Il vous ouvrira les portes de la fantaisie, de la poésie, vous permettra d'accéder à une autre réalité, un univers où la nature tient toute la place, et d'où l'on peut comprendre la marche du monde, car "pour bien voir la terre, il faut la regarder d'un peu loin." Mais qui donc a pu écrire une telle sublime fantaisie
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