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Critiques de Anne de Kinkelin (85)
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L'année du flamant rose

Cela devrait être interdit aux auteurs de finir leur roman de cette façon ! C'est à dire de botter en touche, de nous laisser le bec dans l'eau ...



Oh , je sais , c'est un jeu de mot facile car il est question d'un flamand rose , oiseau empaillé qu'achète Louise en vacances et qui n'est pas du tout au goût de son mari . Et ça tombe bien puisqu'il a l'intention de divorcer...

Louise partage donc la garde alternée de sa fille Rose avec son ex mari, et consacre tout son temps libre à son métier de créatrice en joaillerie et à ses copines / collègues de boulot , qui tiennent également leurs boutiques dans un célèbre passage parisien , ( Ethel est couturière spécialisée dans les corsets et Caroline est relieuse d'art ).



De leurs intéressants métiers , il sera question , un peu , [ pas assez à mon goût...].

D'ailleurs ce sera comme cela pour tout !

Anne de Kinkelin racontera leurs amours . Un peu .

Le personnage le plus fouillé sera celui de Louise, mais on sera hyper frustré à la fin, l'auteur nous laissant l' imaginer cette fin, dans un brouillard nébuleux ... J'ai rien compris !

C'est une plume qui tient à distance les émotions, les caractères, les descriptions... On en retirera une "impression" de Paris (ses restaus , ses métiers originaux ...), J'aurai aimé plus de dialogues, plus de tout !

A un moment , j'ai eu l'impression qu'on partait dans une direction farfelue,( le flamand rose empaillé, observe Louise ) mais là, encore , l'auteur botte en touche et fait machine arrière .

Un flamand rose séduisant et élégant, pas assez drôle et percutant ...

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12 bis, avenue du Maréchal Joffre

Doux, poétique et d'une bienveillante mélancolie, laissez-moi vous présenter le roman que j'aurais aimé écrire : 12 Bis, avenue du Maréchal Joffre, d'Anne de Kinkelin et édité dans la très belle collection Traversée chez Harper Collins. Maison d'édition que je remercie chaleureusement pour l'envoi de ce livre très réussi. Pour preuve ces quelques phrases :

"Je suis une vraie-fausse malade. Vraie, parce que mes parents passent leur temps à me regarder avec des yeux condescendants. Fausse, parce que ma maladie ne rentre pas entièrement dans le Vidal."

De cet extrait de première page, l'auteure pose l'ambiance de son second roman en quelques phrases. de la maladie il sera question, un peu, mais surtout du questionnement intérieur d'une jeune femme en pleine rupture familiale.



Cette fille c'est Léa. 18 ans à peine au compteur et une habituée de l'hôpital depuis près de 10 ans. Son mal ? Une anorexie émotionnelle qui passe par l'assiette.



"J'ai perdu le goût de l'assiette le jour où j'ai oublié de sourire." dit-elle. Ça ne s'invente pas...



Alors elle se réfugie sur son toit et observe la banlieue parisienne rêvant de déambuler, elle aussi, dans quelques rues du monde. Et soudain, une révélation, enfin ! Prisonnière du regard et de l'attention parentale, Léa prend conscience du malaise. Fraîchement diplômée du bac et l'été pointant le bout de son nez, c'est décidé, Léa part à l'aventure. Oui, mais pour aller où, comment, dans quel but ???



Prendre une adresse. Et pourquoi pas la sienne, le 12 Bis avenue du Maréchal-Joffre ? Rien ne lui plaît dans celle-ci. Mais peut-on avoir un destin avec une adresse aussi banale ? En choisissant au hasard quatre habitants du "12 Bis", c'est décidé, Léa part à la conquête d'elle-même.



De Mérignac à La-Colle-sur-Loup en passant par Tarbes et Biarritz, la bachelière sillonne le sud, son coeur palpitant un peu plus au gré des rencontres. Léa retrouvera-t-elle le goût du sourire ? Et si cette quête lui ouvrait enfin les yeux sur ses parents et peut-être retrouvez une place auprès de sa mère ?



Histoire d'une naissance , d'un envol, d'une liberté, ce roman est avant tout celui d'un apprentissage. L'apprentissage des émotions, des autres, de soi, avec dans l'ombre toujours ce rapport au corps et la maladie.



Ponctuée de phrases courtes et percutantes qui m'ont d'ailleurs fait penser à Loulou Robert, cette histoire résolument optimiste révèle une poésie écrite avec beaucoup de sincérité et de simplicité.



Émouvant et terriblement élégant craquez pour cette invitation au voyage.



Prêt pour ce nouveau podcast ? Retrouvez cette chronique tous les jeudis sur ZED, webradio francophone qui émet depuis le Chili ainsi que sur Allô la Terre.
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La sourde oreille

"Je m'appelle Joséphine Ikeda. Joséphine parce que je suis née en France. Ikeda, pour mes parents japonais. Je suis cheffe de partie poisson. J'officie depuis deux ans au sein d'un étoilé. J'ai choisi ce métier. (...)

Je suis la seule femme de la brigade. Curiosité pour certains, aberration pour d'autres. Les derniers me considèrent comme l'opportunité d'un coup pratique à consommer sur place. Dans la chambre froide, le laboratoire ou ailleurs.

Je n'ignore rien de la violence en cuisine. Je vis avec. Je la tien à distance. Jusqu'à aujourd'hui. Je pense encore, alors que je suis à terre, que le sexisme n'est pas un passage obligé. J'ai tout faux. Les exigences de la haute gastronomie autorisent des dérives, des abus, du harcèlement, sans que cela ne dérange personne. J'aurais peut-être dû céder la première fois, mettre mon cerveau en pause le jour de mon arrivée dans cette cuisine ? Le message du chef avait été clair, j'étais bien la seule à être passée à côté. (...)"



Ça, c'est la page 12 de La sourde oreille, le nouveau et surprenant roman d'Anne de Kinkelin. Autant vous dire qu'on va parler sexisme, identité et cuisine gastro...



Joséphine Ikeda, cheffe de partie poisson, s'est fait agresser. Travailler 70 heure/semaine pour gagner 1300 euros, Joséphine s'en fout. Ce qui compte pour elle, c'est couper, trancher le poisson, réaliser des mets aux saveurs uniques.



Faisant fi des brimades, des réflexions sexistes et racistes qui ont jalonné son parcours, Jo a choisi ce métier malgré des codes toujours régis par la gent masculine. C'est après le succès d'un dîner important que le drame se produit aux yeux de tous et se poursuit avec son renvoi. La cause ? Divers prétextes aussi stupides les uns que les autres couvés par une violence inouïe. Exemple : une femme aurait l'interdiction de préparer des sushis car elle a les mains chaudes. Bref, vous l'aurez compris, le fait d'être une femme justifie les moyens...



Choquée, Jo rentre chez elle une dorade sous le bras et se réveille le lendemain avec un handicap : la perte partielle de l'audition. Si cette perte à de quoi surprendre, elle est d'autant plus troublante qu'elle ne vise que les voix masculines ! Coupée de la moitié de la population mondiale, serait-ce le signe d'un besoin de changement inconscient ?



Entourée de Simone et d'Olympe, deux amies aussi passionnées qu'elle, la cheffe de partie réfléchit à ce qu'est et sera sa vie. Et si elle trouvait les réponses auprès de ses parents et du restaurant familial breton ? Remonter le fil de ses origines, lever le voile du passé familial pour comprendre, peut-être, le phénomène qui l'atteint ?



Tandis que les interrogations se bousculent, une colère sourde mijote. Joséphine cédera-t-elle à la vengeance ?



Roman sociétal et féministe par bien des aspects, celui-ci traduit le malaise ambiant d'une profession encore majoritairement masculine. La question repose sur la place qu'ont les femmes en brigade ou plutôt celle qu'on veut bien leur donner, et le mépris avec lequel on les traite, comme l'exprime l'auteure à travers cette phrase :



- C'est vrai, Jo. Regarde, quand les femmes font une cuisine traditionnelle et classique, on dit que c'est de la cuisine de maman. Quand les hommes le font, on applaudit parce qu'ils révisent le répertoire.



Avec une succession de plats gastronomiques aussi succulents les uns que les autres, s'oppose le dégoût des coulisses donc.



L'identité comme point commun avec son précédent roman (12 bis, du Maréchal-Joffre), donne une saveur particulière à celui-ci puisqu'il démontre la condition féminine intergénérationnelle et intra-familiale.



Pour qui ? Pourquoi ?

Documenté, fluide et riche, La sourde oreille est le bouquin qu'il vous faut pour les vacances, et pourquoi pas entre deux lectures de plage.

Pour celles et ceux qui aiment la gastronomie et qui ne s'arrêtent pas aux portes des cuisines !



Un énorme merci aux éditions HarperCollins qui m'a fait parvenir ce roman à ma demande, moi qui ai adoré "12 bis, du Maréchal-Joffre".



Lien Youtube : https://www.youtube.com/watch?v=rHdus-6ZQzo


Lien : https://bookncook.over-blog...
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12 bis, avenue du Maréchal Joffre

Et si une adresse pouvait influencer sur le destin de quelqu’un ? C’est ce que Léa va se demander. Cette jeune fille, qui a dû se battre toute sa vie pour sortir des affres de l’anorexie, a décidé de reprendre son quotidien en main à tout juste dix-huit ans. C’est un long voyage qui va débuter pour elle, puisqu’elle a pour but de rencontrer quelques personnes habitant tout comme elle au 12, Avenue du Maréchal-Joffre, mais dans d’autres villes de France.



Si j’ai apprécié ce roman, j’en attendais malgré tout davantage, et j’ai eu des moments où l’intérêt pour cette lecture se délitait quelque peu. Le postulat de départ est des plus intéressants, constituant la promesse d’un voyage initiatique. C’est vraiment ce qui m’a plu dans ce récit. La reconstruction de Léa comme fil conducteur est très émouvante à suivre.



Au gré de ses voyages et de ses rencontres, Léa va apprendre à se remettre en question, à se redécouvrir et à se donner les solutions pour évoluer. Les rencontres ne se feront pas toujours en douceur et parfois, le chemin sera semé d’embûches.



J’ai donc fortement apprécié ce pan du roman, constituant un apprentissage poétique, mais là où j’émets quelques bémols, c’est quant aux questionnements internes trop présents de la part des protagonistes, et qui ont parfois émaillé mon plaisir de lecture. Je les ai trouvés trop nombreux et l’auteure m’a parfois perdue. J’aurais voulu davantage un côté romancé de l’histoire et non pas juste le pan initiatique du récit.



La plume de l’auteure est emplie de douceur et très poétique. C’est un style très plaisant à suivre et la beauté de la mélodie des mots est indéniable. Les chapitres sont bien partagés, suivant à tour de rôle les impressions des personnages. Les passages faisant référence à Léa sont narrés à la première personne.



Un beau roman sur la reconstruction. C’est un véritable voyage initiatique que va mener la protagoniste. Même si je me suis parfois un peu perdue dans les questionnements internes incessants des personnages, cela reste une belle découverte.


Lien : https://mavoixauchapitre.hom..
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L'année du flamant rose

Le flamant rose du titre c'est une bestiole empaillée. Un oiseau passé entre les mains d'un taxidermiste doué, juché sur un patte, gracile et l'oeil expressif.

Lorsqu'il croise la route de Louise, c'est le coup de coeur, l'achat impulsif, contre toute logique et surtout contre l'avis de son mari. Presque un acte de rébellion.

Le roman s'ouvre sur cette scène, cette rencontre entre la jeune femme et « son » oiseau, rencontre dont on se doute qu'elle est un frémissement, le début de quelque chose, où la fin d'autre chose…



Louise, donc.

Créatrice de bijoux, quelque part entre la trentaine et la quarantaine, un mariage en bout de course, une adorable petite fille et un flamant rose flambant neuf.

Louise qui partage son quotidien avec ses amies de longue date dont les boutiques sont installées dans le même passage parisien que la sienne : Ethel, dessinatrice de lingerie sur-mesure inspirée des corsets du temps jadis et Caroline, restauratrice de livres anciens.

L'année du Flamant rose sera celle de tous les changements pour les trois amies, celles des grandes décisions.

Dis comme ça, ça pourrait faire un peu chick-lit, mais la plume de l'auteur a une tonalité bien particulière, très douce-amère, qui s'éloigne du genre.



Une lecture très agréable, avec de jolis passages sur les métiers de créateurs, un Paris qui fait rêver et une héroïne attachante.

Ma seule réserve (légère) concernera le style de l'auteur, qui par instant perd en fluidité à force d'originalité de la tournure. Cela-dit, ce qui m'a parfois gênée, pourra charmer au contraire d'autres lecteurs…



Alors, si vous croisez ce flamant rose, surtout n'hésitez pas .



Merci à Babelio et aux éditions Charleston pour cet envoi dans le cadre de la masse critique.

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La sourde oreille

j'ai adoré cette magnifique couverture: noires et or , légèrement en relief.

De plus , le lecteur entre directement dans le sujet en faisant connaissance avec cette jeune cheffe de partie poisson d'origine japonaise par ses parents, Josephine Ikeda.

La lecture d'un roman se déroulant dans le milieu culinaire est une première pour moi. Il a ouvert mon esprit sur une omerta incroyable au nom de l'exigence pour un salaire très bas...

Joséphine va être "virée" après un service important par le chef qui vient de la violenter. Elle se réveillera le lendemain matin avec un souci: elle ne perçoit plus les voix masculines!!! Compliqué pour converser avec son médecin!

Joséphine est très entourée , même d'une daurade d'eau douce, Bulle. Le cheminement vers la guérison va passer par la Bretagne, les amis, les relations, les parents, les petits mots, la cuisine...Et autres... A vous de le découvrir...

Un roman qui ne ressemble à aucun autre . C'est une lecture qui peut vous marquer.

Je vous le conseille vivement.

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La sourde oreille

Super roman, féminin et féministe, qui raconte par le menu ce qui se passe dans les cuisines des grands restaurants étoilés. Les personnages sont attachants et le livre se dévore comme la cuisine de Joséphine. A lire absolument !! écriture fluide et rythmées. on ne s'ennuie pas avec cette Josephine.
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La sourde oreille

Coup de coeur pour cette plume ! Anne de Kinkelin dénoue avec maestria les ressorts psychologiques d'un traumatisme et la solitude face à soi-même pour se reconstruire après une agression. Ici, Joséphine, cuisinière talentueuse et femme, fait peur à son patron, un chef étoilé qui n'a de cesse de vouloir la détruire. Quand l'agression survient, c'est la chute vers un abîme sans fond où elle perd une partie de l'audition, celles des voix d'hommes. Un entourage bienveillant et aimant va l'aider à se redécouvrir dans sa double culture et son identité de femme, de cheffe cuisinière. Au-delà de cette histoire percutante, coup de poing, ce sont les violences faites aux femmes qui sont dénoncées : de la remarque sexiste à l'agression dans leur vie quotidienne, leurs métiers par des hommes idiots et qui ont peur d'elles, de leur puissance et juste parce qu'elles sont femmes. Et c'est un véritable hommage à toutes les femmes qui subissent et courageusement, luttent pour que cela cesse. L'auteure a livré, dans ce roman, le fruit d'un vrai travail de recherche sur la société japonaise, le monde de la gastronomie. On en apprend beaucoup tout en se détendant par cette brillante lecture. Pour conclure cet avis, je voudrais signaler que les gourmets, comme moi vont se régaler à lire les passages de recettes, de plats cuisinés et décrits avec brio, tant qu'on en salive en visualisant les plats, en imaginant les odeurs et saveurs que l'on connaît habituellement mais qui sont, ici associées à différents poissons.
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12 bis, avenue du Maréchal Joffre

Comment revenir à la vie lorsqu’on a frôlé la mort plusieurs fois ? Comment croire en son destin quand on fait 45 kilos toute mouillée et que chaque bouchée de nourriture est surveillée de près par nos parents ? A ses questions, Léa a trouvé sa réponse : faire le tour de France des 12bis rue du Maréchal Joffre, pour voir si d’autres, à cette même adresse banale, se sont construit un destin. Joseph, Milo, Marceau et Garance, quatre inconnus sur qui elle compte pour l’aider à retrouver le goût de la vie. Une quête folle, une histoire peu crédible de prime abord, qui permet pourtant à Anne de Kinkelin de nous servir un roman d’une grande sincérité, une ode à l’anticonformisme et au bien que nous veulent les autres, tous ces inconnus qui croisent notre chemin et font de nous ce que nous sommes.



Même si au départ, j’étais un petit peu sceptique sur l’intrigue, l’auteure m’a surprise et convaincue, notamment avec le portrait évolutif qu’elle dresse de la famille de Léa, cette famille dysfonctionnelle dans laquelle le plus malade n’est pas forcément celui que l’on croit. Petit à petit, elle déconstruit nos premières impressions pour nous révéler l’origine possible du mal dont souffre la jeune fille depuis toute petite, cette anorexie précoce, couplée à une absence de sentiments. En partant sur les routes, Léa fait exploser le status quo familial malsain, révèle au grand jour les failles et les forces respectives de ses parents, et aide tout le monde à aller de l’avant.



C’est sans conteste un roman qui amène à relativiser et à voir la vie plus rose, mais ce n’est pas tout : c’est aussi un livre très joliment écrit, avec beaucoup de poésie et de vagues à l’âme, une quête de soi étrangement captivante et inattendue, qui transmet de beaux messages d’estime de soi sans tomber dans la facilité ou le pathos. Un concentré de folie, de simplicité et de joie de vivre pour retrouver confiance en soi en toute bienveillance cet été !
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L'année du flamant rose

Ce genre de romance, c'est une bouffée d'air frais dans un ciel ombragé, un médicament rose apportant gaieté et bonne humeur.



On suit trois protagonistes très attachantes. Ethel, corsetière, Caroline, relieuse et Louise, joaillière. Toutes trois sont amies et travaillent dans le même passage parisien. On va suivre leurs états d'âme, leurs peines de coeur, leurs joies et leurs tourments. Ethel va s'enorgueillir d'un mystérieux client riche du nom d'Oscar. Caroline va rapidement tomber enceinte d'Arthur, un jeune homme qu'elle ne connaît que depuis peu, mais dont elle est folle amoureuse. Quant à Louise, séparée de son mari, elle obtient la garde alternée de sa fille et tente de se reconstruire sentimentalement. Ce qui n'est pas une mince affaire, surtout avec Maël, le genre d'homme séduisant et séducteur, qui n'est pas du genre à débuter une relation durable.



J'ai vraiment adoré lire ce livre. C'est une lecture qui tombe au bon moment : quand le stress envahi votre quotidien, que le doute et l'incertitude s'insèrent dans votre vie, qu'il est bon de lire une petite romance légère comme L'année du flamant rose. Le lecteur se laisse bercer par la douce écriture de Anne de Kinkelin.



Ce récit de femmes, met en avant trois femmes artisans aux pratiques méconnues. Dans un monde où l'industrialisation gouverne, j'ai trouvé que la valorisation de ces trois corps de métier était bien pensé. Des femmes qui vivent en toute autonomie, qui pratiquent le métier dont elles rêvaient et qui se suffisent de ce bonheur simple dont elles jouissent.



Quant au flamant rose, me direz-vous, que vient-il faire là ? Eh bien sachez que Louise a acquis un flamant rose empaillé, qu'elle arbore fièrement dans la vitrine de son magasin. Plus qu'un objet de décoration, ce flamant rose est devenu l'emblème de sa boutique, un être à part entière avec qui elle discute, qui veille sur les lieux et sur ses créations. D'ailleurs, le choix de cet animal n'est pas anodin, puisque le flamant rose est souvent associé au phoenix, qui renaît de ses cendres. Un symbolisme en accord avec la vie de Louise, qui va devoir se reconstruire après son divorce.



Néanmoins, j'ai trouvé dommage que l'auteure laisse un peu trop d'espace à l'imaginaire des lecteurs. Le dénouement, par exemple, laisse voir trois jeunes femmes qui semblent avoir (re)trouvées le bonheur avec trois hommes ; mais l'incertitude est de mise, puisque l'histoire finie sans que l'on sache vraiment si elles ont trouvées le bonheur qu'elles souhaitaient. Cette fin ouverte est un pari osé, qui n'enlève rien au plaisir que j'ai éprouvé en lisant ce récit.



Un chick-lit comme je les aime : frais, léger, laissant passer des messages d'amour et de bonheur. Une écriture poétique, remplie d'émotions, qui m'a transportée aux côtés de ces trois fabuleuses héroïnes. J'ai tellement aimé ce récit, que la fin ouverte m'a frustrée et déçue. C'est pour cela que j'attends l'auteure au tournant : j'espère que son prochain roman proposera une aussi jolie histoire avec, cette fois, une boucle bouclée.
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12 bis, avenue du Maréchal Joffre

La mise en place de l'intrigue demande de la rigueur, de la patience. Nous allons faire la connaissance de Léa , "une vraie- fausse malade" , anorexique, qui a passé la moitié de sa vie dans les murs d'hôpitaux ,une mère qui la surprotège, un doudou pour son papa, Laurence et Laurent!

Ils habitent 12 bis Avenue Maréchal Joffre à Houilles (78) .

Un jour, Léa, 18 ans, leur annonce son projet de partir en voyage , préparé pour savoir si, habitant à une adresse banale, on peut avoir un destin... Et elle souhaite rencontrer quatre personnes qui habitent au 12 bis avenue Maréchal Joffre ,en France.

A partir de là, le roman ne se lâche pas, le lecteur part dans le sac de Léa , en train à Mérignac, dans un premier temps. Et puis il reste les parents à Paris. Leur vie vole en éclat : leur fille était leur ciment depuis dix-huit ans et là, elle part, elle est majeure, n'a plus besoin d'eux.... AIE!!!!!!

Pour sublimer ce road trip, des mots choisis avec tac, talent, précis. Une écriture splendide, délicieuse. Quel bonheur de lire ces mots!!!!

Je l'ai dévoré . A vous de découvrir Léa et son courageux périple pour sortir de l'enfance, des hôpitaux, de la maladie, de l'"emprise" de ses parents...



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La sourde oreille

Joséphine est cheffe de la partie poisson dans un étoilé parisien.



Après un service particulièrement réussi accueillant des VIP, elle est renvoyée de manière violente et humiliante par le chef.

Son tort? Être une femme « impure » qui a coupé du poisson à un client prestigieux japonais. Elle-même japonaise, pouvait-elle ignorer cette inconvenance?



Joséphine est effondrée, stone, ombre d’elle-même. Elle en perd l’ouïe: elle n’étend plus les hommes!!



Mais son entourage se mobilise.

Ses deux copines féministes, Olympe et Simone, la rebooste, son ami d’enfance est muet mais présent, ses parents la ressourcent à leur façon et Ève est une « clever bitch ».



L’heure de la vengeance a sonné…



Cette plongée dans les coulisses de la haute gastronomie est intéressante. La misogynie y est tellement grossière qu’on se demande si tout ceci n’est pas exagéré. Voilà bien un milieu que je ne connais pas.



Le roman est plaisant à lire et s’engloutit d’une traite tant on a envie de savoir comment cette femme, si peu équipée pour faire face, va sortir la tête de l’eau.
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La sourde oreille

Joséphine m'a beaucoup plu et touché. C'est une femme qui va aller à la rencontre de soi-même et de ses origines asiatiques pour tenter de se relever. Elle est forte et a des failles comme tout le monde. Exerce un métier qui la passionne et s'est faite une place... Pourtant, quand on est une femme en cuisine ça ne pardonne pas. L'aide qu'elle va recevoir va l'élever pour qu'elle puisse s'en sortir et peut être réentendre les hommes. Dédicace spéciale à ses deux amies et acolytes 🙂

~

C'est un roman engagé que Anne de Kinkelin nous propose. Le monde de la cuisine dans un roman, c'est inédit. On ne soupçonne pas de tels actes envers les femmes, surtout aussi pervers. Le ton est mobilisé, déterminé et on sent toute la hargne de l'auteure dans le combat de Joséphine. C'est un livre qui soulève une omerta, brise un tabou et on ne peut que saluer cet acte 👏😉

~

L'histoire se lit d'une traite. On a en plus le point de vue de plusieurs personnes ce qui rend le tout addictif. Une plume entraînante avec des recherches folles sur les coutumes asiatiques, les découpes des poissons et sur la cuisine en général. Bravo pour ce travail Anne 😍

~

➡️ Un récit à lire, à recommander et à offrir. Joséphine va vous toucher dans son combat. Et en ouvrant ce livre vous apprendrez des choses... tout en ayant envie de manger du poisson à chaque fois 🐟😂
Lien : https://www.instagram.com/p/..
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12 bis, avenue du Maréchal Joffre

S’envoler avec les émotions .

Perdre les mots dans le vide .

Écouter son cœur battre .

.

Couper le cordon .

Respirer, y aller .

Avoir besoin d’air .

.

[ maman, papa, je pars .

Et où tu pars, on peut savoir .

Rencontrer d’autres gens qui habitent au 12 bis, avenue du Maréchal Joffre. Je veux savoir si avec une adresse aussi banale on peut avoir un destin ..]

.

Commencer à s’aimer .

Saisir sa chance .

Rayonner .

.

[ direction l’ailleurs, direction moi même ]

.

Souffrir en silence .

Partir, comme ça .

.

«  avoir un destin »

.

Apprivoiser l’espace , le silence .

Trouver son chemin .

Avancer .

[ le 12 bis, avenue du Maréchal Joffre ]

.

Apprendre .

Partager.

Et réaliser ses rêves surtout .

.

Une belle histoire .

Un roman étrange et intéressant .

Touchant et étonnant .

Sur les liens, les sentiments et les silences .

Tout en fragilité et énergie .

Entre espoir, reconstruction et amour .

.

[ un chagrin désordonné et joyeux ]

.
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L'année du flamant rose

L'année du flamant rose est un petit roman sympathique, vite lu, mais je ne pense pas en garder un grand souvenir.

Les héroïnes ne m'ont pas marquées plus que ça, de même que l'histoire.

ça se lit avec plaisir, c'est parfait pour les vacances mais ce n'est ni un grand roman ni un coup de cœur.

Je mets trois étoiles :)
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L'année du flamant rose

Je suis tombée par le plus grand des hasards sur ce roman et j'ai été attirée par la couverture indiquant que ce roman était finaliste du prix du livre romantique. Le hasard ne fait malheureusement pas toujours bien les choses !

Point de romance, point de comédie, point d'humour, dans ce roman ! Rien !

Si des auteures ont été révélées à l'occasion de ce prix, ce n'est, pour ma part, pas le cas d'Anne de Kinkelin, loin sans faut...
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La sourde oreille

J'avais lu "roman feel good" et je trouve que c'est tout sauf cela. Ce roman qui fait la part belle aux femmes de l'ombre dans les brigades des restaurants gastronomiques est aussi et surtout un roman sur le pouvoir, celui de ceux qui se sentent au-dessus des autres, des lois et de la morale. C'est également un "dictionnaire des poissons".



Au delà du problème auditif de Josephine, ce roman décrit un milieu impitoyable, sévère, machiste.



C'est également l'histoire d'une famille, le poids des traditions, la culture nippone.



J'ai beaucoup aimé cette histoire, qui m'a fait saliver à la description des plats mais qui m'a choqué sur l'envers du décor en cuisine.



Un roman à découvrir et dévorer !
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12 bis, avenue du Maréchal Joffre

Anorexique depuis de nombreuses années, Léa souffre, mais un jour, elle a un déclic : l’heure de l’émancipation et du changement a sonné ! Et cela passe par un voyage, autant physique qu’introspectif, qui va la conduire aux quatre coins de la France chez quatre inconnus habitant, tout comme elle, au 12 bis, avenue du Maréchal-Joffre. En toile de fond de ce saut dans l’inconnu, une question : en habitant une adresse aussi banale, est-il possible d’avoir un destin ?



L’idée de départ a quelque chose de complètement fou, mais aussi de tellement innocent, poétique et romanesque… Pour apprécier ce roman, il faut d’ailleurs accepter le caractère insolite de la démarche, et faire fi de ces parcelles de rationalité nous poussant à considérer les risques : et si Léa faisait de mauvaises rencontres, et si elle se faisait agresser, et si elle tombait malade, et si elle manquait d’argent… Et, peut-être tout aussi dur pour sa mère qui a centré toute sa vie sur son enfant malade, et si Léa entrevoyait enfin la lumière au bout du tunnel ?



En découvrant la vie de Léa, son besoin d’évasion et de fuite pour se (re)trouver nous apparaît assez logique et semble même vital. Comment peut-elle guérir quand sa vie se résume à une prison médicalisée et à un appartement dans lequel elle est constamment surveillée ? Entre une mère aigrie qui ne s’exprime plus qu’avec acrimonie et considère d’un œil hargneux les velléités d’indépendance de sa fille, et un père qui a fait d’elle son doudou, quelle place peut-elle réellement revendiquer si ce n’est celle qu’on a consenti à lui assigner à son corps défendant ?



Au cours de son voyage et au gré des rencontres, Léa va apprendre beaucoup sur elle-même. Elle va se réapproprier progressivement son existence, ses envies, ses rêves, et faire la paix avec ce corps contre lequel elle a si longtemps lutté. Plus une petite fille, mais pas encore une femme, elle avance avec détermination tout en gardant au fond d’elle cette fragilité qui donne envie de la prendre dans les bras et de la rassurer. Certes, ses débuts dans la vie ont été difficiles, mais ils ne conditionnent en rien son avenir qu’elle commence, petit à petit, à modeler à son image, et non en fonction des attentes de ses parents.



Plus les pages défilent, plus l’on sent à quel point la fille perdue des débuts s’affirme et revendique enfin sa place dans ce monde. Curieuse, intelligente et d’une rafraîchissante et déroutante honnêteté, Léa m’a émue et touchée. Son évolution m’a, en outre, beaucoup plu tout comme ses rapports avec sa mère qui connaissent de profonds et surprenants bouleversements. Le roman possède donc une belle dimension feel good que je n’avais pas anticipée, mais qui rend la lecture particulièrement agréable et fluide tout comme la narration alternée bien amenée et exploitée.



Celle-ci nous permet de suivre les pensées de Léa et d’en apprendre plus sur ses parents et les personnes qu’elle rencontre tout au long de son road trip. Si j’ai trouvé intéressant de découvrir la galerie variée de personnages, certaines personnalités m’ont plus touchée que d’autres à l’instar de Joseph, un homme doux qui a trouvé son salut dans le jardinage. J’ai également apprécié Garance, une écrivaine publique, qui va se révéler d’une grande aide pour Léa qu’elle va prendre sous son aile avec beaucoup de bienveillance et de douceur. Milo, mannequin solitaire qui se cache derrière sa beauté, est la personne qui m’a le moins inspirée, mais j’ai apprécié son évolution et la manière dont l’intrusion de Léa dans sa vie va lui offrir matière à réflexion.



Marceau, animateur de radio nocturne à fleur de peau, est, quant à lui, un personnage qui émeut même si je pense qu’un point le concernant pourra heurter certains lecteurs. Pour ma part, mes réserves du début se sont envolées devant le naturel avec lequel les choses se déroulent… Très différents les uns des autres, ces personnages seront une étape indispensable dans le voyage de Léa qui, en échange de leur hospitalité et/ou de leur attention, sèmera en eux les graines du changement.



L’autrice, à travers cette histoire aux allures de quête initiatique et de roman d’apprentissage, évoque le besoin de liberté et d’émancipation, la quête de soi, la fin de l’adolescence et le début parfois difficile de la vie d’adulte, la pression sociétale sur les femmes et leur rôle de mère, mais elle parle aussi beaucoup d’amour. Aimer, ne pas s’aimer, mal aimer, aimer malgré tout, aimer sous pression, apprendre à aimer et à pardonner, se libérer d’un amour toxique, se séparer, se retrouver… Des thèmes forts abordés avec justesse, élégance et subtilité !



Anne de Kinkelin nous parle également des relations mères-filles oscillant parfois entre haine et amour inconditionnel, et d’un autre sujet que je vous laisserai découvrir puisqu’il apporte un changement majeur dans la vision que l’on peut avoir de l’histoire. Vous découvrirez ainsi que les apparences sont parfois trompeuses et qu’il faut faire attention avant de porter des jugements trop hâtifs sur certaines personnes sous peine de se montrer profondément injuste et de transformer des victimes en bourreaux… Pour ma part, j’ai été profondément révoltée par la monstruosité d’une personne qui, des années durant, a endossé un rôle pour mieux tromper et manipuler son entourage. Je sais que de tels individus existent et je n’ose imaginer les dégâts qu’ils laissent derrière eux.



Quant à la plume de l’autrice, immersive, fluide et poétique, c’est un enchantement de tous les instants d’autant qu’Anne de Kinkelin possède l’art de la formule avec des phrases percutantes qui vous restent en tête et qui résonnent au plus profond de votre être… Petit bonus, chaque titre de chapitre est un intitulé d’un morceau de musique, ce qui permettra aux lecteurs qui le souhaitent d’accompagner leur lecture en musique et/ou de se constituer une petite liste d’œuvres à (re)découvrir.



En conclusion, 12 bis, avenue du Maréchal-Joffre est un magnifique et poignant roman, empreint de poésie et de bienveillance, sur la résilience, l’acceptation de soi, les secondes chances, la famille, et sur l’amour, l’amour qui blesse, mais aussi celui qui fait grandir et libère… Touchante dans sa vulnérabilité, Léa nous montre que pour vivre, il faut déjà apprendre à s’aimer et à trouver dans les petites choses de la vie et les opportunités qu’elle offre, ou que l’on provoque, les graines de son futur bonheur. Il suffit pour cela d’un projet un peu fou, de beaucoup d’audace, et d’une bonne dose d’espoir… Belle, poétique et inspirante, cette histoire devrait vous émouvoir et vous offrir un beau moment d’évasion à savourer sans modération !
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La sourde oreille

Pas facile de se faire une place en cuisine lorsque l’on est une femme. A force de détermination et de travail, Joséphine a réussi à devenir cheffe de la partie poisson dans un restaurant parisien étoilé.



Elle ne compte pas ses heures, prend sur elle pour encaisser les remarques de ses collègues masculins tout en continuant de donner le meilleur d’elle-même… Un soir après un service important Joséphine est victime de la violence de son chef. Il ne se contente pas de la violenter puisqu’il va jusqu’à la virer…



Un choc pour Joséphine qui lui en fait perdre l’oreille. Après cette soirée, elle n’entend plus les voix des hommes. Une situation déstabilisante que Joséphine espère soigner en retournant auprès de sa famille en Bretagne.



Ce livre décrit avec dureté l’envers du décor dans certaines cuisines, et parfois au sein de restaurants très réputés. Violence, sexisme, les femmes doivent redoubler d’effort pour s’imposer dans un monde très masculin.



Dans ce livre il est aussi question de reconstruction et de confiance en soi pour oser tracer sa route.



La plume d’Anne de Kinkelin est très envoûtante.
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La sourde oreille

Voilà un livre étonnant, voire détonnant.

Avec la sourde oreille, nous pénétrons dans le monde de la gastronomie, plus exactement dans les coulisses des restaurants gastronomiques et du sort des femmes dans cet univers.

Sauf qu'avant de vous raconter, j'aimerais vous poser une question : comment réagiriez vous si du jour au lendemain, vous n'entendiez plus les hommes ? C'est l'histoire de Joséphine Idéka.



Joséphine Ikéda est cheffe de la partie poisson dans un étoilé. Un soir, elle sert un de ses meilleurs repas à Jiro Ono, maitre sushi internationalement reconnu. Au moment où ce dernier vient féliciter le chef, il se rend compte que c'est une femme qui lui a préparé un tel menu. Et au Japon, les femmes n'ont pas le droit de préparer des shushis. ( Ah oui, j'ai oublié de préciser que Joséphine est d'origine Japonaise). Sur ces entrefaites, le chef est entré, la violentée et virée. le lendemain de ce choc, Joséphine n'entends plus les hommes.

Nous allons donc assister à sa déprime, à sa reconstruction et enfin à sa guérison et victoire.

Via l'histoire de Joséphine, on découvre l'univers côté coulisse des grands restaurants, le machisme permanent, les humiliations, les égos démesurés des chefs, la lâcheté des brigades. Mais Joséphine ne serait pas parvenue à sa guérison sans ses deux amies.

Je ne peux pas vous en raconter davantage car je rentrerai trop dans les détails et je préfère vous laisser découvrir l'histoire.

Je veux juste conclure en disant que c'est Féminin comme Joséphine, Féministe comme le combat de ces femmes face aux hommes, c'est savoureux comme la cuisine, bref c'est quand même un livre d'une force incroyable !

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